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« La poésie court, souterraine, et l’observateur (pauvre âme, avec ses documents !) est toujours au mauvais endroit. Car prétendre observer l’homme, c’est aller au-devant de bien des déconvenues. Nous voyons le tronc d’où il tire sa subsistance, mais lui-même est bien au-delà, déployé dans le dôme du feuillage, traversé par les murmures du vent, peuplé de nids de rossignols. Et le véritable réalisme est celui des poètes, qui grimpent après lui comme un écureuil et ainsi entrevoient un coin de ciel pour lequel il vit. Oui, le véritable réalisme, toujours et partout, est celui des poètes : découvrir où réside la joie et lui donner une voix bien au-delà du chant. Car manquer la joie, c’est manquer tout. »
Robert Louis Stevenson
Andreas Peters
Qu'ya-t-il à savoir sur lui, avant toute chose ?
« J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans. »
Andreas est un jeune homme de dix-neuf ans. Il a des origines suédoises et néerlandaises. Il est bibliothécaire mais c'est un artiste avant tout. Il souffre de ce qu'on nomme couramment le mal du siècle, le spleen, ou la malavida, appelez ça comme vous voulez. Il a également de grands troubles du sommeil, notamment des insomnies. C'est un romantique au sens propre du terme ; il est persuadé d'avoir connu plusieurs existences où il n'a jamais vraiment su trouver sa place. Il vit dans un studio lumineux au dernier étage d'un immeuble très chic avec George, son ornithorynque.
The Swan - Camille Saint-Saëns
Age | Genre | Ville | Pays |
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100 ans | Homme | Autre | |
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