Welcome to my world...

Dans mon monde, les pandas sont roses, et les roses sont noires. Parce qu'on peut pas choisir bien à tous les coups, mais ça pose pas de problème au Destin de nous faire prendre le mauvais chemin à chaque fois.

Dans mon monde, je suis quand même la seule à vraiment comprendre ce que je dis. Et encore...

Dans mon monde, personne ne met de F*CKING espace avant la virgule. Non mais sérieux ,c'est pas humain ,ça !

Dans mon monde, les chaînes de musique passent plus de musique que de pubs.

Dans mon monde, on éteint son réveil au marteau-piqueur.

Dans mon monde, le mascara coule quand même au bout d'une journée. Bah ouais, y'a des limites à l'utopie...

Playlist un peu décousue de mes coups de coeur du moment :

Noir Désir - MC Solaar - Dire Straits - Nirvana - Chris Isaak - No one is innocent - Saez - Eiffel - Louise Attaque - America - The Beatles - Orelsan - IAM - Green Day - Deportivo - Oasis - Agnes Obel - Simon and Garfunkel

Je suis tellement timide que ça relève du handicap social. Je me suis déjà teint les cheveux en roux, et ça a rien changé, et je me suis sentie bête. Je déteste le silence. Je joue de la guitare, pas très bien, mais j'adore, au grand désespoir de ma famille. J'ai un peu trop d'esprit de contradiction. Je suis obligée de rire à mes propres blagues pour que les gens comprennent que c'est une blague. J'aime pas trop les fautes de français. Je dois être la fille la moins rancunière du monde. Je suis une procrastinatrice compulsive. Les animaux ont peur de moi. J'ai peur des animaux. Je suis beaucoup trop petite pour mon âge. J'essaie d'être gentille avec les gens, mais c'est pas facile. Je déteste me prendre la tête pour rien. Je n'ai jamais été bourrée de ma vie. Je n'ai jamais été amoureuse de ma vie. Mais je fantasme sur un prof de philo de mon lycée. Je suis trop hyperactive pour rester plus d'une heure devant un film sans m'ennuyer à mourir. Des médiators popent miraculeusement dans la housse de ma guitare. Mon téléphone est une brique. Je peux passer des journée entières sur Internet. Le nombre 74 me perturbe. On me dit que je suis bizarre. Je parle trop. Je suis incapable de retenir le visage des gens. J'ai toujours des bleus partout, et je ne sais pas d'où ils viennent. Pendant le week-end, le matin n'existe pas. Je déteste le bruit. J'ai peur de tout et n'importe quoi. Je ne pleure pas beaucoup. Vous vous souvenez quand j'ai dit que je parlais trop ? Bah c'est exactement ce que je voulais dire...

"Ne jamais fermer sa gueule quand il n'y a pas à la fermer"

Je rends les +2. Des fois. Quand j'y pense. Et quand on m'en met.

On n'est jamais aussi seul qu'au milieu de la foule.

Tu connais ce moment, au milieu de la nuit ? Ce moment où tu te réveilles, et où le temps n'a plus pied. Ces heures qui disparaissent toujours dans le sommeil et qui se découvrent tout à coup, alors que tes paupières s'ouvrent. Cet instant suspendu, où rien n'a de sens, où rien n'a de but. Tu regardes le ciel, et tu ne le vois pas. Un réverbère clignote sous ta fenêtre ; sur le toit, on entend la pluie. Tu connais ce moment, celui qui te donne envie de pleurer sans que tu saches pourquoi ? Tu le connais, pas vrai ? On le connaît tous. Tu sais, ça m'est arrivé, la nuit dernière. Oui, cette nuit-là. J'ai regardé par la fenêtre. J'ai écouté la pluie. Puis j'ai fermé les yeux, et tu étais là.

Tu le connais, ce moment ? C'est celui qu'on vit, maintenant, tous les deux.

Alex. Ma raison de vivre. Je ne sais pas où je serais si je ne t'avais pas connu.