Who is the dead one?

Yomiyama, 1972. Petite ville sans histoire, du moins jusqu'ici. Dans la classe 3-3 du collège de la ville, Misaki meurt au debut de l'année scolaire dans des conditions mystérieuses. Gentille, belle et intelligente, étudiante studieuse, elle était appreciée de tous, camarades et professeurs. Sa disparition laisse un grand vide, jusqu'à ce qu'un membre de la classe pointe son bureau vide du doigt.

"Regardez, elle n'est pas morte. Elle est juste là."

Une importante décision est prise. Une mise en scène. Toute la classe est entendue : tout le monde va se persuader que la tragédie n'a jamais eu lieu, que leur amie disparue est àleurs côtes, et ce jusqu'à l'optention du diplome de fin de cycle. A la demande du professeur principal, le proviseur va meme rajouter un bureau pour elle lors des examens.

Mais... Il y a une suite à cette histoire.

Yomiyama, 1998. Une nouvelle année débute. Depuis l'incident qui eut lieu 26 ans auparavant, on dit que la classe 3-3 est maudite. Les « années blanches » ne vous évoquent sans doute rien, mais pour les initiés, tomber une de ces années est signe de vie. Si le jour de la rentrée il y a le nombre exact de bureaux pour les élèves de la classe, alors tous seront hors de danger. Mais si c'est une année « avec », si un bureau vient à manquer, alors certains d'entre eux sont peut-être déjà condamnés. Car ce chiffre imparfait signifie que parmi les nouveaux élèves, une personne qui ne devrait pas être s'est glissée. Un mort. On ne pourrait le qualifier de « fantôme » car les autres membres de la classe le voient, les souvenirs de son entourage sont altérés et font de lui une personne à part entière. Lui-même n'a pas conscience de sa propre mort.

Comment savoir si l'année est sauve ? On ne le sait qu'une fois que les accidents débutent. Une fois seulement que les élèves ou un membre de leur famille sur deux générations meurent dans des circonstances tragiques, souvent accidentelles. Au mois d'avril, dès le premier mois scolaire. Et tant qu'ils resteront dans la ville, les membres de la classe risquent leur vie.

Il y a une dizaine d’année cependant, la classe 3-3 trouva un moyen de conjurer la malédiction. Quelques années, ça fonctionne, d'autres pas. Mais tous les ans, l'un des élèves est désigné comme étant « l’ignoré. » Tous, camarades et professeurs, devront faire comme si cette personne n'existait pas, comme s'il ne faisait pas partie de la classe. Voilà l'espoir de stopper le fleau une année de plus.

Mei. Misaki Mei. Ce nom, la classe 3-3 préfère feindre son existence.

Car cette jeune fille a été désignée comme l'ignorée de la promotion.

Pourquoi ? Elle est différente, tout simplement. Mei parle peu. Semblable à une poupée avec ce teint de porcelaine, ces yeux rouges inhabituels, on la trouve déstabilisante. Et ce cache-oeil qui recouvre sa pupille gauche suscite des interrogations qu'on n'ose jamais prononcer. On la trouve étrange. Et désormais, elle n'a jamais existé pour ses camarades. Le mois de mai débute et personne n'est mort, alors on pense que cette année sera blanche.