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eliwa
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Je m'appelle Eliwa et j'ai 15 ans. Je suis la princesse héritière du royaume du Lirvanian. Je n'aime pas beaucoup ma condition de princesse. Certes, je vis dans un château et je porte des robes absolument magnifiques mais, au fil du temps, je me suis rendue compte que ce n'était pas la vie que je voulais. J'ai vécu une enfance douce et tranquille, protégée par les murs du château. Je n'avais pas le droit de sortir. Un soir, quand j'avais 7 ans, j'ai entendu mes parents parler de la menace que je pouvait représenter pour la population car, si la majorité d'entre eux sont royalistes, ce n'est pas le cas pour tout le monde. En effet, il existe un groupe de 15 personnes qu'on appelle Les Rebelles. Ils veulent abolir la monarchie et gouverner eux-mêmes. Quand ils ont appris ma naissance, ils voulaient m'enlever afin de m'élever comme l'une des leurs mais on ne les a pas laissés faire. C'est ma mère qui m'a raconté ça. Mes parents m'ont donc interdit l'accès au village. A l'âge de 10 ans, j'ai commencé à me rendre pour la première fois à la fête du roi. Je n'ai fais qu'une apparition très brève mais cela a marqué mon entrée dans le monde et le début de ma condition de future souveraine.

Ma mère a commencé à m'initier aux modes et coutumes de la Cour et à me faire porter corset et cerceau. Mon père, lui, m'apprend un peu la politique et me fait de temps en temps assister aux réunions du Conseil. C'est ennuyeux à mourir. J'ai également un précepteur qui veille à mon éducation culturelle et religieuse. Dès l'âge de 13 ans, mes sorties se sont faites de plus en plus fréquentes. J'allais saluer les villageois et visiter des écoles en compagnie de ma mère et je rendais visite aux soldats avec mon père. Ils me voient déjà comme leur futur chef et cela me fait très peur,car, à vrai dire, je ne sais pas vraiment comment envisager mon avenir de reine. La Première Reine du Lirvanian d'ailleurs. Eh oui, c'est la première fois depuis des centaines d'années qu'une souveraine met au monde une héritière.

En tant que future souveraine de mon royaume, je me dois de participer aux évènements importants. Le reste viendra progressivement. J'apprécie beaucoup d'aller visiter des écoles, des orphelinats et d'échanger quelques mots avec les habitants qui placent en moi leur soutient et une confiance indéfectible. Mon précepteur dit souvent à mes parents que je suis très douée en sociabilité. Par contre, ce n'est pas le cas au niveau politique et militaire. Je ne comprends strictement rien à ces nombreuses réunions qui se font pour je ne sais quelles obscures raisons et je déteste mon cours d'armes et de défense. Toute fois, j'ai une intelligence hors du commun pour le développement des stratégies et je suis plutôt à l'aise au jeu d'échecs.

Une fois couronnée Reine, ce sera à moi de diriger mes armées et d'orchestrer les séances du Conseil. Mon futur mari ne fera que me conseiller et faire respecter ma volonté. Mais, pour l'instant, je profite encore de mon adolescence tranquille tout en ayant sur les épaules ce lourd fardaut. Au Lirvanian, les Rois sont couronnés dès l'âge de 18 ans et sont supervisés par leur père durant leur première année de règne. A 19 ans, ils doivent êtres en mesure de se débrouiller seuls. Il en sera de même pour moi. Cela me fait frémir d'angoisse car il ne me reste que 3 ans d'apprentissage. Je devrais également mettre les Rebelles hors d'état de nuire même si, entre nous, aucun de mes ancêtres n'a réussi. Il est évident que je suis une menace et que je prends beaucoup de risques surtout qu'ils ont très mal pris le fait d'être un jour gouvernés par une femme. Il va falloir que je reste vigilante. Aujourd'hui, il y a la célébration des jeux nationaux mais je suis forcée de rester dans ma chambre. Depuis peu, les Rebelles ont pour but de me faire du mal et tout le monde sait que, si ils le veulent, ils y arriveront. Mes parents m'ont donc placée en surveillance rapprochée et m'ont interdit de quitter le château. Quel ennui ! Si j'étais une fille normale, je pourrai être libre de vivre comme je veux, de courir, de sortir...mais apparemment, cette vie m'est interdite. Pendant que mes parents assistent à une compétition de jeux, moi je suis cloîtrée dans ma chambre, surveillée par mes gardes du corps. Je dessine, allongée sur mon lit à baldaquin doré. Je représente souvent des paysages merveilleux où je m'imagine souvent m'amuser avec des créatures magiques. Mon rêve est de partir loin d'ici et de pouvoir mener la vie dont j'ai réellement envie. J'ai longtemps observé les filles de mon âge, au village pendant mes sorties et je trouve qu'elles ont une vie simple et tranquille, sans gardes du corps pour vous épier. Elles, elles rêvent de prendre ma place. Si c'est vraiment ce qui leur ferait le plus plaisir en échange de la leur, bien volontier !

La situation est loin de s'améliorer ! Les Rebelles sont plus menaçants que jamais ! Moi, j'ai peur, peur que l'on me fasse du mal, que l'on m'enlève à ma famille où que sais-je encore ! J'ai entendu mes parents parler d'un transfer dans une autre ville, peut-être pour moi, pour me protéger.

Ce soir-là au dîner, mes soupçons se sont confirmés. Je devrai partir la semaine prochaine pour une destination inconnue. Un départ clandestin bien entendu. Avec ma mère, nous avons déjà préparé mes bagages pour pouvoir fuir au plus vite en cas de besoin.

Finalement, mon départ fut avancé la nuit-même. On vint me réveiller et m'habiller puis, après avoir fait mes adieux à mes parents, je m'engouffrais dans la voiture noire et sans armoiries et dont les vitres n'offraient aucun visibilité, tant extérieure qu'intérieure. Le cocher fouetta et je su à ce moment-là que les choses allaient changer.

J'arrivais dans la soirée. Mon hôtesse m'accueillie chaleureusement puis m'invita à entrer dans sa demeure, fort spacieuse il faut bien l'avouer.

Elle me servit un délicieux dîner puis m'emmena dans ma chambre où elle me présenta le personnel de la maison. Je me couchais enfin dans un lit simple et confortable.

Le lendemain, une domestique vint me réveiller en ouvrant mes rideaux. Puis entra miss Arthire. Moi qui pensait que mes habitudes vestimentaires allaient changer, je me trompais lourdement. Supervisée par sa patronne, Edrogile me vêtit d'abord de bas et d'un justocorps. Elle me fit ensuite aggriper les bareaux de mon lit afin de lacer plus commodément mon corset. Quel supplice ! Elle tirait si fort que je cru bien que mon souffle allait définitivement s'arrêter. Elle me passa ensuite un petit short bouffant noir et un cerceau puis une quantité phénoménale de jupons jusqu'à me passer une magnifique robe rouge. Selon ma protectrice, mes parents souhaitaient que je continue à mener une vie "normale", même loin de chez moi. Quel calvaire !

Le plus difficile pour moi a été d'apprendre que j'allais devoir rester enfermée pour un délai indéterminé. Pas de sortie et pas de scolarisation avec d'autres filles de mon âge. On ne me laissait pas non plus sortir, ayant été surprise a essayer d'aller dans le jardin. Depuis, je ne sors que pour manger et sous bonne escorte. M'apercevant que ma fenêtre était elle aussi condamnée, je me mit a pleurer et a supplier en tambourinant à la porte pour qu'on me laisse sortir. Las, personne ne m'entendit ou se résolut à ne point m'entendre. Je passais les journées les plus solitaires de mon existence. Seule, assise sur mon lit et sans rien pour m'occuper les mains. Un jour, à bout de ce calvaire, je sombrai doucement dans la dépression, dont j'allais avoir bien du mal à me débarrasser dans le futur. Au début, je ne m'en rendit pas compte, j'avais beaucoup moins d'appétit jusqu'à ne plus manger du tout certains jours et je restait assise sur mon lit, sans bouger. Puis, tel un automate, je me levai pour aller manger et me laissai faire quand on m'habillait ou me dévêtait. Je ne dormais plus. Ce matin, Madame Myrthale, ma protectrice, passa dans ma chambre me dire bonjour, ce qu'elle n'avait plus fait depuis le jour de mon arrivée. Quand elle me vit aussi pâle qu'un fantôme, le regard vague, les traits tirés, ne dormant et ne mangeant plus et me laissant faire comme une poupée, elle appela le médecin. Quand il arriva, il m'ausculpta avec un air de plus en plus inquiétant au fur et à mesure. A la fin, il se leva et fit non de la tête en direction de la maîtresse de maison. Il se leva, s'entretint quelques instants avec elle puis revint dans ma chambre en fermant la porte derrière lui et la laissant dehors. Il me parla mais je fus presque incapable de réagir, ayant été privée de compagnie depuis longtemps et n'ayant plus l'occasion de parler. Cela l'inquiéta encore plus et décida de revenir tous les jours pour me réapprendre a parler et a manger correctement. Je ne dis rien puis il me salua et sortit. Mais, si j'avais perdu ma langue, mes oreilles, elles, étaient encore très perfomantes et ce que j'entendis me fis d'abord rire quand le docteur sermona grandement Madame Myrthale puis pleurer, silencieusement bien sûr, lorsqu'il ajouta que j'étais gravement malade et que j'aurai dû mal à m'en sortir au point qu'il craignait pour ma vie. J'étais très faible, même quand le docteur venait je ne pouvais pas me lever et je n'arrivais plus à manger. Mais, je décidais de me battre. Si, dans la journée, je devais rester dans mon lit, rien ne m'empêchait de m'entrainer à marcher pendant la nuit. Las, je n'avais pas prévu que je pouvais être aussi faible, essouflée rien qu'en sortant de mon lit, je fis quelques pas maladroits puis m'effondrais sur le sol, sans bruit. Couchée sur le sol, je sentis mes larmes couler doucement en repensant à ma vie d'avant, où je pouvais sortir, parler à mes parents et rire. Le lendemain, quand les servantes me trouvèrent, elles poussèrent un cri puis appelèrent leur maîtresse qui manqua s'évanouir en me découvrant presque morte. Le médecin arriva, me laissa à terre, m'ausculpta puis me porta dans ses bras jusqu'à mon lit. Il était jeune et beau. Il me déposa délicatement puis me prit la main pour tâter mon poul. L'air grave, il remit à la gouvernante de la maison une petite fiole qu'il considérait comme mon dernier espoir. Plusieurs fois par jour, on me donnait une cuillérée de cette potion qui, selon moi, ne faisait aucun effet bien au contraire. Je me sentais de plus en plus faible au point, un matin, de m'évanouir dans mon lit. J'étais encore plus blanche et je manquais de souffle. On rappela le docteur qui, cette fois, ne m'examina pas, si ce n'est tâter mon poul qui faiblissait de plus en plus à chaque seconde. C'est l'air vraiment inquiet qu'il prévint Madame Myrthale que je ne survivrais pas. Elle le supplia alors de m'aider en lui racontant que je n'étais pas sa fille, ce qu'il avait cru mais une princesse en danger dans son royaume, devant se cacher ici pour quelques temps. Comment annoncer cela à mes parents ? Pour moi, ça ne changeait rien puisque j'allais mourir. Le médecin, encore plus inquiet à la suite de cette annonce, revint auprès de moi en laissant les autres dehors puis fouilla dans sa mallette frénétiquement en sortant les bouteilles et les fioles avant de sortir une encyclopédie qu'il feuilleta en tremblant. Moi, je ne distinguait presque plus le son de sa voix et ne voyait plus dans ma tête l'image d'un jeune homme brun et beau que j'avais gardée de lui avant de sombrer dans le coma. Je n'entendis plus rien, si ce n'est les derniers petits battements faibles de mon coeur qui s'arrêtèrent brusquement. ma tête tomba sur le côté de l'oreiller. C'était trop tard. je me sentis bizarre, comme si mon âme pouvait tout de même voir et entendre ce qu'il se passait. Ce devait être mon inconscient. Je sentis seulement sa main qui prit la mienne puis je l'entendis très faiblement appeler la maîtresse de maison et lui dire que c'était fini. J'ai eu l'impression qu'elle pleurait mais curieusement pas pour moi, je suppose que mes parents la payait pour ses "bons et loyaux services". Et moi, curieusement dans mon plus profond inconscient, je pensais à ma famille, à mon peuple qui devait être en deuil si il était au courant mais aussi à mon beau médecin qui a tout tenté pour me sauver, mais en vain. C'est là que je réalisait que c'était la première fois que je tombais amoureuse mais que je ne vivrais pas assez longtemps pour en profiter. Il me semblait que, lorsqu'il venait me voir tous les jours quand j'étais vivante, il s'attachait de plus en plus à moi, me parlant avec de plus en plus de sympathie et parfois avec une pointe de timidité et d'admiration dans la voix. Mais hélas, c'est finit avant même d'avoir commencé. Je suppose que mon corps sera remis à mes parents et enterré dans la crypte royale. Je suppose aussi que mon cher royaume va sombrer dans l'oubli, étant donné que mes parents ne peuvent plus avoir d'enfants. Je déteste cette femme de m'avoir enfermée tout ce temps, c'est à cause d'elle tout ça !!! J'espère qu'elle dédommagera mes parents et qu'elle est désolée pour ce qu'elle a fait.

Cela fait maintenant 3 jours que suis morte et pourtant il me semble que cela fait juste quelques minutes. Mon corps n'a pas bougé, je me demande si elle a prévenu ma famille. Il me semble tous les jours avoir une visite. Au début, j'ignorais qui c'était mais je l'ai entendu parler a faible voix a une autre personne et la stupeur : il s'agissait du médecin qui n'a pas pu me sauver, sans doute car il était sans doute trop jeune et pas assez expérimenté. Je suppose que mon décès ne va pas lui ramener beaucoup de clients et je regrette d'avoir détruit sa carrière. J'espère seulement qu'il s'en sortira.

Il revint encore quelques jours puis, lors de sa dernière visite, quand il repartit, Madame Myrthale referma la porte à clef derrière lui. Elle ne s'ouvrit plus jamais.

J'étais condamnée à l'intérieur, sans savoir si mes parents avaient été prévenus. Je suppose que non. Lors de sa dernière visite, j'ai entendu le docteur dire à la amîtresse de maison que le seul moyen de me sauver était une preuve d'amour sincère ou quelque chose comme ça mais cela risque d'être compliqué étant doné que je ne suis pas suffisament sortie pour avoir des relations et princesse de surcroît. Rien à faire, je suis bel et bien condamnée à rester ainsi pour toujours.

Des jours ont passé et ma porte reste close. Mon beau médecin me manque et pourtant, j'ai l'impression que dans la maison, la vie continue. Je peux entendre le remue-ménage des domestiques mais aucune calèche dans la cour. Tout le monde semble avoir oublié qu'il y a un corps dans une des chambres. J'aimerai tant revenir à la vie ! Je prie pour que l'on me délivre mais mon seul espoir étant une preuve d'amour, je suis perdue...

Un jour pourtant, une calèche arriva. Des pas rapides se précipitèrent dans ma chambre : mes parents !!! Ils sont enfin venus me voir !!! Leurs voix semblent très inquiètent et en colère. Une autre personne arriva dans ma chambre et c'était mon docteur ! Quand il annonça à mes parents que l'u*** moyen de me sauver était une preuve d'amour, il furent désespérés. Quand tous s'en allèrent, j'entendis mes parents s'entretenir avec le docteur, sûrement au sujet de cette fameuse "preuve". A ce qu'il paraît, il faudrait que cela soit réciproque, ce qui ne fait guère avancer les choses. Au moins, les Rebelles seront contents : finie, la monarchie !

Sauf si "on" parvient à me faire revenir à la vie...mes parents partirent mais lui décida de rester. Tant mieux, avec un peu de chance il restera un peu avec moi. Effectivement, oui. Il s'assit à côté de mon lit et ne dis rien. Dehors, j'entendis la calèche de mes parents repartir et, avec eux, mes souvenirs de mon royaume que j'ai quitté un beau jour sans savoir que je n'y reviendrais plus.

Puis, il me pris la main, me sortant alors de ma rêverie. Je sentis qu'il pleurait, ou alors ce n'était que mon imagination. Puis, soudain, il se leva et m'embrassa. Puis, il se recala furtivement dans son fauteuil et s'enfouit le visage dans ses mains.

Et là, je ne sus pas ce qu'il se passait : je sentis mon coeur se remettre à battre doucement, l'oxygène s'infiltrer dans mes poumons puis je pus battre des paupières et enfin ouvrir les yeux...Mon regard se posa sur lui, qui, au même moment, me regardait. Quand il me vit, il eu du mal à y croire. Il se leva et s'assit sur mon lit. Il me sourit puis rougit, ce baisé ayant révélé nos sentiments partagés. Il m'aida doucement à me relever sur mon lit. Nous n'osions pas nous regarder.

Il finit par aller chercher Madame Myrthale qui fut toute étonnée de me voir assise bien vivante sur mon lit. Elle resta plantée devant mon lit jusqu'à ce que le médecin lui demande de m'apporter à manger car j'étais encore faible. Elle partit en me laissant seule avec lui. Il s'approcha timidement de moi

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