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"Aux âmes perdues"

Emy - Kyô - Draven

 

Chapitre 53 - Lily - Alison

 

Après six années, je pense à toi aujourd'hui pour t'extraire définitivement de ma vie. Tous les chemins ont conduits à ce même endroit, à ce même moment, à notre séparation. Rien ni personne n'aurait pu changer cela, notre relation devait cesser car cela durait depuis bien trop longtemps, trop de chose se sont mal passées. Je regrette de ne pas t'avoir été honnête à l'époque, car j'aurai aimé te parler avec sincérité, maturité et respect. Tout ce que je n'étais pas capable d'être à cette période de ma vie, et il en allait de même pour toi. Je dirais que la vie de toutes les personnes présentes ici était fastidieuse. En revanche, dans nos vies, il se passait réellement des choses surprenantes. Tu es la femme qui à changé ma vie. Tu as bouleversé mon existence, avec tout ce qui te caractérise et ce qui m'a fait devenir fou. Je suis fou des cheveux blonds qui ont une délicieuse odeur vanillée. Je suis fou des grands sourires, et des longues discussions (des pavés réfléchis) à 5 heures du matin. Je suis toujours aussi fou, et mon sens de l'humour n'a fait que de s'améliorer. J'ai récemment relu nos messages sur mon ancien téléphone et j'ai souri en relisant nos textes, emplis d'amour et de tendresse. J'ai ri en relisant nos vielles blagues ; les chaussures pouet pouet, les gros chats roux, les cuillères smiley, les pâtes carbonara. Mais à la fin de notre histoire je suis devenu indifférent face aux insultes, à la rage et puis, plus rien.

Plus jamais rien.

Je suis pourtant extrêmement reconnaissance du vide que tu as laissé dans ma vie, car cela m'a permis de guérir, de me reconstruire. Tu as tout boulversé sur ton passage, notre relation n'était faite que de passion, d'amour et de haine. Tu m'as foutu une droite, j'ai vu la vie défilé sous toutes ses couleurs. Mais aucun de nous deux n'était le remède de l'autre, nous étions simplement que deux âmes tourmentées, en quête d'une vie meilleure et plus saine. Je ne regrette rien, malgré les mensonges, les non-dits, la tromperie. Rien ne fonctionnais dans notre histoire de toute façon.

Mais elle était belle cette relation.

Peut-être que tu me laissais en attente par vengeance, peut-être voulais-tu que je continue à t'aimer pendant les années à venir, alors que tes sentiments eux étaient déjà dissipés dans le néant. J'ai souffert de manière atroce de ton absence. Peut-être que je le méritais. Je peux le dire aujourd'hui car cela n'a plus d'impact sur moi. Mais tu m'as poussé dans mes retranchements. Tu m'as rendu complètement fou. J'ai été brisé en un milliard de morceaux par tes messages vocaux, où tu me disais adieu d'une voix brisée, et où je pensais que j'allais te perdre pour de bon. Ce sont mes sanglots qui couvraient ma respiration, j'ai cru mourir autant que toi ce matin-là. Je me souviens être entré en larmes dans la chambre de ma sœur, m'effondrer et ne pouvoir articuler aucun mot autre que des pleurs stupides. Je me sentais impuissant, totalement impuissant face à ton mal-être, que je ne pouvais réparer car je ne pouvais ni te voir, ni te toucher, ni te parler.

J'aimerais et je n'aimerais pas te parler maintenant, mais...savoir ce qui se passe de ton côté . Si tu es épanoui, si tu as réussi à sortir de ta situation difficile, si tu as rencontré de bonnes personnes, si tu n'as plus de rendez-vous horribles chez le psy, si tu as survécu aux endroits sombres de ton hôpital, si tu as une bague à ton doigt, si tu as un travail génial ou si tu as un travail qui ne te passionne pas vraiment, si tu as un gros chat roux comme animal de compagnie, si tu penses encore, ne serait-ce qu'un peu, à moi après tout ce temps. (Si tu n'es pas décédée..)

Nous sommes devenus des souvenirs, quelque chose que tu redoutais, mais que j'espérais. Nous n'avons jamais échangé de véritables adieux, ni même accepté cette réalité comme tu le souhaitais. Nous avons simplement arrêté d'écrire de chaque côté et laissé nos messages en suspens pendant des années.

"Et ne fait pas genre t'aime pas l'humanité quand c'est elle qui ne veut pas de toi"

J'ai ressenti énormément de haine envers toi à cause de tout ce qui s'était passé, et je ne voulais plus jamais avoir affaire à toi. Tu étais toujours celle qui partait, mais tu revenais toujours vers moi pour me briser. J'étais convaincu que je n'écrirais plus jamais sur toi, que je passerais à autre chose et que j'oublierais jusqu'à même ton prénom. Mais il m'est impossible de t'oublier, car je n'oublie pas les personnes que j'aime et qui ont eu un impact énorme dans ma vie, et comme le démontre ce texte, tu as eu un impact énorme dans la mienne, peu importe ce que tu as pu penser.

Je répétais souvent lorsque je t'écrivais : "Je n'attends pas que tu lises ce que j'écris, ni même à ce que tu me répondes", même si malgré tout, j'écris ici en espérant qu'un jour, peut-être dans 30 ans, tu reviennes ici, que tu te souviennes de mon pseudo stupide et que tu me lises. Mais je sais que cela est peu probable.

Alors comme tu l'as mentionné un jour : "je pense que si on devait rencontrer une personne un jour, c'est qu'on devait la rencontrer. Que tout cela à un but"

J'ai trouvé ce but, je suis heureux et reconnaissant d'avoir fait ta connaissance. Je suis heureux que tu m'aies permis d'y voir plus clair dans ma vie. Je te dirai que le numéro que tu as écrit dans ton carnet il y a si longtemps, et dont tu te souvenais par cœur avec tous ces cinq, est désormais désactivé (oui, désolé à tous mes fans ici. Plus besoin de me harceler, ce numéro n'est plus le mien). Tous ces souvenirs que je partageais avec tout le monde sont supprimés.

« J'espère que tout va mieux. Que tu préserves la bonne personne que tu es. Parce que je ne suis pas le genre de fille qui se refuse le droit d'admirer les jolies choses, et je t'admire toujours. On s'en fiche du reste, on s'en fiche de la tristesse, on s'en fiche de tout ça. Tout ce qui compte mon cher, c'est ce qu'il y a dedans, et sincèrement, c'est une chose de vraiment pas mal (pas de spoil promis) . Ah, l'imposteur de ma vie. Pas de peine de mentir. Ni de dire de telles choses. »

Notre relation devait se terminer, et elle s'est terminée. Je l'ai aimée totalement. Je l'ai également détestée totalement.

Mais je ne veux pas me souvenir de la fin, car le temps passe et avec les situations actuelles dans le monde, je ne veux pas ajouter plus de négativité dans mon cœur qu'il n'y en a déjà. Je laisse les derniers souvenirs, les derniers sentiments que j'éprouve ici. À la femme extraordinaire de ma vie, je te dis adieu d'une manière digne de ce nom, à tout ce que nous avons vécu, un adieu à notre relation bouleversante. Je garderai en moi tout le positif que je voyais en toi.

Au revoir - CCH.


Chapitre 54 - Mon Émilie

 

Tu étais bien loin de l'image de la femme blonde à l'odeur vanillée, innocente, littéraire et mignonne. Tu étais le genre de femme que tous les hommes désiraient (et je ne dis pas que la femme extra n'était pas également très demandée...), explosive, déterminée, communicative, dominante et absolument canon et renversante. Tu as fait de moi tout ce que tu voulais. Je voulais me perdre en toi, et tu as éveillé en moi un désir intense. Notre relation était passionnée et ne ressemblait en rien à une relation traditionnelle. Nous voulions être libres, échapper aux tourments des relations désastreuses. Peut-être que je n'aimais plus les personnes littéraires, qui semblaient mal dans leur peau, fragiles et douces. Inconsciemment, je cherchais quelqu'un de fort pour puiser ma force dans la sienne, et c'est ainsi que je t'ai trouvé. Malgré tes idées sombres, tes sorties nocturnes et ta se xualité bancale, tu tenais des propos cohérents et menais une vie saine. Tu étais toujours lucide et prenais soin de ta santé. Il était clair que personne ne pourrait te posséder pour vivre une relation de couple traditionnelle, avec partage de compte en banque et vie commune. Cela n'était pas dans nos plans de toute façon. Nous étions simplement deux amants, cherchant une muse dans le regard de l'autre, s'aimant pleinement pour pouvoir s'aimer ensemble sans jamais franchir la limite.

Comment pourrais-je ne pas évoquer ta présence lorsque je parle de la femme Extra ? Les flammes brûlantes de notre histoire continuent d’embraser mon cœur. C’était une idylle empreinte de tendresse, mais aussi de dépassement absolu. Tu as surpassé mes rêves les plus fous, me hissant à des hauteurs inimaginables. Nous aspirations à vivre intensément, à repousser les limites, à toujours aller un peu plus loin dans la réalisation de nos fantasmes, de notre folie. Nous avons fait des promesses multiples, commis des erreurs. Mais nous nous sommes perdus dans la violence passionnée de cet amour dévorant, cette passion que je croyais être de l’amour. Notre relation se résumait à des éclats de sp erme, de sang et de larmes. Nos sentiments étaient violents, ils constituaient l’essence même de notre être. J’étais un homme intoxiqué, revivant sans cesse les moments passés ensemble, sans ligne directrice, dans une boucle infernale de pensées tourmentées. Toutes les images défilaient dans ma tête, les bai sers, les moments partagés, la vacuité qui nous enveloppait lorsque nous contemplions le paysage. Nous étions perdus dans un autre univers, où nous étions les seuls habitants. Rien n’était beau ni paisible. J’ai abandonné les autres, mes passions, ma vie quotidienne pour te posséder, pour t’avoir dans mon existence. Tu rythmais mes journées, peu importe où nous allions, c’était comme si j’étais dans un état second en permanence. Nos photos, les restaurants, ta bouche, tes sei ns, ton corps... tout était devenu ma raison d’être. Je devais être la personne la plus détestable de mon entourage, mais j’étais aussi le seul à vivre pleinement ce qui était en train de se passer. Et cette rupture m’a plongé dans une colère brûlante. J’avais tout perdu, j’étais inconsolable face à ma propre stupidité. Mais je crois que j’ai eu mon un ique moment de lucidité. Après cela, tu as disparu de ma vie, laissant une empreinte indélébile de douleur et de désolation. Je suis resté seul, hanté par les souvenirs de ce nous étions, de ce que nous aurions pu être et de ce que nous avons finalement détruit. 

L'attraction est encore parmi nous lorsque mes yeux traverses les tiens, et il n'y a rien de plus mauvais, que de te regarder encore.

Mon Emilie.


  Chapitre 57 - De l'inconnu à l'irréparable

...De l'inconnu à l'indispensable

(...)

Je n'avais aucune expérience de l'amour dans toutes ses nuances, ni des règles sociales pour parvenir à tout ce que je raconte. Cela me mettait mal à l'aise, voire me mettait en colère, de ressentir des émotions qui semblaient me conduire à ma perte. J'était finalement ce vieux co n qui pensait que les émotions était une faiblesse car son chère papa adoré l'avait éduqué comme ça. Je risquais de la perdre d'ailleurs, comme j'avais perdu toutes les autres, et en un sens, c'était inévitable, car je ne maniait pas l'art d'aimer. Je me sentais indigne de quiconque s'approchait de moi, portant des fardeaux insupportables. Pourtant, les as portés aussi. Ma vie n'était pas faite pour que je la partage avec quelqu'un, je ne voulais pas qu'on se soucie de moi. Mais je ne pouvais pas non plus te cacher la personne horrible que je pouvais être. Tu étais la seule à le savoir, je ne me suis pas caché et pourtant, tu es restée. Tu m'as écouté parler pendant des longues heures sans broncher, tu t'es investie dans toutes mes histoires qui pourtant n'avaient ni queue ni tête. Et j'étais heureux de pouvoir simplement te regarder. Tu m'as fait ressentir pour la première fois le sentiment d'être accepté.

Sans même s'y attendre, nos regards se sont illuminés d'une étincelle particulière, quelque chose qui semblait être de l'amour, mais pas celui que nous avions connu auparavant. C'était un amour pur, celui qui pouvait me faire changer en un instant, celui qui me donnait envie de me battre. J'avais embrassé un grand nombre de personnes dans ma vie, et tes lèvres étaient la seule raison pour laquelle je me levais le matin et qui m'a rendu fou. Nous étions seuls, enlacés, dans le paysage que nous avions construit ensemble. Nos yeux fixés sur un même horizon. Grâce à toi, j'ai exploré un amour singulier, celui qui me modèle et me transforme, qui éclaire ma pensée et m'autorise à renaître. Être avec toi m'a permis de mieux appréhender mes émotions, de me laisser envelopper dans des bras chaleureux, empreints d'amour et de tendresse, sans violence, sans honte. J'ai appris à sonder mes sentiments, envers moi-même et envers les autres, à embrasser la vie avec optimisme et à puiser une force nouvelle dans l'amour que je te portais. J'étais le soleil d'une seule et uni que terre, que je chérissais de toute mon âme.

(...)

Tout n'était pas toujours idyllique, notre relation était incroyablement complexe, ponctuée de moments difficiles, de larmes et de colère. Malgré tout, chaque instant passé à tes côtés prenait une dimension uni que. Je me perdais à t'observer vivre, admirant ta sensibilité, tes émotions débordantes, tes passions enflammées, ta loyauté, ta douceur, ta capacité à apaiser tes propres démons et ceux des autres, à survivre même dans les pires tourments.

(...)

Tu étais une véritable romantique, prête à tout pour l'être cher. Pour toi, tout devait être grandiose, comme dans les films romantique à l'eau de rose : t'offrir 100 roses et un festin somptueux pendant que tu te serais prélasser sur le canapé. En rentrant du travail, découvrant mille pétales depuis la porte d'entrée jusqu'au lit, pour atteindre le 7ème ciel. Il fallait se battre pour la merveilleuse personne que tu étais, simplement pour ton sourire, tes éclats de joie et tout l'amour que tu prodiguais sans limite à quiconque croisait ton chemin. 

 En somme, tu était ce soleil scintillant qui illuminait les visages les plus tristes.

Tu méritais tout cet amour démesuré, mais j'étais incapable d'aller aussi loin. Même si tu le désirais ardemment, aurais-tu réellement apprécier ce geste pour te prouver une bonne fois pour toute à quel point mon amour était sincère ? Je n'avais pas besoin de déplacer des montagnes pour tes beaux yeux, simplement t'apporter une tendresse sincère qui te murmurait "je t'aime" sans prononcer un mot, sans bouger le petit doigt, qui nous laissait dans un cocon d'amour et de sécurité. En gros, il ne fallait pas de grandes démonstrations pour prouver mon amour, et nous trouvions toujours un moyen de nous le prouver mutuellement. C'était incroyable, car malgré tout l'amour qui comblait nos vides, nous étions pratiquement opposés sur presque tout : nos goûts, nos désirs, nos objectifs, nos croyances, nos attentes et nos visions de l'avenir. Nous avions tant à apprendre l'un de l'autre grâce à ces différences, mais nous n'avons pas su gérer cette situation.

(...)

Nous étions au commencement de notre propre vie, de nos propres tourments, le temps consacré à l'autre ne parvenait jamais à apaiser nos démons internes. Nos erreurs s'accumulaient, et à mesure que nous grandissions, nos démons devenaient plus puissants que nous. L'amour ne suffisait pas à les combattre, surtout lorsque nous doutions de notre propre force. L'amour nous rendait fous, instables, et tout ce qui nous entourait nous poussait à nous éloigner. J'ai été le premier à me détacher de cette main qui tentait de se raccrocher à la mienne, pour partir à la découverte de nouveaux chemins, sans penser que je perdais ce que nous avions construit ensemble. Tu as eu peur et tu as sombré, j'ai découvert tes côtés cachés, ta jalousie maladive, ton obsession à me posséder à chaque instant, tes paroles dénuées de sens, tout pour obtenir un peu plus de mon attention, puis ta colère, ta frustration et enfin tes larmes. J'étais consumé par une rage qui rendait tout excessif, et tout me poussait à me détruire; la drogue, mes rencontres, ma famille, ma dépression. Rien ne laissait présager une fin heureuse, je n'avais plus la douce petite amie, mais une personne angoissée, terrifiée et en colère. Je n'avais pas compris que toutes tes émotions exprimaient ta peur de me perdre, et même si tu me l'avais dit, j'aurais répondu froidement : peut-être bien, oui. Car je manquais d'émotion lorsque j'étais hors de moi. Et j'étais souvent hors de moi. Tu n'as pas su gérer cette incompréhension qui te tourmentait, et puis, dans ce paysage de souvenirs et de douleurs, tu as disparu, laissant le vide là où ta présence brillait autrefois. Notre chemin s'est figé, laissant place au froid et à l'oubli. Chaque jour qui passe efface un peu plus notre empreinte, condamnant notre amour à l'obscurité. J'ai souffert de t'aimer, et je t'aimais mal. Nous nous aimions mal, mais nous nous aimions.

Malgré que tout ce soit fini, malgré qu'il n'y a plus rien à réparer, il restera toujours un peu d'amou pour ce que nous avions été.

À l'amour qui fut, Naïla.

   


 Dernière mise à jour le 12 avril 2024 - Dollz crée en juin 2013

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