est Emel, c'est une fille en or celle là. Puis il y a son frère, Mustapha, Mouss pour les intimes. Lui c'est un peu mon protecteur possessif. Bref.
Mon histoire, c'est que je suis fiancée à Mustapha depuis que j'ai 10 ans, sans le savoir. Tant dis que lui, il le savait. Quelques mois avant mon mariage, quelqu'un va me kidnappé et me violé. Je ne savais pas qui c'était... Puis après l'avoir su, je l'est vraiment haït à un point! Mais il eut un problème, petit à petit je commença à l'aimer... Je sais, c'est anormal d'aimer son propre violeur. Je ne sais plus quoi faire, me marier avec Mustapha ou suivre mon coeur? Tout se chamboule dans ma tête...
RAPPEL: C'est une histoire fictive avec des faits reéls.
Partie1.
L'été 2011, un été de rêve avec la famille au bled. J'oublierais jamais...♥
Tout a débuté quand je rentrais du bled, une semaine avant la rentrée. J'y étais allé avec mon père et mon frère. Mon frère s'appelle Bilel, il a 20 ans. Mon grand frère (Kader), sa femme (Safia) et son fils (Sofiene) n'étaient pas venus. Je descends de l'avion, suit les autres. On arrive à la sortie, je vois a...u loin Kader, Safia, Sofiene et Emel. Ils me faisaient des grands gestes, qui me faisait sourire. Soso courait vers moi pour me faire un câlin. Je le prend dans mes bras. Je le kiff ce bout de chou! Puis ils avancèrent vers nous. Emel avance à très grand pas vers moi. Elle me prend dans ses bras et me chuchotte dans l'oreille: "Tu m'as manqué...". Safia arriva, elle me prend à son tour dans ses bras. Et je fis la bise à Kader. On c'était séparé en deux groupes si je puisse dire ça: Moi, Safia et Emel étions dans la voiture de Safia et les hommes étaient entre eux. Sur la route, je dis à Emel:
-Moi: Pourquoi il est pas venu Mustapha?
-Emel: Il était occupé. Wallah il voulait venir, mais il a eu un empêchement.
-Moi: Ah... ok.
J'étais déçu, parce qu'il m'avait promis qu'il viendrait. Mais bon, mehlich. On arrive à l'appart, j'ai à peine posé mes valises que je cours vers notre boîte aux lettre. Ce que j'attendais? La réponse de ma demande pour un lycée de danse. Emel aussi y était inscrite, et elle venait de me dire qu'elle avait été acceptée. J'espère que je le suis. Je vis la lettre dans la boîte, je me précipite pour l'ouvrir. Je commence à lire, et là, je suis ACCEPTE! Je pleurais tellement que j'étais heureuse. J'ai une chance impensable de tomber dans ce lycée, car plus de la moitiée ne se font pas accepter. Je monte en haut, j'annonce la nouvelle aux gens avec le sourire aux lèvres. Ils étaient contents pour moi.
J'étais crevé, du coup quand tout le monde est partit, je suis partie me couché. Le lendemain, je me réveille tranquillement. Je prends ma douche, Je prépare à manger puis fait un peu le ménage. Après ça, je reçois un message de Emel:
"Descends grosse, y'a tout l'monde, il ne manque plus que toi."
Je regarde par la fenêtre, effectivement y'avait tout le monde. Je dévalise les escaliers pour tous les retrouvés. Y'avait pas de mecs, hein, sinon Mustapha et mon frère nous arracheraient les deux yeux. Je dis bonjour à tout le monde puis m'assois sur le banc avec les filles. Safia était partit acheter mes cahiers, crayons, etc. Parce qu'elle savait très bien que je détestais. Du coup, je garde Sofiene. Il jouait dans l'air de jeux. Un moment, Emel me demande où est Sofiene. Je regarde où il était, il y est plus. J'vous dit même pas la pa*** que j'ai eu, mon coeur a commencé à battre à toute vitesse. Je criais "SOFIENE T'ES OUUUUU?". J'entends pleins de monde rigoler. Je tourne ma tête, et remarque Sofiene avec Bilel, Mustapha et d'autres potes à eux. Je vais pour le chercher, donc j'étais forcément obligé de tous leur dire bonjour. Je leur serre tous la main, arrivé à Mustapha, j'hésite, lui faire la bise ou pas. Je savais que mon frère allait m'engueuler donc je lui est serré la main. ça se voyait de sa tête qu'il était énervé. Je fais un bisou à mon frère, parce que on est hyper proche tous les deux. Mon frère me chuchotte dans l'oreille:
"Rentres à la maison, je m'occupe de Sofiene"
J'dis au revoir aux filles et rentre chez moi. Je dévalise mes affaires, j'en mets quelques uns à laver et en range dans mon armoire.
Une semaine passe, la veille du jour de la rentrée, je vais avec Safia pour aller voir mon nouveau lycée. Emel n'était pas venu avec nous puisqu'elle avait déjà visité le lycée. On arrive, on rentre dans ma classe. Puis on entre dans les salles de danse. Elle étaient énormes et géniales. Puis je vis mon casier, zehma lycée américain mdrrr. Safia était partit aux toilettes. J'étais en train de textoter avec Emel, quand je me pris quelqu'un en pleine face. Par une habitude, j'ai crié "PUTAIN". Il s'est excusé et est partit. Je ne me suis même pas retournée pour voir qui c'était, je n'ai pas fait attention. On est rentré, on a fait à manger...
Le lendemain, je me réveille très tôt. Je me douche, me prépare, fin tout le bordel quoi. Je regarde l'heure, j'suis déjà en retard! Je vis plusieurs messages d'Emel me disant:
"Dépèches-toi Mouss il s'énèrve là!!!!"
Je dévalise les escaliers puis monte dans la voiture de Mustapha. C'est lui qui nous emmène et me ramène. Vingt minutes plus tard, on arrive au lycée. On était dans la même classe, forcément! Le matin, c'était les cours. L'après midi, la danse. Bon, j'vais pas vous raconter le matin parce que c'était hyper ennuyant. Arrivé l'après-midi, après l'échauffement, le prof qui était le fils du directeur nous demande de se mettre en duo fille/garçon et de faire un enchaînement. Un moment, il fallait que je monte sur ses épaules, que je pause mes mains sur ses épaules et que je fasse le grand écart en hauteur. Il arrivait pas à me prendre par la taille et me mettre sur ses épaules. ça me saoulait, j'avais l'impression d'être une grosse vache. Puis au bout d'un moment, le prof demande à son petit frère qui était en deuxième année de le faire avec moi. IL Y A REUSSI! Et c'est là que t'es contente parce que tu te sent pas grosse mdrrrr! Il me regarde bizarrement. Je lui dit:
-Moi: Y'a un problème?
-???: Non. C'est pas dans toi que j'ai foncé hier?
-Moi: J'crois si.
-???: Ah, j'suis désolé en tout cas.
-Moi: Pas grave.
-???: Moi c'est Marvin.
-Moi: Moi c'est... [Emel me coupe la parole]
-Emel: Bon, j'veux pas vous déranger mais j'dois te parler.
Je la suit. Je sais pas ce qu'elle voulait me dire. Elle me demande ce que je faisais avec lui. Elle me disait aussi que si Mustapha ou Bilel nous voyaient ensemble ils me tueraient. Je le sais, merci. Physiquement, c'est un métisse, grand et musclé. Il est plutôt mignon, j'avoue. L'après midi passe vite, j'étais assise sur un banc en attendant que mon frère arrive. Le prof était avec Emel, il voulait lui parler je crois. J'étais assise tranquillement en écoutant de la musique quand... Marvin s'assoit à côté de moi. Il me dit:
-Marvin: Du coup, tu me dis ton prénom ou quoi? :rire:
-Moi: Moi c'est Madina.
-Marvin: Il est mignon ton prénom, toi aussi t'es mignonne d'ailleurs.
Et là, je vis Mustapha juste devant moi, en train de me regarder. Je savais que j'étais foutu, il allait trop m'engueuler... Je dis à Marvin:
-Moi: Vas t'en.
-Marvin: Pourquoi? T'es mystérieuse comme fille toi.
-Moi: Je sais. Je t'expliquerais plus tard, si je meurs pas avant.
Il se leva et partit. Mustapha s'approchait de moi, mon coeur battait à 100 à l'heure, je sentais ni mes bras, ni mes jambes. En plus de ça, je tramblais. J'étais éffrayée, j'éspèrais seulement qu'il ne le dise pas à mon frère... Il s'assoit à côté de moi et me dit froidement:
-Mouss: C'était qui lui?
-Moi: Qui ça?
-Mouss: Tu m'prend pour un con ou quoi? Dit moi qui c'est, sinon j'le dit à Bilel.
-Moi: Mais j'le connait pas, c'est un mec de deuxième année. Mon prof lui avait dit de faire un enchaînement avec moi.
-Mouss: Prends-moi pour un jambon. Ah oui, aussi, pourquoi tu m'as pas fait la bise?
-Moi: Bah toi alors, t'es même pas venu me voir alors que tu m'avais promis alors s'te plaît.
-Mouss: J'avais mes raisons.
-Moi: Moi aussi j'avais les miennes.
-Mouss: Me casse pas la tête.
-Moi: C'est moi qui te casse la tête maintenant. Tu t'prends pour mon frère à tout le temps m'engueuler ou quoi?
-Mouss: Allez casse-toi.
Je pars rejoindre mon frère qui venait juste d'arriver. Je m'assois, il me regarde et me dit:
-Bilel: Y ce passe quoi là?
-Moi: Rien du tout.
On a passé toute la route froidement. J'étais énervée à cause de Mustapha. J'arrive chez moi, Safia était déjà là. J'ai dit bonjour et est partit dans ma chambre. J'me suis endormie. Je me réveille par le bruit du vibreur de mon portable. Je regarde, quelqu'un m'appelle. C'était...
Partie2. J'me suis endormie. Je me réveille par le bruit du vibreur de mon portable. Je regarde, quelqu'un m'appelle. C'était... Mustapha! Tellement qu'il m'avait énervé, je n'ai même pas répondu à ses appels. Point de vue de Mustapha:...
Pourquoi elle ne me répond pas? Je ne lui est rien fait de mal pourtant... En plus, je l'appelle pour m'excuser. Je m'en fous, je l'appellerais jusqu'à ce qu'elle en ai marre.
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Au bout du vingtième appel, j'en ai eu marre, je lui est répondu froidement et lui a dit:
-Moi: Tu m'veux quoi?
-Mustapha: Eh, calme-toi avant que j'raconte tout à ton frère. Je t'appelais seulement pour m'excuser de tout à l'heure.
-Moi: D'accord, c'est cool.
Je raccroche. Je savais que je venais juste de l'énerver. De une, parce que je lui est répondu froidement. De deux, parce que je lui est dit "c'est cool". Il déteste qu'on lui réponde comme ça. Je partis manger, puis me ***cta sur Facebook. Je remarqua que Mustapha c'était ***cté sur mon Facebook parce que certaines demandes d'ajouts ont été rejetés. Il doit sûrement être en train de regarder mes messages. En plus, je venais juste de changer mon code. Je me demandes d'où il l'a eu. Bref. Quelques minutes plus tard, Sofiene arriva. Il me dit timidement:
-Sofiene: Madina, tu peux m'emmener en bas, y'a Sheïna!
-Moi: J'arrive, mets tes chaussures et ta veste!
-Sofiene: T'es trop gentiiiiiiiiiiille!
-Moi: Je sais.
Sheïna c'est sa copine. Il lui dit des mots trop gentils. Sofiene malgré ses 7ans, il sait déjà parler aux filles. On descends en bas. Dès que Sheïna a vu Sofiene, elle a couru vers lui et lui a pris la main. Ils sont partis en direction de l'aire de jeux. J'étais assise tranquille dans un banc, mon portable entre les mains en train d'envoyer des messages. Quand je vis quelqu'un s'assoir à côte de moi. Je tourne ma tête voir qui c'est et là, mauvaise surprise, c'est Mustapha!!!! Putain... Il me dit:
-Mustapha: T'as bien fais ta maligne au téléphone en me raccrochant au nez, hein????
-Moi: J'ai pas fais ma maligne, c'est juste que tu m'saoulais.
-Mustapha: Expliques-moi en quoi j'te saoule.
-Moi: Arrête de m'engueuler à chaque fois pour rien. J'ai déjà deux frères pour ça!
-Mustapha: J'veux pas t'engueuler, je veux seulement que tu marches droit et que tu es un bon avenir. J'ai pas envie que tu deviennes une ***.
-Moi: J'te rassure, moi non plus.
-Mustapha: Allez, j'aime pas quand tu m'parle pas.
-Moi: Faudrait déjà que j'ai le temps de pas te parler.
-Mustapha: C'est réglé alors?
-Moi: M'ouais.
-Mustapha: Fais-moi un bisou :rire:
-Moi: Dans tes rêves!
-Mustapha: Bon bah c'est moi qui va te le faire.
Je me mis à l'écart, mais il prit ma tête de force et me fit un bisou sur la joue. Il resta avec moi jusqu'à ce que je partes déposer Sofiene chez lui. Je le dépose chez lui et descends quand je vis une femme avec ses courses, elle avait du mal à les porter. Je lui demande si elle veut de l'aide. Elle me répond que oui et me remerci. J'aimerais tellement que ma mère à moi soit là, au près de moi... On arrive à son étage, je pose ses sacs à l'entrée et part. J'étais arrivée en bas, quand quelqu'un dévalise les escaliers et me crie:
-???: HEY TOI! Attends!
-Moi: Oui, quoi?
-???: Tiens, c'est de la part de ma mère, parce que tu l'a aidé (il me tend un billet de 10€)
-Moi: J'faisais pas ça pour l'argent donc non merci.
-???: Zehma, te fous pas de ma gueule! Dit wallah!
Je me retournes et pars. C'est quoi cette société où tout ce que tu fais c'est par argent? Sérieusement, je l'ai fais juste parce que je la voyais galérer. Bref, je rentres chez moi, je vais dans la salle de bain, quand tout à coup, j'entendis des pleurs. Je me dirige vers la chambre de mon frère, car c'était de là où provenait les pleurs. je le vis, allongé sur son lit, regardant la photo de notre mère. ça me faisait de la peine... Je n'ai à peine eu le temps de rentrer dans sa chambre qu'il me crie "DEGAGES DE LA!", je partis. Il ferma aussi tôt sa porte à clé. Tous les soirs je pense à ma mère. Vous imaginez pas comment elle me manque... Je retournes dans ma chambre, allongé avec mon iPod écoutant des chansons tristes. Je m'endors. Je me réveille par Emel qui était à côté de moi. Elle était nostalgique. Je me lève et lui dit:
-Moi: T'as quoi? Pourquoi t'es triste?
-Emel: Bah, faut que je t'avoues que... je changes de lycée...
-Moi: QUOI? Mais moi alors, je fais quoi sans toi?
-Emel: Tu sais, mon père il ne veut pas que je devienne danceuse. Tu sais qu'il veut que je devienne infirmière. Tu sais aussi que c'est ma mère qui m'a soutenu depuis le début. Mustapha est allé avec mon père m'inscrire à Jean-********. Il m'a désinscrit de ce lycée.
-Moi: Mais... Et moi alors?
-Emel: Suis tes rêves, ne lâche pas parce que je ne peux pas le faire.
-Moi: Non mais non, je ne vais pas au lycée sans toi...
-Emel: Tu y resteras! Si tu arrêtes, c'est plus la peine de venir me reparler.
Je me suis tue. Elle me pris dans ses bras puis elle me dit qu'elle devait partir. Je commença à réfléchir, comment je vais faire sans elle?
Point de vue de Emel.
Je sais que ça va être dur pour Madina, parce qu'elle est très timide avec les gens qu'elle ne connait pas. De plus, elle n'arrive pas à se faire respecter... Pour moi, ça va être plus facile puisque la moitiée de mes amies sont dans mon nouveau lycée.
Je m'endormis en réffléchissant. Le lendemain, je me réveille, la routine... Je réveille mon frère pour qu'l me ramène au lycée. Il me ramène, je rentre. Je me sentais solitaire, je n'étais avec personne. Je n'arrive pas à avancer vers une personne, je bloque... Je suis allée aux toilettes, il n'y avait personne, au moins je pouvais y rester le temps que ça sonne. Quand une fille arriva. Elle est directement venu vers moi et m'a dit:
-fille: Salut toi, je t'es vu toute seule, tu veux venir avec moi? T'inquiètes pas, je suis pas méchante. :sourire:
-Moi: ça te dérange pas?
-fille: Non t'inquiètes pas, j'te présenterais des amis aussi.
C'était une marocaine. Elle s'appelle Anissa. Elle m'a présenté Yélif, une turc. Bon, je leurs est pas beaucoup parlé, mais bon, c'est encore que la première journée que je suis avec elles. Bref, on arrive en cours, fallait faire un groupe de deux. Je me retrouve avec un gars un peu "bordélique". J'étais tellement timide que je n'osais même pas lui parler. Il me dit:
-..?: Hey, sois pas timide, j'vais pas te bouffer tu sais :rire:
-Moi(en rougissant): J'suis pas timide..
-..?: Genre, tu rougis comme une tomate. :rire:
-Moi: Bref.
On continue notre travail en duo. Enfin JE continue, parce qu'il faisait que de me poser des questions. Arrivé à la pause du matin, j'étais dans les couloirs, j'envoyais des messages. J'allais dans les toilettes, quand tout à coup...
Partie3. J'allais dans les toilettes, quand tout à coup... Je reçois une balayette. J'peux vous dire que j'avais le cul à terre en deux deux. Tout le monde avait les yeux sur moi. Je venais juste de me taper la honte. Pendant que je suis par terre, j'attrape mon portable, j'essaye de me relever et de savoir qui m'a fait ça. Mais impossible, tout est arrivé en une fraction de seconde. Quelqu'un ar...rive pour me relever. Devinez qui c'était... Marvin... Il me demande si ça va. J'avais juste un peu mal au cul et aux coudes. Il me dit:
-Marvin: Tu sais qui t'as fait ça? Tu veux peut-être aller à l'infirmerie?
-Moi: Mais LAISSE-MOI TRANQUILLE PUTAIN! D'OÙ TU VEUX QUE JE SACHE QUI EST CE PUTAIN DE CONNARD QUI M'A FAIT CA? T'es bien gentil de vouloir m'aider mais je peux me débrouiller toute seule.
Point de vue de Marvin:
Je voulais pas qu'elle s'énèrve comme ça, moi je voulais seulement l'aider. Mais même ça elle le comprend pas. ça se trouve on lui a raconté comment je suis avec les filles, c'est peut-être pour ça qu'elle est distante.
Il ne dit rien. Je partis dans les toilettes. Tout est monté d'un coup, j'ai eu envie de pleurer... Des larmes salées coulent sur ma joue... Je sais, c'est anormal de pleurer parce qu'on m'a fait une balayette. En réalité, c'est pas pour ça que je pleures. C'est parce que j'avais affreusement mal au coude. Putain, dire que si Emel était là, rien ne ce serait passé. La sonnerie retentit quelques minutes plus tard. Je sèche mes larmes, respire à fond et retourne en cours. Je m'assois toute seule dans une table bien à l'écart, au fond. Et devinez qui c'est mit à côté de moi? Le bordelique qui me posait toutes sortes de questions. Je n'ai faite aucune réfléxion. Il me regarde pendant au moins trois minutes. ça me stressait alors je lui est dit:
-Moi: Arrête de me regarder.
-..?: Tu as pleuré?
-Moi: Non, puis qu'est-ce que ça peux te faire d'ailleurs?
-..?: Je vais prendre ça pour un oui. Pourquoi t'as pleuré?
-Moi: On m'a fait une balayette, j'me suis rétamé par terre et j'me suis fait mal au coude.
-..?: Putain ton coude il est dans un sal état. Faut aller à l'infirmerie sérieux!
-Moi: Non mais c'est bon...
-..?: HEY MADAME! LA FILLE QU'EST A COTE DE MOI ELLE A UN PROBLEME AU COUDE, JE PEUX L'ACCOMPAGNER A L'INFIRMERIE?
-prof: Si ça te fais plaisir...
Je cachais mon visage avec ma main. Fallait voir la scène, en plein cour, il criait... Bref, on va à l'infirmerie. En fait, il s'appelle Idriss, il est marocain. Lui, il fait pas de la danse. En fait, notre lycée fait deux options: danse et foot. Il fait du foot. On arrive à l'infirmerie, je vais voir l'infirmière. Elle inspecte dix minutes mes coudes et me dit que je n'est rien de grave. OUUUUUUF! Je sors de l'infirmerie, accompagné de Idriss. Il me faisait trop rire celui-là. En réalité, ses blagues étaient vraiment NULS, c'est juste comment il les disait qui me faisait marrer.
Quelques heures plus tard, déjà l'après-midi. On arrive en cour de danse, le prof nous annonce ce qu'il y aura à faire pour aujourd'hui. Faudra passer en solo (seul) et faire une danse qui devra durer 3 minutes. Mais cette danse doit être inventée. Puis il nous a dit qu'on ferais de la danse classique. Le classique c'est pas trop mon truc. Je préfère largement quelque chose qui bouge. Bref. Une heure plus tard, faut qu'on passe devant le prof pour montrer ce qu'on a inventé. COMME PAR HASARD, je suis la première... J'étais pas stressé. La danse c'est ma passion, j'en pratique depuis toute petite et depuis toute petite je fais des competitions donc je vois pas en quoi je serais stressée. Je fais l'enchaînement. Le prof me répond froidement "C'est pas mal". Il peut pas me voir je crois, lui. Après que tout le monde soit passé, on commence le classique. À chaque chose que je faisais, le prof venait toujours rectifier quelques détails... Il doit sûrement être jaloux de mes talents (ironie...)
L'après-midi passe, arriva enfin le moment où je rentrais chez moi :D. J'voulais aller dans un banc toute seule, mais tous les bancs étaient pris. Je vis Marvin dans un banc, solitaire... Je m'en voulais vraiment pour mon comportement de ce matin, j'voulais m'excuser. J'arrive au près du banc et lui dit:
-Moi: Je peux m'assoir?
-Marvin: Vas-y.
-Moi: J'suis désolée pour ce matin, si j'ai été trop méchante avec toi...
-Marvin: c'pas grave.
-Moi: Dit-moi si ça te fait chier que je te parle.
-Marvin: Qu'est-ce qu'on a pu te dire sur moi? Que j'étais un vieux salaud qui prenait les filles pour des jouets? La plupart des gens qui vont te dire ça vont soit être des jaloux ou une de mes ex.
-Moi: On m'a jamais rien dit sur toi, enfin pas pour l'instant...
-Marvin: Bah alors pourquoi t'as réagis aussi froidement? Parce que moi je voulais t'aider, rien de plus...
-Moi: Bref. On reparle de ça demain, ok? Salut!
-Marvin: Ouais...
Je suis partis car mon frère m'attendait. Il ne m'avait pas vu avec Marvin parce que sinon, il m'aurait déjà gueulé dessus depuis longtemps... Je rentre dans la voiture, lui fait la bise et on va chez nous. J'arrive chez moi, je vois Kader, Sofiene, Safia, mon père (qui normalement était au travail), enfin toute la famille quoi. Ils étaient tous assis. Il me fixaient. ça sent pas bon du tout ça... Je leurs dit bonjour et allait partir quand... Mon père m'interpelle et me dit de m'asseoir. Je m'asseois. Et puis voilà que Safia me dit:
-Safia: Ta mère elle a toujours rêvé que tu sois heureuse depuis toute petite, donc depuis toute petite, juste avant son départ allah y rahmo, les parents de Mustapha sont venus pour te fiancé avec lui.
-Moi: Moi? Mustapha? :rire:
-Safia: Bon, je vais aller droit au but. Tu vas te marier avec lui dans quelques mois.
-Moi: Bilel mais dit quelque chose, c'est ton pote! J'peux pas me marier avec lui, c'est c'est[mon frère me coupe la parole]
-Bilel: Si ça aurait été quelqu'un d'autre qui aurait choisi ce mariage, je n'aurais sûrement pas accepté, mais c'est yemma (maman) qui l'a voulu.
-Moi: Mais j'ai à peine 17 ans, j'suis encore jeune! Sofia s'il te plaît, aide moi...
-Safia: J'peux rien faire pour toi ma puce...
J'suis partit dans ma chambre en soufflant. J'y croyais pas, surtout avec Mustapha, quoi... Je me demande si il est au courant... J'ai pris mon coussin, je me suis assise et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Au bout d'une dizaine de minutes, quelqu'un toc à la porte. Je l'ouvre et vis Emel. Je sèche mes larmes et la fait entrer. Elle me demande ce qu'il se passe et pourquoi je n'es pas répondu à ses messages. Elle s'est inquiété. Je lui explique tout, elle était choquée... C'est à ce moment même que Mustapha l'appelle, elle devait partir. Elle me dit au revoir et descends. J'ai l'impression d'être trahit par ma famille.
Le lendemain, je me réveilles doucement, me douche comme toujours, fin la routine. J'essaye de réveiller mon frère mais il ne veut pas. Il me dit d'y aller avec Mustapha. J'appelle Mouss pour lui demander si il veut bien m'emmener. Il accepte. Dix minutes plus tard, je descends, je monte dans sa voiture. Je lui fais la bise, j'essaye de faire comme si rien ne s'était passé. C'est très dur. Il me dit:
-Mustapha: Emel m'a dit pour hier. J'vais pas t'le cacher parce que j'peux pas, mais j'le savais... J'ai jamais voulu te l'annoncer, j'avais peur que tu me haïsse.
-Moi: Ah, tu le savais...
Il me parlait, je n'écoutais rien parce que je me sentais tellement mal. Mentalement mais aussi physiquement. Comment j'aurais pu imaginer qu'un jour je me marierais avec mon meilleur ami? On arrive, je lui remercie et sors de la voiture. J'avais la tête qui tournais et un mal pas possible au ventre. C'est peut-être parce que je n'ai pas mangé depuis hier... Je n'es même pas eu la force de manger tellement j'étais déprimé.
Deux heure plus tard, c'est enfin la pause du matin. Je me dirige vers la caféteria pour m'acheter quelque chose à manger quand quelqu'un me tient par le coude. Je me retourne et vis Idriss. Je pensais que le par terre bougeait. J'étais dans un état pas possible. Il m'a regardé bizarrement. Il m'a dit:
"Hé, Madina, ça va? T'as quoi? Pourquoi t'es comme ça?"
Et c'est à ce moment là que...
Partie4.
Et c'est à ce moment là que je ne sentis plus mon corps, je n'en avais plus le contrôle... J'avais la tête qui tournait, je voyais noir. J'ouvre et ferme les yeux pour que je vois normalement, mais impossible.
Point de vue de Idriss.
...
Je la voyait, cligner des yeux, bouger dans tous les sens. Je répétais "Madina, ça va?", elle ne me répondait pas. C'est à ce moment là qu'elle s'est écroulée par terre. J'étais stupéfait! Je me mets à genoux environ à côté d'elle et cris:
"MADINA, MADINA? MADINA!!!!!! Mais putain bande de cons, au lieu de rester là autour d'elle, appelez l'infirmière!"
Tout le monde était autour d'elle, la regardant bizarrement. Au bout d'une minute environ, l'infirmière arrive en courant. Je la porte et la ramène à l'infirmerie. Ca venait seulement de sonner, l'infirmière exige que je retourne en cours. Je lui est répondu que je ne voulais pas. Elle sortit de la "chambre". Quelques minutes plus tard, Madina se réveille enfin.
Je me réveille, je vis Idriss devant moi. Je me lève précipitemment, le regarde et dis:
-Moi: Je fais quoi ici?
-Idriss: T'es tombée dans les pommes.
-Moi: Ah, ok... T'es pas cencé être en cours toi?
-Idriss: Si, mais j'préfère rester avec toi. :sourire:
-Moi: C'est pas plutôt parce que tu loupes des heures de cours que tu restes avec moi? :rire:
L'infirmière entre dans la chambre. Je pense qu'elle a entendu qu'on parlait. Elle demande que Idriss sorte. Il sort. Elle me dit:
-Infirmière: Tu sais, dans ma carrière j'ai beaucoup vu de filles qui se trouvaient trop grosses. Elles pensaient que vomir était la meilleure chose pour maigrir. Tu n'as pas mangé depuis combien de temps? Tu sais, tout ce que tu me diras restera dans cette pièce.
-Moi: Je n'ai aucun problème avec la nourriture. Vous insinuez que je suis boulimique ou ce genre de chose? J'ai pas mangé depuis hier midi.
-Infirmière: Je n'ai jamais dit que tu étais boulimique. Pourquoi n'as tu pas mangé?
-Moi: ça ne vous regarde pas. Bon, je peux y aller?
-Infirmière: Manges ça d'abord.
Elle me tend un plat de porc avec de la purée... j'étais dégoutée. Je lui est répondu que je ne mange pas de porc, que je mangerais le midi. Elle me libère une demi-heure plus tard. Je retournes en cours, le CPE avait chopé Idriss et lui avait dit d'aller en cours. Il n'y avait aucune place à part à côté de lui. Tous les regards étaient vers moi. ça me mettait mal à l'aise. J'entendais aussi des gens qui chuchottaient derrière mon dos... Pfffff! Même pas capable de le dire en face. Le midi, je sors de cours, je me dirige vers la caféteria... Putain j'avais faim! J'étais tranquille en train de manger, quand quelqu'un se rejoint à moi. C'était... Marvin! Il me dit:
-Marvin: Hey, salut toi! ça va mieux?
-Moi: Salut! Bah oui ça va pourquoi ça n'irai pas?
-Marvin: Ce matin... Tu t'es évanouie non?
-Moi: T'as la réponse à ta question par d'autre cons, non?
-Marvin: C'est dans les conversations de tout le monde depuis ce matin.
-Moi: Bande de faux-culs.
-Marvin: Même moi?
-Moi: ça dépend si t'as dit des trucs derrière mon dos!
-Marvin: J'suis pas un faux-cul! :rire:
Il me faisait marré. Je rigolais tranquillement, quand une fille se rejoint à nous. Je sus par la suite que c'était une grosse TEPU! Elle me souris et me dit:
-bouffonne: Tu vas vomir tout ça où après? :rire: Salle boulimique! J'aurais honte à ta place!
-Moi: Tu vois, t'aurais fais ta faux-cul, tu te serais pas pris ça dans la gueule!
Je me lève et lui lance mon verre de pepsi en pleine gueule. Elle a crié, comme une *** et est partit furieuse. Je trouve que j'ai plus pris confiance en moi en ces deux jours que durant toute ma vie. J'aurais été la Madina de quelques jours d'avant, je n'aurais sûrement pas réagis comme ça. Je me serais sûrement laisser faire et n'aurais rien dit. Je dis à Marvin:
-Moi: Tu la connais la fille?
-Marvin: Oui, c'est mon...
-Moi: C'est ta copine? :airétonné:
-Marvin: Non :rire:, c'est mon ex!
-Moi: Ah... :sourire:
Une demi-heure plus tard, j'avais enfin fini de manger. Je sors de la cafétéria, Yélif et Anissa me suivèrent. Anissa me raconte que tout le lycée parlait de moi, que y'avait des gens qui pensaient que j'étais anorexique ou boulimique. Bon, je sais que je ne suis pas grosse, mais bon, faut pas éxagérer. Puis au pire, qu'ils aillent se faire *** les faux-culs! L'après-midi, j'étais un peu démotivé.
Il était trois heures, j'arrive chez moi. Pour une fois, le prof venait de nous libérer à 14:30. Safia me regarde bizarrement. Elle me dit:
-Safia: ça va pas? T'es toute chelou.
-Moi: J'AI FAIM! :rire:
-Safia: Ton lycée a appelé, t'es tombée dans les pommes à ce qui paraît..?
-Moi: Ne m'en parle pas.
Elle s'est tut. Elle me dit qu'elle aussi a faim. On décide d'aller au KFC. On manges, puis on va faire un tour dans la galerie commerciale de Printemps. Safia défilait devant moi avec les robes qu'elle voulait mettre pour un mariage qui allait bientôt arriver. Personnellement, j'voulais pas y aller. Cette *** m'a convaincu de mettre une robe, c'est un exploit comme elle dit. Je mets la robe, je sors des cabines d'essayages et la rejoins. Je trouvais la robe plutôt mignonne, mais sur moi c'étais BEURK! Elle me regarde avec des gros yeux. Je lui dit:
-Moi: Quoi? T'as vu un fantôme ou quoi? :rire:
-Safia: Waaah, elle te va à merveille cette robe!
-Moi: Au putain, cache moi Safia, cache-moi
-Safia: Quoi? Mais pourquoi?
En fait, c'était parce que je venais juste de voir Idriss au loin. Je m'empresse pour aller vers les cabines. Elle s'est retournée, m'a regardé en souriant avec un air du genre "j'ai une idée" et à crié:
"MADINA, ELLE TE VA TROP BIEN LA ROBE"
Je me retourne vers elle, j'étais énervée!!!!! Et puis voilà, c'est le drame, Idriss me fixait maintenant. Je me dépêche et va me changer. J'allais sortir, quand Safia me demande d'attendre. Je l'attendais dans un banc en dehors du magasin. Quand je sentis une main se poser sur mon épaule. C'était...
Partie5. Je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retourne, puis remarque que c'est... Idriss! J'avais un présentiment qu'il allait me parler. Il s'assoit à côté de moi et me dit: -Idriss: T'as essayée de m'éviter tout à l'heure, hein? :rire:... -Moi: Bah oui, j'voulais pas que tu me vois avec cette robe moi! :rire:
-Idriss: Pas de chance. Moins un pour la discretion j'trouve.
-Moi: C'est à cause de l'autre *** de Safia :rire:
-Idriss: C'est celle qui a crié ton prénom. C'est ta soeur ou...?
-Moi: Ma belle soeur!
-Idriss: La femme de ton frère, c'est ça?
-Moi: Ouais.
C'est à ce moment là que Safia débarque avec un grand sourire. Je trouve ça inquiétant. Ils font connaissance puis moi et Safia partons.
Point de vue de Safia:
J'le trouve plutôt mignon le Idriss. Mais bon, faut pas non plus oublier qu'elle va bientôt se marier. Elle n'a jamais fait de ***ries graves pour l'instant. En espérant qu'elle ne commence pas à faire sa rebelle maintenant... Pendant qu'elle était dans le banc en dehors du magasin, j'en ai profité pour lui acheter la robe. Je la trouvais trop chou avec cette robe! En plus, ça va la motiver j'espère pour venir au mariage de samedi. Je lui annonce la nouvelle. Sa réaction? Elle m'a dit que j'étais stupide. Moi perso j'le vis bien! Elle me dit qu'elle ne veut pas venir au mariage. Je sais que c'est pas son truc parce que elle croit que tout le monde à les yeux braqué sur elle, et ça la stresse.
Nous arrivons à l'appart. Je m'en doutais qu'elle avait préparé un truc. Rien que son regard souriant quand elle nous a rejoint dans le banc avec Idriss était suspect. Bref, je ne compte pas aller à ce mariage là. Même si c'est le mariage de ma cousine...
Quelques heures plus tard, il n'y avait plus que moi et Bilel dans l'appart. Mon père travaille jour et nuit. On ne le voit que quelques heures par jour, et encore... J'avais déjà tout fait: à manger, le ménage. Ne savant pas quoi faire, j'ai rejoint Bilel dans sa chambre. On parle un peu, puis je lui dit:
-Moi: J'arrive pas à croire que tu me laisse me marier avec Mustapha.
-Bilel: Tu veux que je fasse quoi? Si yemma et baba (maman et papa) ont choisit ça pour toi, c'est parce que c'est le bon choix.
-Moi: C'est seulement pour yemma que tu veux bien accepter, c'est ça?
-Bilel: Pourquoi tu me poses la question alors que tu sais déjà la réponse. Biensûr que je fais pour elle!
-Moi: Mais moi je veux pas... J'le connais depuis les bacs à sable Mouss, c'est mieux qu'un pote...
-Bilel: Bon, t'es mignonne mais j'suis pas psy. Tu sais très bien que personne ne va changer d'avis donc ne te bas pas, fait ce qu'on te dit un point c'est tout. Maintenant, casse-toi de là et va dans ta chambre.
Je sors de sa chambre et me réfugies dans la mienne. Bon bah voilà, c'est officiel, je suis un cas désespérer. Je me demande pourquoi ça tombe toujours sur moi les plus grosses emmerdes. Comment ont-ils pu me le cacher depuis mon enfance? Moi perso à leurs place j'aurais pas pu. J'suis dégoûtée. Non seulement de ce qu'ils m'ont fait, mais en plus de ce que je vais subir. Et dire que certaines filles vivent leurs 16 ans en toute sérénité, moi j'vais m'marier... C'est absurde. Il ne me reste plus qu'une seule chose à faire: convaincre Mouss de ne pas accepter le mariage.
Le lendemain, je me réveille, me douche, etc. Je ne voulais même pas dire à Bilel de m'emmener, il m'a trop vêxé hier lui. Du coup, j'appelle Mustapha. Il veux bien m'emmener. 5 minutes de route plus tard, tout était calme, c'est pourquoi je décide de l'aborder en lui disant:
-Moi: J'veux pas.
-Mouss: T'veux pas quoi?
-Moi: M'marier avec toi.
-Mouss: Moi non plus.
-Moi: Bon bah alors, choisis celle que tu veux, celle que tu aime et pas moi. Moi j'peux pas choisir, mais toi tu peux... Dit à ta mère que j'te plaît pas, que j'suis pas assez belle pour toi, enfin in***...
-Mouss: Non.
-Moi: tssss... Si tu changes d'avis, c'même plus la peine de venir me reparler. Ah, d'ailleurs, si on se marie, j'vivrais pas dans l'même appart que toi.
Je mis mes écouteurs et écouta des chansons. Arrivé au lycée, je descends en claquant la porte. Arrivé devant le lycée, je vis Yélif et Anissa me sourirent. Je leurs dit bonjours et nous rentrons ensemble dans le lycée. Anissa me dit:
-Anissa: C'était ton frère celui qui t'as déposé?
-Moi: Non.
-Anissa: C'était ton copain alors, non?
-Moi: Non c'est un pote de mon frère. :rire:
-Anissa: Putain, regardez-le ce beau gosse, je le kif! Je fonds à son sourire, je fonds à ses regards, je fonds à sa voix...
-Yélif: T'es amoureuse espèce de cruche!
Je regarde là où elle nous montre qui c'est et me rends compte que c'est... Idriiiiiiiiiiiiiiiiiiiss! Quand elle nous a dit ça, j'ai fais zehma j'le connais pas et à souris niaisement. J'étais choquée par ce qu'elle nous disait, j'crois qu'elle l'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup... J'crois que va falloir que je l'évite à fond... Bref. On rentre en cours, je me suis mise à côté d'une fille, quand... Idriss demanda à la fille de se mettre derrière pour qu'il se mette à côté de moi. Oh non, putain... Il m'a parlé pendant deux heure, j'ai fais comme si personne n'était à côté de moi. À la pause du matin, j'étais devant mon casier, quand Idriss se mit à côté de moi et me dit:
-Idriss: T'as quoi depuis ce matin, même pas tu me captes, même pas tu fais attention que je suis là.
-Moi: écoute Idriss, Anissa elle te kif, j'ai pas envie qu'elle pense que toi et moi on est... ensemble, tu vois? Donc vaut mieux qu'on s'éloigne... On reste quand même amis, mais de loin...
-Idriss: C'est qui Anissa? [temps de réflexion...] Ah, c'est la fille qui me regarde toujours en récré et qui me fait des sourires de niais? Putain, j'ai du succès quand même :sourire:
-Moi: Ouais, on va dire ça comme ça :rire:
-Idriss: T'as vu, en plus de toi, même une fille que j'connais pas me kiffffff!
-Moi: Moi j'te kiffe? Fonce dans l'mur! :sourire:
-Idriss: Méchante va!
Quand tout à coup, Anissa et Yélif s'incrustèrent. Anissa commença à lui parler et tout, quand Idriss lui dit:
-Idriss: Je vais être franc avec toi. Je t'aime pas. Je sais que tu m'aime, mais pas moi.
-Anissa: D'où t'as vu que je t'aimais? pffff, prends pas ton cas pour une généralité.
-Idriss: Reste mignonne toi. Tu crois que je vois pas tous tes sourires en pauses? :rire:
-Anissa: Vas-y viens Yélif, on le laisse dans son délirs tout seul.
Elles sont partis. Bon bah ça au moins, c'est clair, net et précis. J'étais explosée de rire, j'arrivais plus à me contrôler... Bref. On retourne en cours. Rien de spécial, comme d'habitude à m'ennuyer. Même si faut avouer, cette heure de cours était plutôt stylé puisque le prof se prenait pour un wesh... Moi j'me foutais bien de sa gueule perso...
Quelques jours plus tard... Arriva enfin vendredi soir. Je ne sais pas quoi faire de mon week-end. Cela fait deux/trois jours que Safia essaye de me convaincre pour aller au mariage. J'étais assise sur mon bureau avec mon ordi, quand Safia entra. Elle me souris, me dit bonjour et me dit:
-Safia: Tu viens ou pas demain?
-Moi: Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse moi à ce mariage. Tu sais très bien comment ça va se passer, je ne vais pas y rester plus d'une demi-heure...
-Safia: Fais-le pour moi s'il te plaît...
-Moi: Putain...
-Safia: Passe chez moi à 8:00, c'est moi qui va te préparer ma belle :sourire:
-Moi: Je te hais!
-Safia: Mouaaaaah!
Elle sortit car elle avait un rdv. Une heure plus tard, alors que j'étais allongée dans mon lit à écouter de la musique, quelqu'un entra. Je regarde, et vis que c'est...
Partie6.
Une heure plus tard, j'étais allongée tranquillement dans mon lit, quand Emel arriva. Elle me raconte un peu ce qu'il se passe de nouveau dans le lycée. Elle me dit qu'elle n'est pas trop connu, qu'elle préfère rester discrète. Je suis soulagée, je retrouve ma Emel! Mais bon, j'étais nostalgique, triste et mélancolique. Elle avait l'air heureuse, tant dis que moi je n'allais pas bien. Je... ne voulais franchement pas l'ennuyer avec mes histoires...
Point de vue de Emel:
Je voyais bien que Madina n'allait pas bien, mais bon je ne peux rien y faire... Moi, j'étais tellement heureuse!!!!
En réalité, j'me suis retrouvée pleins d'amis dans mon nouveau lycée, j'en ai retrouvée deux fois plus pendant quelques jours que pendant toute ma vie! Je ne préfère pas lui dire, seulement pour qu'elle ne pense pas que je l'oublie.
Je ne sais plus quoi faire... J'ai pas envie de me marier!!! Depuis que ma mère est morte (allah y rahmo), on père me répète qu'elle ne voulait que mon bonheur. Alors c'est comme ça qu'elle veut mon bonheur, en me mariant à mes 16 ou 17 ans? Pffff, pour l'instant elle ne fait que me détruire... C'est à ce moment que quelques larmes se sont échappés de mon oeil. Je me précipite pour les essuyer mais Emel l'avait déjà remarqué... Elle me dit:
-Emel: Allez, dis-moi tout. C'est à cause du fait que tu te mari c'est ça? Mais dis toi bien que t'es pas tombée sur un gros boloss disquetteur. T'as eu de la chance de tomber sur Mouss.
-Moi: À bon, tu trouves? Tu crois que Mustapha est un ange? Qu'il prend les filles pour des princesses?
-Emel: Bon, bref. Laisse tomber. On va pas s'engueuler pour ça!
-Moi: Ouais, si tu veux.
On continues un peu à parler, puis elle s'en alla. Le lendemain, c'était le jour du mariage. Je me réveille, puis va chez Safia. Je me douche et me sèche les cheveux chez elle. C'est partit pour une heure de torture. Elle va galérer je sens avec ma groooooooooosse touffe de cheveux! Heureusement qu'elle a un lisseur pro... Bref. Une heure plus tard, elle a enfin fini. Elle était toute souriante et fière,mdr... Je m'habille, mange puis on part. Pourquoi on part si tôt? Parce qu'on doit faire 4/5 heures de route. Ma cousine habite en Bretagne.
Cinq heures plus tard, on arrive enfin devant la salle. De un, il fait froid. De deux, il pleut! Mais comme d'habitude, Safia avait prévu son parapluie! On rentre dans la salle, c'était blindé! Je dis bonjour à toute la famille, normaaaal! J'avais l'impression que tous les regards étaient posés sur moi, j'avais le coeur qui battait à 100/h. C'est en partie pour ça que je ne voulais pas venir... Bref. On s'assois dans une table, quelques cousins nous rejoignent. Ma cousine arrive avec son mari. Wah, elle était ma-gni-fique! J'entendais pleins de "youyouyouyou". Quand tout c'est calmé, moi et Safia on va rejoindre ma cousine. On lui parle, on prend des photos, etc. Je vais aux toilettes. J'y sors, quand quelqu'un cria mon nom. Je me retourne, et vis mon petit cousin. Quand je dis mon petit cousin, il doit avoir 16/17, par là. Il me dit:
-Elyes: Hey belle-gosse, ça va?
-Moi: Pfff :rire:
-Elyes: ça fait longtemps toi! Tu deviens quoi? J'viens chez toi la ce soir inch'Allah. Tu m'présenteras des meufs, hein? :sourire:
-Moi: Bien sûr, tu crois quoi toi. T'es viré combien de temps?
-Elyes: Deux semaines. Après, j'arrête les ***ries parce que sinon j'suis viré la prochaine fois... D'ailleurs, tu m'présente pas des thon, hein, j'veux une princesse moi! :rire:
-Moi: On en reparle dans trois semaines. Ah j'te présente pas quelqu'un qui te ressemble? :rire:
-Elyes: Connasse va!
Elyes, c'est le mec qui ressemble à Samy Seghir! Celui qui a joué dans "Neuilly sa mère" C'est trop un pure beau gosse mon cousin (a). On était sortit des toilettes, quand on vit... Mustapha!!! En fait, le marie de ma cousine c'est le cousin de Mustapha. En plus, Elyes le connait. Ils se disent bonjours, je lui fait un faux sourire. Il avait compris. Il me regardait de haut en bas, tout en parlant avec Elyes. Un moment, je dis à Elyes:
-Moi: Bref, j'veux pas vous gêné. Elyes tu me rejoindras tout à l'heure. bisous!
-Elyes: ouais. :sourire:
Je rejoindis Safia qui m'attendait toute souriante. Je la rejoins à la table, on mange un peu... Puis ma cousine change de robe. Elle en a changé au moins huit je pense. Quelques heures plus tard, Sofiene, mes frères et mon père voulaient rentrés. On était répartit en deux voitures: Moi, Sofiene et Safia. Puis les autres dans la voiture de Kader. On arrive à la maison cinq heures plus tard. Dès que je suis arrivé chez moi, j'ai enlevé cette robe et me suis toute suite mise en jogging et le rejoint dans le salon. Je m'assois sur le canapé pendant quelques minutes, quand je reçus un message de Mustapha disant:
" Mets-toi à l'écart, je t'appelle dans cinq minutes, c'es super urgent!"
"Mais, j'peux pas..."
"Je m'en fous, je t'appelle quand même"
Je ne savais pas si je devais lui répondre ou pas... J'étais un peu gênée. Je m'isole dans ma chambre. Deux minutes plus tard, il m'appelle. Je décroche. Mon coeur battait à 100 à l'heure, je ne sais pourquoi. Je lui dit:
-Moi: Oui donc, tu voulais me dit?
-Mustapha: Depuis quand tu traîne avec des mecs, toi? Depuis quand tu te lache? Wesh ton frère il fait peut-être plus attention à ce que tu fais, mais moi j'le remarque, hein!
-Moi: MAIS QU'EST-CE QUE CA PEUT TE *** PUTAIN! ME SAOULE PAS SERIEUX! OCCUPE TOI DE TON CUL AU LIEU DE ME FAIRE CHIER!!!!
-Mustapha: Eheh, tu baisse d'un [...]
Je raccrocha et m'installa sur mon lit. Je ne sais plus quoi faire... POURQUOI TOUT LE MONDE ME SAOULE BORDEL? Je ne sais pas pourquoi, j'ai commencé à pleurer. Elyes arrive. Je lui cris dessus (le pauvre): "MAIS SORT DE LA". Je me lave les dents,etc. Puis me couche. Je me réveille par Elyes qui était allongé à côté de moi. Je lui dit:
-Moi: Qu'est-ce que tu fais là toi..?
-Elyes: L'autre boloss de Bilel il joue à Call Of.
-Moi: ah oké.
Je me r'endors aussitôt. Le lendemain, je me réveille, me douche, me change, mange,etc. Quand je reçus un message de Emel disant:
"Viens chez moi grosse, SOS"
Je vais chez elle, elle était déprimé. Moi aussi, mais je ne lui montrait pas. Je lui dit:
-Moi: T'as quoi?
-Emel: Bah, en fait... J'suis...
Partie 7. Je reçus un message de Emel disant: "Viens chez moi grosse, SOS" Je vais chez elle, elle n'avait pas vraiment la e à ce que je voyais. Moi non plus d'ailleurs... Mais bon, je n'essaye de ne pas le lui montrer. Je lui dit:...
-Moi: T'as quoi? Pourquoi t'es triste?
-Emel: Bah, en fait... Je ne sais pas pourquoi, je suis complètement folle amoureuse de Yassine... J'lui parle même pas, tu vois, enfin si pour lui dire bonjour, et encore. C'est juste son sourire, son rire, son corps, ses yeux, et tout le reste...
-Moi: T'ES SERIEUSE? :bouchebée: T'peux pas! De une, il est posé avec Djamila. De deux, c'est le pote à Mustapha et si il le sait t'es complètement foutu!
-Emel: Je sais que je suis foutu, mais tu comprends que je ne sais pas quoi faire... Putain, j'ai honte... J'arriverais même plus à regarder Djamila dans les yeux... :pleurs:
-Moi: Pleurs pas. Allez, viens dans mes bras!
Je la prend dans mes bras. Personnellement, même si je ne sais pas ce que veut dire "être amoureux", jamais je ne pourrais aimer quelqu'un qui est en couple. Surtout quand cette personne est posé avec Djamila!!! Enfin, je sais que l'amour ça ne se contrôle pas, mais je me ferais plutôt "discrète". J'ai peur pour Emel. Pourquoi? Parce qu'elle ne sait pas garder quelque chose au fond de soit, c'est plus fort qu'elle. Parfois, elle peut être vexante mais elle ne le fait pas exprès, c'est dans son caractère. Bref, environ une demi-heure plus tard, je rentres chez moi. J'entendais une engueulade. Je me dirige vers la chambre de mon frère, la porte était entre-ouverte. Il était au téléphone. Il disait:
-Bilel: Qu'est-ce que tu veux de moi salle kahba (***), je t'es donné tout l'argent que tu voulais, tu veux quoi d'autre?
-fille: Mais j'ai pas besoin de ton argent, j'ai besoin que tu pense à nous.
-Bilel: J'ai pas besoin de toi, tu comprends? Je m'en bats les couilles de ça! Tu fais ce que je dis et tout se passera bien!
-fille: s'il te plaît, Bilel... :pleurs:
Il ferma violemment sa porte. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais j'aimerais bien le savoir tout de même. Je retourne dans ma chambre. Je m'allonge et pense. Au bout de quelques minutes, mon cousin arrive et s'allonge à côté de moi. Il me regarde. Il voyait bien que ça n'allait pas. Il me dit:
-Elyes: Eh grosse, t'as quoi? Pourquoi t'es triste?
-Moi: Tu le sais, toi, que je vais me marier avec Mustapha?
-Elyes: Mouss? T'es sérieuse? Ah, c'était pour ça que vous vous parliez pas beaucoup au mariage?
-Moi: Ouais, voilà.
-Elyes: Wallah une famille de ouf! et il en pense quoi Bilel?
-Moi: Bilel? Il s'en bat les reins!
-Elyes : Putain, moi j'aurais été ton frère et j'aurais bien aimée:rire :, jamais je te laisserai te marier à 16 ans, surtout avec un de mes potes quoi !
-Moi : Qui n'aurait pas aimé être mon frère ?:rire :
-Elyes : T'es peut-être belle, mais putain qu'est-ce que t'es *** !:rire :
-Moi : Quelle gentillesse ! De toute façon, je t'aime pas, je t'es jamais aimé !:sourire :
-Elyes : pffff, connasse !
-Moi : Eh,eh,eh, si c' est pour me traiter de connasse, c'est même pas la peine que tu sois à côté de moi !
-Elyes : Mais tu sais que je rigoooooooooooooole !:rire :
Il prit ma tête et me fit un bisou de force. Je l'est poussé, il s'est cassé la gueule par terre. J'ai bien rigolé. Il s'est re assis. On a parlé un peu, quand mon frère entra. Il m'avait l'air énervé. Il demanda à Elyes de sortir. Il sortit. Il me dit :
-Bilel : Tu faisais quoi devant ma porte ?
-Moi : Mais rien du tout !
-Bilel : M'PRENDS PAS POUR UN CON !
-Moi : Wallah, depuis quelques temps t'es bizarre Bilel. Même plus tu viens te soucier de ta petite sœur. J'suis invisible depuis quelques temps ou quoi ? Parce que j'ai l'impression. Zehma il y a quelques mois tu aurais tout fait pour que je ne me marie pas avec Mustapha. Franchement, j'vais te dire t'as plus changé en quelques mois que durant toute ta vie. Putain, mais tu sais que je m'inquiète pour toi. Regarde-toi avec tes cernes aux yeux, depuis quelques temps tu sais même pas ce que ça veut dire « sourire ». Tu sais, j'arrive toujours pas à croire ce que tu m'as dis l'autre jour.
-Bilel : QUOI ? JE VIENS PLUS ME SOUCIER DE TOI ? MAIS SACHE MA PETITE, T'ES PAS LE CENTRE DU MONDE ! D'AILLEURS, QUI EST-CE QUI T'AS DEMANDE TON AVIS ?
-Moi : Personne, mais je le donne quand même !
-Bilel : J'te hlef (jure) tu vas t'en prendre une.
-Moi : Mais vas-y, il ne manquait plus que ça !
Je ne pensais franchement vraiment vraiment pas qu'il allait le faire. J'étais là, assise le regardant de bas. C'est à ce moment là que je me pris une énorme claque ! J'ai criée comme une folle. Elyes, en ayant entendu mon cri s'est empressé d'ouvrir la porte. Jamais une personne ne m'a frappé, ni même mon père. C'était la première claque que je venais de recevoir. Bon, c'est vrai, faut dire qu'une claque c'est rien par rapport à certaines personnes qui se font carrément battre. Bref, je n'ai même pas pleuré. Elyes est arrivé vers moi en me disant « ça va ? » J'ai répondu « oui » et me suis allongée dos à lui. Je pris mon iPod qui était pas très loin, brancha mes écouteurs et me mise à écouter des chansons. Elyes s'en alla. Je m'endormis.
Le week-end passa, arrive enfin le lundi. Je décida d'aller en cours en métro. Dans le métro, c'est un peu le bordel. J'ai bien installée, toute seule. J'arrive en cours, je m'assois comme d'habitude tout au fond. Quelqu'un arriva et s'assoit à côté de moi. Je lève ma tête et vis... Tristan ! Tristan, c'est le mec qui fout quedal en cours, qui insulte les profs, etc. Pourquoi il est pas viré ? Parce qu'il est un tueur au foot ! Au bout d'une demi-heure, il s'est endormit. La prof la fixait. Je dit :
-Moi : Hey Tristan:enchuchottant :
-Tristan : Quoi ?
-Moi : Réveille-toi !
-Tristan : La prof me fixe ?
-Moi : Oui.
La prof arrive vers lui, il se relève à temps. Elle lui dit :
-prof : Tu étais où hier soir, t'as pas assez dormi ?
-Tristan : J'étais avec ta mère au bois de Boulogne !
J'le regarde l'air « t'es sérieux ». Il me sourit. Je regarde la prof, je pensais qu'elle allait le virer. Même pas, elle n'a pas réagis. J'étais vraiment étonnée. Bref, environ dix minutes passent quand quelqu'un frappe à la porte. La prof dit d'entrer, c'était Idriss. Il avait l'air hyper fatigué !
Bref. La matinée passe, le midi je le passe avec Marvin puisqu'il s'est incrusté. L'après-midi arrive, j'avais troooooooooop pas envie de faire de la danse classique. Le prof nous demande de faire du streap teese à moitié. Il avait fait placé des barres de fer en longueur du sol jusqu'au plafond. On devait tous mettre un short. On devait faire de la « dance » avec la tête à l'envers. Y'en a y ont réussi dès le début, alors que moi je galérais. Un moment, des footballeurs avaient entendu qu'on faisait du streap teese. Du coup, y'avait tout le monde devant la salle. J'avais la tête à l'envers. Et là, je vis Idriss. Il se foutait de ma gueule !:( En plus, je me suis tapé la honte parce que j'ai faillit me casser la gueule. Heureusement que je me suis retenue avec mes mains. Le prof à viré les footballeurs mdrrr !
Puis l'après-midi passa. Je rentre chez moi avec Elyes qui était venu me chercher. On rentre à la maison, y'avait personne. Elyes resta un peu avec moi et sortit. Je me dirigea dans la chambre de mon frère, m'allongea sur son lit quand j'entendis des bruits de papiers ou des trucs de ce genre. Je lève son oreiller, je vis une lettre. Tellement que je suis curieuse, j'ouvre. Je vis tout d'abord une lettre. C'était marqué :
« Ne m'en veux pas, s'il te plaît, c'est pas de ma faute, je ne peux pas faire ça, c'est au dessus de mes forces. Je ne te demandes pas tout le bonheur du monde, je veux seulement un peu d'attention envers elle. Tu peux me traiter de tout ce que tu veux, je t'aimerai toujours ! Quand je la vois, je vois son sourire en toi. Je ne sais pas pourquoi, elle me fait tellement pensé à toi. Pardonne-moi, s'il te plaît ! Je ferai tout pour qu'on redevienne comme avant. Tu t'en rappelle, hein, dis le moi que tu t'en rappelle ! Je te laisse mon amour, tu sais à quel point je t'aime. ♥ »
J'ai trouvée cette lettre trop chou. Puis, avec cette lettre, je trouva une photo. C'était une petite fille. Elle devait avoir peut-être un an et demi, ou peut-être moins. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est la copie de Bilel. Je tourne la photo, je vis quelque chose d'inscrit :
« J'te présente Myriem, ta fille »
J'ai sursauté quand j'ai vu ça. J'étais tellement choquée... C'est à ce moment là que j'entendis que Elyes et Bilel se parlaient. Bilel se dirigeait dans sa chambre. Je savais que j'étais dans la merde si il me voyait ici, avec cette photo en plus. Du coup, tellement que je ne savais pas quoi faire, j'ai pris la lettre et me suis dirigée dans son armoire. Perso, ça allait, elle est plutôt grande son armoire (ironie). Au bout d'un moment, ça m'énervait de rester dans l'armoire, debout, à ne rien faire. J'ai envoyé un message à Elyes disant :
« SOS, j'suis dans l'armoire à Bilel, fait diversion pour que je puisse sortir »
« Putain, j'ai cru que t'étais partis moi ! Okok, j'arrive. »
Il arriva une minute après, dit à Bilel une grosse ***rie. À ce moment là, je sortis de l'armoire puis alla dans ma chambre avec la lettre dans ma poche. Je regarde la lettre, bizarrement il n'y avait pas l'adresse par la quelle elle était expédié. Je ne savais pas quoi faire, lui dire que je savais, ou seulement me taire en faisant comme si je n'en savais rien. Franchement, ça ne m'étonne même pas... Je regardais la photo de la petite fille, quand quelqu'un entra brusquement. Je cacha la photo en la mettant dans mon dos. C'était Sofiene. Il venait pour me demander si je voulais bien le ramener en bas. Je le ramène, j'étais assise, je savais pas quoi faire... Mustapha arriva à côté de moi. Il me dit qu'il veut me parler. Moi, personnellement je voulais pas. Il commence à parler, à rigoler, tout seul... Moi j'disais rien, ça servirait strictement à rien de toute façon puisqu'on s'engueulerait encore. C'est à ce moment là que sa mère arriva. Je me lève pour lui dire bonjour, elle me lance un « Ahah, les futurs mariés inch'Allah ». Mustapha l'a froidement regardé. Je lui sourit. Mais en fait, j'avais la gorge serrée, j'arrivais plus à me retenir, j'avais une putain d'envie, c'était de pleurer. Je me retenais. Pour pas que Mustapha me voit comme ça, je dis à Soso qu'on devait rentrer. Sofiene voulait pas. Je lui est crié dessus. Mustapha me dit :
-Mustapha : Qu'est-ce que t'as ? Pourquoi tu cris comme ça sur Soso, il a fait quoi ?
-Moi : Rien. Puis qu'est-ce que ça peut te *** ?
-Mustapha : Ah, j'ai compris. C'est sur ce que ma mère a dit c'est ça ?
-Moi : Oui.
-Mustapha : Y'a rien de mal, tu sais...
-Moi : Quoi ? Y'a rien de mal ? Tout le monde à longueur de journée me saoul avec ça, c'est bon, j'ai compris, laissez moi tranquille. Mais tu sais ce qui fait le plus mal ? C'est que tu le savais depuis des années, mais t'as rien fait du tout !:pleurs :
-Mustapha : Putain, tu pleurs à cause de ça ? Sérieux ?:rire :
-Moi : Sofiene dépèche toi putain !
Et c'est là que...
Partie 8.
J'étais dos à lui, tenant la main de Sofiene, quand... Mustapha me tenu le coude. Je me suis débattu en criant : « LACHE MOI ! » J'arrive devant mon immeuble, c'était fermé ! En plus, j'avais pas les clés pour ouvrir... Quand quelqu'un sortit. Je dis merci. Je rentre chez moi accompagnée de Sofiene. Dès que ...j'arrive chez moi, je vois Safia. Je lui dis bonjour et pars dans la salle de bain pour me ''rafraichir''. Je retourne dans le salon, Safia me dit :
-Safia : J'ai pas envie que tu sois choquée quand ils vont arrivés, mais les parents de Mustapha viennent dans une semaine un peu près.
-Moi : Ah, merci de m'avoir prévenu, comme ça je serai pas à la maison.
-Safia : Vas-y dé*** pas !
-Moi : Ah parce que tu crois en plus que je dé*** ?
-Safia : Bref, moi j'te donne un conseil. Vu que tu vas te marier dans quelques mois, et encore... Profites-en ! Vis ta jeunesse, fais ce que tu as envie pendant que t'en a le temps, tombe pas dans le haram non plus ! Mais tu sais, quand tu seras mariée avec lui tu ne pourras plus en profiter. Tu vas sûrement nous haïr tous autant qu'on est de t'avoir laissé avec lui, mais ça va passer
-Moi : T'as raison sur une seule chose, je vais tous vous HAÏR ! Mais tu sais, y'a un truc que tu ne comprends pas : JE NE VAIS PAS ME MARIER AVEC MUSTAPHA !
-Safia : Non, mais entre nous, tu sais très bien que tu vas quand même te marier avec Mustapha... Tu ne peux rien changer.
-Moi : Merci, merci de me réconforter..
-Safia : J'voulais pas dire ça, tu vois...
-Moi : Non mais t'inquiètes, au moins c'est clair comme ça.
Je vais dans ma chambre et prend mon ordi. Vous imaginez, même mon ordi me fait penser à Mustapha... Pourquoi ? Parceque c'est lui qui me l'a offert à mes 16 ans. D'ailleurs, il avait bien pris soin de se faire un dossier sur mon bureau. Le dossier il s'appelait « Mustapha le plus beau ». C'est lui qiu avait écrit ça.. Quel vaniteux ! Ça faisait pas mal de temps que je ne m'étais pas ***ctée sur Facebook. J'me ***cte, je vois des ajouts d'amis, des messages, des notifications... Je regarde d'abord touts les demandes d'ajouts, je les acceptes. Y'avait Yélif, Idriss, Marvin, Anissa et pleins d'autres qui m'avaient ajoutés. Je regarde les messages, c'était des messages sans ''importance''. Puis les notifications. Mustapha s'était ***cté sur mon Facebook parce que il avait changée ma photo de profil. Il avait mis une photo de nous deux. Tellement que j'étais énervée contre lui, j'ai enlevée la photo et a mise une photo de moi au mariage. Et là, je reçois un message. Je regarde, c'était Idriss. On commence à discuter, il me faisait rire même sur facebook mdrrrr. Bref, une demi-heure plus tard, je reçois un message de Mouss. Je regarde, c'était marqué :
-Mustapha : Après tout ce que je t'ai fais, tu me hai quand même. T'as oublié ces jours où je t'ai protégé ? T'as oublié nos délirs ? Nos moments de fou-rires ? Tu penses que ça me fait plaisir de me marier avec toi ?
-Moi : Toooooz, tu l'as sorti à combien de fille cette disquette ? Me la fait pas à moi, j'te connais trop.
-Mustapha : Mais qu'est-ce que je t'ai fais de mal ?
-Moi : J'préfère rien te dire, la discussion se finit là.
J'me suis dé***ctée de Facebook. Peut-être que Safia a raison, peut-être qu'il faudrait que je ''profite de la vie'' tant qu'il en est encore temps. Une dizaine de minutes plus tard, je reçois un message. Je pensais que c'était Mustapha. Je regarde, c'était pas lui, c'était un numéro que je n'avais pas encore vu. J'ouvre le message, je vis :
« Tu m'dis même pas qu'tu sors de Facebook, hein ? »
« C'est qui là? »
« Idriss. J'pensais que j'pouvais te draguer moi:( »
« C'est une blague là ? D'où t'as eu mon numéro ? »
« Mais oui c'est une blague, tu m'vois vraiment draguer quelqu'un ? Bref. C'est l'autre là, Anissa qui me l'a passé ton numéro. T'as vu, je sais joué de mon charme parfois ! »
« De ton charme ? Parce que t'es cencé en avoir un de charme? »
« Pfffff, méchante va! »
Bref, j'vais pas vous faire toute la conversation, ce serai trop long...
Une semaine et quelques jours passent, je me rapprochais dangereusement de Idriss. C'est trop un comique. Ce jour là, on devait se voir à la bibliothèque pour faire un exposé. Pourquoi j'ai choisis la bibliothèque ? Parce que c'est l'endroit le plus discret que j'ai trouvé pour ne pas me faire chopper. Bon, voilà, ça fait dix minutes que je l'attend, il n'est toujours pas là. Et en plus, comme par hasard, mon portable s'est éteint... Je préparais déjà la panorama sur lequel on devait faire. Et là, quelqu'un me fit un bisou sur la joue. Sur le coup, j'ai sursautée. C'était Idriss. Il me fait :
-Idriss : J'ai gagné mon pari ouaaaaaaaaais !:rire :
-Moi : N'importe quoi ! Ça compte même pas !
-Idriss : Bah si, t'avais pariée avec moi que j'arriverais pas à te faire un bisou sur la joue. T'as vu, j'ai gagné mon pari. C'est juste que t'es une mauvaise joueuse !:sourire :
-Moi : pffff! Bon allez, on se met au travail !
Pourquoi j'ai dis ''on'' ? Mdrrr, il a rien foutu, j'ai tout fait toute seule. Un moment, j'étais explosée de rire à cause de lui, la bibliothécaire arrêtait pas de dire ''CHUUUUT''. Un moment, je donna un pari à faire à Idriss : Draguer la bibliothécaire. C'est à ce moment là que je sentis quelqu'un me toucher l'épaule. Je me retourne avec le sourire en pensant que c'était encore une blague de Idriss, et là je vis Mustapha devant mes yeux. Mon sourire s'est trans é en cauchemard. Je n'espérais qu'une seule chose, que ce soit un mauvais rêve. Putain, je savais que ça allait mal finir. Il me fait son air énervé et me dit :
-Mustapha : C'est qui le mec avec toi ?
-Moi : Mais lui c'est Idriss, il m'aide pour faire l'exposé.
-Mustapha : TU M'PRENDS POUR UN CON ENCORE OU QUOI ?
-Moi : Mais non, c'est vrai en plus il m'aide juste pour faire mon exposé.
-Mustapha : Wallah j'suis pas un homme si j'raconte pas ça à ton père et à Kader. Tu vas prendre chère ma cocote.
Il est partit. Je me retourne pour voir où est Idriss, je le vois, debout, me regardant. Il s'assoit à côté de moi. Il me dit :
-Idriss : Merci d'avoir dit que j'étais seulement le mec qui t'aidait pour l'exposé.
-Moi : C'est pas ça, c'est juste que je suis constamment obligé de lui mentir pour ne pas qu'il dise les ***ries que je fais à mon frère et à mon père.
-Idriss : Ah ouais, j'comprends... Eh d'ailleurs, tu m'as parlé de toute ta famille, mais tu ne m'as pas parlé de ta mère.
-Moi : On revient à l'exposé ou pas ?
Je me retourne vers le panorama en essayant de ne pas lacher de larme. Je sais qu'il n'a pas fait exprès. Je sais qu'il aura pitié si je lui dit que ma mère est morte, mais je ne veux pas de sa pitié. C'est pour ça que vaut mieux qu'il n'en sache rien.
La journée passe, je rentre chez moi, fatiguée... C'est là que je vis la mère, le père et Mustapha dans le salon. Je leurs dis bonjour. Je pars rejoindre Safia dans la cuisine. Elle commence à m'engueuler et elle me dit :
-Safia : Salle ***, t'étais où ? En plus même pas tu prends la peine de répondre au téléphone. T'en as fais exprès c'est ça ?
-Moi : De une, je n'ai pas fait exprès. De deux, mon portable s'est éteint.
Je rapporte à manger dans le salon. On s'assoit tous ensemble. Comme par hasard, je me suis retrouvée à côté de Mustapha. Safia me dit :
-Safia : J'vais paraître un peu trop curieuse:rire : mais toi et Mustapha vous vous entendez bien ou pas ?
-Mustapha : Oui oui très bien même.
J'ai voulu répondre non, un long silence s'est installé. Tout le monde me regardait avec un sourire. Mustapha me donne un coup de pied avec son pied. Je dis :
-Moi : Ah oui, je m'entends très bien avec Mustapha.:sourireforcé :
Pourquoi ai-je dis ça ? Rien que un ''non'' aurait peut-être pu tout arranger. Enfin, pas tout à fait arranger, mais peut-être arrêter ce mariage... Je m'en suis voulu toute la soirée. Ils partent. Après qu'ils soient partis, Safia me montre la bague. Elle était belle, mais je ne voulais pas la porter. Elle m'a obligée... Le lendemain, je vais en cours. J'envoyais des messages à Emel, quand quelqu'un arriva à côté de moi. Je me retourne pour voir qui c'était, je remarque Idriss. On parlait un peu, quand le prof dit :
-prof : Bon Medina tu sors !
-Moi : Qu'est-ce que j'ai fais, d'ailleurs mon prénom c'est pas Medina c'est Madina !
-prof : VA DANS LE COULOIR !
-Idriss : CHEEEEEEEH !:rire :
Je prends mes affaires et va dans le couloirs. Quelqu'un sortit de cette salle de cours. Je remarque que c'est...
Partie 9.
Quelqu'un sortit de cette salle. Je remarque que c'est... Idriss ! J'en étais sûre ! Il me dit :
-Idriss : Viens, on se casse !
... -Moi : Tu veux aller où ?
-Idriss : On va sécher. Je vais te montrer un endroit kiffant !
-Moi : Oh le rebeeeeeel!:rire :
-Idriss : tais-toi donc !
On prend l'bus. On arrive dans un parc, c'était trop beau. Il voulait absolument qu'on prenne des photos. On en a pris quelques unes, puis il était déjà l'heure. On arrive au lycée, on rentre en salle. Dès la minute où on est entré en salle, le Directeur est venu nous voir. On le suit dans son bureau. Il commence par la question fatale : « vous avez séché ». Et nous, comme des cons on a répondu « ah non ». C'était sans savoir que le directeur avait des caméras partout dans le lycée. Il nous a même montré le moment où on est sortit. Du coup, le directeur nous dit :
-directeur : Pourquoi avez-vous séché ?
-Idriss : En fait, Madina a ses règles et elle avait super mal. Du coup on est allé acheté un médicament à la Pharmacie. En plus l'infirmière elle était pas dans son bureau.
-Moi : Hein, quoi ?
-Idriss : Mais oui !:grosyeux :
-Moi : Ah oui, j'avais très mal.
-directeur : Mais vous me prenez vraiment pour un con ?
-Moi&Idriss : Nous ? Quoi ? Vous prendre pour un con ? On imaginerai même pas !
-directeur : Bon, pour cette fois vous avez un avertissement. Mais si je vous vois la prochaine fois ça va être deux heures de colle !
-Moi : Merci monsieur:grandsourire :
On sort de son bureau. J'ai direct explosée de rire. Il avait pas trouvé mieux que de dire que j'avais mes règles lui ! En plus, c'était pas du tout crédible... Idriss était tellement fier de lui... On entre en cours, comme d'hab je me suis grave ennuyée.
Quelques mois passèrent, rien de spécial (pour l'instant). Depuis quelques temps, je ne faisais que de m'amuser. J'étais pas rebelle non plus ! C'était vers les 22 heures, je devais rejoindre Emel dans une soirée. Biensûr, personne n'était au courant... J'étais dans le bus, avec mes écouteurs. Y'avait des mecs complètement bourrés, je me demande bien comment ils tenaient debout. Je descends à l'arrêt, quand les mecs descendèrent après moi. Je les entendit parler sur moi. En temps normal, j'aurais pété un câble mais j'avais très peur. Je commençais à m'imaginer des trucs horribles qui me donnaient froid au dos. J'avança de plus en plus vite. Je ne réfléchissais plus à où je devais aller, je venais juste de me perdre. Je me retourne, et là, je les vois, juste devant moi. Il étaient trois ou quatre. Je ne savais pas quoi faire : me retourner et partir en courant ou bien avancer à côté d'eux comme si rien ne c'était passé ? Je me retourne et commence à marcher vite. Puis je couru. Je me retournais quelques fois pour voir où ils en étaient arrivés. J'arrive à un moment où je ne peux plus avancer tout droit. J'hésite à aller à gauche ou à droite. Je cours à droite, j'étais éssouflée... C'est à ce moment là que quelqu'un arriva devant moi. Je le reconnaît, c'était un des gars du bus. Je fais demi tour et cours pour aller du côté gauche. Je vis encore un mec du bus. C'est bon, je savais que j'étais foutu... Je descendis car je ne vis personne en bas. Et là, quelqu'un arriva devant moi et me foutu du gaz Lacrymogène, je ne vis plus rien. Il m'étouffa avec quelque chose. Puis il m'étrangla. Et là, c'est le trou... Je ne me souviens plus de rien, sauf de sa dernière phrase qui était : « Bonne nuit:rire : »
Je me réveille environ dix minutes plus tard, j'étais assise sur un siège de voiture, j'avais les bras croisés sur les genou d'un mec. Je vis 4 mecs. J'étais au milieu dans les sièges arrières. Je ne réagis pas, tellement que j'étais choquée. Au bout d'une minutes, je remarqua que mes mains étaient menotés. Je vis un mec à gauche de moi qui dormait. J'essaya d'ouvrir la porte. Alors que je pensais qu'il dormait, il attrapa mes bras et me dit : « N'essaye même pas ». C'est bon, je le reconnais, c'est celui qui m'a mis du gaz Lacrymo sur le visage. J'avais tellement la haine envers lui que je luis fout un coup de coude au visage et le temps qu'il est de réagir, j'essaya d'ouvrir la porte. Mais impossible, elle était verrouillé. J'ai commencé à pleurer toutes mes larmes de mon corps, mais personne n'avait pitié pour moi... Pour que j'arrête de pleurer, un me mis du scotch sur la bouche et l'autre me mis un sac poubelle sur la tête. Au bout d'une trentaine de minute, la voiture s'est arrêtée. Un des gars me fit sortir de la voiture et me porta sur son épaule. Comme par hasard, mon sac poubelle tomba par terre. Je ne vis pas la maison, je vis juste des fleurs rouges qui réfléchissaient dans la nuit, je vis aussi des nains de jardin. J'eus le temps de regarder que ça, j'entre dans la maison. J'entendis de cris et des pleurs. L'homme me dépose dans une sorte de pièce, on aurait dit une cave. Il faisait très sombre et très froid dans cette pièce. Il n'y avait pas de fenêtre... Il me fit m'assoir sur une chaine en plein milieu de la pièce et me menotta sur cette chaise. Je vis un matelas placé à droite de la chaise. Je me demande si ils ne m'ont pas laissé mon portable. Malheureusement, mon portable n'était plus dans ma poche... Fallait pas trop rêver qu'il me le laisse dans ma poche. Une demi heure plus tard, un femme arriva vers moi. Elle était avec un plateau. Il y avait de l'eau et des médicaments. Elle me regarde, elle m'enlève le scotch de la bouche et me dit :
-... ?: Tu t'appelle comment ?
-Moi : Madina:pleurs :
-... ?: T'as quel âge ?
-Moi : Seize ans.
-... ?: Putain, t'es jeune... T'es toujours vierge ?
-Moi : Tu crois que j'ai que ça à faire de *** à seize ans ? J'ai une vie moi !
-... ?: Tu baisse d'un ton toi, j'suis pas ta pote !
-Moi : Vous allez faire quoi de moi ? Pourquoi vous m'avez demandé si j'étais vierge ?
-... ?: bois ça ! (elle me tend le médicament et l'eau)
-Moi : Pourquoi ? C'est quoi ?
-... ?: Pose pas de questions et bois.
-Moi : S'il vous plaît, je vous en prie, aidez-moi, je veux pas finir comme certaines...
-... ? Ce médicament c'est seulement pour ton bien.
-Moi : Promettez-moi que vous allez m'aider et je le bois.
-... ?: Non, j'peux pas... Puis d'ailleurs, t'es pas la première pucelle que je vois donc c'est pas pour toi que je vais refuser de faire mon boulot !
-Moi : Ah parce que en plus vous êtes payé ? J'aurais honte de vous ! Allah est grand, Inch'Allah à ta mort tu vas brûler en enfer pour tout ce que tu nous aura fait subir...:pleurs :
-... ?: Si tu bois pas, tant pis pour toi !
-Moi : Je m'en fous de ton putain de médicament de merde ! Fous-le toi dans le cul si t'as besoin !
Elle s'approche de moi, énervée. J'crois que j'aurais pas dû dire ça... Elle me donna une giffle. Elle commençait à me frapper... J'pouvais pas me défendre, j'étais menoté de partout.. Elle me regarda. Tellement j'étais énervée je lui est craché un molard à la gueule. Elle a voulu se défendre mais quelqu'un arriva (le mec qui m'avait rendu inconsciente) qui lui dit d'arrêter. Elle sort. Il rentre, enlève sa ceinture et commence à se déshabiller. Je cachais mes yeux du mieux pour pas voir ça... J'avais mal au ventre, mon cœur battait à 10000000000/h. Je pleurais en même temps. Je n'arrivais plus à respirer tellement que je pleurais... Il m'enleva mes menotes, il était tout nu... Il s'approcha de moi de façon très ''perverse'' pendant que j'avais la tête toujours tournée. Un moment, il était tellement proche de moi que je me suis levée précipitemment et me suis assise par terre dans un coin... J'étais terrifiée, je tramblais, ma respiration était coupée, j'avais un de ces mal de chiens au ventre. Il s'approcha de moi, prit sa ceinture et me frappa avec... Pas une seule fois en plus, une dizaine ou une vingtaine de fois... Je criais, hurlais, mais rien, rien du tout... Il n'avait aucune pitié. Comment peut-on faire ça ? En plus, c'était un reubeu...J'étais presque inconsciente, je n'avais plus la force de hurler ni même de parler... Il me mit sur le matelas... Et là, c'est le drame... C'était horrible, la douleur, la peur et tout le reste... C'est là que je m'évanouis. Je me réveille environ quinze minutes plus tard par quelqu'un qui eut peur que je sois morte. Il me dit de me lever et d'aller me doucher. J'essaye de me lever, je n'y arrive pas. Il me porta. Je regarde le matelas, il y avait du sang, beaucoup de sang... Mes habits étaient déchirés, mais j'avais quand même mes sous vêtement. Je vais dans la douche, il me donna des serviettes et des habits. Je me douchais, quand tout à coup... Quelqu'un entra. Pourtant j'avais fermé la porte à clé. C'était l'homme qui m'avait attrapé et violé. Il entra dans la salle de bain, il se déshabilla. Moi je m'empressa de sortir en criant de m'aider. Je glissa et tomba. Je m'évanouies une deuxième fois. Il le refit dans le bain. Je me réveilla par une femme cette fois ci. Elle me sêcha le corps et m'habilla. Sortit de la salle de bain, elle me dit :
-... ?: Attends-moi deux secondes, bouges pas.
-Moi : D'accord.
C'est à ce moment que j'eus une idée. Je la poussa dans la salle bain, vu que la clée de la salle de bain était à l'extérieur, je ferma la porte à clée et en rempant, je me dirigea dehors. Tout en rempant, je récitais mes doua (une doua c'est comme une demande ou cupplication que l'on adresse directement à Allah). Je me relève même si c'est affreux la douleur. La femme que j'avais insulté me suiva en courant. Elle me rattrapa et me dit :
-... ?: Tu vas où comme ça cocote ? Tu rentres dans la maison !
-Moi : S'il vous plaît, je vous en prie laisser moi partir !
-... ?: J'peux pas, tu sais...
-Moi : Je ne vous demande pas tout l'or du monde, d'ailleurs je n'en veux pas, mais laissez-moi partir je vous en prie !:pleurs :
Et là, elle me dit...
En attendant la suite lache un +2 et un com's ;)
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MON SHERi: Le-mec-saax-xx
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