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trop bien la suite !!!
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J'adore ta FF :) continue, t'es super forte!...
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Hi!Un Nouveau concept est arrivé sur OMD...
22/07/2014 à 20:03:24

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fanfiction15
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4
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Hey guys !


Appelez-moi Claire tout simplement.

J'ai 15ans. J'écris.


Je vous propose un truc :

Moi, j'aime bien écrire des fanfiction.

FanFiction : récit que certains fan écrivent pour trans er un film, un livre, etc..

 

Je compte faire une F.F sur Twilight :)

Claire.

__________________________________________________________________________________________

 

Film : Twilight

Scénario : Twilight Chapter 2 : Tentation (New Moon)

                      Anniversaire de Bella. Elle se blesse. Jasper craque. Edward culpabilise. Il quitte Bella pour sa sécurité. Bella se meurt. Victoria débarque et la mord. Elle devient un vampire. Dix ans passe sans les Cullen. Puis ils débarquent...

1. Nouvelle vie

   Je saute et atterit en douceur sur le dos du puma. Alertée, la pauvre bête rugit et se débattit comme elle pouvait, mais son destin était scellé. J'attrapais le haut de son crâne et la forçait à lever la tête. Je me penchais en avant, parvint à repérer, grâce à ma vision surdéveloppée, une veine dans son cou, et plongeais. Je dévoilais mes deux canines pointues et perçais la peau de l'animal jusqu'à ce que du sang coule dans ma bouche. J'aspirais goûlument et ignorais les gémissements du puma qui devenaient de plus en plus faible. Finalement, il poussa un dernier cri et s'effondra. Toujours sur son dos, je continuais ainsi pendant plusieurs minutes et, une fois l'animal vidé entièrement de son sang, je l'enjambais gracieusement et soupirais de contentement. 

   En cherchant un endroit où je pourrais m'asseoir, je passais près d'une grande flaque d'eau. Elle me renvoya le reflet d'une jeune femme magnifique, très pâle, avec des yeux doré et une chevelure brune tombant jusqu'au bas du dos. Soudainement énervée, je donnais un grand coup de pied sur la surface de l'eau. La terre trembla et la flaque se vida, aspirée par le trou que j'avais fait dans la terre sans le vouloir avec mon pied. Je baissais la tête et continuais ma route. Enfin, j'arrivais là où je voulais aller. La clairière. Notre clairière. Ma clairière, maintenant. Une douleur purement psycologique se réveilla au plus profond de moi et mon coeur inexistant se serra. Chaque jour était une nouvelle épreuve pour moi. Je m'efforçais de ne pas penser à eux. Pourquoi se faire du mal volontairement ? 

    Quand j'étais encore humaine, il m'avait quitté et était partit avec eux. Jamais je n'avais eu aussi mal, même pas quand James m'avait mordu, même pas à cette fameuse soirée d'anniversaire qui m'avait coûté plusieurs points de suture, même pas quand ces trois mots ont été prononcés de sa voix douce et ferme. « Au revoir, Bella. » Non. Le pire fût l'après. Son absence. Son manque. Jamais je ne m'étais sentie aussi abandonnée. Je souffrais à la poitrine constemment, je faisais des cauchemars chaque nuit, je tentais de le faire revenir par tout les moyens. Rien n'a marché. Evidemment. Que pouvais-je faire, moi, une pauvre humaine, pour le ramener lui, ce vampire puissant au charme fou ? Rien.

   Tout en continuant à marcher, je repensais à mon reflet dans cette flaque. Comment en étais-je arrivé là ? En soupirant, je repensais à cette petite soirée organisée par Jacob dans l'espoir de me rendre le sourire. Je me rappelais de tout. Des lampions, des danses endiablées sur une piste improvisée, de mon petit sourire - le premier depuis leur départ -, de mon père pleurant presque en me voyant "heureuse" en quelque sorte, de tout. Je me souvins aussi de moi, pauvre humaine inconsciente du danger, insistant pour rester seule un moment, m'isolant dans la forêt pendant la nuit. Je me souviens avoir entendu un craquement, je pensais que c'était Jacob. J'avais murmuré : « Je croyais t'avoir dit que je voulais rester seule. » et j'avais entendu quelques mots. Juste quelques mots. « Ne t'en fait pas, petite Bella. Tu le seras. Et pour toujours. » Victoria. Elle m'avait attrapée et enlevée. J'étais sur son dos et elle courait pour m'emmener loin. Je savais qu'elle allait me tuer. J'en étais presque... soulagée. Et cette course sur mon dos me rappelait trop lui. J'avais levé les bras et avait sourit. J'allais mourir. Enfin. 

   Quelques heures plus tard, elle m'avait déposé sur le sol, m'avait mordu en injectant le plus de venin possible et était partie. Tout simplement. J'avais souffert pendant quatre jours entier. Je m'étais réveillée vampire et puissante.

   J'arrivais au milieu de la clairière et m'assis au soleil - soleil plutôt rare à Forks. Je tendis les bras et admirais ma peau qui brillait, comme plein de petits diamants incrustés. C'était magnifique. Je ne m'en lassait jamais. 

   J'avais immédiatement pensé à lui, trans ée en vampire. Pas de sang humain. Hors de question. Je m'étais aussitôt attaquée à un cerf non loin. Son sang était des plus écoeurant, mais ça m'avait calmé. Je m'étais ensuite rendu à l'endroit même où je suis actuellement. La clairière. 

   Je n'ai jamais tenté de les retrouver. A quoi bon ? Il ne m'aimait plus en humaine, quelle différence en vampire ? Je n'avais pas non plus revue mon père. Ni Jacob. Je tenais à les préserver de ce monde surnaturel dangereux. 

   Je m'allongeais sur le sol, mains derrière la tête, admirant le soleil. Tout mon corps sintillait, je me sentais si bien, si détendue. 

   Je me souvenais des douleurs que je ressentais, étant humaine, quand je pensais à eux, et plus particulièrement à lui. Même étant vampire, elles étaient toujours là. Je savais très bien qu'elles étaient dans ma tête, mais ça ne les empêchaient pas d'être douloureuse. 

   Voilà presque dix ans que je suis trans ée en vampire. Voilà presque dix ans que la famille Cullen est partie. Voilà presque dix ans que j'ère sans but précis dans Port Angeles ou Forks, chassant de par et d'autre. Mais, cette année, ce serait différent. J'avais décidé de m'inscrire au lycée de Forks. Pas pour les souvenirs, mais pour faire quelque chose de mes journées. Pour rencontrer de nouvelles personnes. Pour changer de vie et les oublier définitivement. C'était décidé. Je ne reviendrais pas en arrière.

2. Retour au lycée
   J'arrivais un peu plus tôt que les autres à l'établissement. Je sortis lentement de la voiture et admirais le bâtiment. Une foule de souvenirs me revinrent immédiatement et ma gorge se serra. Aurais-je était encore humaine, je me serais mise à pleurer. Je tournais la tête et regardais attentivement un endroit précis dans le parking. Ce fut comme si j'avais remonté le temps. Devant moi, des personnes se matérialisèrent. Je me vis moi, humainte, faible, contre ma voiture, la tête tournée en direction de quelque chose. Je vis une grosse voiture sombre arrivait en dérapant. Je la voyais glisser vers la Bella humaine qui, elle, trop lente, trop fragile, trop tout, ne pouvait rien faire. Je le vis alors. Lui. Il sauta devant moi et repoussa la voiture d'un seul coup de main. Je me vis moi, les yeux rivés sur lui, déjà amoureuse malgré moi...
   Je détournais le regard. Je me réinstallais sur mon siège, fermais la portière et attendis que les autres arrivèrent. Je portais un jean slim noir, un petit haut bleu et des talons haut noir également. Je n'avais pas touché à mes cheveux, les laissant tomber dans mon dos, libre. 
   Peu à peu, le parking se remplit. De mon rétroviseur, je voyais que plusieurs élèves pointaient du doigt ma voiture. J'entendais d'ici, grâce à mon ouïe surhumaine, leurs exclamations de surprise face à mon véhicule. Je décidais de faire bonne impression dès le début et sortit de ma voiture. J'entendis très clairement d'autres exclamations, suivies de sifflements admiratif. 
   Je ne réagis pas immédiatement. Mon regard était planté sur une magnifique Ferrari rouge vif, garée à l'autre bout du parking. Elle me rappelait tant celle de... Je soupirais. Pourquoi se faire du mal ? 
   Je fermais ma portière, verrouillais ma voiture et me dirigeais vers l'entrée principale sans un regard pour la voiture rouge. 
- Excusez-moi, mademoiselle, demanda quelqu'un.
   Je sursautais et me retournais, déconcertée. Un jeune homme se tenait devant moi. Il était aussi pâle que moi, blond avec des yeux marrons chocolat qui me rappelait les miens, autrefois. Pourquoi fallait-il que tout, ce matin, me ramène au passé ?
- Oui ? répondis-je.
- Vous êtes nouvelle ?
- Comme tu le vois !
- Ca vous dirait de... enfin, que je vous fasse visiter ?
   Je réflechis quelques secondes. Ce jeune homme me paraissait terriblement lourd et ennuyeux. Mais, d'un autre côté, n'avais-je pas dit qu'il me fallait de nouvelles têtes ?
- Merci, mais je connais déjà.
   Sur ce, je tournais les talons et entrais dans l'établissement. Plutôt mourir que de passer ne serait-ce qu'une minute de plus avec lui. Il me rappelait trop... Mike. Mike Newton. Il fallait que j'oublie.
   J'allais chercher mon emploi du temps au secrétariat. Ce matin, j'avais anglais, maths et biologie. Biologie... dans la même salle. Cette fameuse salle où lui et moi avions eu notre première discussion. Je pestais intérieurement et me dirigeais vers la salle d'anglais. L'heure passa rapidement, ainsi que celle de maths. Je butais néanmoins devant la fameuse salle. D'ici, je voyais la paillasse que nous avions partagé, lui et moi. J'inspirais un bon coup, entrais dans la salle et m'installais le plus loin possible de notre ancienne table. Le cours débuta mais, pour moi, impossible de me concentrer. Soudain, devant moi, une e se matérialisa. C'était moi. Humaine. La Bella humaine entra dans la pièce, un sourire aux lèvres et passa près d'un ventilateur qui venait d'apparaître. Elle stoppa net, laissant le vent dans ses cheveux propageait son odeur dans toute la pièce. Elle semblait regarder quelqu'un. Je me retournais discrètement et le vis. Encore. Il semblait... frustré. Il serrait les poings, il avait cessé de respirer. Puis il plaqua sa main sur son visage. Je me retournais vers Bella. Son sourire avait disparu. Elle attrapa une mèche de ses cheveux et la sentit. Ne détectant rien, elle partit s'installer à ses côté.
   Je revins brutalement à moi, une douleur familière se réveillant dans ma poitrine. Je me rendis compte que je dévisageais le garçon qui occupait sa place. Il pensa autre chose et me sourit bêtement. Je le lui rendit et me détournais. 
- Salut, me chuchota la fille à côté de moi.
   Je me retournais vers elle. Grande, mince, brune, yeux vert, sourire sympathique. Je l'aimais déjà bien.
- Je m'appelle Jessica, continua-t-elle. Et toi ?
   Outch ! Mauvaise pioche. Mais pourquoi se prénom était-il si répendue dans ce pays ? Je me forçais à sourire.
- Je suis Bella. 
- Cool !
   La sonnerie retentit. Je rangeais rapidement mes affaires. C'était l'heure du déjeuner. 
- Ca te dis de venir manger avec moi et mes amis ? Je suppose que tu es nouvelle, tu as peut-être envie de nouvelles connaissances...
   Elle était si gentille ! Je ne pus qu'accepter.
- D'accord, merci, mais je n'ai... pas très faim, aujourd'hui.
- C'est pas grave, ça doit être le stress de la rentrée ! Moi aussi, je n'avais pas très faim, mon premier jour ! Ca va passer !
- Sûrement, répondis-je prudemment.
   Je ne pus retenir mon sourire. Nous nous dirigeons vers la cafétaria. 
- Je vais te présenter à mes amis, je suis sûre qu'ils seront ravi de te rencontrer ! déclara Jessica.
- Moi de même.
   Cette Jessica avait le même point commun que celle de mon souvenir. Bavarde et exhubérente. Mais ça ma plaisait bien. Nous entrâmes dans la cafétaria et je fus aussitôt assaillis par pleins d'odeurs à la fois. La nourriture, les élèves, le produit qu'on utilise pour nettoyer les table, tout. Je déglutis et continuais ma route sans rien paraître. Jessica me guida vers une table déjà presque pleine. Elle se planta devant son groupe d'ami qui la saluèrent tous joyeusement.
- Je vous présente Bella... euh, c'est quoi ton nom de famille ? me glissa-t-elle au milieu de sa phrase.
- Swan, répondis-je presque tristement.
- Bella Swan ! Allez, on lui fait une place !
   Tous m'accueillir avec des grands sourires tandis que Jessica poussait sans ménagement les chaises pour nous installer. Mon amie fit les présentations.
- Alors, voilà Alanna Stone, Michael Stewart, Lisa McConnowey et Mike Weber !
   Je serrais les dents. Pourquoi me mettre au supplice ainsi ? Je m'assis en tentant de faire bonne figure et en répondant le moins possible aux questions me concernant.
- Arrêtez, un peu ! intervint Jessica. Si Bella ne veut pas parler d'elle, foutez-lui la paix !
   Je la remerciais d'un regard et les autres se turent en continuant à manger. Pendant ce temps, je regardais autour de moi. Rien n'avais changé ici. Les décorations ringardes de la cafétéria étaient toujours les mêmes depuis dix ans. D'ici, je pouvais voir leur table. Qui étais d'ailleurs occupée. Soudain, je me figeais. Alice. Jasper. Rosalie. Emmett. Les Cullen. Je plissais les yeux et secouais la tête. Je rêvais, je rêvais, je rêvais. Je ne savais pas que les vampires pouvaient être sujet à des hallucinations. Sans ouvrir les yeux, je mis mon front sur mes paumes et tentais de reprendre mes esprit. A cet instant, je me sentais terriblement vulnérable, j'avais l'impression que tout pouvait m'arriver, que j'étais redevenue une petite humaine fragile et cassable. Je détestais cette impression. J'étais forte, j'étais une vampire, je pouvais tuer toutes les personnes présentes dans cette cafétéria si je le voulais. Mais là, en face de moi, il y avait quatre personnes que je ne pouvais pas approcher. C'était impossible. Je me trouvais face à des vampires plus fort, plus expérimentés que moi. Ca ne m'était pas arriver depuis... dix ans. Je tressaillit.
- Bella, ça va ? demanda Jessica, inquiète.
- Qui c'est, là-bas ? murmurais-je entre mes dents en désignant d'un geste discret de la tête la table du fond. 
- Hein ? Oh, les Cullen. Ils sont arrivés l'année dernière. Pourquoi ?
- Pour rien. 
   Ainsi, ils étaient revenu. Pourquoi ? Peu importait la raison. Je ne pouvais pas rester ici, à Forks. Pas s'ils étaient là. Tant pis pour le lycée. Je ressentais déjà des picotements dans mon ventre, tandis que des dizaines de souvenirs remontaient dans mon cerveau. Ils n'avaient pas changés. Ils étaient parfaits. 
   Je me levais soudainement et m'éloignais rapidement en direction de la sortie. Sans vraiment m'en rendre compte, j'avais mis toute ma vitesse de vampire dans ces quelques mouvements. Je m'efforçais de reprendre une allure humaine mais, en passant à côté d'eux, je sentis ma gorge se nouer et j'accélérais de nouveau. Je priais pour qu'aucun élève - en particulier eux - n'avait remarqué quoi que ce soit et, enfin, j'ouvris la porte de sortie et m'éloignais à vitesse de vampire. 
   Il fallait que je parte. Loin, de préférence. J'avais quelques idées. Le Texas, la Louisiane ? Ou, mieux, la Caroline du Nord ! Oui, j'irais en Caroline du Nord ! Tout en marchant dans la cour vers la sortie, je réflechissais rapidement. J'irais m'acheter des valises, prendrais un maximum d'affaires et je partirais. C'était fini, pour moi. Je ne voulais pas replonger dans mon passé. En un sens, ils m'effrayaient. Je m'arrêtais soudainement. J'étais effrayée par eux ! C'était des vampires, comme moi ! Une bouffée de colère m'envahit soudainement. J'eus envie de détruire tout le lycée. Je serrais les poings, mais c'était trop tard : j'étais en colère contre eux. De quel droit m'effrayaient-il ?
   Je tentais de reprendre mon calme, mais mes jambes me guidaient déjà vers la cafétaria. Ils allaient voir si j'avais peur d'eux ! J'entrais et me dirigeais immédiatement vers leur table. Je levais les yeux et me préparais à leurs dire ma façon de penser. Mais la table était vide. Ils étaient déjà partis.

3. Retrouvailles
   J'étais allongée dans ma clairière, mes jambes tendue, les mains derrière la tête, position habituelle. Je laissais ce cher soleil me chauffer la peau et la faire briller de tout les feux. Je portais un short en jeans qui m'arrivait mi-cuisse, un petit haut noir à bretelles et des talons haut gris à paillettes. De l'extérieur, je semblais détendue comme jamais. Mais, intérieurement, je bouillais. Je pensais à tout. Valise, avion, billet, in ion dans un nouveau lycée, nouvelle maison, nouvelle vie. Mais je pensais également aux Cullen. 
   Soudain, un bruit. En moins d'une seconde, je fus sur mes pieds, alerte. J'entendais des pas. A moins d'un kilomètre. L'intru arrivait. Et il était rapide. Un vampire. Nous n'étions pas loin de la villa blanche. Un Cullen. Je me figeais et, soudain, je sentis des tremblements. Je tremblais. Comment étais-ce possible ? Un vampire ne tremblait pas ! Je me ressaisit et me détendit. Si c'étais un Cullen, il était impossible qu'il m'attaque. Et, sans vraiment m'en rendre compte, je me rallongeais dans ma position initiale, sous le soleil. J'attendais. J'écoutais chacun de ses pas. Il n'était plus qu'à une centaine de mètre. Soudain, il stoppa. Il devait avoir senti mon odeur. Je ne pus m'empêcher de sourire. J'entendis son reniflement, son étonnement devant la présence d'un autre semblable, puis je l'entendis reprendre sa course, plus prudemment cependant. Je me redressais et m'assis en tailleur.
   De mes yeux de vampire, j'aperçus enfin, derrière les arbres, une silhouette. C'était une fille. Alice ? Esmée ? Rosalie ? 
   La silhouette s'avança encore et, finalement, apparus clairement à mes yeux. La voir de si près me fit comme un électrochoc. Je ne pus contrôler mes mouvements et je me retrouvais dans ses bras. Je la serrais de ma force de vampire, je la serrais de façon à ce qu'elle ne m'échappe pas. Je ne l'entendis pas se débattre. Elle semblait... choquée, figée. Si j'avais pu pleurer, je l'aurais fait.
- Mon Dieu, Alice, ma Alice, mon Dieu !
   C'était tout ce que je pouvais dire. Soudain, elle me prit les épaules et me força à reculer. Ce fut facile pour elle, elle était si puissante. Elle redressa la tête et fronça ses jolies yeux doré. Elle ne semblait pas me reconnaître. Je me sentis défaillir. Que faire si elle ne se souvenait plus de moi ? Je la lâchais et reculais de quelques pas, blessée. Soudain, elle ouvrit de grands yeux et ouvrit sa bouche. Mais aucun son n'en sortit. 
- Bella ? bégaya-t-elle. Bella, c'est toi ? Non, c'est impossible... Bella ?
- Oui, Alice, c'est moi !
- Mais tu brilles ! Tu as les yeux dorés ! Tu es...
- Un vampire, terminais-je en soupirant. Oui.
   Elle semblait sur le point de poser une autre question mais, prise d'une soudaine pulsion, elle me serra dans ses bras, fort, très fort, encore plus fort que moi. Je lui rendis son étreinte. Elle m'avait tellement manquée ! Les valises et la Caroline du Nord complètement oubliées, je profitais seulement de sa présence. Elle me relâcha et m'admira.
- Tu es magnifique, Bella ! s'exclama-t-elle. Depuis combien de temps es-tu vampire ? Qui t'a trans ée ? Pourquoi ? Que s'est-il passé depuis ces... depuis combien de temps est-on partie ?
- Doucement, doucement, Alice ! Ca va maintenant faire... dix ans.
   La jeune vampire sembla remarquer que j'avais bûté sur la date. Elle se tut, me prit ma main et nous nous installâmes au milieu de la clairière. Alors je lui racontais tout : après leur départ, ma dépression, Victoria, les premières années en tant que vampire, ma décision d'aller au lycée, ma réaction en les voyant, mes idées de la Caroline du Nord, tout. Elle m'écouta silencieusement, posant une ou deux questions. Et, à la fin de mon récit, elle me prit dans ses bras. 
- Tu sais, Bella, Edward ne t'a jamais oublié. Quand ta disparition a été annoncé à la radio, il a voulu revenir à Forks pour te chercher. Mais, tu le connais. Il se sentait tellement coupable. En arrivant dans la ville, il l'a retourné de font en comble mais il ne t'a pas trouvé. Alors il est rentré. Jamais je ne l'avais vu aussi malheureux.
- Oh... 
   Je sentis quelque chose remuait dans mon estomac. C'était... étrange. Edward était revenu à Forks pour me retrouver. Edward m'aimait donc toujours. Edward m'aimait. Il m'aimait. En prenant conscience de cela, quelque chose explosa en moi. Je me sentais... bien. Réellement bien. Ca ne m'était pas arrivé depuis dix ans. Je sentis un sourire se dessiner sur mon visage. 
- Bella, il faut que tu ailles le retrouver ! déclara Alice. Il est malheureux, sans toi.
- Je... je ne suis pas sûre, Alice... hésitais-je.
   Ca allait presque faire dix ans. En dix ans, beaucoup de choses peuvent changer. Pourtant, la perspective de revoir Edward remplissait mon esprit de bien-être. Je me sentais si bien avec Alice. Je fermais les yeux et tentais de revenir à la raison. Je n'en retrouvais qu'une partie.
- Non... ou plutôt non, pas maintenant, balbutiais-je. Plus tard, peut-être. Laisse-moi le temps de... me préparer mentalement. Cela va faire si longtemps...
- Dix ans, soupira Alice. Tu as manqué à toute la famille, Bella. Reviens-nous vite. J'ai toujours la même chambre, celle qui donne sur l'autoroute. 
   Elle se leva, m'enlaça, puis tourna les talons et disparut dans les arbres. Je me laissais tomber sur le sol. Des milliers de souvenirs, de mots, de phrases se mélangeaient dans ma tête. 
   Je me relevais et me dirigeais vers la ville. Je voulais de nouveaux vêtements. 
   Port Angeles était plutôt grand, mais je dénichais facilement une boutique avec des vêtements me correspondant : simple et confortable.
- Bonjour madame ! me lança la vendeuse au moment où j'entrais.
   J'esquissais un sourire en coin et commençais à chercher. Le mot « madame » m'avait interpellé. Je n'avais que dix-huit ans ! Mais je supposais que la trans ation en vampire m'avait donnéun visage peut-être plus mature. Comment savoir ? Je ne m'étais pas regardé - réellement regardé - dans un miroir depuis presque dix ans. Je n'en avais pas besoin, je savais que j'étais parfaite.
   Je me dirigeais vers la caisse et payait avec ma carte de crédit. J'avais acheté un simple jean noir et une veste en cuir noire également. Une fois les vêtements rangés dans un joli sachet blanc et rose, je sortis du magasin et me figeais. Aussitôt, instinctivement, je me mis en position d'attaque et écrasait le sac sur mon visage. Je fis quelques pas et m'assis sur un banc assez éloignés du chemin. Presque caché. Parfait. D'ici, je pouvais le voir. Charlie.
   En dix ans, il avait tellement changé. Ses cheveux de jais était maintenant gris et il s'était laissé pousser la barbe. Les rides de son visage s'étaient accentués et il semblait voûté quand il marchait. J'eus envie de pleurer, d'aller le voir et de le serrer dans mes bras. Mais je ne pouvais rien faire. Il s'arrêta dans l'allée de mon banc, soupira puis recommença sa route. Puis il tourna la tête et m'aperçus.
   Je crus réellement que ses yeux allaient lui sortir de la tête. Je savais ce que j'aurais dû faire : j'aurais du me lever, m'enfuir à vitesse de vampire et me promettre de ne plus jamais revenir à Port Angeles. Bon Dieu, Charlie n'allait jamais à Port Angeles ! Que faisait-il ici ? Il cessa de respirer, étouffa un cri et se précipita vers moi. J'aurais dû partir depuis longtemps. Au lieu de cela, je restais figée. 
- Bella, mon Dieu, est-ce toi ? s'écria-t-il.
   Il franchit les quelques pas qui nous séparait et me prit dans ses bras. Instinctivement, je me reculais et cessais de respirer. L'odeur du sang de Charlie me brûlait la gorge. J'avais envie de planter mes canines longues et acérées dans son cou fragile et facile à percer. J'avais envie de sentir son sang chaud couler dans ma bouche et dégouliner dans ma gorge, éteignant net le feu qui me brûler de l'intérieur. Je me sentirais tellement mieux. Je serais apaisée. Je...
   Mon Dieu ! Mais que me prenait-il ? Je secouais la tête. Non ! C'était mon père ! 
- Bella, Bella, oh Bella ! continuait mon père. Mais ça va faire dix ans ! Tu n'as pas pris une ride ! Et tu es si froide ! Et si dure ! Et tes yeux ! Tu as mis des lentilles ? Tu as tellement changé ! 
   J'inspirais lentement - mauvaise idée. Je fus assaillie par son odeur. Je me forçais à détourner la tête. Ce que j'allais lui dire aller le détruire, mais c'était mieux pour lui. 
- Excusez-moi, monsieur, mais vous êtes ? demandais-je d'une voix grave.
   Je l'entendis cesser de respirer, il se figea et me lâcha.
- Je suis désolée, mademoiselle, me dit-il d'une voix penaude. Je vous ai confondu avec quelqu'un... Quelqu'un qui a disparut depuis presque dix ans maintenant...
- Je suis... navrée, mais je ne pense pas être celle que vous cherchez.
   Il soupira et une larme coula sur sa joue. Cela me déchirait le coeur, mais je ne pouvais prendre le risque de le mettre en danger. 
- Désolée... Au revoir, monsieur.
   Je tournais les talons et m'éloignais. Une fois hors de sa vue, je courus à vitesse de vampire jusqu'à Forks - cela me prit presque vingt minutes - et me dirigeais directement vers la clairière. Une fois seule, j'écoutais quelques secondes les bruits naturels et personne n'était là. Rassurée, je me changeais rapidement et enterrais mes anciens vêtements. C'était toujours ce que je faisais. Je levais ensuite les yeux vers le soleil et en déduisit l'heure : il était presque 20h. Soudain, un bruit. Quatre pattes : un animal. Un rugissement : un puma. Sans attendre, je me jetais sur lui et le vidais de son sang en moins d'une minute. Je relevais soudain la tête, m'essuyais le liquide rouge qui me barbouillait la bouche du dos de la main et écoutais de nouveau, à l'affût du moindre bruit. J'entendis autre chose. Quatre pattes : un animal. Un troupeau, pluôt. Des cerfs. Je détestais plus que tout leurs goût, mais je ne voulais plus jamais vivre l'expérience de Charlie. J'avais faillit le tuer ! Je me jetais sur une biche au hasard et lui cassais une patte. J'en attrapais une autre et lui infligeais la même chose. Un cerf passa près de moi en tentant de fuir. Je le saisit par sa patte arrière et lui brisa le cou. Je refis la même expérience avec cinq autres. Me voilà maintenant avec huit bêtes agonisantes. Je les vidais de leurs sang, tous. 
   Une fois rassasiée, je m'étirais et me dirigeais vers la villa blanche, tout en essuyant une tâche de sang sur ma nouvelle veste. « La fenêtre qui donne sur l'autoroute » me rappelais-je. Je voyais exactement de laquelle elle parlait. Je pris soin de me cacher en contournant la bâtisse. Arrivée devant la fenêtre, je sautais et me propulsais à l'intérieur. 
   Je fus aussitôt assaillie par l'odeur des Cullen. Une odeur que je sentais déjà étant humaine et qui était maintenant plus puissante que jamais. Alice n'était pas dans sa chambre. Prenant  mon courage a deux mains, je fis quelques pas et ouvrit sa porte. Le couloir était sombre mais accueillant. D'ici, je pouvais voir la porte de la chambre d'Edward. Prise d'une soudaine envie, je traversais le couloir à petits pas et ouvrit sa porte. La chambre n'avait pas changée. Des souvenirs remontèrent. Mon envie de pleurer aussi. 
- Il est là ! hurla quelqu'un derrière moi. 
   Je me retournais brusquement et vis deux es blanches fonçaient vers moi. J'eus le temps de reconnaître Jasper et Emmett. Ils m'attrapèrent les bras et me les plaquèrent dans mon dos. Ce n'étais pas très douloureux, juste désagréable. Mais ce geste suffit à faire renaître mes instincts de vampire. Subitement, ce n'étais plus Emmett et Jasper qui me tenaient les bras. C'était des intrus. Ils m'empêchaient de revoir Alice. Ils n'avaient pas le droit. Je me mis à me débattir, je feulais et décochais un coup de pied dans les côtes d'Emmett. J'étais plus puissante que lui, j'étais encore un jeune vampire. Le grand brun grogna et relâcha un peu sa prise. J'en profitais pour me débattre encore plus fort et propulsais Jasper à l'autre bout de la pièce. J'étais presque libre. Je tournais la tête vers Emmett pour me préparer au coup final. Brusquement, je me penchais en avant puis le fit basculer sur mon dos. Il atterit sur la tête et son crâne sur le carrelage dur fit un bruit terrible qui me fit frissonner. Mais je n'avais pas le temps de m'apitoyer sur son sort. J'espérais juste ne pas avoir blessé Jasper, de peur qu'Alice ne me le pardonne pas.
   Je fonçais dans le couloir et cherchais des yeux Alice. Elle-seule pouvait m'aider. Je fus brusquement stopper par quelqu'un qui me tenait le bras. Je tirais de toute mes forces mais rien n'y fait. Sans même me retourner, je devinais qui me tenait : Carlisle. Je n'avais aucune chance face à lui. Je stoppais net tout mouvement et soupirais. Mes cheveux cachaient en partie mon visage, mais je distinguais à travers des mèches brunes Alice, au fond du couloir, les yeux dans le vague. Elle avait une vision.
- Alice ! appelais-je.
   Brusquement, Carlisle me lâcha. Je me précipitais vers mon amie. 
- Que vois-tu ?  
   Elle ne me répondit pas. J'entendais des voix derrière moi. « Je ne veux pas qu'elle s'approcha d'Alice ! » « Du calme, Jasper. Cette fille me rappelle quelqu'un... » « Carlisle, elle a blessé Emmett ! » Je reconnus cette voix et me figeais. C'était Edward. Edward était à quelques mètres de moi. 
   Brusquement, Alice retrouva ses esprits. En me voyant, elle sourit et m'enlaça.
- Alice, qu'est-ce que tu fais ? appela Jasper, désespéré.
- Du calme ! On ne craint rien, maintenant, déclara solennellement maintenant.
- Comment peux-tu en être si sûre ? demanda Edward.
- Je la connais, elle a eu peur et a laissé ses instincts prendre le dessus.
- Qui est-elle ? demanda Carlisle.
   Lui semblait calme. Alice me sourit et leva les yeux vers sa famille.
- Je la connais. On la connait tous ! N'allez pas me dire que vous ne vous souvenez plus d'elle ! Jasper ! Carlisle ! Edward !
   Elle avait prononcé ce dernier nom avec un sous-entendu évident. 
- Je suis désolée, Emmett, murmurais-je en sachant très bien qu'il m'entendait tous.
   Je me retournais vers eux et dégageait mes cheveux de devant mon visage.
VOILA :) vous en pensez quoi ? Dites en commentaire ! 

 

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