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                                HELLO

Bonjour à tous! Je sais que ça fait très longtemps que je ne suis plus en activités mais j'avais mes raisons il y a eu ma rentrée et d'ailleurs j'espere que la votre s'est bien passée... enfin bref j'ai dut laisser les publications de côtés mais en revanche j'ai plutôt bien avancée mes chapitres jusqu'au cinquième alors j'espere VRAIMENT qu'ils vous plairont et bonne lecture!!! 

 

                                             Chapitre 1

                              Le commencement 

 

       C’était un dimanche d’automne, Willa Jones était chez elle et passait des heures devant ses films préférés : les fantastiques. Et bien oui, pour certaines personnes, le mot fantastique veut dire : «un mot que personne ne prononce, qui a été seulement inventé pour les enfants en sachant que les actes dans ces histoires sont impossibles à réaliser dans la vie réelle. »

        Mais d’après Willa, les gens se trompaient sur le fantastique. C’est vrai que pour elle, le fantastique c’était tout ce qui pouvait apparaître dans ses rêves, cela représentait la magie d’y croire rien qu’un instant, les histoires qui étaient les mieux inventées, les aventures, le danger. Juste sortir de ce monde ordinaire et entrer dans un monde différent.

        Après que son dernier film ait pris fin, la jeune fille songea à aller rendre visite à son meilleur ami : Billy. Enfin, c’était le seul ami qu’elle s’était faite depuis la maternelle.

Willa enfila un vieux pantalon et sa veste en jean, noua les lacets de ses baskets puis sortit de sa chambre. Sur son chemin elle croisa sa mère, une femme grande et maigre avec un visage osseux et mince. Son regard concentré ne prêta aucune attention à sa fille trop absorbée par son téléfilm.

       « Je vais chez Billy maman, euh ….Je rentre à … euh attends tu peux me donner l’heure ? demanda t’elle »

Sa mère qui n’avait pas bougé d’un pouce la regarda enfin d’un air interrogateur.

       « L’heure, est ce que tu peux me donner l’heure ?répéta Willa d’un ton agacé

       -Ah oui … euh …il est quatre heures moins dix, affirma la mère

       -Bon eh bien je rentre à environ dix-neuf heures trente, ça te va ?

       -Ah euh oui neuf heures trente très bien, dit-elle en se retournant vers la télé »

Willa abandonna la partie, saisit la poignée de la porte et sortit de la maison.

Le temps était froid, humide et brumeux. C’était un vrai temps de novembre.

Elle enfourcha son vélo puis commença à pédaler le long de son jardin. Une fois arrivée sur la route elle regarda à droite, à gauche puis s’engagea sur le côté droit. Le vent frais faisait pleurer ses beaux yeux vert, les arbres nus dansaient au rythme des coups de pédales et rien ne laissait paraître des bruit désagréables : pas de voiture, pas de moto, pas de klaxon, rien que des bruits doux.

        Willa s’arrêta devant une maison rouge brique, elle déploya la béquille de son vélo et appuya sur le bouton où était écrit «famille Brikard».

Un jeune garçon aux yeux bleus et aux cheveux blond se tenait devant elle.

        « Tiens, salut Willa, dit il, qu’est-ce-qui t’amène ?

        -Salut Billy, répondit-elle, je peux entrer ? J’ai besoin de parler à quelqu’un.

        -Oui bien sur que tu peux entrer, viens dans la cuisine je viens de faire des s !

        -Ah merci je meurs de faim, ma mère n’a toujours pas fait les courses depuis deux                            semaines ! Elle n’achète que des boites de haricots qu’elle fait cuire et elle se nourrit de ça systématiquement en regardant ses téléfilms ! dit Willa en prenant un .

       -Beuark !!! s’écria Billy, et toi, tu manges quoi du coup ?

       -Papa m’envoie de l’argent une fois par mois grâce à son travail en Afrique et je me fait moi même mes repas .C’est l’arrangement que maman et moi avions décidé de mettre en place ; elle ne gagne vraiment pas assez d’argent dans son travail de femme de ménage pour nous deux et papa ne veut pas l’aider. Je crois qu’elle s’en sort avec les impôts, elle ne m’en parle jamais. »

Billy la regarda d’un regard inquiet mais un petit sourire chaleureux se dessinait en bas de son visage, quand à son petit nez il bougeait au rythme de sa respiration. Willa, quand à elle, avait de beaux cheveux roux, ses yeux bleus vert recevaient des compliments comme «tu as les yeux d’un lynx » ou encore « oh lala tu as des yeux mais des yeux ».  Billy avait treize ans et Willa en avait quatorze.

       « Ah au fait Billy, reprit t-elle, évite de parler de ça au collège s’il te plaît je te le dit mais j’aimerais que ça ne se disperse pas.

      -Ne t’inquiète pas je ne dirai rien, ce sont tes petits problèmes personnels alors je le respecte, affirma t-il, est ce que tu veux manger ici ? Papa et maman arrivent dans vingt minutes, ça nous laisse le temps de préparer des hamburgers maison !

     -Euh et bien … j’en serai enchanté ! répondit t –elle »

Vingt minutes plus tard les parents de Billy étaient enchantés d’apprendre que Willa restait manger en leur compagnie. Elle se sentait chez elle. Les petits dîners chez Billy, une fois de temps en temps étaient pour certains normaux. Pourtant Willa adorait par dessus tout ces moments de partages. Elle n’en avait pas l’habitude. Chez elle les dîners se passaient plutôt, chacun de son côté : sa mère mangeait ses boîtes de haricots tandis que Willa  mangeait seule dans la cuisine.

        Une fois le dîner terminé, il était dix heures du soir. Ils finirent de faire la vaisselle puis Willa remercia Billy et ses parents. Elle sortit de la maison rouge en compagnie de son meilleur ami, enfourcha son vélo et chuchota :

         « Billy, il faut que je te le redise mais c’est essentiel. Tu es …

         -Le meilleur ami que tu n’aies jamais eu. Je pensais que c’était évident.

         -Merci pour tout ce que tu fait pour moi. En ce moment je suis perdu avec ma mère qui ne fait pas attention à moi, mon père que je n’ai jamais eu en face de moi, et les études, c’est un peu compliqué. »

Willa commença à pédaler, elle regarda derrière elle : la silhouette de Billy qui lui faisait des signes de la mains se dessinait dans la pénombre. Arrivé chez elle, sa mère allongée sur le canapé, ronflait à son aise. La jeune fille se rendit dans sa petite chambre, ne se déshabilla même pas et continua son roman avec plaisir. Quelques secondes plus tard Willa Jones plongea a nouveau, comme chaque soir, dans un autre monde, bien différent.

                                        

                                 Chapitre 2

                      La lettre

  Le lendemain, Willa se réveilla doucement. Elle entrouvrit les yeux, vit le temps par la fenêtre : il avait plu pendant la nuit. La jeune fille se leva d’un bond et sortit de sa chambre les paupières lourdes. Dans le salon sa mère était toujours clouée devant la télé avec sa boîte de haricot à la  main, les yeux plissés, concentrés sur sa série du matin.

         « Bonjour maman, dit Willa d’un ton calme

         -Ah ! ce  n’est plus le même acteur, bizarre … , dit la mère sans détourner un seul regard vers sa fille

         -MAIS EST CE QUE TU VAS ME REGARDER UN JOUR ! JE SUIS TA FILLE, NON ? hurla Willa » 

Les deux personnes se regardèrent pendant un certain temps puis Willa tourna les talons et retourna dans sa chambre sans ajouter un mot. Elle bouillonnait de colère, pourtant l’ignorance de sa mère était habituelle. La jeune fille regarda son réveil, il était neuf  heures trente-six. Par chance,  ce jour était le onze novembre : l’Armistice, donc c’était férié. Ce jour là, elle ne fit rien d’autre que de continuer à regarder ses films mais cette fois Willa prit des notes sur un vieux carnet.

        La jeune fille ne parlait plus à sa mère  dans les jours qui suivirent, elle préférait se concentrer sur le collège. Ses professeurs étaient de plus en plus fiers d’elle. Willa passait autant de temps à travailler que sur ses films fantastiques. Elle ne travaillait pas mieux pour le plaisir mais pour oublier sa mère et pour avoir de bonnes études : pour ne pas finir femme de ménage comme sa mère.

        Un soir, alors que Willa rentrait chez elle accompagnée de Billy, elle trouva une lettre devant le muret de son jardin avec écrit dessus :

                                   

 

                               Mme JONES                                                                   6 rue du CERISIER  

                          ville de GÈRATILLE

                                                                                                                    INTERDICTION

                                      À

                       WILLA JONES D’OUVRIR                                                             CETTE LETTRE

 

 

 

Elle commença à enlever la languette quand Billy lui arracha la lettre des mains.

          « Qu’est-ce-qui te prend ? s’écria Billy, Tu reçois une lettre, tu ne sais pas ce que c’est, ni d’où elle vient et tu veux l’ouvrir !!! Mais tu es folle.

          -Je ne suis pas folle, je suis curieuse ! Écoute Billy, si ça se trouve, c’est une lettre qui peut changer ma vie alors je ne compte pas aller la donner à ma mère ! Rends la moi s’il te plaît. » Billy ne bougea pas. Il ne voulait, ou plutôt, ne pouvait pas la lui donner : c’était trop dangereux, il tenait à elle. Willa, de son côté soupira et lui dit :

          « Billy, tu ne te rends pas compte que je ne suis pas heureuse, j’ai envie de finir mes études le plus vite possible pour quitter cette maison, mais le problème c’est que je n’ai que quatorze ans et que j’ai encore un bon bout de chemin à faire. Et imagine que je ne sache pas des choses que je devrais savoir, peut-être même que cela changerait ma vie. Alors Billy, je t’en supplie, donne moi cette lettre. »

Willa l’avait bel et bien convaincu. Il lui tendit la lettre, elle la prit avec précaution comme si c’était le plus bel objet du monde et ils continuèrent leur route vers la maison de Willa. Une fois dans la maison, une surprise les accueillait : la mère de Willa n’était pas devant la télé mais devant la fenêtre ouverte en scrutant le jardin d’un air aventurier.

Avant que les deux amis aient pu dire quoi-que-ce-soit, madame Jones écarquilla les yeux fixés sur la lettre que tenait sa fille et lui lança :

        «Qu’est ce que tu fabriques avec ça ? Donne moi ça tout de suite !

         -Non maman, répondit calmement Willa »

Sa mère semblait outrée.

        « Willa Jones, donne moi cette lettre toute suite ! S’écria t’elle

        -Et pourquoi tu la veux tellement ? dit Willa

        -Parce qu’il y a mon nom écrit sur cette enveloppe sombre idiote ! hurla madame Jones »

Billy ne sachant trop quoi faire, regarda la scène avec attention et découvrit le vrai visage de cette femme. Pour Willa, l’insulte qui lui avait été destinée par sa mère, était la goutte d’eau qui fit déborder le vase. La jeune fille se jeta alors sur elle et la lettre glissa de sa main. La haine envahissait entièrement Willa. Elle fit tomber sa mère, la plaqua contre le sol en la tenant par les épaules et lui dit calmement :

        « Bien, alors maintenant tu vas m’écouter. Je m’appelle Willa Jones et je suis ta fille, tu comprends ça, ta fille. Et tu dois me respecter parce que je te respecte. »

Madame Jones la regarda et hocha frénétiquement la tête. Billy, quand à lui, avait ramassé la lettre et ne bougeait plus, tellement il était surpris et gêné par ce spectacle.   

         « Ensuite, s’il y a quelque chose dans cette lettre que je dois savoir, j’exige que tu me le dises, reprit Willa , et enfin je te présente Billy mon meilleur ami. »

La jeune fille desserra son étreinte tel un loup qui desserre sa proie, se releva et alla se positionner à côté de Billy tout en fusillant sa mère du regard. Madame Jones, quand à elle ne bougea pas d’un pouce et ajouta :

         « Je ne peux rien te dire.

-       Et pourquoi, tu parles bien a ta télé alors pourquoi pas à nous ? demanda t-elle sèchement »

Les trois personnes n’ajoutèrent rien puis un cri de terreur retentit : c’était Billy.

La lettre qu’il tenait commençait à trembler. Tout à coup de l’autre côté de la pièce madame Jones étendue par terre, regardait le plafond d’un air absent. Elle semblait inanimée. Un éclair bleu jaillit et força Billy et Willa à protéger leurs yeux.

         Quand ils les rouvrirent, madame Jones avait totalement disparu mais la lettre gigotait encore et Billy, la bouche grande ouverte, la jeta par terre, ses yeux bleus  auraient pu sortir de leurs orbites. L’éclair bleu avait également disparu. Soudain quelque chose de plus effrayant et de plus anormal se passa. La lettre s’ouvrit et la même lueur bleu clair en sortit et envahit la pièce. Des silhouettes se dessinèrent dans la lueur, on aurait dit un univers de rêve. Billy et Willa reculèrent jusqu'au mur apeurés par ce qui passait. A présent les silhouettes étaient assez distinctes pour deviner qu’il y avait une femme accompagnée de deux hommes, le premier était âgé et l’autre un peu plus jeune. La jeune femme était la plus petite, elle avait des yeux marron noisette, des lèvres développées et étonnamment elle avait les mêmes cheveux que Willa. Un des deux homme était un peu plus grand que la jeune fille, des yeux bleus très clairs un visage mince avec une mâchoire ni carrée, ni ronde mais entre les deux. Quant au dernier, il avait une taille plus haute que la normale, des yeux très sombres mais ses petites joues lui donnaient un air gentil et généreux. Ils étaient tous trois habillés d’une façon plutôt banale : le plus jeune des garçons avaient un pantalon noir et une chemise bleu ciel, l’autre avait un jean et un vieux tee-shirt et la femme une jupe ainsi qu’un chemisier blanc.

          « Tu es sûr que je ne suis pas ridicule comme ça ? demanda la jeune fille

          -Mais non tu es très joli…par contre ce pantalon est désagréable, il gratte ! répondit le plus grand des garçons

          -Hum hum … euh je pense qu’on a des choses à leur expliquer, interrompit le jeune garçon »

Willa et Billy étaient bouche bée collés au mur. Quand la femme tourna son regard vers les deux adolescents elle devint livide. Willa se demanda pourquoi elles avaient les mêmes cheveux, quand au jeune garçon il devait avoir un an de plus que Willa.

         « Salut, dit –il en s’avançant vers eux, je m’appelle Jimmy, voici Fredy : mon frère et sa copine Anna.

          -Euh, bégaya Billy en essayant de reprendre ses esprits, je m’appelle euh …

          -Nous savons qui vous êtes, interrompit Jimmy, Billy et Willa c’est ça ? demanda t-il en adressant un regard à Willa qui avait un regard surpris.

          -Comment savez-vous nos prénoms ? demanda t’elle en récupérant son sang froid.

          -Vous ignorez la raison pour laquelle nous sommes ici ? dit soudain  Fredy 

          -Pourquoi devrions nous le savoir ? Lança sèchement Billy

          - Vous n’en avez aucune idée ? S’étonna Anna »

 

C’était la première fois qu’elle parlait depuis qu’ils avaient surgi dans le salon. Willa et Billy se regardèrent mutuellement et sans se dire un mot, ils devinèrent que ni l’un ni l’autre avait une idée de ce qui venait de se passer.

         « Écoutez, nous avons reçu une mission mais nous ne savions pas que la tache serait aussi difficile ! déclara Jimmy, bien alors maintenant nous allons vous révélez quelque chose que vous deviez savoir depuis longtemps : depuis que vous êtes tout petits, nous vous avons à l’œil, vous vous êtes rencontrés par hasard parce que vous avez la même nature mais en vérité vous faites partie de notre monde. Billy, tu as des parents qui sont très souvent au travail, c’est parce qu’ils travaillent avec nous. Willa  ton père travaille en Afrique et ta mère ne fait pas attention à toi … parce ce ne sont pas tes véritables parents. »

Un vrai silence gênant s’installa. Willa regarda Billy qui avait le teint livide, puis Fredy qui avait l’air inquiet de sa réaction, Jimmy qui la regardait de ses beaux yeux clairs et enfin Anna qui bizarrement avait les larmes aux yeux. Willa ne savait plus quoi penser, elle regarda une seconde fois Jimmy et lui fit un signe de tête pour lui faire comprendre de continuer son récit. Elle était prête à écouter la suite mais il lui était impossible de parler.

           « Tes…tes parents biologiques sont décédés, dit Jimmy voyant que Willa avait les yeux brillants, cependant tu as encore une grande sœur qui est dans cette pièce. »

Willa regarda la seule fille qui était présente s’avança vers elle et la regarda. Quelques instants plus tard le visage d’Anna ruisselait de larmes et elle ne put s’empêcher de prendre sa petite sœur dans ses bras. Pendant qu’elles se retrouvaient, Jimmy continua d’un ton calme :

           « Comme je le disais tout à l’heure, vous faites partie de notre monde. Depuis que vous êtes tous petits, vous êtes intéressés par les histoires fantastiques, mais d’une façon différentes. Pour vous les histoires fantastiques vous rêveriez de le vivre. Pourquoi vous vous y intéressés tellement ? Parce que vos parents le sont aussi, vos grands parents et ainsi de suite. Il y a un peu plus de cent ans un homme a décidé de faire des recherches pour in***r un monde différent. Il a donc commencé à voyager à travers le monde et il a fini par découvrir un monde avec des personnes différentes. Cet homme est tombé amoureux d’une de ces personnes et a fondé une famille avec elle. Cet homme s’appelait Barthélémy Jones. C’était ton arrière arrière grand-père. 

            -Euh …bah je sais pas trop quoi dire je viens d’apprendre que mes parents sont morts et que mon arrière grand père a fondé un monde avec des …des … euh Jimmy c’est quoi les créatures ? demanda Willa après avoir écouté attentivement son récit.

            -Des elfes. Donc Billy, Willa, je suis heureux de vous in er que vous êtes comme moi des apprentis elfines.

            -Nous avons perdu assez de temps, il faut y aller maintenant ! déclara Fredy, vous allez voyager pour la première fois avec des lettres : donnez-nous la main et laissez vous faire »

 

Willa donna la main à sa sœur et à Jimmy, ferma ses yeux et elle sentit un immense vide dans son corps mais elle ne put oublier qu’elle avait encore des tas de questions à poser. 

 

                

                             Chapitre 3

 

                      Le nouveau monde

 

 

 

Quand Willa rouvrit ses yeux, le décor était…disons…différent : devant ses yeux s’étendait une surface d’herbe avec en fond un très grand manoir, la jeune fille regarda à gauche : Billy était aussi émerveillé qu’elle. Il montra quelque chose du doigt : des cibles de tir à l’arc étaient positionnées devant une longue rivière qui semblait ne jamais s’arrêter. Ils regardèrent à droite : une gigantesque tour haute d’au moins cinquante mètres complètement recouverte de lierre montait vers le ciel. La seule chose qu’il manquait dans ce décor, c’était des personnes. Soudain Jimmy rompit le silence :

       « Maintenant qu’on est plus tranquilles et avant de vous faire visiter, est ce que vous voulez que l’on vous explique un peu plus précisément ?

       -Oui, ça nous aiderait un peu je pense, dit Billy en adressant un regard à Willa, allons nous asseoir près de la rivière.

       -Bonne idée ! Suggéra Anna. »

Ils allèrent donc tous les cinq près du cours d’eau et s’assirent sur l’herbe humide.

      « Alors, commença Billy, êtes vous prêts a recevoir une ribambelle de questions ?

      -A-t-on le choix ? lança sèchement Fredy . »

Sa voix n’était plus aussi agréable à présent. Billy et Willa échangèrent un regard. La jeune fille aurait voulu faire usage de sa curiosité pour lui demander quel était son problème mais elle se retint et commença avec la question qui lui brulait le plus les lèvres.

    « -Pourquoi il n’y a aucune de ces personnes que vous appelez « elfes » ?

       -Parce que, nous sommes au mois de décembre, commença Anna en regardant le visage irrité de son copain, donc tout le monde est chez soi - dans le petit village que vous voyez là bas – en train de préparer la décoration. Nous aussi on devait y être mais notre mission tombait pile ce jour-ci donc il fallait que l’on vienne vous chercher. »                              

Willa regarda la direction que sa sœur venait de montrer du doigt : en face de la rivière où ils étaient assis, s’étendait plusieurs dizaines de cheminée desquelles sortaient des nuages de fumée. A côté de ces cheminées laissaient paraître des piquets en crochet où étaient accrochées des lanternes à l’ancienne. Soudain le regard de Willa mais aussi celui de Billy fut attiré par la fumée qui avait pris des formes hallucinantes. Dans une des cheminée se dessinait la silhouette d’un petit chien qui cavalait dans les airs, dans une autre un groupe d’enfants s’amusait à s’envoyer un ballon et dans chaque cheminée se dessinait des silhouettes différentes sous le regard émerveillé de la jeune fille.     

  «   - Nous aussi on va devoir être dans ce village ? demanda Billy toujours le regard fixé sur ce spectacle.

      - Bien sûr ! Et en plus vous serez dans la même maisonolit que moi… attends Billy, dit Jimmy en voyant que Billy allait l’interrompre, je sais ce que tu va demander. Les maisonolit sont des maisons dans lesquelles vous dormirez, vous mangerez sauf quand nos maîtres nous proposeront une soirée dans le manoir.  

      - Nos maîtres ? S’étonna Billy

      -Oui, pendant cinq ans vous allez vivre ici et vous allez apprendre à défendre notre monde. Les maîtres -il y en a plusieurs- ce sont des adultes qui vont vous apprendre à utiliser correctement tous les bienfaits de la magie, à manier l’arc et tous ça jusqu'à votre cinquième cycle. Reprit Jimmy. 

       -Cinquième cycle ! On va passer que cinq ans à apprendre à devenir un elfe ? Interrogea Billy.

       -Non, continua Anna, après vos cinq ans vous allez en passer deux à passer des examens extrêmement importants qui vous aideront à devenir de bons elfes qui défendront notre monde.

       - Défendre votre monde ? Qu’est ce que tu veux dire ? demanda Willa

       - Ah oui, on ne vous a pas dit, affirma Jimmy, dans ce monde il n’y a pas que des elfes, en effet il y a aussi des créatures -que vous allez rapidement découvrir- qui veulent cette terre pour eux tous seule et il y a une guerre qui se poursuit depuis très longtemps entre eux et nous. Votre devoir c’est de nous défendre.  

       - Mais, pourquoi ? Pourquoi vous nous avez amené ici ? Pourquoi nous ? murmura Willa d’une voie tremblante

       - On vous observait tous les jours, dit Anna d’un ton calme, on vous connaît. Est ce que vous auriez préféré qu’on vous laisse là-bas, Willa tu aurais préféré rester avec une dame qui n’est même pas ta mère qui ne cesse de t’ignorer, Billy tu aurais voulu rester chez toi pendant que tes parents faisaient un métier secret. Au lieu de voir que les points négatifs dans votre nouvelle vie, comparez-la avec celle d’avant et vous verrez que celle qu’on vous offre est plus accueillante »

 Il y eu un grand silence car Billy et Willa était en train de réfléchir à ce que sa sœur venait de dire.

       -Tu as raison, fit remarquer Billy, je préfère amplement vivre ici avec la vérité sur mes parents ainsi qu’avec les aventures qui nous attendent, plutôt que de rester cloué là-bas jusqu’à mes quatre-vingt ans à m’ennuyer.   

       -Oui, c’est vrai que vu comme ça, on préfère découvrir un nouveau monde. dit Willa avec un léger sourire.

       - Autre chose qu’il faut que l’on vous précise, reprit Jimmy, évidemment nous ne sommes pas que trois comme apprentis elfines. Il existe cinq cycles, vous vous êtes en premier cycle et moi aussi. Fredy et Anna ont fini toutes leurs études et sont maintenant des vrais elfes. Cinq fois dans l’année les maîtres se rassemblent pour des réunions et choisissent un apprenti par cycle qui va aller en mission avec deux elfes pour allez chercher deux humains et les amener ici.

      -Comme vous l’aurez compris cette année c’est moi, Jimmy et Fredy qui ont été chargé de venir vous chercher.

      -Mais, alors nous avons raté deux mois d’études.

      -Non Billy. Notre rentrée, chez nous, c’est en janvier ! dit Jimmy. »

A présent, tous se regardèrent pendant un long moment, surtout Willa , Anna et Jimmy.

Willa ne savait plus tellement ou elle en était. Elle venait d’apprendre que ses parents étaient morts et qu’elle avait une grande sœur. Soudain Anna rompit le silence :

     « Fredy ! Vas conduire Billy dans sa maisonolit, ses parents l’attendent. »

Elle lui soufflât quelque chose à l’oreille que seul Willa pu entendre  « soit gentil avec lui on parlera plus tard ».

Ils s’éloignèrent du lac et disparurent derrière un chêne.

    « Willa, viens on va t’expliquer un peu plus de choses, dit Jimmy

    -Ah euh … j’arrive, répondit-elle en rejoignant Anna et Jimmy qui étaient debout un peu plus loin du lac.

    -Si tu savais à quel point je suis heureuse de te revoir enfin, dit Anna, papa serait si content de te voir.

    - Raconte moi. Comment sont –ils morts ?

    - Quelques jours après ta naissance, ces créatures –tu les découvriras en classe- ont attaqué notre village et ont capturé maman. Peu après, papa est parti à sa recherche mais tout seul et quand il est arrivé sur les lieux, ils étaient trop nombreux et papa n’a pas survécu. J’étais donc seul avec toi. Quand Fredy est arrivé, je l’ai rencontré au village grâce à une amie. Je lui ai raconté mon histoire alors il a réagi et il est allé demander qu’on aille chercher maman. Mais jamais on ne l’a retrouvée. Quand tu as eu un an, nous avons été séparé et ta garde m’a été enlevée. Une dame que je ne connaissais pas t’a pris en charge et l’homme que tu croyais être ton père, est en fait le meilleur ami de ton père qui vit ici et qu’on te présentera demain. Il y a une dernière chose que tu dois savoir : chaque elfine de premier cycle doit avoir un ange gardien, je te rassure ce n’est pas une personne qui te suit tout le temps en te demandant ce que tu va faire non. Les anges gardien désignés peuvent être n’importe qui, ils possèdent un sixième sens qui leur dit quand tu es en danger et te donne la solution pour survivre. Pour le moment on a plusieurs idées de ton ange gardien mais il faut que tu sois d’accord.  

     -Anna, nous verrons ça demain non ? proposa Jimmy. Emmenons la au village lui présenter tout le monde. »

Anna acquiesça, Jimmy et elle prirent Willa par la main et l’emmenèrent derrière le chêne. 

 

                            Chapitre 4

                            Le Village  

 

Quand Willa découvrit le village, elle aurait été prête à parier qu’elle était dans un monde parallèle, en vérité c’était le cas. C’était une grande rue, avec au côté des maisonolit, dans le ciel on voyait encore les nuages de fumée prendre des formes incroyables, dans les vitrines des magasins des arcs avec des cordes de couleurs différentes accompagnées de sac de flèches apparemment assorties. Des bâtiments d’ou sortaient des odeurs de gâteau à la cannelle ou encore un endroit d’ou sortait une odeur de café serré qui donna l’eau à la bouche à Willa. Ceux que la jeune fille regardait le plus à présent –elle les avait tout de suite remarqués- c’était les habitants : les elfes. Ils étaient pour certain, grand, pour d’autre, normal mais ce que Willa aimait le plus chez eux, c’était leurs façon de s’habiller. Ils avaient les mêmes tenues que dans un de ses films préférés. Les femmes, comme les hommes, portaient des chemisent couleur crème, légèrement épaisses sur les manches ce qui leur donnaient des bras larges. Par dessus, pour certain, ils portaient une veste sans manche, sois rouge, sois couleur cuire. En guise de bas, ils avaient un pantalon foncé dépourvu de taches, et pour les chaussures, ils avaient des bottes marron en cuire épais. Des elfes souriants se hâtaient, des vielles boîtes en bois à la main, déballant des guirlandes de houx qu’ils accrochaient aux lanternes, des bouquets de gui qu’ils étendaient de chaque côté des portes des bâtiments. Willa pensaient qu’après les silhouettes dans la fumée, il ne pouvait plus avoir de choses anormales mais elle fut rapidement détrompée.  Aux pieds des lanternes se tenait des elfes. Cependant ils n’agissaient pas comme les autres. En effet, certain fermaient leurs yeux, et fermaient leurs mains devant leurs visage en remuant les lèvres mais Willa ne pu entendre ce qu’ils prononçaient. Soudain, un long filet d’argent leur jaillit des mains, blancs comme de la neige et vinrent se poser sur les lanternes tel des étoiles. A présent Willa s’aperçu qu’elle était enfin chez elle, c’était son monde. La magie existait : quelle bonheur. Elle aurai pu être vu comme une jeune fille malheureuse : sa mère avait disparu, son père était mort, pourtant, la jeune fille se sentait épanouie.

       « Comment tu trouves notre village ? demanda Jimmy C’est pas grand chose mais on fait comme on peut.

      -Tu plaisantes ou quoi ? s’exclama Willa. C’est génial ! C’est super beau ! C’est… c’est  chez moi ! Mais euh … je… je vais apprendre a faire sortir des flocons de mes mains ?

      - Oui, ne t’inquiète pas pour ça, dit Anna. Tu apprendras beaucoup plus de choses que tu ne le penses. Tiens regarde, voilà Billy avec ses parents ! »

Willa ne l’avait pas reconnu mais un garçon aux cheveux blond et aux yeux bleus s’avança vers elle accompagné de monsieur et madame Brikard. Elle comprit maintenant pourquoi elle n’avait pas reconnu son meilleur ami. Celui ci était à présent habillé comme le reste des habitants. Cette façon de s’habiller le changeai beaucoup mais lui allait très bien, pensa Willa.  

     « Ah te voilà ! s’exclama Billy. Viens, papa et maman m’ont emmené dans notre maisonolit, elle est très belle ! La leur est à côté de la notre et ils la partagent avec Anna et Fredy.

        -Billy, calme toi ! dit Anna, avec Jimmy on va lui montrer la maisonolit et lui donner sa tenue. Toi en attendant tu vas aller au Café Cannelle, c’est le café le plus connu du village, tout le connais ici, tu le reconnaitras quand tu le verras. Tu demanderas une table pour cinq, on te rejoint dans quinze minutes. Tes parents et Fredy vont retourner au conseil jusqu'à demain soir ils sont très occupés. Tu penses pouvoir y arriver ? »

Elle avait parlé tellement vite qu’elle fut essoufflée  en terminant sa phrase. Cependant Billy acquiesça et continua son chemin à chercher le Café Cannelle.

       -Pourquoi tu lui as dit de prendre une table pour cinq ? demanda Willa. Sans Fredy on n’est plus que quatre.

       -Tu verras. Tout ce qu’on peut te dire c’est que l’on va te présenter quelqu’un, dit Jimmy en lui adressant un sourire amical. Mais, pour le moment tu va franchir un grand pas. Viens, tu vas voir. »

Ils continuèrent leur chemin en prenant plusieurs virages. Pour Willa, le village était comme un gigantesque labyrinthe. Cependant, la jeune fille ne se lassait pas des flocons, jaillissant des mains des elfes, voletant dans les airs et se poser sur les lanternes. Ce spectacle occupait ses yeux à chaque coin de rue.

       Après un certain temps de marche, ils s’arrêtèrent devant une petite maison en pierre avec une porte rouge vif. Willa jeta un regard à droite : une très grande maison s’étendait sur un immense terrain. Elle regarda à gauche : la rivière continuait de couler avec un petit pont à rebord en pierre. Enfin elle sentit quelque chose la chatouiller sur sa nuque. Willa leva la tête vers le ciel : la neige commençai à tomber. Au premier contacte, la jeune fille remarqua que les flocons ne laissaient éprouver aucune sensation froide mais plutôt tiède. C’était agréable et surprenant. Elle se retourna pour contempler le chemin opposé de la maison. La rue était à présent tellement joyeuse, les bouquets de houx qui donnaient une touche de rouge et de vers à ce tableau, le gui qui paraissait de loin comme des petites billes transparentes. On pouvait deviner sans problème que c’était noël.

       « C’est… c’est un rêve, s’émerveilla Willa. Ce n’est pas possible.

        -Allez viens, répondit sa grande sœur avec un sourire. Il est quand même essentiel que tu visites ta nouvelle maison. »

A contre cœur la jeune fille tourna à nouveau son regard vers la maison à la porte rouge.

Au milieu de cette porte se dessinait une poignée dorée.

       « Jimmy, dit Anna. Donne moi ta main, s’il te plaît. »

Un peu inquiets, Jimmy lui donna sa main. La jeune femme la saisit et posa délicatement sur la poignée.

Willa se posa plusieurs questions : Qu’allait-il se passé ? Pourquoi Jimmy paraissait-il inquiet ? Étais-ce réel tout ce qu’elle vivait depuis l’apparition de la lettre dans son salon ?

 

                        Chapitre 5

                        L'aventure

 

       Au bout d’un certain temps, Willa s’aperçut que sa sœur fronçait les sourcils d’un air interrogateur. Soudain, tout se chamboula avec vitesse. Des cris aigus mais aussi grave comme des grognements, retentirent en écho vers le centre du village. Ils ne pouvaient voir ce que provoquait tout ce bruit mais de la fumée s’élevait de derrière les maisons.

        « Jimmy ! S’écria Anna. Tu vas emmener Willa au manoir ! Vous y rester tous les deux ! En aucun cas vous devez le quitter ! Je me charge de Billy ! » Jimmy s’exécuta. Il prie Willa par la main et l’emmena en courant dans la rue qu’ils avaient empruntés  quelques instants auparavant. A présent, ils purent voir ce qui provoquaient les cris inquiétants. Des ogres, gigantesques, des visages plus laids les uns que les autres, la peau grisâtre, des nez à peine visibles et des petits yeux perçants. Willa pensa que les vraies ogres ne semblaient pas autant stupides et abruti que dans les romans. Non, ceux là détruisaient tout sur leurs passages, ils savaient parfaitement ce qu’ils faisaient et aux yeux de Willa, ils étaient plus effrayent sous cet angle. Les elfes quant à eux, s’en sortaient comme ils pouvaient. Des flèches jaillissaient de chaque coin de rue, elles transperçaient les ogres mais ils étaient si énormes qu’il leur en fallait plusieurs pour s’écrouler probablement morts ou trop affaibli pour se relevez. D’autres elfes faisaient sortir des filets bleutés de leurs mains et les lançaient vers le visage des affreuses créatures. Quand on entendait le hurlement à glacer le sang qu’ils poussaient, cet acte leur brulai les yeux et les rendaient aveugles.

Les ogres faiblissaient, il en restait à présent deux. Certains s’enfuyaient, couverts de flèches et le corps ruisselant de sang. Trois autres étaient sans vie, étendues par terre.

Soudain, un des deux ogres vivants semblait concentré sur quelque chose de coincés sous des débris de maisonolit : Billy. Il cachait sa tête sous ses mains comme si sa vie se terminait. En vérité, si il restait là à ne rien faire, sa vie allait bel et bien se terminer. L’ogre avait saisie une très longue planche de bois et plissait et plissait les yeux comme pour viser quelque chose. Willa ne réfléchit pas. Elle lâcha la main de Jimmy et s’élança vers l’ogre. La jeune fille ne savait ce qu’elle avait l’intention de faire mais même les cris de Jimmy ne l’arrêtèrent pas pour autant. Elle sentit quelque chose lui chatouiller le ventre : le goût de l’aventure. Elle ne savait pas quoi faire, pas une seule idée. Willa s’arrêta. L’ogre n’était qu’à quelques instants de tuer Billy. La jeune fille qui avait toujours l’esprit aussi brouillé ne trouva rien d’autre à  faire que de regarder partout autour d’elle pour trouver une solution.

Soudain elle l’a trouva son idée, bien qu’elle fût très insouciante. Un arc en bois, apparemment taillé dans du chêne, se dessinait dans la pénombre du crépuscule. A côté, il y avait une flèche à bout tranchant, marronné comme l’arc. Tout ça paraissait trop simple, aux yeux de Willa. Elle avait trop attendu, il fallait mettre un terme au désastre qui se préparait. La jeune fille saisit l’arc et la flèche d’un geste rapide et hurla :

       « Heeee ! Gros lard ! Par ici ! »

L’ogre détourna le regard vers elle, le visage sévère et les lèvres pincés. Willa ne savait pas tirer à l’arc, à part dans les films, elle n’avait jamais vu ça. Elle essaya pour autant de coincer l’extrémité de la flèche dans la corde et dans sa main, puis elle tira sur la ficelle pour donner de l’élan à la flèche. Son autre bras, tendu, maintenait l’arc. Il était temps de lâcher la corde. La flèche fila le long de sa joue et vola à touts vitesse vers le visage de la créature.

Un bruit sourd retentit. La flèche avait atteint sa cible : elle heurta de plein fouet le crane de l’ogre. Cet endroit paraissait très sensible pour eux car avec une seule flèche, il s’écroula à terre et fit trembler le sol.

 

J'essaie d'avancer le plus vite possible pour mon sixième chapitre mais je dois avouer que j'ai un peu un manque de temps et d'inspiration en ce moment. Cepandant je ne baisse pas les bras et j'écris quelques lignes chaque jour. Je suis très contente des commentaires et des messages que j'ai reçu jusqu'ici et je tiens à remecier tous ceux qui passe par là et qui prenne le temps de lire et de me faire savoir leurs avis. À bientôt! 

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