THE DEVIL MAKES US SIN

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" Dis toi qu'au fond, j'ai peur d'être avalé par blanc _

Je m'amourache du rouge sans faire attention au noir qui lui, laisse traîner son pied. Noir est jaloux de rouge mais sans le savoir blanc les envies. 

C'est ainsi que nôtre regard s'éblouit de milles manières différentes. Une personne vous chantera que le monde se compose de couleurs sucrées, une autre vous sifflera qu'il en reste aveuglé. Que de couleurs singulières quand au final, votre oeil ne capte plus aucune pluralité. 

 

Il y a cet enfo.iré de rouge. C'est sans honte qu'il vous enlace avec tendresse. Oui, il dégage cette passion inavouable qu'on aimerait présente à tout jamais. Il nous rend un peu plus fou plus le temps passe, il grignote peu à peu le reste de neutralité en nous, pour nous laisser ivre de sa couleur charnelle. C'est cette couleur qui procure à mon âme cette lourdeur qui fait chavirer chacun de mes organes, car oui, plus le temps passe, plus il s'immisces sans crier garde. Nausée, confusion, il n'est pas méchant pourtant, il me rends fébrile, tout simplement. 

C'est avec rouge que tout devient plus vague. Vous n'êtes plus maître de vous-même et ce sans vous en rendre compte, il est déjà là, à vous tenir la main. Il s'ancre avec douceur en balayant sur son passage tout les doutes qui me poursuive. Oui, rouge sait y faire pourtant c'est une couleur peu prétentieuse qui avec le temps nécrose ma chaire. La douceur devient peu à peu amer et la tendre chaleur de rouge n'est plus qu'un douloureux souvenir. Rouge, c'est malheureusement de la passion comprimée dans un corps. Il est une promesse indomptable qui rend finalement l'amour instable. Ce n'est que peu de temps après que la déception me guette; rouge est un manipulateur. 

 

Des fissures que je ne suis plus en mesure de combler face à cette couleur. Il est toujours là, prêt à tendre lâchement sa main vers la mienne pour espèrer me faire promettre encore, encore, encore. 

 

Heureusement que noir est là pour m'acceuillir. Il est un peu introverti et quelque peu perdu. Au début, ce n'est pas grand chose, se faire lorgner par une nouvelle couleur n'est pas effrayant. C'est avec patience qu'il tente une approche, tout d'abord ce n'est pas grand chose, un mot, un regard. Puis avec le temps cet échange devient plus fougeux, il n'a plus peur de s'installer. Noir est du genre impulsif et souffre grandement de solitude. Un peu comme son ami rouge, il ne lâche pas l'affaire et l'ignorer n'est plus une solution. C'est un esprit malin qui harponne ma main sous peur de me perdre, ou de se perdre. 

Finalement, noir est un lâche qui n'hésitera pas à tirer sur chacune de mes cordes sensibles. Il broie avec plaisance le peu de rouge qui reste et s'installe avec malice. C'est alors qu'il n'est plus un problème mais un fardeau. Il connaît mes mensonges, mes pensées, il les gangrènent avec hâte sans pouvoir s'arrêter. C'est cette petite voix qui souffle contre nos tympans, celle que l'on ne peut taire. Celle qui avec puissance nous ramènes sur terre, cette voix qui manque de filtre et qui nous rappelles que rouge était un mystère. Il me ressemble, transparent et sans filtre, introverti et sans gêne, il effleure mes lèvres, effleure ma conscience. 

 

C'est loin d'eux que blanc se terre. Ne m'évoquant pas grand chose, blanc reste à distance. Au loin, il est cette lune qui prend pour témoin chacune de mes nuits tourmentée. Il est cette étoile inespéré qui agit mais ne parle jamais. Le temps rend son néant un peu plus lumineux, son silence est une bénédiction. Loger contre mes organes, blanc est une médecine douce sans le vouloir. Après tout, blanc n'en a cure de ce que je fais, il est là, sans trop prendre part à ma vie. Il attends impatiemment le retour de rouge ou de noir car, avec le recul blanc se rend compte qu'il n'est rien sans eux. 

Mon esprit se perd dans tant de loghorrée. Le vide est ce qui représente blanc. C'est avec difficulté que l'on attribut un but à cette couleur car peu de qualité ou de défaut le caractérise. Il est là sans être là, il est une ombre sur un tableau noir. Ce n'est pas ses doigts qui finalement pressent ses jumelles, c'est tout son corps qui s'âbat sur le mien. Des bras si long que l'on n'en voit jamais le bout, une couleur qui n'a de cesse de jouer. Surnois, il se pare de noir pour nous rassurer. Frime avec prudence dans le rouge pour nous faire tanguer. Blanc est sûr de lui, c'est imposteur.

Un p.tain de trou qu'aucun ne saura combler. Blanc n'était qu'un vide sans artifice. Noir, un être sans scrupule. Rouge, un plat réchauffé. 

 

C'est ainsi que j'ai décidé de vivre. Le rouge me rejette, le noir me bai.se, le blanc m'ignore. La passion qui opprime mon coeur et menace d'exploser n'est autre que dévorante, le temps ne pourra rien y fou.tre.

 

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