La rencontre
J’ai toujours aimé la mode et, depuis ma plus tendre enfance, je dessine beaucoup. Ma mère n’avait qu’à me donner une feuille et quelques crayons et j’étais partie pour des heures de créations effrénées.
J’ai connu le jeu Ohmydollz par les copines du collège. Ce que j’aime dans le jeu c’est la multitude des éléments qui sont à disposition, que ce soit pour la décoration du loft ou pour habiller la doll.
Depuis maintenant plusieurs années, je nourris le rêve de rencontrer les membres de l'équipe d’Ohmydollz pour leur poser des tas de questions ! J’aimerais moi-même un jour pouvoir travailler dans un métier créatif. Ce doit être passionnant et on ne doit jamais s’ennuyer !
Pour l’anniversaire du jeu Sarah a organisé un concours. Vous n’imaginez pas les bonds que j’ai faits au plafond quand j’ai vu que j’étais la gagnante ! J’allais rencontrer l’équipe en chair et en os et je pourrais passer du temps avec elle pendant toute une journée ! Wahou !
Lorsque je suis arrivée à la villa Feerik, j’ai été accueillie par Stéphane et il m’a présentée à l’un des membres de l’équipe !

Dafné et Marion
Mat me présente alors à l’équipe. Je rencontre enfin Dafné ! Je suis tellement contente ! J’adore son travail et la voir faire est fascinant.
Je suis toujours émerveillée de voir un dessin prendre forme sur ordinateur, c’est presque magique. Mais pour elle ça à l’air d’être banal et je crois qu’elle est amusée en voyant ma tête.
Dafné m’explique comment elle travaille. Elle utilise une tablette graphique. Cet objet permet de travailler comme sur une feuille de papier, sauf que ce qu’elle dessine sur la tablette, avec un stylo spécial, se crée en direct sur ordinateur. La magie c’est qu’elle peut corriger, revenir en arrière, mettre des effets, juste en quelques clics. Je crois bien que j’ai trouvé mon cadeau d’anniversaire !!
Pendant que nous discutons, Elvis, son petit chien Coton de Tuléar, n’arrête pas de tourner autour de moi en faisant des petits couinements. Il est trop mignon et tout doux ! Tout à l’heure en arrivant, j’ai vu le chien de Sarah, Bambou, un border collie. Lui, il est plus impressionnant... Je suis impatiente de voir Sarah, d’ailleurs.
Je rencontre ensuite Marion. Elle m’explique qu’elle s’occupe de répondre aux messages des joueuses. Non pas sur le forum, ça c’est Mat, mais sur l’interface de contact. Dis donc, elle doit en voir des messages ! Nous sommes tellement nombreuses !

Thibaud et Cristina
Dafné me fait faire tout le tour de la villa. C’est drôlement joli ici. Je ne pensais pas qu’on pouvait travailler dans un lieu pareil !
Il y a une grande terrasse avec une belle piscine où l’équipe peut aller se rafraîchir l’été. Et, surtout, le terrain est immense et on entend les cigales chanter dans la forêt de pins.
Elle m’invite à visiter un autre bureau qu’elle appelle l’open space. On emprunte un couloir où le mur est recouvert de plusieurs toiles représentant OhMyDollz sur six mètres de long. Extra !
Dans cette pièce il n’y a presque que des garçons ! Ils travaillent sur les autres jeux de Feerik, notamment Eredan. Il y a des toiles du jeu un peu partout. C’est beau ! J’aimerais bien avoir les mêmes à la maison !
Après ce petit tour, Dafné m’invite à aller dans le bureau de Sarah et de son mari, les créateurs de Feerik. Je suis un peu intimidée !
Sarah n’est pas dans le bureau mais Thibaud oui et il discute avec Cristina ! Je suis contente de rencontrer celui qui programme toutes les choses que nous avons sur le jeu. C’est un peu notre magicien !
Et Cristina ! Je suis tellement fan ! Je n’arrive même pas à lui poser toutes mes questions ! J’adore son travail, la finesse de ses traits, les détails de ses tenues,... J’ai toujours craqué devant les créations de Cristina, au grand dam de mon porte-monnaie ohmydollesque... !

Rahh, j'ai raté l'étape 4 !

Shopping de rêve
À mon retour de la plage, il y a du monde à Feerik. De grandes tables sont dressées sur la terrasse avec tout plein de bonnes choses à grignoter et à boire ! Un traiteur est venu pour l’occasion et on entend de la musique.
Il y a des journalistes, des photographes et une grande toile avec le logo d’un jeu que je ne connais pas et des images qui défilent. Génial, ils inaugurent un nouveau produit ! Je ne sais pas de quoi il s’agit mais ça a l’air super beau !
Je suis toute excitée par cette effervescence ! Alors que je m’approche doucement, je reconnais Sarah, dans une belle robe de cocktail. Elle répond aux questions d’une journaliste. Trop la classe !
Je n’ose pas aller lui parler et je m’empiffre nerveusement de petits fours pour cacher mon angoisse.
Alors que Maud, qui travaille sur Elite Dollz, me donne de précieux conseils de mode pour être au top, Sarah m’interpelle.
Nous discutons un moment, j’ai tellement de questions... mais je n’arrive plus à m'en souvenir ! Je me sens toute bête !
Mais Sarah ne m’en veut pas et me lance, avant de se retourner vers un autre convive, qu’elle m’invite à aller faire du shopping avec elle et Dafné cet après-midi. Ce soir il y aura une soirée chez elle, pour son anniversaire et celui du jeu, alors elle veut que je sois magnifique !
Je manque défaillir ! Tout un après-midi de shopping avec Dafné et Sarah ! Yeaaaaah !

Girl power !
Après le déjeuner, nous partons donc faire du shopping avec Sarah et Dafné.
Cheveux au vent, je ressemble à Chewbacca à l’arrière de la décapotable. Nous rigolons comme des petites folles. C’est sûr, une journée comme celle-là, je m’en souviendrai !
Il y a beaucoup de boutiques ! Les filles me demandent mes goûts. Elles me conseillent sur les couleurs qui m'iront bien et me font essayer des choses que je n’aurais jamais tentées avant !
Après plusieurs essayages de robes, je trouve enfin mon coup de coeur ! Une belle robe de créateur rouge avec de superbes reflets ! Je manque de m’étouffer quand Sarah m’offre la tenue. Elle me dit que ça fait partie du cadeau du concours !
Wahou ! Je ne m’attendais pas à ça ! C’est sans doute la plus belle robe de mon dressing. Les copines vont être vertes de jalousie !
Quand nous revenons à Feerik j’ai la chance de rencontrer Léa et de lui poser quelques questions. J’aime beaucoup son travail, ses créations sont toujours soignées et de bon goût !
L’équipe me demande que je leur montre la robe que j'ai choisie. Ils sont tous très gentils et m’assurent que, ce soir, je vais être la plus belle !

Préparatifs
Sarah m’a proposé de venir chez elle pour que nous nous préparions ensemble pour la soirée. Je suis trop contente !
Je n’en reviens pas, en à peine quelques minutes, le temps de prendre un rafraîchissement sous la pergola avec Sarah, Thibaud est déjà prêt. Il me sourit pendant qu’il joue avec Bambou dans leur beau jardin provençal, au grand désespoir de Sarah qui craint une tâche malencontreuse sur son beau costume.
“Les hommes, qu’est-ce que tu veux...” me lance-t-elle, faussement résignée, en m’invitant d’un geste de la main à monter à l’étage.
Pendant qu’elle choisit sa tenue, elle me laisse l’accès à sa salle de bain ! J’en profite pour prendre un bon bain !
Ensuite Sarah m’aide à choisir mon maquillage. Nous gloussons comme des gamines pendant qu’elle m’aide à me faire toute belle ! Elle est vraiment simple, un peu loin de l’image que j’en avais.
Lorsque nous sommes descendues Thibaud nous attendait pour partir au restaurant. Je sens que cette soirée va être super !

Viens danser !
Sarah a une deuxième passion, elle aime la musique et elle adore danser ! Du coup, elle m’a emmenée dans un restaurant en bord de plage qui se transforme en boîte de nuit lorsqu’il est l’heure de danser !
Elle s’est éclipsée quelques minutes et, quand elle est revenue, j’ai été subjuguée par la robe qu’elle portait ! Elle m’a dit que c’est elle qui l’avait entièrement dessinée et fabriquée. C’est superbe : sa robe est pensée de manière à pouvoir se transformer à l’infini ! Je n’ai jamais vu ça !
Nous avons fait la fête jusqu’au bout de la nuit. Avant de partir, nous avons marché un peu sur la plage avec Sarah et elle m’a confié qu’elle avait passé une super journée et qu’elle voulait que nous restions amies.
Après la journée forte en émotion que j’ai passée, j’ai fondu en larmes dans ses bras. C’est une journée que je n’oublierai jamais ! Joyeux anniversaire OhMyDollz !

Dernière modification par lady-blue (22-08-2013 10:35:02)

La 4ème étape : Détente à la plage :

Je me demande bien où est Sarah ! On m’a dit qu’elle était en rendez-vous et qu’elle serait sûrement là cet après-midi !

Je rencontre Marie ! J’aime trop son travail aussi ! Elle m’explique comment elle fait. Je reste un moment assise, bouche bée, comme si je découvrais la vie. Elle rit beaucoup en voyant mon air éberlué mais elle me met à l’aise, elle est si gentille !

Tous les membres de l'équipe ont beaucoup de travail mais ils m’invitent à partager leur déjeuner, tout à l’heure. Je crois que tout Feerik fête quelque chose, mais ce n’est pas l’anniversaire d’OhMyDollz... Je me demande bien de quoi il s’agit !

Je décide, pour me décontracter, d'aller faire un petit tour à la plage. Le temps est idéal et j’ai bien envie de bronzer  un peu pour être toute belle quand je verrai Sarah !

Pendant ce temps-là, l’équipe peut vaquer à ses occupations et nous préparer des super news sur le jeu ! Hi hi !
Je découvre la plage de la Grande-Motte. C’est mignon, mais il y a beaucoup de monde. C’est pas grave, je les oublie vite ! Je m’installe sur ma serviette et je me passe en boucle ma rencontre de ce matin avec l’équipe ! C’était trop génial !

J’aimerais vraiment faire le même métier qu’eux plus tard, j’ai encore tellement de questions !...

J'adore surtout l'école de magie :star:
Si seulement on pouvait avoir une quête spéciale Harry Potter :pleur:

Je vous conseille de lire cette quête c'est juste hilarant quoi x*D :

           
    Etape n°1 : Diamonds are a girl's best friend


Le monde de la mode, c’est quelque chose qui m’a toujours fascinée ! Petite, j’adorais regarder les défilés des plus grands couturiers sur mon petit écran et je piquais les affaires de maman dans son dressing, quand elle avait le dos tourné, pour m’inventer un catwalk virtuel dans ma chambre. Je déambulais en rythme sur Survival de Madonna de ma porte à mon lit, juchée sur des talons hauts, tout en prenant une moue désabusée. Mes poupées me servaient de foule en délire. Elles étaient bien charitables et ne se moquaient jamais de moi !
Ce qui n’était pas le cas de ma grande sœur qui pouffait de rire chaque fois qu’elle me surprenait à jouer la top modèle.
Le plus souvent nous finissions toutes deux “subtilement” maquillées en ayant pris soin de massacrer tous les rouges à lèvres de maman. S’en suivait une cuisante correction après laquelle nous nous promettions de ne jamais recommencer.
Quelle ne fut pas ma déception quand, lorsque je sortis de l’adolescence, malgré ma grande motivation, mon petit mètre soixante deux me priva irrémédiablement de mon rêve de star ! Eh oui, être perchée à 15 cm du sol sur des stylettos ne suffit pas pour qu’on vous sélectionne aux castings...
Le deuil étant fait, comme je suis d'un naturel optimiste, je me suis dit que si, moi, je ne pouvais pas défiler alors j’allais travailler dans l’ombre pour sublimer celles qui le peuvent. Injuste, pas vrai ?
Aujourd’hui je suis maquilleuse professionnelle sur les défilés haute couture ou pour les shootings photos. Je mets en beauté les plus belles top modèles du monde et je passe mon temps à voyager. Il paraît que je suis plutôt douée dans mon travail !
Aujourd’hui je devais photographier Elena Gratziaskova, une Russe canon qui porte une parure de la grande maison Bulcaria pour la promo de la Fashion Week !

                     
       Etape n°2 : Le style est plus important que la mode


Pour la Fashion Week de Paris, je prépare les filles sur le défilé du célèbre couturier Yves Saint Maurent. Pour moi c’est le roi du style et de l’élégance. Le symbole de la femme accomplie qui a pris le pouvoir.
Portez du Yves Saint Maurent et vous serez simplement classe et sublime.
Le maquillage est sobre mais doit être élégant. Ce n’est pas forcément là que je peux exprimer tout mon art mais je me délecte de voir avec quelle finesse le créateur traite ses modèles. Le souci du détail et du raffinement.
Lousio, mon ami coiffeur, m’accompagne presque sur tous les défilés. Il a un talent fou et nos créations s’harmonisent de façon naturelle. De fait nous sommes souvent amenés à travailler ensemble. Et puis, avec Lousio on ne s’ennuie jamais, même en coulisses. Ses manières et son accent en font un vrai phénomène.
“Alors ma chériiiie, tou en es où dé ta vie sentimentalé ?” me balance Lousio pendant qu’il coiffe une superbe rousse.
“Niveau zéro. Calme plat.” Je lui ai répondu en grognant, tout en passant un trait d’eye-liner sur des paupières qui cachent des yeux bleus magnétiques. Ceux-là doivent, eux, connaître le niveau mille, voire la mise en orbite, pendant que moi, misérable, je fais du stationnaire au rez-de-chaussée ! ...
“Mmm pourtant moi yé té dis qué tou es souperbe, ma chériiiiie ! Il va falloir changer ça !” me lance-t-il.
Eh bien bon courage mon ami...
Hargneuse, je lui lance : “Tu sais quoi Lousio, occupe-toi de ta bombasse ici présente et fiche-moi un peu la paix !”
“Ouuuuuh la ragazza est en colère ! Tou es sexy commé ça, tou sais ! Brrrrrr !... Ah Ah Ah !” me dit-il, hilare.
Je ne peux m’empêcher de rire. Comment faire autrement avec Lousio ? Je le regarde soudain avec envie. Lousio a trouvé l’amour de sa vie sur les défilés. Antonio était ingénieur du son et tous deux ont eu le coup de foudre. Le genre de truc qui n’arrive qu’aux autres.
Je me regarde dans le miroir et je me sens tout à coup bien seule...


                   
      Etape n°3 : Touchée, coulée


Le lendemain, je dois me rendre à New-York pour préparer une magnifique jeune fille à un shooting photo pour le dernier parfum de Guzzi. Comme à mon habitude, je me fais avoir dans les embouteillages new-yorkais et j’arrive en retard. Lousio est déjà là en train de préparer la coiffure. Wow ! Cette fille est d’une beauté éblouissante, même sans mon maquillage. Parfois nous nous sentons bien superficiels avec tous nos artifices... Ses cheveux sont longs, blond doré, magnifiquement ondulés, avec une façon très sensuelle de retomber sur ses épaules. Je tuerais père et mère pour avoir des cheveux pareils !
Non, je plaisante...
Je presse le pas en leur direction quand je sens mon corps percuter un autre corps, plus puissant. Je fais tomber ma mallette à maquillage et je lâche un juron d’exaspération.
Je ne me soucie pas de la personne que je viens de percuter mais plutôt de l’état de ma mallette qui représente mon unique outil de travail.
Quand je relève la tête je me retrouve nez à nez avec des yeux gris fixés sur moi.
“Excusez-moi, mademoiselle, mais vous avez délibérément foncé sur moi” me dit un jeune homme à la voix grave et assurée.
Foncé sur lui, quel culot !
Il n’est pas canon à proprement parler mais il a un charme certain qui ne me laisse pas indifférente. Le genre qui vous fait chavirer du côté “Quelle journée pourrie” à “Mon dieu, merci pour tes dons du ciel”.
“Ne vous excusez pas, c’est moi. Je suis en retard et je dois me mettre rapidement au travail.”
Je lui ai répondu avec une voix pas assez déterminée à mon goût.
Qu’est-ce qui m’arrive ?
Alors qu’il semble résolu à ne pas me quitter du regard avec un sourire craquant, je me détourne de lui, presque titubante, pour rejoindre ma bouée de sauvetage, Lousio.
“Canon lé Alek, hein ?” me dit-il rapidement.
“Alek?”
“Oui, le grand type à qui tou viens dé faire dou rentré-dédans, pétité maliné" me répond-il, taquin.
“Tais-toi un peu, tu veux ! Et puis, je ne lui ai pas fait du rentre-dedans ! Punaise, heureusement mes fards n’ont rien ! Je crois qu’après cette heure dans les bouchons j’aurais piqué une crise si ma mallette était fichue !” dis-je pour changer de sujet.
“N’empêché que jé vou ta tête. Il te plaît lé Alek, nan ?”
Lousio, c’est le genre à ne pas vous lâcher quand il sent quelque chose. Parce que je fais tout pour cacher mon coeur qui s’est emballé et mes jambes qui jouent du flamenco.

                       
          Etape n°4 : Je n'ai besoin de personne


Quelques jours plus tard, je me rends sur un shooting photo en Arizona. La classe !
J’adore ce genre de décor. La modèle est en plus magnifique pour ne rien gâcher. Lousio s’est éclaté à lui faire une coiffure coiffée décoiffée super glamour. De mon côté, je me suis fait plaisir sur le maquillage !
Alors que j’apporte les dernières finitions, je sens une main assurée se poser sur ma taille.
“Tiens, tiens, comme on se retrouve”.
Je connais cette voix et une fois de plus mon coeur s’emballe.
Je me retourne. Le visage d’Alek est tout proche, je peux sentir son eau de Cologne. Je recule d’un pas machinalement. Il me fait face, plus beau que jamais dans un jean délavé et un polo noir près du corps qui laisse facilement deviner qu’il prend soin de son corps, vraiment grand soin.
La voix tremblante je lui réponds :
“Euh... Ah... Oui, bonjour”.
Super entrée en matière *nom de votre dollz*.
Je sens le regard un peu trop insistant de Lousio qui nous observe.
“Vous faites un travail remarquable, j’aime la finesse de vos traits.” me dit-il tout en relevant délicatement de l’index le visage de la modèle.
“Excusez-moi, mais je dois finir mon maquillage.” Je ne trouve que cette pitoyable réplique, limite agressive. Mais je suis agacée par son ton de prof. Il n’a pas à donner de jugement sur mon travail, je ne sais même pas qui est ce type.
Il sourit puis est harponné par une grande brune qui lui demande de signer des papiers.
“Tou devrais être oun peu plou sympa avec loui *nom de votre dollz*, c’est oun type haut placé, qui gère les évènements pour les grands créateurs.” me confie Lousio lorsque qu’Alek s’éloigne.
Haut placé ou pas, il n’a pas à faire preuve d’autant de familiarité avec moi ! Et chacun son travail, non mais !
“Et alors ? Peut-être qu’il est haut placé, peut-être qu’il est beau gosse mais ce n’est pas pour ça que je dois lui manger dans la main !” dis-je à Lousio.
“Beau gosse ?” dit-il en levant un sourcil et en stoppant net son mouvement habile de peigne.
Et mince, la machine Louisio va se remettre en marche...

                   
         Etape n°5 : Love is in the air


Louisio a la dent dure mais j’ai réussi à le tenir à distance sur le sujet Monsieur Beau Gosse étant donné que nous ne l’avons pas recroisé depuis plusieurs jours. Je ne sais d’ailleurs pas expliquer le petit pincement que j’ai au coeur et cette excitation à l'idée d’une possible rencontre avec Alek.
C’est faux, je sais très bien l’expliquer.
Il faut bien me l’avouer, depuis quelque temps, mon esprit vagabonde bien souvent sur lui...
Cette fois nous avons rendez-vous pour un shooting photo qui présente la nouvelle collection Ralph Tauren. On a reproduit l’ambiance des quais du Titanic. Les filles sont superbement mises en valeur par les créations du couturier dont j’adore le travail. Mon maquillage ne vient que rajouter une touche de glamour sur un travail déjà impeccable.
Alors que j’ai fini de préparer les modèles, je vais nonchalamment me servir un café.
“Vous prenez un ou deux sucres ?” me demande une voix que je connais bien, désormais, et qui a un effet beaucoup trop magnétique.
Alek porte un pantalon de costume et une chemise cintrée et décontractée. Avec ses cheveux en bataille, il a cet air de mauvais garçon... craquant.
Revêche je lui réponds : “Aucun.”
“Le Titanic... Cette histoire d’amour magnétique entre deux personnes que tout oppose... Fascinant n’est-ce pas ?” me demande-t-il, le regard brillant.
Il se fout de moi ou quoi ?
Tout en soufflant sur ma tasse, je lui envoie :
“Génial. Sauf que ce genre d’amour passion, ça n’existe que dans les livres ou dans les films de James Cameron pour faire croire à nous autres, pauvres imbéciles, que le Prince Charmant existe.” Vas-y, beau gosse, prends-toi ça dans tes dents blanches.
“Mmh, on pourrait le penser, mais parfois certaines choses vous tombent dessus et vous devenez prisonnier de vos sentiments, comme possédé par l’autre” me répond-il en plissant légèrement les yeux.
Je manque m’étouffer. Il est fort... très fort.
“Je comprends... Avec toutes ces superbes femmes autour de nous, les sentiments des hommes doivent être en ébullition !” dis-je en ricanant.
“Parfois une seule créature évince toutes les autres. Parce que c’est celle que l’on veut” me lance-t-il avec un clin d’oeil, avant de me planter là, moi, mon café et mon visage écarlate.

                       
        Etape n°6 : Faites vos jeux


Pour la Fashion Week, nous nous retrouvons sur le défilé des célèbres maisons Diar et Chanol.
L’ambiance est aérienne, presque surréaliste. Le sol est transformé en un ciel azur parsemé de nuages d’un blanc pur, tandis qu’au plafond une galaxie de bulles argentées descend jusque sur les murs.
Pendant la préparation, j’aperçois Alek et je commence à me sentir autant en apesanteur que le décor qui nous entoure. Mais je redescend rapidement à la réalité quand je vois une magnifique jeune fille le rejoindre et s’accrocher à son bras en pouffant. Le genre de fille qui défile, pas qui maquille.
Je ne sais pourquoi je ressens un lourd pincement au coeur. Je n’arrive pas à masquer ma déception et Louisio le remarque. Mais je n’ai pas envie de lui parler. J’ai envie de partir de là. Pourtant Alek s’avance vers moi, toujours aussi beau.
“Lisa, je te présente *nom de votre dollz*, elle fait un travail superbe sur les modèles. C’est grâce à elle que les photos sont superbes. Elle a quelque chose...” dit-il à sa compagne, sans cesser de me regarder.
Lisa, tout à fait charmante, me sourit de toutes ses dents impeccables.
“Bonjour. Veuillez m’excuser.” dis-je rapidement.
Pourquoi me présente-t-il sa nouvelle conquête ?
La tête me tourne, je veux fuir. Lousio essaye de me retenir mais je balance la main du style “laisse tomber”. J’ai juste envie qu’on me fiche la paix.
Je trouve refuge dans une loge. Comment ai-je pu être aussi bête ? Je suis juste la fille qui travaille dans l’ombre, que personne ne remarque. Pourquoi un type comme Alek s’intéresserait à moi ?...
Au bout de quelques minutes je calme ma respiration et je reprends mes esprits. Ce n’est pas un beau gosse prétentieux qui va me gâcher ma journée !
Je sors de la pièce et je vais me trouver une place dans le public pour regarder le défilé. Je ne peux pas m’empêcher d’observer Alek et sa copine se dire des choses à l’oreille, ricaner.
C’est mièvre, c’est insupportable. Je déteste ce type !
Après le défilé, alors que je prends un verre dans les backstages avec l’équipe, Alek s’approche de moi. Un collègue lui lance :
“Mignonne ta soeur, tu me la présentes ?”
Sa soeur ?
Alek ne prête pas attention à la question et me dévisage, l’air amusé. C’est limite dérangeant.
Le fourbe !... En réagissant comme je l’ai fait, je lui ai donné ce qu’il voulait : la confirmation qu’il me plaît.
“Viens boire un verre avec nous, on va se poser dans un bar tout près. Je vous attends à ma limousine.” m’ordonne-t-il presque.
Je rêve ou ce n’est pas une question ?
“J’adorerais vous accompagner, lé z’amiiiii” lance Louisio, surexcité.
Mais il a mangé une barre de lion celui-là ou bien ?
Alek se tourne, le temps d’attraper une robe que lui tend une grande blonde à chignon.
“Ah et mets ça, tu seras magnifique” me lance-t-il, désinvolte.
Dis donc, je ne suis pas ta poupée qu’on habille. Mais une robe Diar, ça ne se refuse pas...
Pauvre petite âme corruptible !

                       
        Etape n°7 : Rien ne va plus


Une fois habillée en Diar et coiffée par Louisio qui m’y a presque obligée parce que “Tou va lé faire craquer ma chériiiiiiiie ! Il va té manger des yeux !” nous retrouvons la limousine à la sortie. Un type nous attend, l’air impassible, pour nous ouvrir la portière. Pour la première fois de ma vie, j’ai l’impression d’être une de ces stars que je prépare tous les jours... Et ça me plaît, beaucoup.
Une fois dans le bar musical, je cherche des yeux Alek. Il est assis sur une banquette et il a déjà les yeux rivés sur moi. Il y a un monde pas possible dans la pièce mais je ne sens que son regard brûlant posé sur moi.
Louisio m’attrape le bras :
“Viens danser ma chériiiie ! Si tou té déhanche dans cette robe, Monsieur beau gosse va avoir oune attaque, si tou vois ce que je veux dire, ah ah !” me lance-t-il en me donnant un coup de coude.
D’un côté, après le tour qu’il vient de me jouer, j’ai bien envie de me venger...
Je me déhanche au rythme de la musique. Un type se rapproche de moi. Il commence à danser un peu trop collé serré à mon goût. Un jour, les filles pourront danser tranquilles en boîte, le jour où les gros lourds auront déserté ce monde. Donc... jamais, en fait !
Je réfléchis à cette tragédie existentielle quand,tout à coup, le type plaque sa bouche contre la mienne. Je suis tellement étonnée que je me laisse faire. La minute d’après je vois débouler Alek. Il pousse avec force le type et se plante tout près de moi.
Je n’avais jamais remarqué à quel point il peut être grand et intimidant.
Et Il n’a pas l’air content.
Il m’attrape alors par la taille et me colle à lui.
C’est que ça devient une habitude là...
Près de mon oreille je sens son souffle chaud.
“Je ne partage pas” me dit-il sans ciller.
A quoi je m’empresse de répondre, piquée au vif :
“Alek, je ne t’appartiens pas et je ne suis pas ta chose.”
Pourtant mon corps semble très bien là où il est.
Je le repousse de toutes mes forces et il me laisse faire, son regard se radoucissant. Je sors en trombe du bar. Mais pour qui se prend-t-il, cet idiot ?
Le lendemain, au défilé de Zahir Mured, Lousio est bien silencieux et j’espère simplement ne pas croiser Alek. Pourtant le lieu est magique, on se croirait dans un palais libanais ! Peu à peu, j’oublie les évènements de la veille et me mets à fond dans mon travail. Les robes sont tellement belles !

                       
            Etape n°8 : Ma princesse


Depuis quelques jours, je n’ai plus entendu parler d’Alek. Intérieurement je suis triste, extérieurement je fais comme si tout allait bien.
Louisio n’arrête pas de me répéter que je devrais me détendre, prendre les choses comme elles viennent, sans imaginer la suite pour construire mes scénarios catastrophes.
Depuis ma douloureuse rupture d’il y a quatre ans, je n’arrive plus à faire confiance aux hommes et à me lancer dans une relation. Après deux ans de vie commune mon ex m’avait laissé tomber pour une top modèle brésilienne... Je m’étais construit une belle armure pour faire face : “Tous des salauds !”
Aujourd’hui, pour mon dernier défilé, je prépare les filles d’Alexander Mc Tween. Nous sommes dans une ambiance royale. Les robes sont extraordinaires, le château du XVIIeme siècle, loué pour l’occasion, est magnifique. Il y a un sacré travail sur chacune des créations, des centaines d’heures de boulot au moins. Avec le maquillage, je peux vraiment m’amuser et je commence à avoir l’esprit plus léger quand, soudain :
“Salut Princesse”. Je me retourne. Alek me fait face.
“Salut.”
Voilà que mon coeur se met à palpiter comme si je courais un cent mètres, que mes jambes se ramollissent et que des papillons se forment dans mon ventre. Il m’entraîne au fond des coulisses. Nous rentrons dans une loge et il referme la porte derrière lui.
Il s’approche de moi doucement, le regard sombre. Il pose alors son front contre le mien.
“Un jour tu m’as dit que tu ne m’appartenais pas.”
Tout juste.
“Tu as raison. Tu n’es pas une chose que je peux posséder. Et c’est bien ce qui me rend fou. Tu me rends fou *nom de votre dollz*. Depuis la première fois où je t’ai vu. Je voudrais que tu sois mon amour passionné qui n’existe que dans les livres. Ma princesse.”
Toujours très fort.
Au lieu d’écouter ma peur et de le repousser une fois de plus, je prends délicatement son visage entre mes mains et dépose un délicat baiser sur ses lèvres. Je lui chuchote :
“On peut arranger ça!”
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Pour ma part j'ai adoré cette histoire :* troooooop bellleuh :*3 -Je tiens à préciser que j'ai copié cette histoire d'un blog d'une magnifique fan de omd ;3 car j'ai pas fais cette sublime quête T.T -

Dernière modification par mz-girl (20-09-2013 16:59:11)

Nouvelle Aventure : Paranormal Halloween du 23/10/13 :

Étape 1 : Esprit es-tu là ?

Je fais partie de ces gens qui ne sont ni superstitieux, ni croyants, ni portés sur une quelconque spiritualité. On dit de moi que je suis trop cartésienne. Les histoires de fantômes, d’esprits, de manoirs hantés et autres manifestations paranormales, c’est pour les autres.
D’abord, pourquoi un esprit serait-il forcément méchant et pourquoi, à l’heure du tout connecté, des milliards de partages vidéo, on ne voit pas de fantômes danser la macarena sur youtube hein ?
Et puis, penser que des milliards d’esprits (ils doivent manquer de place et beaucoup s’ennuyer) se bousculent pour épier tous nos faits et gestes, provoque en moi un sentiment assez désagréable.
D’accord, j’ai parfois un peu le frisson en pensant à tout ça, sans trop savoir pourquoi, et je m’interdis de regarder certains films d’épouvante, comme  “Paranormal Activity”, qui pourraient sans doute m’empêcher de dormir pendant des semaines… Vous avez déjà regardé sous votre lit avant de vous endormir, vous ?
Bref, le fait est que c’est bientôt la nuit d’Halloween et je n’ai toujours pas trouvé mon costume, ni ce que je vais bien pouvoir faire...
Alors, en attendant, je décore mon loft, je remplis mes placards de bonbons pour les petits et grands enfants qui viendraient frapper à ma porte, et je m’escrime à creuser cette satanée citrouille pour en faire une horrible bougie.

Étape 2 : Bouh !

Alors vous me demanderez sans doute pourquoi ma meilleure amie fait partie de ces gens qui sont superstitieux, croyants, et qui ont été les témoins de phénomènes paranormaux ?
Je ne sais pas, Lucie a toujours été mon amie depuis le collège et, même si les histoires qu’elle me raconte tantôt me terrifient tantôt m’amusent, c’est une belle personne à laquelle je tiens beaucoup.
Sauf quand elle décide de me ficher la trouille avec ses récits pendant que nous roulons dans les bois, tard le soir, au retour du boulot. J’ai généralement droit à :
“Tu savais que la Dame blanche a déjà été aperçue au détour de ce virage-là ?”
A quoi je réponds sensiblement toujours la même chose :
“Tu sais que si je ne conduisais pas, je te la ferais manger, moi, ta Dame blanche, imbécile !”
Ce qui n’empêche pas Lucie de me provoquer un peu plus :
“Tu ne devrais pas parler comme ça. Tu lui manques de respect ; son esprit va se venger !! Tu as déjà vu « L’Exorciste ? »
Non mais c’est pas bientôt fini, oui ?
Évidemment, quand vient Halloween, Lucie adore que l’on passe la soirée costumée à faire la fête, puis à terminer tous assis en cercle autour d’une faible bougie, dans la pénombre, pour se raconter des trucs qui font peur. Et évidemment, je sèche un peu sur le registre. Alors je passe beaucoup de temps à écouter tout le monde et à lutter pour ne pas sombrer dans mes rêveries…

Étape 3 : Vlad

Cette année, Lucie a une idée bien en tête pour Halloween. Elle m’a parlé d’un ami à elle, un certain Vlad, qui habiterait dans un vieux manoir, au nord d’OhMyDollz City.
Je me souviens de ce manoir ; il me fichait la trouille quand je rentrais de l’école le soir… J’essayais de le contourner au maximum. Parfois,à travers les vitres des grandes baies vitrées, je voyais quand même les ombres de ses étranges habitants. Elles semblaient glisser sur le sol.
“Vlad est super mystique. Je l’ai rencontré à un cours sur les sciences occultes. Tu vas voir, il est grave canon en plus !”m'a dit Lucie.
Mystique… Canon... ça peut m’intéresser.
Agacée, je lui ai demandé :
“Hey, mais depuis quand tu suis des cours de sciences occultes, toi ?”
Elle s’est contentée de sourire, et elle s'est remise à chercher un tissu à sa convenance pour son costume, dans le magasin de notre quartier où vont toutes les bonnes couturières, si on fait abstraction de moi-même, bien entendu.
Elle voulait porter comme une robe enflammée et de grandes ailes noires à mettre dans le dos. Dans l’idée c’était super classe, et Lucie me surprenait toujours sur la réalisation finale qui était à chaque fois magnifique.
De mon côté je pensais opter pour une costume de sorcière. Je sais, classique. Mais, moi, j’aime bien les mystiques. Pas les vieilles terrifiantes avec leur pustule géante sur leur nez déformé, qui martyrisent leur chat et s’envoient en l’air sur leur balai décati.Non, plutôt comme une prêtresse ultra classe. En plus, aujourd’hui, les balais c’est démodé.
Sauf que, au contraire de Lucie, mes idées ont beau être super classe dans ma tête, la réalisation laisse toujours un peu à désirer...

Étape 4 : Étrange interlude

Lucie m’a épuisée ! Nous avons passé au moins quatre heures à choisir nos tissus et accessoires pour le costume !
Elle veut absolument que je rencontre Vlad ; elle n’a pas arrêté de me parler de lui. Pas comme la fille qui en pince, mais plutôt comme la fille qui cherche à caser sa copine, si vous voyez ce que je veux dire... C’est le genre obstiné.
Une fois rentrée chez moi, je donne ses graines à Lulu, mon hamster obèse, et me fait couler un bon bain chaud avec mon produit préféré au parfum de fleur de Tiare.
L’eau est chaude, tellement chaude qu’on dirait qu’elle bout. Je vois comme une goutte rouge remonter du fond de la baignoire et, rapidement, l’eau se teinte entièrement en rouge, tellement que je ne vois plus mon corps à travers l’eau qui ressemble désormais davantage à du sang.
Paniquée, je sors précipitamment de la baignoire. Tout tourne autour de moi, il fait si chaud !
Sur le sol, des traces de pas se dirigent vers le miroir, comme si un intrus ensanglanté, invisible, foulait le sol de ma salle de bain.
Le sang tape si fort dans mes tempes que je n’arrive pas à crier et à appeler à l’aide, comme si mon corps ne m'obéissait plus.
Un bruit sur le miroir, comme si on dessinait, avec un doigt invisible, des lettres sur la buée.
C… R… I… S…
J’arrive enfin à crier et je me réveille en sursaut dans ma baignoire prête à déborder ! Je m’étais juste assoupie et j'ai fait un mauvais rêve !
Par moment, je déteste mon imagination.

Étape5 : Frisson du soir

Lucie m’a convaincue : ce soir nous passons la soirée chez son ami Vlad. Il peut nous héberger car nous avons du pain sur la planche pour préparer la fête d’Halloween, et mon amie ne veut pas le laisser tout faire seul.
L’entrée du manoir est lugubre. Le style portail en fer rouillé, hyper lourd, qui paraît s’ouvrir seul, dans un vacarme terrifiant. Je sais, c’est cliché.
Pendant que j’avance timidement vers la petite place, devant les immenses escaliers de la demeure, j’ai l’impression de me cacher dans ma voiture et de me ratatiner dans mon siège.
Lucie rentre sans gène dans le manoir et me fait signe de la rejoindre.
L’intérieur est à la fois sombre et décoré avec goût, pour peu que l’on aime le style.
“C’est géant, pas vrai ?” me lance Lucie, comme envoûtée !
Un frisson me parcourt l’échine et je sens une présence derrière moi.
Un jeune homme, d’une beauté glaciale se tient dans l’ouverture de la porte. Il a les cheveux couleur de jais, la peau pâle et un regard profond et perçant. Il doit me dépasser d’au moins une tête et demie. Très large d’épaules, il a une carrure imposante mais athlétique.
Lorsqu’il nous sourit, je crois deviner de petites dents pointues.
“Lucie… “ fait-il d’une voix à la fois douce et autoritaire. Il émane une forte aura de sa personne.
“Vlad !”
Lucie se jette presque à son cou comme une gamine et se retourne vers moi.
“Je te présente [pseudo], tu sais, ma meilleure amie dont je t’ai parlé !”
Je me contente de lui sourire timidement. Pourquoi suis-je si impressionnée ?
Je n’arrive pas à lui donner d’âge. Sa peau est aussi lisse que celle d'un enfant mais il a les traits d’un homme.
“Venez, je vais vous montrer vos appartements” dit-il avec un geste de la main qui nous invite à passer devant.
Je ne sais pas pourquoi mais je ne me sens pas rassurée de le sentir presque glisser derrière moi…

Étape 6 : Cartomancie

Notre chambre est immense. Vlad a déposé des pétales de roses et un bouquet de roses... noires. C’est sûr, il a le sens de l’accueil, le gars…
J’ai une drôle d’impression en croisant le grand miroir, comme si nous n’étions que deux à passer devant et non... trois.
Nous consacrons une partie de la soirée à préparer le manoir pour accueillir les invités à la fête. Puis nous nous posons, exténuées, Lucie et moi, dans un petit salon de 90m2, au coin d’un feu de cheminée.Lucie s’éclipse soudain.
Hey ?! Me laisse pas !
Je me retrouve seule avec mon nouvel ami. Son regard me met mal à l’aise. Comme s'il pouvait lire en moi. Je ne vois pas quoi lui raconter.
Il se lève pour sortir de sa bibliothèque un jeu de tarot.
“Oh Oh ! Non… Désolée ! Je ne suis pas dans le même délire que Lucie... Pas la peine de me tirer les cartes. Et puis avec la chance que j’ai, je vais encore tomber sur la mort ou un truc hyper positif du style...”Comme s'il ignorait ma demande il s’assied à côté de moi avec l’agilité d’un félin.
“As-tu déjà tenté l’expérience ?” me demande-t-il, en plantant ses yeux d’un bleu envoûtant dans les miens.
Non, et franchement je préférerais jouer à la belote, là. Ou mieux, retourner avec ma copine.
“Le bon tireur de cartes sait lire dans l’âme de la personne, il ne triche pas. Ce que je pose sur la table n’est qu’une projection de tes émotions. C’est à toi de lire les cartes, je ne suis qu’un guide” me dit-il tout en mélangeant lentement les cartes.
Un guide”, sans blague…
Je soutiens tant bien que mal son regard. Plutôt mal à vrai dire. Je suis à la fois terrifiée et irrésistiblement attirée, alors qu’il m’agace profondément.
Lucie me sauve la vie en déboulant, telle une tornade, dans la pièce, avec une nouvelle lubie.
“[pseudo] et si on montrait à Vladou nos costumes ?!”
“Vladou”… Seigneur, Lucie, c’est ridicule...
Je réponds avec un enthousiasme surjoué : “Oh ! Oui ! Quelle bonne idée !”
“Dommage” fait Vlad en tournant délicatement une carte sous mon nez avant que je me lève.
“L’amoureux”.
Je me retourne et cours vers mon amie pour cacher à Vlad mon visage empourpré.

Premier Choix : Fuir Vlad

Arrivées chez Vlad, je me sens oppressée, je n’arrive pas à comprendre ce qui m’arrive. Je suis à la fois impatiente de le voir et terrifiée. Comme s'il avait une emprise sur moi, mais pas de la bonne façon. Il y a une noirceur chez lui.
Mon malaise se confirme lorsqu’à la soirée il m’invite à danser. Complètement paralysée dans ses bras, je suis son mouvement, presque comme commandée par une force invisible. Comme s'il décidait à ma place et me faisait bouger comme un pantin. Je suis envoûtée, comme si je ne pouvais me défaire de son emprise, comme s'il me dominait.
Après une terrible lutte intérieure je crie :
“Lâche-moi !”
Lucie, mon amie fidèle, qui avait senti mon malaise et allumé ses signaux d'alerte rouge, se tient désormais à côté de nous.
« Tu n’as pas entendu ? » hurle ma copine.
Le regard de Vad est devenu à la fois brûlant et d’une froideur terrifiante.
Nous sortons avec Lucie.
“Tu as senti, toi aussi ?” lui dis-je, essoufflée.
“Oui, il faut qu’on rentre. Il n’a pas une bonne influence sur toi et, franchement, je crois que sur moi non plus.”
Nous passons à travers la forêt qui se fait presque oppressante. Comme si Vlad lui commandait de nous apeurer.
Je crois même qu’au travers d’un virage j’ai aperçu une silhouette blanche, volatile et brumeuse...

Second choix : Tomber sous le charme

Arrivées chez Vlad, mon coeur bat la chamade. Je ne vais quand même pas tomber amoureuse d’un type hyper bizarre avec qui je ne partage rien ??
Parfois j’aimerais me donner des baffes !
Pendant la soirée, il m’invite à danser. Dans ses bras, je me sens apaisée, comme s'il avait le don de calmer mes émotions et de me rendre tranquille. Je ne vois plus les autres, je n’entends plus les bruits. Il n’y a que Vlad, moi, la musique, et le mouvement de nos corps parfaitement accordés.
Nous passons le reste de la soirée ensemble, dans les bras l’un de l’autre. Parfois Vlad m’initie à ses croyances, prudemment car il sait que je suis réticente à tout ça…
J’ai l’impression que je ne peux plus le quitter, lui et son manoir ; je suis comme envoûtée...

Guiboulou: oui, c'est la quête complète :) et les choix coûtent 50$$$ je crois :)

Mince j'ai fait la quête j'aurais du poster les histoires :ok: !

89. Miss OMD 2014 :


                                           

Etape n°1 : Sélection
Depuis toute jeune, je voulais exercer un métier qui me corresponde, proche de mes convictions et qui ait du sens. C’est tout naturellement que j’ai poursuivi mon cursus scolaire par des études de droit pour plaider la cause des victimes.
J’ai toujours cru en la justice. Pas celle du système, pas celle d’un quelconque pouvoir divin, mais celle de la vie.
Mon père en est la preuve vivante. À l’âge de sept ans, je l’ai vu partir en prison. Je n’ai pas compris, j’ai beaucoup pleuré le père qu’on m’enlevait. Ce n’est que plus tard que j’ai appris que c’était un narcotrafiquant et qu’il avait causé beaucoup de torts. On ne peut pas détruire la vie des autres et s’en sortir à bon compte à chaque fois. Un jour, il faut payer sa dette. Et l’addition est salée.
Le plus difficile pour lui, ça n’a pas été les dix années de prison. C’est d’avoir tout perdu : sa femme, sa fille, sa vie sociale, sa crédibilité. Aujourd’hui il est sorti de prison, mais ce qu’il a fait me dégoûte et je ne veux plus lui parler, plus jamais.
J’ai aujourd’hui vingt trois ans et je vis toujours avec ma mère dans un petit quartier calme d’OhMyDollz City. Maman a absolument voulu m’inscrire au concours de Miss OMD. Elle dit que je suis “si jolie” et qu’elle serait “tellement fière”...
Je suis à des années-lumière de ce genre de préoccupations mais, depuis longtemps, je vis pour elle. Elle a trop souffert, je veux la rendre heureuse. Quitte à mettre mes aspirations de côté.
Ce matin, en allant chercher le courrier, j'ai trouvé une jolie enveloppe dans un papier nacré. Un gros logo Miss OMD était gravé en lettres capitales sur le dos de l’enveloppe. Je suis sélectionnée pour le concours et je dois rejoindre les autres miss sur une île paradisiaque.


                                               

Etape n°2 : La veille
Après avoir passé la soirée avec maman qui était complètement euphorique, je suis allée me coucher, prétextant que je devais être en forme pour le voyage du demain.
Voir son sourire, entendre son rire si rare m’emplit le coeur d’une douce chaleur , mais l’angoisse reprend toujours le dessus une fois que je suis seule dans le noir.
Je n’ai pas envie d’être miss, je n’ai pas envie d’arrêter mes études, je ne veux pas jouer la potiche... Mais je ne pourrai jamais avouer ça à maman, elle serait si déçue. Et je ne veux plus lire la déception sur son visage, ça fait trop mal.
N’arrivant pas à dormir, je décide d’attraper ma kindle et de lire pendant plusieurs heures.
L’avantage c’est que je peux rester dans le noir, maman ne se rendra compte de rien. Et comme d’habitude, je pourrai pleurer en étouffant mes sanglots dans mon coussin.
Le lendemain matin je me remémore ma nuit. J’ai fait des cauchemars étranges. J’étais seule, comme étrangère, dans une sorte de horde de harpies et elles arrachaient mes ailes parce qu’elles n’étaient pas de la bonne couleur. Je finissais par porter plainte contre la chef des harpies en lui demandant un an de dommages et intérêts à coups de kilos de M&Ms. Allez comprendre les rêves... Moi j’ai arrêté d’essayer de les déchiffrer.
Nous prenons la route avec maman dans ma petite voiture. Nous nous passons le dernier album de Rihanna et nous chantons à en couvrir le bruit de la circulation. Quand nous arrivons enfin à l’aéroport, mon coeur bat très fort et maman est presque en train de pleurer. Elle n’arrête pas de répéter qu’elle est fière de moi. Si elle savait que j’ai juste envie de partir en courant...

                                                 

Etape n°3 : Rencontre avec les harpies
Le voyage dure onze heures. Le personnel de bord est gentil. J’ai enchaîné les petits gâteaux et les boissons fraîches. Je crois que j’ai eu une touche avec le stewart de la compagnie... Il faut bien que je tire quelques avantages de mon physique avantageux !
Une fois arrivée je suis pressée de descendre et de détendre mes jambes !
Mais pas le temps de respirer qu’une hôtesse, qui porte fièrement le panneau MISS OMD, m’attend déjà à la sortie. Wow, il y a vraiment des gens payés pour faire ça ?
Bien sagement (presque résignée ?) je la rejoins.
“Bonjour ! Je suis Melinda ! On doit attendre encore deux autres miss et nous partons pour l’hôtel !” me dit-elle tout sourire, comme si elle m’annonçait un truc hyper cool.
Sauf que pour moi la situation n’est pas hyper cool !
Après que les dernières miss nous aient rejointes, nous partons pour l’hôtel. L’île est belle, ça sent bon et l’air est doux. J’en profite pour faire la conversation au chauffeur de taxi qui est super sympa. J’espère seulement pouvoir profiter de ma venue ici pour explorer un peu l’île...
Arrivées à l’hôtel, nous débarrassons nos affaires. Je partage ma chambre avec les filles de l’aéroport. Elles sont plutôt sympas, je dois l’avouer. Et puis, quitte à être coincée ici, autant en profiter pour me faire des amies !
Lucie fait des études en marketing, elle veut travailler dans la pub. Virginie, quant à elle, poursuit des études de vétérinaire.
Passées les premières heures de retenue, nous nous sommes toutes les trois esclaffées de trouver Melinda faussement hyper cool. À croire que cette fille est payée pour garder la bonne humeur figée sur sa tête ! C’est pénible les gens qui sourient tout le temps. Peut-être que je devrais essayer...


                                         

Etape n°4 : Séance au SPA
La vie de Miss est difficile, il n’y a pas à dire ! Hier nous avons passé l’après-midi à essayer des tenues pour le shooting photo d’aujourd’hui. Shooting qui se déroule dans un SPA super exotique ! C’est sûr, tout cela me change de mon quotidien et de mes études de droit !
En tout cas, pour l’instant, rien ne se déroule comme dans mon cauchemar. Mes copines de chambre sont devenues mes copines tout court, et point de harpies enragées à l’horizon.
Bref, les choses suivent leur cours. On fait des photos et des vidéos, on se présente. On apprend à défiler en portant des talons de 15 centimètres. On apprend à sourire en toute occasion. Melinda, viens ici...
Rien d’insurmontable en réalité, et je commencerais presque à prendre goût à cette nouvelle vie. Pourtant tout ceci est bien superficiel. Pourquoi donc sélectionner une Miss essentiellement sur des critères physiques ? La beauté la plus importante n’est-elle, pas avant tout, celle du coeur ?
On dit que la Miss OhMyDollz est une ambassadrice qui représente son pays à travers le monde.
Voilà qui me plairait davantage. Je pourrais ainsi défendre les causes qui m’intéressent, ou au mieux, apporter mon aide à travers plusieurs organismes humanitaires.
Mais, pour l’instant, je ne suis pas Miss OhMyDollz, alors pas besoin de faire des plans sur la comète !Je me contente de poser dans de somptueux maillots, dans un cadre magnifique, tout en affichant un sourire radieux !


                                               

Etape n°5 : L'interview
Retour à la ville, nos shootings photos sont terminés ! C’est non sans peine que je quitte mes nouvelles copines, même si je suis contente de retrouver mon petit chez moi !
Ma mère a préparé mon retour et parle de moi à toutes ses amies. Pour elles, c’est sûr, je suis la nouvelle Miss OMD 2013. L’amour d’une mère, que voulez-vous ?
Intérieurement je ne pense pas avoir mes chances. D’abord parce que je ne prends pas ce concours vraiment au sérieux et, ensuite, parce que je n’ai pas la grâce d’une panthère lorsque je défile haut perchée.
Quel malade mental a eu l’idée folle d’inventer des talons aussi hauts ? Est-ce qu’il a marché avec, au moins une fois, hein ? Je vous le dis, sûrement pas.
Nous devons nous rendre à Paris pour une interview. L’entretien se passe dans un grand loft stylé en haut d’un immeuble du seizième arrondissement.
Que va-t-il falloir prouver ? Que sous cette plastique parfaite se cache autre chose qu’une greluche décérébrée ?
D’un côté j’y vais totalement décontractée et, d’un autre, l’exercice m’agace un peu. Je n’aime pas parler de ma vie à un inconnu, encore moins pour être jugée en quelques minutes d’interview par d’autres inconnus.
Pourtant la personne qui mène l’interview est très gentille et me met rapidement à l’aise. À croire qu’elle a senti mon malaise. Elle me parle tout de suite de mes projets pour l’avenir. Il est facile pour moi de lui parler de ma volonté de travailler dans le domaine de la justice puisque j'ai connu des choses difficiles dans ma jeunesse. J’ai besoin d’apporter de l’amour et du réconfort aux gens qui souffrent comme ma mère qui a particulièrement souffert.
Je regrette tout de suite ma dernière phrase, je ne voudrais pas que maman entende ça. Je ne comprends pas moi-même pourquoi j’en ai dit autant. L’intervieweuse me promet qu’elle coupera ce passage.
Rassurée, je rentre chez moi pour me reposer un peu de tout cela.


                                           

Etape n°6 : Backstages
C’est le grand soir ! Maman et moi sommes parties tôt pour arriver en fin de matinée au studio. Toutes les filles sont déjà là ! Il y a des gens du staff qui courent dans tous les sens ; ça crie, ça se bouscule.
Je dois faire les derniers essayages, puis nous sommes briefées sur le déroulement du défilé suivant nos numéros. Je suis un peu angoissée car je sais que maman me regarde et je ne veux pas la décevoir. Alors je me concentre et j'écoute attentivement les explications !
En fin d’après-midi nous commençons déjà les coiffures, puis vient le tour du maquillage.
La salle est plongée dans un brouhaha pas possible. Quel stress !
Une maquilleuse s’acharne sur mes yeux ; une coiffeuse a décidé de tirer sur mes cheveux comme sur une corde et l’esthéticienne vérifie mes ongles.
Je réalise soudain dans quoi je me suis embarquée et je suis tétanisée.
Et si je me ramassais ridiculement en défilant ? Et si je me mettais à pleurer en public ou à dire quelque chose de stupide qui serait relayé en quelques secondes sur tous les réseaux sociaux de la planète, en faisant de moi la cruche de l’année ?
Je ferme les yeux et me rassure en me disant qu’il ne s’agit que d’une soirée, le temps de faire plaisir à maman, puis je retrouverai ma vie tranquille.


                                         

Etape n°7 : L'élection
J’entends le public qui applaudit, les cris qui résonnent, la voix du présentateur qui s’égosille. Je dois sortir de mon trou et marcher sur le plateau, sous les projecteurs, tout en souriant comme si de rien n’était. Oh mon dieu, je vais mourir !
Une fois sur scène, ce n’est pas si terrible. Tous ces gens qui sont là pour nous, c’est galvanisant ! Je commence à me prendre au jeu et je me sens de plus en plus à l’aise. Tout se passe bien jusqu’au moment où on passe des morceaux choisis de nos interviews. Je découvre avec stupeur que les mots que j’avais demandé d’enlever sortent de ma bouche. Je n’arrive pas à voir ma mère dans le public. Lorsque le présentateur me colle le micro devant le nez, je suis si énervée que je lâche un “J’avais demandé à ce que ce passage soit coupé ! Maman, je suis désolée !”. Sentant mon désarroi le présentateur passe rapidement à la candidate suivante.
Si je retrouve cette intervieweuse je la tue, quitte à rejoindre mon père derrière les barreaux ! Dans les coulisses j’enrage ! Heureusement il ne reste qu’un passage.
Après celui-ci, ma mère me rejoint dans les coulisses. Je ne sais pas comment elle s’est débrouillée, mais je sais qu’elle peut être très convaincante !
Elle a les yeux embués et me prend dans ses bras. S’en suit une conversation incompréhensible de l’extérieur et entrecoupée de sanglots.
Mais on me dit soudain que je dois me rendre sur le plateau, c’est le moment du résultat !
Je ne sais pas trop ce qu’il se passe ; en quelques minutes je me retrouve parmi les trois finalistes. Lorsque le présentateur annonce la Miss OMD, c’est mon nom qui résonne.
Je suis la nouvelle Miss OhMyDollz !


                                         

Etape n°8 : Ambassadrice
Me voilà ambassadrice de beauté ! En plus de ça, je croule sous les cadeaux !
Je me déplace dans le monde entier, en jet privé ! Je n’en reviens toujours pas...
Je voyage donc pour représenter OhMyDollz City et je peux enfin faire ce que j’aime : participer à améliorer les choses pour des causes nobles dans tous les pays du monde.
Aujourd’hui, nous avons une relation plus vraie avec ma mère. J’ai pu lui confier combien tout ce que nous avons vécu a été difficile pour moi aussi, et combien sa souffrance m’avait touchée.
Finalement ce concours aura été bénéfique et m’aura permis d’avancer et de m’améliorer.
L’avenir m’appartient, à moi d’en faire quelque chose de beau !

Dernière modification par liah-bone (10-11-2013 17:14:11)

[Quête] Lancez votre comédie musicale à Broadway ! 22/11/2013

Étape 1 : Une proposition en or

Eh bien ça y est, c’est le moment. Finie la vie d’étudiante, bonjour la vie active. La OSOA (OhmyCity School of Arts) a été ma maison pendant quatre ans, ça me fait un peu bizarre de tout remballer. Mes parents n’ont pas pu venir, mais ce n’est pas grave, je comprends, ils habitent de l’autre côté du pays et un tel voyage n’est pas donné. On n'a jamais été bien riche dans la famille. J’ai même dû prendre deux petits boulots en même temps pour payer l’école. Mais tout ce dur labeur a payé : je suis sortie major de ma promo, section mise en scène ! Bientôt je serai le nouveau petit prodige du théâtre que toutes les productions s’arracheront, j’en suis sûre ! Enfin… j’espère. Après tout, on dit qu’il faut viser la lune pour attraper une étoile, non ?
Mon dernier carton dans les bras, je sors de ma chambre étudiante quand j’entends des bruits dans le couloir.“Pardon, pardon, laissez passer, pardon !”
Je vois arriver mon meilleur ami, Simon. Il était lui aussi élève à l’OSOA. On est arrivé ensemble mais il a été diplômé l’an dernier, avec un an d’avance. C’est un vrai génie de la musique ! Il arrive à ma hauteur, tout essoufflé :
“Ah tu es là ! Je sais qu’on doit se voir ce soir mais je ne pouvais pas attendre avant de te le dire !
- Huhhhhh ? Me dire quoi ?
- Eh bien, tu te rappelles que j’avais participé à ce gala pour les jeunes artistes. Celui où j’ai rencontré Adam.”
Devant mon air interloqué il ajoute :
“- Mais si, ce grand blond hyper craquant, et hyper mon genre, avec des muscles, mais pas trop, de l’arrogance, mais pas trop ...? Le gala où j’ai été élu “Révélation de l’année” ???
- Ah oui, celui-là ! Tu aurais dû commencer par là ! Si je devais me rappeler tous les beaux blonds que tu dragues, on ne s’en sortirait pas !
- Oh ça va, tu exagères, il n’y en a pas tant que ça ! Enfin bref, j’y ai rencontré plein de gens, des producteurs, des comédiens, des metteurs en scène. Je ne pensais pas que ça payerait un jour. Mais devine quoi ? Eh ben si ! J’ai reçu un appel de Constance Davington. LA Constance Davington, celle de My Fair Dolly, de Witched, de Autumn Awakening ! Elle voudrait monter une version musicale du “Songe d’une nuit enchantée”, de Willelm Shortpear, et elle voudrait le faire avec des gens assez peu connus, pour que ça soit LA grande surprise de l’année. Je lui ai parlé de toi, je lui ai montré la vidéo que tu as faite de ton projet de fin d’année et elle a A-DO-RÉ ! Elle voudrait que tu sois metteur en scène !!!”

Étape 2 : Au boulot !

Aujourd’hui, Simon et moi nous sommes posés dans ce petit café que j’adore. Avec sa déco un peu rétro et son calme je trouve que c’est l’endroit parfait pour réfléchir.
Simon pose sa part de tarte à la rhubarbe et se frotte les mains :
“Bon, allez ma belle ! Faut qu’on finisse !”
J’engloutis le fond de ma tasse de thé. Il a raison, ça fait trois mois qu’on est dessus, le casting est pratiquement fini et les répétitions doivent commencer dans deux jours; ça serait bien qu’on ait une première ébauche de la pièce complète à présenter à tout le monde, histoire qu’on parte sur de bonnes bases.
“Qu’est-ce que tu penses de ça ?”
Il me tend sa feuille sur laquelle est écrite une petite mélodie, ainsi que quelques lignes, un genre de refrain. Heureusement que j’ai squatté quelques cours de musique la première année sinon je n’y comprendrais rien, entre les croches et les dièses…
“Donc on reprendrait le thème d’Helena mais, tu vois, chaque couple avec une partie, et au lieu de parler de l’amour à sens unique, ce serait l’amour partagé...” Il enchaîne en fredonnant l’air, et j’ai tout de suite une vision claire de la scène. On a toujours fonctionné comme ça, Simon et moi. Il me donne sa musique et hop, je sais tout de suite comment on va faire. Et s'il y a des choses impossibles, hop il modifie. On est en parfaite synchronisation. C’est pour ça qu’à chaque fois qu’on a travaillé ensemble, les professeurs nous ont donné la meilleure note.

Étape 3 : Première répétition

Bien ! Aujourd’hui, c’est le premier jour des répétitions.
Constance Davington a loué un grand studio à la périphérie d’OhMyDollz City. Je suis au pied de l’immeuble en train d’attendre Simon mais Constance arrive la première, suivie par Jeannie, son assistante, qui essaie tant bien que mal de ne pas renverser la dizaine de cafés qu’elle est allée acheter au Dollzbuck.
Arrivées en haut, nous nous installons dans la salle de répétitions. Une très jolie salle de danse, un peu classique, avec un piano, une grande table et trois chaises… Une pour Constance, une pour Simon et une pour moi. Je vois Jeannie s’installer dans un coin de la salle. Elle va rester debout pendant toutes les répétitions ? La pauvre...
Les danseurs sont déjà là, en train de s’échauffer. Il y a aussi une jolie blonde avec de longs cheveux bouclés. C’est Emma, une “ancienne” de Broadway. Elle a toujours été dans les choeurs et c’est son premier vrai rôle. Je vais m’asseoir, pendant que Constance rappelle tout le monde à l’ordre pour commencer les répétitions. Au moment où je vais prendre la parole pour leur expliquer la scène que nous allons répéter, Simon entre en trombe dans la salle.
“Désolé, désolé, je suis hyper en retard. Vous savez ce que c’est, le métro, tout ça…”
- Oui, ce n’est pas grave, [pseudo] allait justement expliquer à la troupe le sujet des répétitions d’aujourd’hui.
- Bon, euh, comme il nous manque Obéron, on va peut être commencer par la 6 au lieu de la 8. Tout le monde a eu le temps de lire un peu le texte et les annotations ?” je demande en regardant la troupe qui me fait un signe de la tête.

Étape 4 : Coup de théâtre 

Après deux semaines de répétitions intensives, le show commence enfin à ressembler à quelque chose. Notre gros souci pour le moment, c’est que nous n’avons toujours pas trouvé notre Obéron et ça commence à … manquer. Il va nous falloir trouver quelqu’un pour le rôle au plus vite !
En attendant ce soir, Constance a organisé un gala pour la pièce. Elle a invité quelques grands noms de Broadway et des journalistes pour leur présenter le projet et les faire saliver.
Emma va même interpréter un des morceaux de Simon. Ca va être un grand moment : on aura pour la première fois des retours extérieurs sur le spectacle, même si c’est juste un tout petit bout. Mais je ne m’en fais pas, les mélodies sont incroyables.
Pour l’occasion je me suis autorisée une séance shopping. J’ai trouvé une jolie robe que j’ai assortie avec des escarpins à hauts talons ; j’espère ne pas trop détonner. Je me rends à la soirée avec Simon : à défaut d’avoir un petit copain, j’ai un SUPER copain ! En plus, je ne suis pas très douée pour tout ce qui est mondain ; il va être parfait pour parler à ma place.
Une fois arrivés, ça ne rate pas, Constance nous saute dessus et nous fait rencontrer un tas de producteurs, de journalistes, de gens qui nous posent des questions. Ca fait très vite trop pour moi et je m’éloigne un peu. J’en profite pour trouver ma place autour d’une des tables.
Soudain, Simon se précipite vers moi :
- Ne panique surtout pas !
- Pourquoi je paniquerais ? J’allais très bien jusqu’à présent, merci ! C’est toi qui va me faire paniquer !” lui dis-je en souriant, un peu inquiète. Mais avant qu’il ait pu me répondre quoi que ce soit, nous sommes interrompus par une voix. Une voix familière…
“[pseudo]?”
Je me retourne et...Oh Mon Dieu..., dites moi que ce n’est pas vrai ! Andréa, mon ex, là, devant moi ! Il ne devait pas être à Paris ou à NewLywood, je sais plus ?
Après tout, c’est pour ça qu’il m’a larguée, avec ses beaux cils noirs et son accent à tomber par terre... Il m’avait dit un truc du genre : “Je t’aime bien mais je veux me faire une carrière, bla bla bla...”
Bon sang, il est toujours aussi sexy. Il n’aurait pas pu prendre trente kilos, attraper des dents de lapin et n’avoir qu’un monosourcil ?
J’essaie de garder mon calme, pour éviter de partir en courant, et arbore mon plus beau sourire :
- Ça alors, Andréa, tu es ici ! Comment vas-tu ?
- Je n’ai pas réussi à percer à New-Lywood alors je suis revenu ici, au théâtre, à mes premières amours. OhMyDollz City quoi !”
Ben voyons, mon coco ! Si tu veux me reconquérir, va falloir faire mieux que ça ! Tu m’as jetée comme une vieille chaussette, je ne vais pas retomber dans tes bras comme ça. Je m’apprête à écouter la conversation quand Emma et Constance arrivent. La blondinette embrasse Andréa et le présente à Constance, qui lui propose illico le rôle d’Obéron.
C’est pour ça qu’il est là : il est venu accompagner sa copine et se faire pistonner pour ma pièce… Il est hors de question que je bosse avec lui ! Non non non et non ! Mais avant que j’aie pu dire quoi que ce soit tout le monde est super emballé (même Simon malgré mes coups de coude pour lui faire comprendre que j’ai besoin de son soutien). Il va m’en falloir du courage jusqu’à la première !

Étape5 : Fin des répétitions

Quatre mois de répétitions plus tard, nous y sommes. Dans quelques jours, nous allons jouer pour la première fois devant un public. Il y aura des membres de la presse mais aussi pas mal d’inconnus. Enfin un vrai retour sur notre travail, nous allons enfin savoir si nos efforts ont porté leurs fruits !
Pour l’occasion nous avons fait le voyage à Dollztown, à 50 km d’OhMyDollz City, et nous avons loué un petit théâtre.
Simon et moi sommes arrivés un peu avant tout le monde pour vérifier que tout se passait bien, notamment le montage des décors, histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises.
Du coup nous avons réservé une chambre d’hôtel pas très loin du théâtre et, ce soir, c’est soirée détente ! Je suis allée prendre des friandises au distributeur, rien que des cochonneries ! Et, pour accompagner, Simon a choisi un assortiment de comédies romantiques. Ca fait un moment qu’on n’a pas fait ça, avec tout le boulot sur la comédie musicale... J’ai du mal à croire que ça fasse déjà presque un an qu’on travaille dessus !

Étape 6 : La première

Ca y est, notre première fois devant un public. Ce soir. On va pouvoir voir ce qui marche, ce qui ne marche pas, et corriger avant nos grands débuts sur Broadway ! Aaaaaaah, je suis si nerveuse.
Bon, allez, on se calme ! Je suis assise à ma place, dans le fond. Constance, Simon et moi avons tous les trois pris des sièges au hasard au milieu des spectateurs. C’est le meilleur moyen d’avoir des avis honnêtes.
Les gens s’installent et, une fois les portes fermées, les lumières s’éteignent et le spectacle commence. Les premières réactions n’ont pas trop l’air mauvaises. Pour le moment en tout cas personne ne nous a envoyé de tomates ! C’est un point positif. Je prends note des réactions de mes voisins ainsi que de deux trois trucs qui ne rendent pas super bien une fois sur scène.
Pendant l’entracte, je rejoins discrètement Simon et nous échangeons nos notes. Il me dit que ses voisins adorent le spectacle. Ca change des miens qui ont l’air aussi émotifs que des pétoncles.
A la fin de la représentation, cependant, j’ai été agréablement surprise. Nous avons eu droit à une très belle salve d’applaudissements. Globalement je crois qu’ils ont aimé le spectacle. Je me sens plus légère, un gros poids s’est envolé. Je pense que cette nuit, pour la première fois depuis une semaine, je vais BIEN dormir.

Premier Choix : Succès !!!

Oh bon sang, j’y crois pas !!! Les critiques sont unanimes !
“Fabuleux”, “Un enchantement”, “Le spectacle le plus prometteur qu’il nous ait été donné de voir” Ah je suis folle de joie ! Constance nous annonce qu’elle organise une petite soirée avec toute la troupe dans le théâtre qu’elle nous a réservé pour la rentrée. Dans deux mois nous ferons donc nos grands débuts à Broadway dans un des plus beaux théâtres de l’avenue !

Second choix : Échec cuisant...

Oh bon sang, j’y crois pas… Les critiques sont unanimes : “Affligeant”, “Mou”, “Brouillon”... Ca fait vraiment mal de lire ça… Ils n’ont pas aimé. Et, malheureusement, une mauvaise presse peut tuer le spectacle si Constance ne réagit pas. Et je sais ce que ça implique. La productrice me fait un petit sourire contrit :
“Ecoute [pseudo] , j’ai adoré ton travail sur ce projet. Mais, malheureusement , nous allons prendre un autre metteur en scène pour ce spectacle, quelqu’un avec plus… d’expérience… je suis désolée”
Je quitte la pièce, sans doute un peu précipitamment. Simon me rejoint dehors.
“Ne t’en fais pas, ça n’enlève rien à ton talent. Tu es douée, tu as une vision, ce n’est que partie remise ! Bientôt tu seras au top !”
Je lui fais un câlin ; il a toujours eu le don de trouver les mots pour me remonter le moral. Il a raison, ce n’est que partie remise. Après tout, quand on a touché le fond, on ne peut que remonter !

Dernière modification par jadejolie (22-11-2013 17:39:36)

[Quête] L'oeil de la Louve... 07/01/2014

Étape 1 : Journalisme

Je travaille depuis plusieurs années dans un journal local. Nous faisons souvent des reportages sur OhMyDollz City.
Le travail me plaît. J'aime rencontrer des gens et apprendre beaucoup de choses sur leur vie. Ils me livrent souvent leurs souvenirs et je me dois de les retranscrire au mieux. Le journaliste n’a pas toujours bonne réputation. Pourtant je reste persuadée que c’est un métier fabuleux, lorsqu’il est fait avec passion.

Étape 2 : Interview avec Stanford

Aujourd’hui j’ai rendez-vous avec Monsieur Stanford pour l’interviewer. Il possède une très vieille bâtisse à même la falaise, tout à l’Est d’OhMyDollz City. Elle lui a été léguée par son grand-père, un célèbre archéologue qui a mystérieusement disparu...
Le lieu est à plusieurs centaines de kilomètres. Je dois préparer mes affaires pour passer la nuit sur place Monsieur Stanford doit venir me chercher.
J’ai comme un étrange pressentiment. Ce manoir est chargé d’histoire. Je suis partagée entre excitation et angoisse.

Étape 3 : À travers la forêt

J’ai entendu la calèche de Monsieur Stanford se garer en bas de la rue. Je descends alors avec mes valises pour aller à sa rencontre.
C’est un jeune homme très grand dont la robustesse me frappe. Il soulève sans mal mes valises pour les hisser dans la voiture. Nous devons traverser l’épaisse forêt qui conduit à la falaise. Nous arrivons de nuit à la bâtisse. La maison est immense mais il règne une ambiance de vide, comme si, sans son propriétaire, elle avait perdu son âme…

Étape 4 : Chasseur de reliques

Monsieur Stanford possède cette présence que seuls les hommes charismatiques dégagent.
Pourtant je lis dans ses yeux une lueur sauvage et passionnée lorsqu’il me parle de son grand-père, collectionneur de reliques. Celui-ci a disparu voilà plusieurs années, faisant de Stanford l’héritier légitime de la famille.
Il me fait visiter chaque pièce de la demeure. C’est immense, j’ai l’impression de déambuler dans un labyrinthe.
La salle des reliques est extraordinaire. Ce manoir possède des joyaux inestimables, sans aucune protection !
La nuit venue, je dors dans une des chambres, au premier étage de la demeure. Il n’y a pas de bruit, tout semble paisible. Pourtant je peine à m’endormir...

Étape 5 :  Fâcheuse rencontre

Tout à coup, j’entends un bruit de verre brisé qui provient du rez-de-chaussée. Mon coeur s’emballe mais, la curiosité étant plus forte que tout chez moi, je décide de descendre à pas de loup le grand escalier de marbre.
Je m’avance vers la salle des reliques. Le feu de cheminée s’éteint dans un souffle et deux ombres fondent sur moi en un éclair. Je m’écrase lourdement sur le sol. Soudain, une forme massive surgit de derrière mes agresseurs et les attrape l’un après l’autre à la gorge, les faisant voler contre le mur opposé, comme des poupées de chiffon.
En un tragique instant, l’ombre se jette sur moi, agrippant puissamment mon bras. Mais, contre toute attente, la créature relâche sa prise et s’enfuit.
Je perds connaissance...

Étape 6 : L'hôpital

Lorsque j’ouvre les yeux, je discerne des hommes autour de moi, dont un qui me soutient le dos pendant qu’il passe sa main délicatement sur mon front, le regard inquiet. Des policiers sont là. Le majordome aussi ; il a dû les prévenir. Heureusement pour cet homme qu’il soit arrivé après l’agression ; je n’ose imaginer ce qui aurait pu lui arriver !
Avant même de pouvoir parler, je lâche un gémissement. Mon bras me lance terriblement. On me transporte rapidement à l’hôpital.
Les jours passent et mes blessures guérissent vite. Très vite. Mes proches sont inquiets, ils disent que quelque chose chez moi a changé.
Pendant ma convalescence, une idée fixe accapare mon esprit : où était Stanford pendant l’agression, cette nuit-là ?

Étape 7 : Révélation

Une fois rétablie je retourne dans mon appartement. Je décide de mener des recherches sur Stanford et sa mystérieuse famille. J’entends toquer à ma porte. Lorsque j’ouvre, non sans crainte, Stanford se tient devant moi avec son habituelle assurance, mais son regard est sombre.
“J’ai à vous parler” me dit-il en rentrant sans que je l’y invite.
“Ma famille cache un terrible secret… Vous savez que mon grand-père a découvert des reliques. Certaines sont magiques… Elles ont fait de nous des… des monstres…”
Stanford parle de morsure, de don du loup, de transformations, la nuit, lorsque la lune est pleine, faisant de lui un homme-loup, un loup-garou !
Je manque de faire tomber mon thé. Pourtant je suis irrésistiblement attirée par lui. Comme si j’étais liée au plus profond de moi à cet homme, depuis la nuit de l’agression.
Était-ce lui ? Cette étrange créature qui m’a mordue ?

Étape 8 : Transformation

Je retourne avec Stanford à la demeure. Nous fouillons dans la bibliothèque de son grand-père pour chercher d’où vient cette étrange malédiction.
Un soir, à la lueur de la cheminée, Stanford m’avoue l’inavouable.
“[pseudo], c’est moi qui t’ai mordue ce soir-là… Enivré par ma condition de bête, je n’ai senti que la menace… Mais j’ai su très vite que c’était toi. Je ne pouvais que m’enfuir.”
Son regard est si triste. Je prends alors sa tête entre mes petites mains et je pose mes lèvres sur son front. Comment un homme peut-il être aussi solide et fragile à la fois ?
“Tu portes maintenant le don en toi. Tu as les yeux de la louve. Regarde”me dit-il.
Je m’observe dans le miroir qu'il me tend. Mon visage semble plus dur, mon regard plus aiguisé.
Je ne peux empêcher l’inévitable. Je suis devenue une femme-louve, liée pour toujours à l’homme qui m’a transformée ainsi.

[Quête] La Belle et la Bête du 05/02/2014

Étape 1 : Un conte

Mon père, un marchand, me parlait depuis des années d’une histoire étrange. Celle d’un prince qui aurait été victime d’une terrible malédiction. Il vivrait dans un château, loin dans les collines.
Il serait égoïste, insensible et capricieux. On racontait qu’une sorcière l’avait transformé en bête monstrueuse et avait jeté un sort sur le château et ses occupants.
Tout le village parlait de cette histoire. Je me demandais seulement si tout ceci n’était pas un mythe, un conte pour faire peur aux enfants.

Étape 2 : Belle

Je passais mon peu de temps libre à dévorer mes livres. Depuis que Papa avait perdu tous ses biens, nous étions pauvres et je devais l’aider. Lorsque je le pouvais, je m’installais dans la clairière près de chez moi et je profitais du calme pour me plonger dans toutes sortes d’histoires.
Je m’appelle [pseudo] mais dans tout le village on me surnommait “Belle”. Mes sœurs en étaient jalouses.
Malheureusement je n’avais pas grand chose à partager avec elles qui s’obstinaient dans leur ancienne vie de luxe, sans comprendre que nous devions nous contenter de ce que nous avions et aider Papa.

Étape 3 : La rose coupée

Un matin Papa a reçu une lettre. Il devait partir pour affaires sur un bateau rempli de marchandises. Mes sœurs lui ont commandé tout un tas de choses. Je ne voulais rien mais, comme il insistait, je me suis contentée de lui demander une rose. Il n’en pousse pas ici.
Malheureusement mon père n’a pas fait de bonnes affaires et il s’est perdu sur le chemin du retour. Il neigeait, il était affamé, frigorifié. Il a trouvé nourriture et couchage dans un château qui semblait abandonné. Avant de repartir il a cueilli une rose pour moi.
C'est à ce moment-là que la Bête est entrée dans nos vies…

Étape 4 : La rencontre

J’étais horrifiée : le propriétaire des lieux, une Bête affreuse, avait exigé de mon père sa mort, ou celle d’une de ses filles, en échange de cette simple rose qu’il avait coupée...
Il était hors de question que mon père périsse par ma faute. J'ai décidé de me livrer à la Bête ! Mon père n'a pu m’en empêcher.
Arrivée au château, la vue de la Bête m'a arraché un frisson de peur : elle était effectivement hideuse. Le lendemain, mon père parti, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre et j'en ai profité pour visiter le château. Je suis tombée sur une porte où il y avait écrit : “Appartement de la Belle”. La pièce était magnifique et renfermait une immense bibliothèque… Comment un monstre pouvait-il être aussi bon avec moi ?

Étape 5 : Mari et femme

Mon cœur s'est brisé lorsque j’ai aperçu, dans un miroir magique, mon père si triste de rentrer à la maison, et mes sœurs qui semblaient heureuses de ma perte !
La Bête m’avait invitée à dîner à ses côtés, ce soir-là. J’avais très peur mais, étrangement, la Bête voulait que je sois la maîtresse de maison, que je fasse ce qu’il me plaisait et que je sois heureuse dans le château. Il était laid mais il avait le cœur bon.
Je n'ai pu m’empêcher de tressaillir lorsqu’il m'a demandé tout à coup d’être sa femme. À ma réponse négative il s'est contenté tristement de quitter la table.
J'ai passé ainsi plusieurs mois dans le château et dans le jardin. Chaque soir de chaque jour, la Bête venait m’entretenir et me demander d’être sa femme.

Étape 6 : Amitié

Bien loin de ma peur du début, je développais pour la Bête une amitié sincère et profonde. Son apparence était hideuse, c’est certain, mais il avait de grandes qualités de coeur.
Je ne pouvais me résoudre à l’épouser car je n’avais pour lui aucun sentiment amoureux. Le voir triste par ma faute me faisait mal. Je lui promettais mon amitié. Soucieux de mon bonheur il m'a demandé un jour ce qui me ferait plaisir. Je lui ai répondu que je voulais revoir mon père qui paraissait si abattu. Il devait me penser morte.
La Bête semblait si triste à l'idée de ne pas me voir revenir que je lui ai promis de ne m’absenter qu’une petite semaine.

Étape 7 : La danse

Avant mon départ la Bête m’avait conviée à un dernier dîner. Il m'a pris soudainement l’envie de danser avec lui.
Il n’était pas à l’aise, il ne voulait pas, prétextant qu’il n’était qu’une bête hideuse qui ne pouvait pas danser…
Pourtant, sous mes encouragements et mon insistance, il s'est mis à danser. Nous avons tourbillonné ensemble pendant de longues minutes.
J’étais si bien dans les bras de mon nouvel ami. Son apparence m’indifférait tant son coeur était bon.
Au moment de le quitter, devant ses yeux de bête tristes, je lui ai fait à nouveau la promesse de revenir dans huit jours.

Étape 8 : Le mariage

De retour chez moi, j’étais si heureuse de retrouver mon père et mes soeurs que j’ai oublié ma promesse. J'ai décidé de rester quelques jours de plus pour profiter d’eux. Mais la Bête commençait à me manquer alors je suis repartie pour le château.
A mon arrivée, la Bête n’était pas là. Prise de panique, j'ai couru en criant partout dans le palais, à sa recherche !
Je l'ai trouvé étendu sur le sol froid dans le jardin d’hiver. Mes larmes ont coulé sur son pelage éteint. Je le savais, ce n’était pas juste un ami. J’étais amoureuse. Malgré son apparence, j’étais heureuse à ses côtés.
Lorsque j'ai posé un baiser sur ses lèvres et lui ai promis d’être sa femme, la Bête s'est changée en un beau jeune homme, un prince !

[Quête] Bollywood ! du 21/02/2014

A la recherche de la petite robe

Quelle flemme… Avec une chaleur pareille, la dernière chose dont j'ai envie aujourd'hui c'est de courir les boutiques du centre-ville bondé de Bombay... Zen, [pseudo], Zen ! On ouvre les chakras et on respire ! De toute façon, je n'ai pas le choix, il me faut absolument une petite robe pour l'audition de demain ! Cette audition, c'est la mienne ! Ce rôle est fait pour moi...Si je ne veux pas que ma carrière toute entière rime avec galère ou bien pire misère, il est grand temps que je montre au tout Bollywood ce dont je suis capable. Et puis, à défaut, j'aurais au moins une jolie robe de plus dans mon dressing...

Lucky Day !

Je suis prête : maquillée, habillée, coiffée ! Plutôt canon, la fille ! 0 pression, [pseudo], on respire ! Tu connais ton texte sur le bout des doigts, tout va bien se passer… Enfin, c'est ce dont j'essayais de me persuader jusqu'à ce que je découvre un parterre de filles toutes plus belles les unes que les autres, attroupées devant le plateau de tournage… Moi qui pensais être la seule à auditionner pour ce second rôle miteux… C'est râpé ! Devant ma tête déconfite, une fille m'explique gentiment que le premier rôle féminin, la grande star Ashwa Dollz, s'est blessée avant le début du tournage… Le réalisateur veut la remplacer dès aujourd'hui ! Serait-ce mon jour de chance ?!

Alors, tu danses ?!

La danse, c'est ma seconde passion ! Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, lors de l'audition, on m'a demandé de danser ! Je danse depuis toute petite ! Il faut dire qu'ici, en Inde, la danse est un trésor national. Bon, j'attends toujours désespérément que mon téléphone sonne. Alors que je m'imagine déjà en tête d'affiche, ma sonnerie de téléphone me sort soudainement de mes pensées… Le rôle est pour moi ! Ma prestation scénique a enchanté le réalisateur. Moi, [pseudo], je serai la star de la prochaine super-production bollywoodienne !

Tournage

A peine le temps de digérer la nouvelle que le tournage du film débute déjà. Comme si une bonne nouvelle ne suffisait pas, je partage l'affiche du film avec Roshan Ra. Quoi ?! Vous ne le connaissez pas ?! Pourtant, ici, c'est une super star ! Et puis quel beau gosse ! La rencontre est impressionnante ! Cela va sans dire plus pour moi que pour lui ! Néanmoins il fait preuve de beaucoup de bienveillance à mon égard lors de cette première journée de tournage. Quel sourire ! Je suis déjà sous le charme… Cerise sur le gâteau, le tournage se déroule dans un train typique et luxueux... J'ai toujours rêvé de voyager dans l'un de ces palaces roulants ! Je suis aux anges !

Bon appétit

Entre deux séances photos et deux interviews, Roshan m'a invitée à déjeuner dans un petit restaurant cosy et coloré ! Pas évident d'être au calme tous les deux, il est tellement populaire ici… En tout cas c'est vraiment un homme merveilleux ! Il me donne beaucoup de conseils sur le plateau, ce qui est très appréciable pour moi qui étais jusqu'alors abonnée aux petits rôles ! Je suis étonnée, on commence déjà à me reconnaître dans la rue ! Il faut dire que le film est tellement attendu ! J'espère que je serai à la hauteur du défi ! Le serveur, qui arrive avec les plats, me tire de mes rêveries. Roshan me regarde intensément. Le moins qu'on puisse dire c'est que le vert profond de ses yeux m'envoûte totalement...

Dernière prise

Nous filmons la toute dernière scène du film, aujourd'hui… Malgré un amour quasi impossible, les deux protagonistes finissent tout de même par se marier… Le décor est somptueux, et tout à fait typique d'un mariage fastueux en Inde. Que d'émotions ! Nous finissons par un baiser digne des plus grands films bollywoodiens ! A en juger par le sourire de Roshan, je crois bien que ce baiser dépassait largement les usages cinématographiques… Je nage en plein rêve : un film réussi et le début d'une très belle histoire d'amour… Que désirer de plus ?!

1er choix : Retour au calme

J'ai choisi de me mettre au vert… La frénésie du tout Bollywood a eu raison de moi… Un peu de repos me fera le plus grand bien. Il faut dire que ces derniers mois je n'ai pas chômé. Je n'ai pas eu une minute à moi. Il est grand temps que je remette mes chakras en ordre. Roshan m'a invitée à découvrir sa superbe propriété au bord de l'eau ! C'est tout simplement magique ! De belles soirées romantiques se profilent à l'horizon.

2ième choix : Les Césars

Vous pensiez vraiment que j'allais m'arrêter en pleine gloire ?! Bien évidement j'ai décidé d'aller faire la promo du film jusqu'en France ! Samedi soir, je foulerai le tapis rouge des Césars ! A moi, les strass, paillettes et autres crépitements de flash ! Le film est nommé dans la catégorie Meilleur film étranger de l'année ! Avec un peu de chance, je monterai sur scène pour récupérer la précieuse statuette ! Quoi qu'il en soit j'ai hâte d'enfiler ma tenue de star et de faire mon entrée au théâtre, au bras de mon prince charmant, Roshan !

Dernière modification par jadejolie (22-02-2014 13:27:25)

Merci jadejolie pour ta participation active sur ce topic :)