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"Aussi absurde que puisse t'apparaître le monde, n'oublie jamais que, par ta façon d'agir ou de te dispenser d'agir, tu apportes ta quote-part à cette absurdité. " - A. Schnitzler.

 

Elle a délié sa langue pour nouer des liens. 

 

"Parce que je ne te cache pas qu'une grande partie de ton attrait vient du fait qu'on puisse dans la même phrase parler de ton **** et d'éducation d'enfants primo arrivants , ainsi que d'accompagner un si joli subjonctif de n1que." 

 

 

“The most merciful thing in the world, I think, is the inability of the human mind to correlate all its contents... some day the piecing together of dissociated knowledge will open up such terrifying vistas of reality, and of our frightful position therein, that we shall either go mad from the revelation or flee from the light into the peace and safety of a new Dark Age." - H.P Lovecraft. 

 

♦ 

 

Img Src: ASANO Inio, La fille de la plage. (Manga) 

 

TU M'AS FAIT DES CRÊPES.  ••• Texte original.                                                             

 

Sur mon pyjama d'enfant, il manque un bouton. Tes mains d'adulte me l'ont arraché. Je me sens nulle, nulle, nulle d'avoir pris celui-là. Des tortues et des nénuphars, quelle idée.

 

Ça renforce le delta entre nos deux esprits. D'un côté, ton pragmatisme, tes stratégies. De l'autre côté mes palliatifs et mes affects. J'suis sur la chaise haute, les jambes croisées sous ma chemise en soie ; position de défense. Tu me regardes en silence, une main enserrée sur la poêle qui chauffe. Je voudrais que tu dises quelque chose, mais rien.

 

Ah, si, je peux allumer la télévision et boire ton lait. Merci, merci. Mais ça ne m'intéresse pas. Je veux savoir pourquoi ta gueule d'ange m'a presque étouffée tout à l'heure. Pourquoi sous tes airs de garçon sans faille tu t'obstines à cacher l'envie que tu as de m'arracher à mon silence une fois que la lumière s'éteint. Pourquoi tu me souris uni.quement quand je ne te regarde pas.

 

J'ai meublé comme j'ai pu. Avec des souvenirs. Toi, tu m'as parlé de la pollution en Inde. Ça m'indiffère, mais j'aime entendre ton accent mi-belge, mi-français. Je me fous de ce qu'il se passe à l'autre bout du monde, de toute façon on va tous crever; j'veux juste profiter des quelques instants qu'il nous reste avant le retour de tes parents demain après-midi. Je fais l'inconsciente et toi tu t'efforces d'être normal. On fait tous les deux semblant. C'était imprévu, comme plan. Nos rencontres à 22h30, les nuits blanches, que tu sois drôle et que je te crie de vérifier tes sources. Qu'on s'arrache un peu à nos rôles.

 

Je ne suis pas une môme. Tu n'es pas insensible. Tes silences me mettent mal à l'aise. Je peux pas feindre , si tu te tais. C'est simple, comment puis-je connaître mon rôle si tu ne me donnes pas la réplique ?

 

Voilà. En fait. Je suis obligée d'être vraie en ta compagnie ; mais toi, tu te caches. Tu te caches tellement bien que depuis que tu m'as pris dans tes bras sans raison, sans intérêt, tu ne m'écris plus. Note que je ne le fais pas non plus. Tellement bien que malgré ton mètre quatre-vingts-quatre, j'oubliais parfois ta présence dans la pièce. Peut-être qu'on saura jamais. Si je peux te battre à ton propre jeu. Si tu finiras par te faire aux douches à deux. Si j'embrasse bien. Si je masse mieux que la dernière fois. Si tes yeux verts donnent aussi bien en photo qu'en vrai.

 

En attendant que tu me rappelles, j'fais quoi ? J'vis ma vie, un peu, parfois, un détail me fait penser à toi. Ça pique un peu. L'incertitude.

Mais le pire. Le pire du pire ; c'est les palpitations soudaines lorsque je vois l'icône verte à côté de ton prénom.

Badaboum. Badaboum. Badaboum. Tu ne m'écris pas.

Badaboum. Badaboum. Badaboum. Moi non plus.

Badaboum. Badaboum. Badaboum. De toute façon, c'est mieux comme ça. Et puis dans trois semaines, j'aurai tout oublié. 

 

 

 [ Oui, 'ce sont mes photos.

 Fond : Elsa Bleda] 

 

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