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kimba07
<3
15/05/2020 à 11:29:51

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Suite de chez Somebody-is-writing ;)

 

Après ça, je me leva et descendit pour me rassoir sur le canapé, ma seule occupation de la journée. Je regardais des séries. Ou des films romantiques. Ma dernière histoire avait été catastrophique. Vous vous souvenez d'Arthur, à la fête ? Eh bien c'étais lui. Un petit con qui se tapait toute les nanas. A cette époque, j'étais la seule fille qu'il n'avais pas eu. Amy m'avais dit que c'étais le garçon avec qui tout le monde voulait sortir, et qu'il ne fallait pas que je rate ma chance. J'avais alors acceptée, sans réfléchir. Il faut dire que je réfléchissais toujours trop. Au lycée, j'étais une de ces filles, enfermée dans son monde, dans ces livres, et dans sa façon de pensée. La musique, plus spécialement le piano étais mon moyen de partage. C'étais un moment très intime, que je partagais seulement avec mon père, et quelques fois avec Amy. C'étais comme si je me mettais à nue. Tout à coup, j'entendit quelqu'un toqué à la porte. J'avais sûrement rêvée, si quelqu'un avait voulu rentrer, elle n'aurais pas escalader le grand portail. On retoqua. Plus fort. Je me leva, donc, et ouvrit. C'étais Amy. Je la regardais sans trop y croire. Qu'est-ce que je devais faire ? Lui dire d'entrer ou lui fermer la porte au nez ? Mmh.

Moi: Entre.

Amy: Merci..

Elle entra, mais n'alla pas plus loin que derrière moi. Je referma la porte, et me retourna.

Amy: Je savais que tu serais là.

Moi: Où voulait-tu que je sois ?

Amy: Qu'est-ce que tu as fait de notre appartement ?

Moi: Il étais le dernier de mes problèmes, parce que tu vois, mon père est mort et ma meilleure amie s'est fait la mal sans explication.

Amy: Je peux t'en donner une..

Moi: J'espère bien !

Amy: T'énerve pas.. S'il te plait...

Je m'assit sur le canapé, sans même la quitter des yeux. Elle s'assit à côté de moi, et prit une grande inspiration.

Amy: Voilà, ton père est mort à cause de moi.

Je l'a regardait. Je ne disais rien. Il n'y avais rien à dire, et je n'allais pas gâcher mes forces pour parler à cette fille. Oui, elle étais redevenue une inconnue pour moi. J'avais envie de pleurer, mais je me retînt. Je ne devais pas lui montrer ce que je ressentais. Elle ne devait pas croire que j'étais une fille faible. Je sentis mon visage pâlir, mes mains refroidir et mon corps trembler. Je cherchait une explication, une explication qui pouvait prouver que la mort de mon père n'étais qu'un simple accident, même si Amy disais le contraire. Je ne savais pas ce que je ressentais pour elle. De la haine, sans doute. Mais au fond de moi, je l'a trouvais courageuse, et je l'admirais.  En voyant mon état, elle ne savais pas quoi dire, ni quoi faire, attendant une réponse de ma part. Mais qu'est-ce que je devais lui dire exactement ? 

Amy: Je savais que.. Tu ne répondrais sûrement pas...

Moi: Qu'est-ce que tu veux que je te dises Amy ? Tu débarques ici alors que ça fais des jours que je t'a pas vu, et tu me dit que mon père est mort de ta faute !  

Amy: Je vais t'expliquer...

Moi: Je sais même plus si j'ai envie de savoir..

Amy: C'étais un accident, je te le jure..

Moi: C'étais un accident ou c'étais de ta faute ?

Amy: C'étais un accident de ma faute. 

Je leva les yeux au ciel, de peur qu'une larme ne coule sur ma joue, puis la regarda en lui faisant comprendre que je l'écoutais.

Amy: Ce matin-là, j'étais aller voir ton père pour.. Tu sais quoi. Il m'a dit que cette fois il ne pouvait plus m'aider, que je devait me débrouiller toute seule, parce que je n'étais pas sa fille, et que je n'avais plus rien a voir avec lui.. Il étais très méchant, je ne comprend toujours pas pourquoi. Alors, je suis partie prendre l'air pour me calmer. Le problème c'est que.. J'avais oublier que j'avais laisser le paquet sur la table. Et quand je suis revenue.. Il.. Il étais par terre.. J'ai compris ce qu'il avait fait, et j'ai aussi compris que c'étais de ma faute. J'ai appellée les pompiers et je suis partie..

Je ne le cachais plus, je pleurais. Je regardais le sol, imaginant la scène que venais de me décrire Amy. C'étais donc comme ça qu'il étais mort. Il valait pourtant tellement mieux.. De toute façon, qu'est-ce que je m'imaginais ? C'étais prévu. Même si je ne croyais pas au destin, ou a ce genre de choses, je savais que tout finirais comme ça. C'étais évident.  

Amy: Dit quelque chose s'il te plait..

Moi: Ce n'est pas de ta faute.

Amy: Quoi.. ?

Moi: Mon père le savait, il n'est pas mort accidentellement, il s'est suicidé.

Amy: Je sais que tu as du mal a l'accepter Peyton mais..

Moi: C'étais un suicide je te dit. Je connais sa façon de pensée, de voir les choses. Il avait prévu que tu viennes, il connaissais d'avance ta réaction, il savais que tu oublierais le paquet sur la table, trop énervée pour te permettre de penser à la drogue.

Amy: Et ses problèmes au coeur ?

Moi: C'étais du faux, une exuse. Ou alors, il en avait peut-être, mais il ne le savais pas.

Amy: Je crois que tu es dépassée par tout ce qu'il se passe..

Moi: Ne me crois pas, je m'en fou après tout.

Amy: Ok. Donne-moi une bonne raison pour justifier le fait qu'il veuilles se suicider ? Il tenait trop à toi, il t'aurais au moins laisser un mot, ou quelque chose.

Moi: Peut-être qu'il m'a laisser un mot.

Amy: Il t'a donner une lettre ?

Moi: Non.

Amy: Un papier ?

Moi: Non.

Amy: Un livre, ou un carnet ?

Moi: Non.

Amy: Je te comprend pas, là..

Moi: Peut-être qu'il l'aurait caché quelque part ce mot, peut-être qu'il étais trop précieux pour que je laisses n'importe qui le lire.

Amy: On n'est pas dans un film là Peyton, réveilles-toi !

Moi: Je suis réveillée, et je sais très bien ce que je dit.

Amy: Tu as complètement dérapée.. Ton père étais quelqu'un de simple.

Moi: Parce que tu le connaissais, toi ? Non, alors ne te permet pas de le juger. 

Amy: Je le connaissais sans doute mieux que toi !

Moi: Parce qu'il t'a dit deux ou trois secrets ? Mais réfléchis ! Tu l'avais prévu qu'il le prennes ton putain de paquet ? Je crois pas ! 

Amy: Il n'a jamais fumé, il n'a jamais bu ne serait-ce qu'une goutte d'alcool, comment je pouvais prévoir qu'il se droguait ?!

Moi: Il a été accro a l'alcool pendant plus de deux ans, il a vendu de la drogue pour s'en sortir étant jeune, et il a fumé plus que des cigarettes. Eh oui, il cachait bien son jeu, hein ?

Amy: Tu me racontes n'importe quoi..

Moi: Tu ne le connaissais pas.

Amy: Pourquoi est-ce que tu es méchante comme ça ?

Moi: Peut-être parce que mon père est mort de ta faute ?

Amy: Tu viens de dire que c'étais un suicide !

Moi: Un suicide de ta faute. Tu pouvais pas aller voir un psy ou aller dans un centre de désintox' au lieu d'aller le voir pour des conseils ? Surtout pour de la drogue !

Amy: Comme tu le dit si bien, je ne le connaissais pas ! Comment je pouvais savoir qu'en voyant le paquet il ne pouvais pas résister ?

Moi: Ne reviens plus ici.

Amy: Peyton je voulais pas qu'une chose aussi terrible arrive..

Moi: Moi non plus, tu sais.

Amy: Je suis désolée..

Moi: Fff.. 

Amy: On étais inséparables..

Moi: Oui, c'est dommage.

Amy: Pardon..

Moi: Va t'en, s'il te plait. 

Elle me regarda une dernière fois et sortit. Elle étais restée très calme. Le fait qu'elle me pardonne m'étonnait beaucoup, elle n'étais pas du genre à se laisser faire. J'avais réussi a masquer mes émotions devant elle, mais une fois qu'elle fut partie, le regard n'ayant toujours pas quitter la porte depuis qu'elle l'avais passée, je me remis à pleurer.

 

Quand je me réveilla, il étais déjà 13:51. Je m'étais endormie après la visite perturbante d'Amy. Je n'avais toujours pas manger, et pour la première fois depuis plus d'une semaine, j'avais faim. Je me fit donc à manger assez rapidemment, et m'installa seule sur la grande table de la salle à manger. 

 

17:34. Après avoir passée toute l'après-midi seule à ne rien faire, je décida de m'habiller plus chaudement pour aller faire un tour. 

 

L'air étais frais, mais agréable. Je ne savais plus exactement quel jours nous étions, un jours de Février. Je me promenais le long du quartier qui bordait la grande villa des stars chez lesquels je vivais. Je ne voyais personne. C'étais assez étrange, d'être seule dans cette grande rue. J'avoue que j'espèrais vraiment croiser quelqu'un. Les garçons étais partis depuis seulement 3 jours maintenant, mais ça me semblait si long.. 

Moi: Aïe !

... : Oh, excusez-moi.. J'ai pas regarder où j'allais..

Moi: C'est rien..

... : Vous allez bien ?

Moi: Oui..

Je me releva, et le garçon me fit un large sourir. Il me tendit la main, pour me dire bonjour.

... : Je m'appelle Tristan.

Je le regarda, hésitante, avant de lui serrer la main.

Moi: Peyton.

Tristan: Enchanté, Peyton.

Moi: Qu'est-ce que vous faites ici.. ?

Tristan: Tu peux me tutoyer. La même chose que toi, je suppose, j'me promène. 

Tristan étais assez beau. Il étais blond, (comme Niall) et avait les yeux très bleus. Cependant, il avait un visage qui me rappellait celui d'un enfant. Il avait l'air très symphatique, joyeux et blagueur. Il étais habillé très simplement. 

Tristan: Hum.. Tout le monde est pareil, ici.

Moi: Qu'est-ce que tu veux dire ?

Tristan: Tu me dévisages, comme si je sortais de je sais pas où.

Moi: Je suis désolé.. Je voulais pas...

Tristan: C'est pas grave, j'ai l'habitude. Tu t'es demandé comment est-ce que j'avais les moyens de pourvoir vivre à Londres, hein ? C'est vrai, je ressemble à rien avec ces habits.

Moi: Je ne me suis jamais posé cette question.

Tristan: Sois honnête, au moins..

Moi: Je le suis, mais tu dois être trop tétu pour me croire.

Tristan: Des filles comme toi, j'en ai croisé plein..

Moi: Pourquoi est-ce que tu t'obstines à vouloir me parler, alors ?

Tristan: Je sais pas, je pensais que tu étais différente.

Moi: T'a qu'à juger par toi-même.

Tristan: Mmh..

Moi: Si tu veux savoir, j'habite pas dans ce quartier de richou. Je sais même pas où est-ce que j'habite, enfaite.

Tristan: Tu as pourtant pas l'air d'être à la rue.

Moi: Les apparences sont trompeuses.

Tristan: Hum.. C'est vrai. 

Moi: Bien sûr, que c'est vrai.

Tristan: Tu es du genre "je suis sûre de moi", hein ?

Moi: Non, pas tellement, enfin je ne crois pas.

Tristan: Si tu ne te posais pas la question de savoir comment je payait mon logement, qu'est-ce que tu te disais, quand tu me regardais ?

Moi: Tu me rappelles quelqu'un.

Tristan: Je peux savoir qui ?

Moi: Niall Horan, je sais pas si tu connais..

Tristan: Le chanteur des One Direction ? Ah ah !

Moi: Qu'est-ce qui te fait rire ?

Tristan: Tu crois le connaitre ?

Moi: Je le connais. 

Tristan: Oui, comme ses 500 000 000 autres fans.

Moi: Je ne suis pas spécialement une grande fan..

Tristan: Tu m'expliques, là ?

Moi: Tu vas me prendre pour une tarée..

Tristan: Essaie toujours.

Moi: J'habite avec eux.

Tristan: T'avais raison, je te crois pas.

Moi: Je te l'avais dit. De toute façon ça se voit, tu est trop tétu.

Tristan: Tu ne me connais pas.

Moi: T'a raison.

Tristan: Evidemment.

Moi: Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais il faut que je rentres.. Au revooir !

Tristan: Attend !

Moi: Attend quoi ?

Tristan: Tu es seule chez toi ce soir ?

Moi: Quoi ?! Je t'arrête tout de suite, je suis pas une sal.ope. C'est pas en parlant deux minutes avec moi que c'est la fête !

Tristan: Quoi ? Mais t'es malade !

Moi: Tu vas pas me dire que tu voulais juste discuter autour d'un café ?

Tristan: Je voulais que tu gardes ma petite soeur !

Moi: Tu va refiler ta petite soeur à la première inconnue que tu croises ?

Tristan: Vu les gens que je fréquente, c'est le mieux pour elle, crois-moi.

Moi: Tu essaie pas de me draguer, là ?

Tristan rigola.

Tristan: Ne t'inquiètes pas pour ça, tu aurais fini par fuire, de toute façon. Je te demandes juste de la garder pour cette nuit..

Moi: Et toi, tu vas dormir où ?

Tristan: Je me débrouillerais.

Moi: Ouais, c'est ça.

Tristan: Tu crois que je suis pas capable de me trouver un endroit où dormir ?

Moi: Si, comme tout le monde. Ce qui m'intrigues c'est que tu veuilles me laisser ta petite soeur, sans protection. Tu sais pas, si j'étais une folle ?

Il soupira.

Tristan: Tu es une folle ?

Moi: Non.

Tristan: Alors tout va bien !

Moi: Je comprend pas..

Tristan: C'est compliqué, je peux pas t'expliquer.

Je le regarda longuement avant de répondre : 

Moi: J'accepte.

Tristan: Quoi ?

Moi: A une condition.

Tristan: Laquelle ?

Moi: Je veux que tu viennes aussi, et que tu me racontes.

Il se mit à rire encore une fois.

Tristan: Et c'est moi qui te dragues.. Non, certainement pas.

Moi: Pourquoi ?

Tristan: Je racontes pas ma vie à n'importe qui.

Moi: Par contre tu es prêt à filer ta petite soeur à quelqu'un que tu croises dans la rue ?

Tristan: C'est compliqué, je t'ai dis.

Moi: Très bien, tu m'expliques pas. Trouve quelqu'un d'autre.

Tristan: Quoi ? Mais il y a personne ici !

Moi: C'est ton problème ! Et puis, si tu va dans le centre de Londres, il y aura du monde, je te le garantit.

Je m'avançais de plus en plus de la grande maison, avant d'entendre des pas courir derrière moi. Je me retourna, et vit Tristan. Il me regardait.

Tristan: Je vais chercher Bonnie, je reviens.

Je sourit, et il partit. Il monta à bord d'une voiture dont je ne connaissais pas la marque, et repartit. Je rentra dans la villa, et ferma la porte à clé.

 

#Chapitre 7_

 

Je vérifia mon téléphone, regardant si je n'avais pas de nouveaux messages ou d'appels manqués, car je ne l'avais pas pris avec moi pour ma "balade". Niall avait essayer de m'appeller, je le rappella donc.

#Téléphone#

Niall: Ahh ! T'es enfin joignable !

Moi: Oui, j'étais sortie et j'avais oublier mon portable, désolé.. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Niall: Rien, je voulais juste prendre des nouvelles ! 

Moi: Je vais bien, merci. Et vous ?

Niall: Nous c'est la belle vie, tu doit t'en douter ! C'est pas mal la France !

Moi: Tant mieux alors ! Vous rentrez quand.. ?

Niall: On te manques, hein ?

Moi: Hum... Un peu, je l'avou !

Niall: Si tout se passe bien, on est avec toi demain !

Moi: Si tout se passe bien ?

Niall: Oui, je parle du trajet.

Moi: Ahh ! D'accord, génial !

Niall: Ahah ! Bon je dois te laisser, à demain, bonne nuit !

Moi: Ahah, bonne nuit, à demain !

#Fin#

Je regarda l'heure: 18:45. J'alluma la télé, et attendit que Tristan revienne. C'étais un garçon étrange, qui m'intriguais, je l'avou. Pourquoi aurait-t-il eu besoin de me confier sa petite soeur sans même me connaitre ? Il semblait être dans une situation assez sérieuse. Peut-être que sa petite soeur n'étais maintenant que sa seule famille ? Il y avait beaucoup de pickpockets, ainsi que des hommes d'affaires ou encore des dealers dans les rues de Londres. Peut-être avait-t-il des problèmes avec ce genre de personnes qu'il devait régler assez vite ? Pourtant, il n'avais pas peur. Il avais parût si décontracté.. Je me posais tellement de questions sur ce garçon, qu'il m'avais fait oublier mon père et Amy. Je commençait alors à encore plus l'apprécier.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Un peu plus tard dans la soirée, quelqu'un toqua. J'alla ouvrir sans hésiter, sachant déjà qui c'étais. Il avais pris son temps, ou alors il avais cacher sa soeur loin de la maison, car il étais déjà 19:52.

Tristan: Désolé.. On a eu des problèmes en chemin.

Je découvrit Tristan, essouflé, et sa petite soeur qu'il portait dans ses bras. Elle semblait assez grande, je lui aurait donner 5 ou 6 ans. Ses yeux rouges (elle avait sûrement dû pleurer), me regardait sans expression. Cependant, je pouvais vite deviner qu'elle avait peur, et qu'elle se méfierais de moi. Son frère me regarda, attendant toujours que je lui donne la permission de rentrer.

Moi: Euh.. Vas-y, entre..

Il rentra vite, posa sa soeur par terre, et ferma vite la porte à clé. Celle-ci ne tenait presque pas debout, morte de fatigue.

Moi: Tu devrais peut-être la mettre sur le canapé.. Ou il y a plusieurs chambres de libre en haut, si tu préfères..

Il l'a repris dans ses bras, et me fit un regard interrogateur.

Moi: Mets-la dans la deuxième chambre à gauche, au premier étage.

Tristan: Merci.

Il monta, avant de redescendre un quart d'heure plus tard. Toujours sur le canapé, je regardais un petit livret qui contenait des noms de pizzas. Il s'assit à côté de moi, et regardait ce que je faisais.

Moi: Pizza, ça te va ce soir ?

Tristan: Euuh.. Oui.

Moi: On peux prendre autre chose si tu veux.. Des pâtes ? Ouais, je sais, c'est pas du luxe mais j'ai vraiment faim..

Il me fixais maintenant.

Moi: Y'a un problème.. ?

Tristan: Ne fais pas ça...

Moi: De quoi tu parles ? 

Tristan: Tu ignores ce que tu viens de voir.. Je sais que tu dois te poser plein de questions..

Moi: C'est vrai mais.. Je crois pas que t'ai envi de me répondre...

Tristan: Si, je comprend tout à fait. Je te rentres dedans, je discutes avec toi comme si de rien n'étais, je te confie ma soeur alors que je te connais même pas, et je débarque une heure plus tard, tout essouflé avec une enfant terrorisé dans les bras.. C'est.. Ridicule.

Moi: Ne dis pas ça..

Tristan: Je sais pas quoi faire avec Bonnie, elle a seulement 5 ans et elle vis des choses horribles..

J'avais bien eu raison, sa petite soeur avait 5 ans.

Moi: Raconte-moi.. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Tristan: Peyton j'ai vraiment besoin que tu me laisses dormir ici ce soir..

Moi: Oui, c'est ce que je vais faire, t'inquiète pas..

Tristan: Si je te raconte ma situation tu vas me mettre à la porte..

Moi: T'es un violeur ?

Tristan: Non !

Moi: Alors je te mettrais pas à la porte, compte sur moi.

Il me fit un demi-sourire, et soupira.

Tristan: C'est compliqué..

Moi: Oui, ça, j'avais compris.

Tristan: Bonnie a un "sang spécial".

Moi: Un "sang spécial" ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

Tristan: Elle n'est pas A+, O+ ou je ne sais quel autre lettre, comme toi et moi. Elle a une sorte de "maladie génétique"..

Je le regardait fixement, en lui faisant bien comprendre que je m'intéressais à son histoire.

Tristan: Aujourd'hui, de plus en plus de gens souffrent de maladies du sang, donc de plus en plus de personnes doivent faire des dons de sang. Bonnie a des cellules sanguines spéciales, qui ne contiennent pas de basophiles. Les basophiles sont des molécules qui sont présentes dans les cellules sanguines, et qui ont un rôle, assez faible, dans le système imunitaire. Tout le monde sais que n'importe quel sang ne peux pas aller avec n'importe quel autre sang. Par***mple, si tu es O+, tu ne pourras pas donner ton sang à quelqu'un qui est A-. Bonnie, par contre, n'ayant pas de classe spécifique, pourrais donner son sang à n'importe qui. 

Moi: Pour l'instant.. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, c'est assez bien qu'elle puisses donner son sang à n'importe qui, non ?

Tristan: Oui.. Mais le problème, c'est que j'ai eu quelques problèmes avec une personne peu fréquentable.. Je lui devais de l'argent, et cet argent, il devais s'en servir pour pouvoir payer les frais médicaux de sa soeur.. Mais je ne l'ai pas.. Quand il a découvert le "don" de ma petite soeur, il a voulu l'enlever à plusieurs reprises..

Moi: Mais la soeur de cette personne "peu fréquentable", pourrais simplement trouver un donneur ? Beaucoup de monde font des prises de sang aujourd'hui, c'est pas si terrible que ça..

Tristan: C'est ce que je me suis dit au début.. Mais elle fait parti d'une classe rare, AB-, et seul 3% de la population brita*** en fait parti. Ce serais trop difficile de trouver ses personnes, sans compter qu'il faudras les dissuadés de leur donner leur sang après.

Moi: Et les autres parties du monde ?

Tristan: Le taux est presque aussi faible qu'ici.. Ce serais comme chercher une aiguille dans une botte de foin pour lui..

Moi: Mais il voudrais carrément enlevé ta soeur pour une seul prise de sang ?

Tristan: La maladie de sa soeur est assez grave, il faudrais bien plus qu'une seul prise de sang..

Moi: Il serais capable de tuer une petite fille de 5 ans ?!

Tristan: C'est sa soeur.. Elle est tout pour lui.

Moi: C'est.. Terrifiant...

Tristan: S'il découvre que je me suis cacher ici, il pourrais envoyer ses hommes, ou même venir lui-même te voir pour te faire parler et savoir où est-ce que je serais repartis..

Moi: Waouh.. J'ai jamais rien entendu d'aussi terrifiant..

Tristan: Tu as le droit de me virer d'ici pour ta sécurité maintenant.. Je comprendrais..

Moi: Tu rigoles ? Je te laisserais pas partir avec ce taré dehors !

Tristan: C'est vrai ?

Moi: Bien sûr !

Tristan: Merci.. Beaucoup.. Je sais vraiment pas comment gérer tout ça..

Moi: Moi, je trouve que tu gères ça plutôt bien. C'est pas facile d'être dans une situation comme la tienne, je suppose..

Tristan: C'est pas MA situation qui m'inquiète.. C'est la sienne.. Une petite fille de 5 ans, ça doit rigoler, s'épanouir, avoir des amis, faire des dessins et raconter des bêtises.. Et.. Tout ce que j'offres à Bonnie, c'est de la peur et de la tristesse... Si tu savais comme je m'en veux, tout ça pour du fric !  C'est moi, qui devrait être dans sa situation.. Et je suis tellement désépérer que je me confie à une fille que je connais même pas..

Moi: Franchement.. Tu es vraiment courageux.. Tu risques ta vie pour sauver celle de ta soeur.. Si j'étais dans ta situation, je crois que je tiendrais pas le coup.. Forcément, tu dois te dire que tu n'a pas beaucoup de mérite à être plus courageux qu'une fille mais.. Je te connais presque pas, et je sais déjà que tu es quelqu'un d'extraordinaire. Je crois que 95% des gens d'aujourd'hui aurait déjà abandonner Bonnie pour sauver leur peau.. Mais toi, tu restes avec elle, et tu la protèges..

Tristan: Tu crois vraiment que je suis quelqu'un d'extraordinaire ? Mais c'est de ma faute si elle va mourir Peyton ! Tout est de ma faute ! Je n'ai absolument aucun mérite, parce que si elle avait vraiment eu un frère extraordinaire comme tu dis, elle aurait pas une vie comme ça ! Elle devrait pas se cacher tout les jours, et avoir peur de la mort ! Elle devrait pas ! Elle n'a que 5 ans ! La personne qui est courageusement extraordinaire dans l'histoire, c'est elle ! 

Moi: Tristan, ne dit pas ça.. Tout n'est pas entièrement de ta faute..

Tristan: Si..

Il avait maintenant les larmes aux yeux. Il s'en voulait tellement.. Je ne savais plus quoi dire pour le réconforter, la vie d'une enfant étais en jeu, et c'étais bien trop pour lui..

Tristan: Je suis désolé.. Ce sera encore de ma faute s'il t'arrive quelque chose..

Moi: Il ne m'arriveras rien.

Tristan: Comment tu peux en être sûr ?

Moi: Je n'en suis pas sûr, mais.. Je l'espère. En tout cas, je l'assumerais. Et s'il m'arrive quelque chose, ce sera entièrement de ma faute, c'est moi qui ai voulu que tu viennes avec Bonnie, et qui ai insisté pour que tu restes. Tu m'a prévenue.

Tristan: Si tu vois les choses comme ça..

Moi: Je penses que tu devrais prendre rien qu'une journée, et penser à autre chose..

Tristan: Tu ne sais même pas combien j'en ai envie. Le problème, c'est que c'est pas possible.

Moi: Mais si ! Ils est peut-être incroyablement terrifiant, ce gars, mais il doit pas être très intelligent, si il est obligé d'engager ses hommes pour te courir après.

Tristan: Expliques-moi, alors.

Moi: J'ai pas de plan, là, tout de suite, maintenant, mais j'y réfléchirais. 

Tristan: Pourquoi tu fais ça ?

Moi: Je voudrais te voir sourire comme je voudrais voir Bonnie sourire aussi.

Tristan: On ne se connais même pas.

Moi: Tu as toute les raisons de te méfier de moi, penses ce que tu veux.

Tristan: Très bien.

Moi: Ta chambre est à côté de celle de Bonnie.

Tristan: Merci, bonne nuit.

Moi: Bonne nuit.

Il monta se coucher. Je resta une bonne heure, assise sur le canapé, regardant un film dont je ne comprenais absolument rien, étant trop occupée à penser à Tristan, Bonnie, et leur histoires. 



 


 

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