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XHEXANIA LLWYDIR.

"A little bit of sweetness in this  horrible world."

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J'ai essayé de déchaîner les mots, une fois, deux fois, trois fois, plusieurs fois j'ai écrit, réécris et ressassé. Les mots, les tournures de phrases et les expressions un peu poète. J'ai écris, j'ai tapé, j'ai gravé, mais rien n'y fais. Mais je sais pas, fallait bien que j’écrive quelque chose, quelque chose pour me libérer un peu. Me libérer de quoi ? D'une pression invisible, d'un amas de peur, de sentiments inavoués. Je suis là, en panne, en manque, dans le vide total. Tu sais, c'est pas l'inspiration qui me manque, non, c'est les mots, les images, les sons, et l'autre folle qui s'est barré avec mon inspiration. C'est jamais assez noir, c'est jamais assez blanc, c'est pas assez mixte, pas assez fort, jamais assez doux, ni même assez puissant. Rigole pas, je sais que je suis idiote, que je suis naïve de croire qu'il suffisait que j'empoigne mon stylo comme les cœurs empoignent les corps pour pouvoir en sortir toute ma haine. Et de croire qu'il suffisait d’enchaîner les rimes pour m’empêcher de cogner dans un mur. Mais, écrire ça soulage, et, c'est la seule chose que je suis capable de faire en ce moment. Le problème, celui qui englobe tous les autres, c'est que je ne suis pas tellement inspirée. Les mots viennent, bien sur, mais ils sont fades, et mon font penser à des fraises rougeoyantes à l'allure délicieuse, mais, qui n'ont au final aucun goût. Encore une fois j'ai l'impression d'être une bombe, prédestinée à ne jamais sauter. De devenir un amas de poussière, un amas de rien. Alors qu'en vérité, tout ce que je peux faire, c'est me lever la nuit, et regarder les étoiles sous la pluies, m'accorder au ciel en souriant bêtement, et en laissant la lune apaiser mes idées, me posant à ma fenêtre, en laissant l'univers stopper mes pensées, avant que je sois complètement vidée. J'aurai pu crier, hurler, mais au lieu de ça, je suis restée assise en tailleur au beau milieu de la pièce, a contempler l'ouragan qui me vrillait les neurones. C'est pourquoi je suis là, les doigts sur mon clavier, en repenser à tous les bons moment à tes côtés, mais je n'ai rien à dire.

mais si j'avais eu de l'inspiration, j'aurais eu des miliards de choses a dire, pxtain.