Pseudo

Mot de passe

Ton pseudo :Ton email :
Ton mot de passe :Ton année de naissance :






Note Doll
Note Loft
A vie
Cette semaine
15
15
0
0
noufnouf91
je taime trop j'espère que tu a ressu...
06/05/2016 à 16:57:02
jounie78
Ta chro*** est vraiment trop bien! Je l'a...
23/07/2015 à 16:02:47
nafnaf
t belle
29/12/2014 à 14:54:50

Lire tous les com'z

anissa-18 a 0 points de bonté.

anissa-18
Niveau
12
Top modèle
Flash

Salem aleykoum les gens je vais commencé une chroni.que, bonne lecture pour celle qui la liront.

-----------------------------------------------------------

Partie 1 :

 

Moi c'est Anissa. J'ai 18 ans, je suis d'origine Algérienne à 100% (50 kabyle, 50 arabe). Je suis en terminale session S et cette année c'est le BAC ! J'ai toujours consacré ma vie uni.quement à mes études pour rendre fière mon baba (papa) et surtout pour pouvoir l'aider du mieux que je peux financièrement.

 

Il m'a élevé seul, je lui dois tout. Ma mère est décédée alors que je n'avais que 3 ans. J'étais leur premier enfant. Si seulement elle aurait pu vivre un peu plus longtemps, j'aurai peut etre eu des frères et soeur mais c'est comme ça, c'est le mektoub (destin) et tout était écrit.

 

Nous n'étions pas seuls au monde, mon père avait sa famille en Algérie, et en France il avait son frère et sa petite famille. Mon oncle avait 2 filles : Nada 20 ans et Céléna 17 ans. Certes elles habitent Nice mais nos vacances sont mouvementées. C'est mes seules amies, rien de mieux que la famille.

 

Dès mon arrivée en primaire, je savais déjà beaucoup de choses pour mon age. J'ai tout de suite comprit que mon père et moi devions nous débrouiller seuls et ce avec son salaire de misère. Alors voilà j'ai comprit que j'étais son seul espoir et sa seule raison de rester encore en vie.

 

Pendant mes années au collège, pendant que les filles de mon age s'amusaient et découvraient leurs premières histoires de coeur, moi je ne pensais qu'à une seule chose : rentrer chez-moi et montrer mon 18/20 à mon père pour lui arracher un sourire, une satisfaction, et encore une raison de ne pas se morfondre.

 

Dès mon entrée au lycée, j'étais dans ma bulle : cours/sport/lycée/maison. Je faisais du tennis et du foot.

En première, j'ai commencé à travailler en tant que caissière au Mc Do tout en suivant mes études. Toutes mes payes allaient à mon père, toutes sans exceptions, meme s'il me disait toujours de garder ça pour moi je sais qu'au fond ça lui fait plaisir, alors le jour de paye on entrait toujours dans un très long débat jusqu'à ce que je jure pour qu'il soit dans l'obligation d'accepter.

Mon père n'a jamais demandé l'aide de personne, il a toujours voulu prouver à tout le monde qu'il saurait faire de son mieux pour s'occuper de moi, mais à présent, c'est à moi de s'occuper de lui.

 

J'ai jamais eu d'ami(e)s (sauf mes cousines bien sur). J'ai toujours été renfermée sur moi-meme. Je parle bien sur aux gens de ma cité mais des salem suffisent car ici tout le monde est solidaire et à quoi ça sert de faire ma star alors qu'ils m'ont vu grandir ?

 

Mais qui aurait cru, que moi, un jour j'aurai pu tomber amoureuse... ?

 

Partie 2 :

Je descends de chez moi, il est 13h45, je suis presque en retard. Comme je l'ai dit dans la partie précédente j'étais en terminale.

 

Arrivée dans le hall je lance un "salem" général aux mecs présents et je vais vers l'arrêt de bus pour allez au lycée. Il était à à peine 10 minutes de la cité mais en plein hiver je préférais le prendre et puis, si le bus est là autant le prendre. J'étais sous l'abri du bus avec mon manteau à capuche, il pleuvait et il faisait super froid.

-...: Eh excuse moi ?

Je me tourne et je vois Camélia. Primaire/Collège/Lycée/ ça a toujours été la bombe de service, elle est canon ça c'est sûr et elle est super gentille. Le seul problème c'est que les garçons ne la respectent pas, et qu'elle même ne fait rien pour être respecter. Beaucoup de rumeur tounent sur elle, Allah ou a3lem si c'est vrai mais ça parle beaucoup.

-Moi : Oui ?

-Camélia : Anissa c'est ça ?

-Moi : Oui.

-Camélia : Magnifique ton prénom, t'es Marocaine non ?

-Moi : Non non, Algérienne. T'avais un truc à me dire ?

-Camélia : Oui, tu connais le nouveau là ?

-Moi : Le nouveau ?

-Camélia : Mais oui y'a un nouveau à la tess dans le bat 10 ça fait 2 semaines qu'il est là.

-Moi : Ah j'avais jamais remarqué.

-Camélia : Bah lui si, et tu vois Yanis il allait le frapper pour toi.

-Moi : Pardon ?! Mais Yanis il est avec toi en ce moment non ?

-Camélia : Non plus maintenant, un peu à cause de toi.

-Moi : Comment ça ?

-Camélia : Je vais t'expliquer, tu as le temps là ?

-Moi : Bah le prochain bus est dans 15 min alors j'arriverais en retard si je reste ici, tu veux pas marcher en même temps tu m'expliques ?

-Camélia : Y'a ma gov' là bas, si tu veux je te dépose.

-Moi : Aaah t'as eu ton permis ? Mabrouk !

-Camélia : Oui il y a 1 mois déjà, alors ?

-Moi : Vas y.

On va prendre sa voiture sur le parking et en me déposant elle m'explique.

-Camélia : Oui alors en faite on était posé ma pote Dounia, Yanis et moi. Tu vois c'est qui Dounia ?

-Moi : Oui oui je vois.

-Camélia : Bref, le gars passe, alors déjà il avait eu des problèmes en arrivant parce que tu connais ici hein les mecs apprécient pas trop les autres villes et les arrivistes.

-Moi : Oui je sais.

-Camélia : Bah donc en arrivant il s'est fait frapper quoi donc déjà ils l'avaient dans leur colimateur.

-Moi : Sûrement.

-Camélia : Bref donc il passe et Dounia gueule : "putain t'es troooop beaaaau" donc le mec s'approche vers Dounia et elle sort : "ah non en faite tu l'es que de loin" en se foutant de sa gueule. Donc il réplique, et toi au même moment tu sors de chez toi alors le gars dit "eeeeeh la seule meuf bonne ici c'est elle" en te montrant du doigt, il dit "Je l'ai remarqué depuis que j'suis là ptite !" Ou heja comme as.

-Moi : Quoooi ?! Mais il est sah ce zemel ?

-Camélia : On été super choqué parce que sans se voilé la face les gars parlent pas de toi tu vois ?

-Moi : ...

-Camélia : Non mais je dis pas que t'es repoussante, mais les gars apprécient trop ton père et te respectent grave.

-Moi : Ouais.

-Camélia : Bref donc Yanis se lève il l'attrape par le col et il commence a crié "tu parles de qui là sale PD ?" Le mec a dit : "non pas de ta meuf, de l'autre là bas wesh" Yanis c'est encore plus zehef il a dit : "Moi tu m'dis pas 'wesh' moi !" Il lui a mis une baleyette et il a rajouté : "la meuf là bas comme tu dis, t'en parles pas, tu l'as regarde pas et tu lui adresses pas la parole non plus, parce que sinon les yeux de ma mère que tu vas encore plus manger le sol que ce que t'as déjà prit dans cette cité."

-Moi : Cheeeeh ! Tu diras merci à Yanis.

-Camélia : Bah je peux pas on s'adresse plus la parole. Après ça je lui ai fait u ne crise de jalousie, c'est pas contre toi hein mais tu vois ça m'a fait chier qu'il te défende comme ça...

-Moi : Mais non, comme t'as dit c'est qu'il respecte et apprécie mon père donc ça lui a pas plu tout simplement.

-Camélia : Je sais pas... Mais là c'est fini nous 2 et tu vois je voulais te demander quelque chose.

Elle m'arrête devant le lycée.

-Moi : Vas y demande.

-Camélia : Tu peux me promettre que si jamais il est en kiff sur toi ou quoi bah...

-Moi : Mdddddddddddr tu dérives ! Yanis en kiff sur moi ? Arrête Camélia !

-Camélia : J'en suis sûre moi...

-Moi : Tu dis n'importe quoi wAllah.

-Camélia : Promet moi que toi tu tomberas jamais amoureuse de lui s'il te plaît ?

-Moi : Moi ? Amoureuse d'un teneur de mur ? Jamais t'inquiète pas. Autant je les considère comme mes frères autant ma vie je la vois avec aucun d'entre eux, tu sais j'ai d'autres ambitions.

-Camélia :  S'il te plaît Anissa promet moi le.

-Moi : J'te le promets wesh.

-Camélia : Merci ma belle, à plus tard.

-Moi : A plus tard In Sha Allah.

 

Yanis ! Mais elle est folle, le mec à 22 ans en plus il fait peur, rien qu'à travers son salem il est froid et ferme alors avec moi et mon caractère de cochon ça colle pas. Et puis surtout les mots qui vont avec "Yanis" ici c'est "drogue" et "Camélia". Donc non non, aucun risque que je tombe amoureuse, ça elle peut en être sûre.

Quand j'rentre au lycée je m'éternise pas et je vais direct devant ma salle de cours. A 16h je me rends direct au foot, là, c'est MON 2ème moment de la journée. Je suis trop bien quand je joue.

Après le foot je cours jusqu'à chez moi pour me laver et me changer, puis je descends à toute vitesse et je cours vers le centre commercial, arrivé au centre commercial encore une fois je cours pour arrivé à l'heure au Mc Do, mon taf.

Je suis au bout du rouleau mais bon y'a pas le choix.

Je travaille de 18h à 21h au Mc Do de ma ville, je croise toujours v'la le monde. Et là comme par hasard qui passe à ma caisse ?

 

Partie 3 :

 

 

 

Eeeh oui Hajar avait raison c'est Yanis qui passe à la caisse du Mc Do. <3

 

 Comme par hasard, qui passe à ma caisse ? Yanis et tous les gars de la cité. La honte. à chaque fois qu'ils passent je suis gênée malgré qu'ils soient tous super gentils et respectueux avec moi.

-Moi : Bonsoir. (rouge comme une tomate)

-Issa : Wesh Anissa tu nous mets 13 fish ou quoi ?

-Moi : Euh ... oui juste les sandwichs ou les menus ?

-Samy : Menus.

-Moi : Que des frites coca ?

-Yanis : Non, moi tu me mets patatoes coca.

-Ilyès : Et moi frite ice tea stp.

-Moi : Le reste c'est bon frite coca ?

-Eux : Oui !

-Moi : A emporté ou sur place ?

-Samy : A emporté ! On mange à la tess.

-Issa : Sur place weeesh, il fait froid !

-Youssef : Eh Anissa à emporté !

Je savais pas quoi faire ils me faisaient trop rire avec leur débat de khra. Je souriais en les regardant, tu vois le sourire quand t'as envie d'exploser de rire et …

-Yanis : A emporté stp !

Je suis sortie de ma wers direct il a dit ça avec sa grosse voix cassé et froide là. Donc j'ai mis direct à emporter mais sa façon de parler ne m'a pas plu du tout, il a de la chance que j'étais au taf.

-Issa : PD va.

-Yanis : Viens après on va à Jennyfer je t'achète un manteau mon amour !

Tout le monde a explosé de rire même ma chef qui était derrière moi. Tout le monde rigolait sauf moi. J'avais une tête de zehef on sait pas pourquoi, enfin si, parce que sa façon de parler m'est restée en travers de la gorge.

-Moi : Ca fera 73 euros et 95 centimes svp.

-Redouane : Qui payeeee ?

-Rayan : Ah paas moi les frères ahahah.

C'est Yanis qui à sortit ses liasses et qui me les a passer.

-Yanis : Garde la monnaie.

-Moi (en lui rendant la monnaie) : Non merci.

Il m'a regardé trop méchamment, regard que je lui ai rendu d'ailleurs. Il a mit sa monnais dans sa poche et n'a rien dit.

C'est pas que je l'aime pas, au contraire, je l'aime bien mais la façon dont il parle m'éneeeeeerve au plus au point ! On sait tous que c'est sa façon de parler mais moi j'en ai rien à ***, ou on me parle bien ou alors on me parle pas tout court.

J'ai préparé leur commande et je leur ai donné puis ils sont partis.

A 21h mon père m'attendait devant le Mc Do. Du Mc Do à ma cité c'est juste 5/10 minutes à pied mais on était en hiver alors à 21h il faisait déjà très noir, il voulait pas que je marche seule dans la nuit.

-Moi (en montant) : Salem Baba (papa).

-Mon père : Salem benti (ma fille) ça va ? C'était pas trop dur ? T'es pas fatiguée ?

-Moi : Ca va baba hamdulillah t'inquiètes pas. Et toi, t'as mangé ?

-Mon père : Mazal (pas encore).

-Moi : Bah on va rentrer et se faire un bon truc à manger parce que moi je crève la dalle.

-Mon père (en rigolant) : Ah oui !

Bref le lendemain matin on était samedi, je travaillais que dans la semaine j'avais un contrat de 12h.

Donc samedi matin je rentre des courses, j'étais seule, j'avais pleins de sacs et l'ascenseur marchait pas comme à son habitude. Arrivée devant et en constatant qu'il ne marchait pas et que non un miracle ne s'était pas produit pour cette fois...

-Moi : Putain !

-Yanis (derrière moi contre les boîtes aux lettres) : Donne tes sacs.

-Moi : Non.

Il m'énervait à toujours mal parler, d'accord ça partait d'une bonne intention mais le ton qu'il employait me foutait les nerfs !

-Yanis : Oh donne tes sacs wesh.!

 

 

Partie 4 :

 

-Yanis : Oh donne tes sacs wesh.!

-Moi : Mais j'ai pas envie frère, je peux me débrouiller.

-Yanis : T'as un problème avec moi ?

-Moi : Euuuuh non ...

-Yanis (en venant arracher les sacs de mes mains) : Alors donne et ferme la.

-Moi : PAAAARDOOOON ?!

-Yanis : Wesh détend toi j'rigole.

-Moi : Ouais ouais ok.

 

Bref il m'a ramené les sacs jusqu'à ma porte j'ai ouvert puis il les a rentrer dans la cuisine.

 

-Moi : Tu veux boire quelque chose ?

-Yanis : Non juste un "merci" suffirirais.

-Moi : Pffff allez oust.

-Yanis (en sortant) : Mddddddddr c'est quoi cette fierté ?

-Moi : T'as comprit, allez salem.

J'ai fermé la porte et je l'entendais encore rigoler dans les escaliers miskine.

Ensuite, mon père est rentré du travail, on a mangé puis je suis sortie, j'avais besoin de courir un peu.

 

Alors hop :

-Gilet à capuche blanc

-Survet Lacoste noir

-Air max noires/blanches/grises

-Queue de cheval haute

-Mes écouteurs dans les oreilles

 

Arrivée dans le hall je lance un salem général comme d'hab, puis je sors et je commence à courir.

 

J'aperçois Camélia et Dounia sur un banc, Camélia me fait un signe de venir. Alors je vais les voir et j'enlève un écouteur de façon à dire "vas y parle" et là ...

 

Partie 5 :



Camélia : Ca va ? 

Dounia : Quel ça va ? Pourquoi tu vas poukaves quand Camélia elle te parle ? 

Moi : Eh tu vas bien me parler si tu veux pas que j'te couche toi ! 

Dounia : Mais coucher quoi ? Allez veski pas la question ! 

Camélia : Stop les filles ! 

Moi : Non quel stop ? Toi (en pointant du doigt Dounia) : vas y lève toi que j'te froisse !

Dounia : Mais elle est folle elle.

Moi : Ferme un peu ta grande gueu.le ou alors assume un peu. 

Dounia : Assumer quoi ? 

Moi : Bah tu parles mais au final t'oses même pas te lever ! Toi, avec ta sale bouche, t'oses mal me parler ? Vas y debout.

Dounia : Ouais ouais allez. 

Moi : Mais ferme un peu ta grande gueu.le put.ain et laisse Camélia dire ce qu'elle a à dire. 

 Cette grande gueu.le de service j'étais choquée qu'elle se la ferme quand je lui ai dit ça.

Camélia : T'es allé dire à Yanis ce que je t'ai dis ? 

Moi : Non wesh ca va pas ou quoi ?

Camélia : Parce qu'hier il m'a dit "parle pas à Anissa si tu veux pas que j'te ni.que ta race, lui raconte pas notre vie".

Moi : Eh wAllah que j'ai rien dit. Tu veux me croire ok sinon c'est ton problème.

Camélia : Tranquille je te crois c'était juste une question.

Moi : Et t'as vu Camélia aucun mec n'aime quand on raconte sa vie de couple donc que ce soit à moi ou à quelqu'un d'autre il l'aurait pris pareil. 

Dounia : Genre t'as déjà eu un mec pour savoir ça mddr.

Moi : Non hamdullilah j'en ai jamais eu. Chacun son truc t'as vu y'en a qui préfèrent respecter leur parents et d'autres qui préfèrent se faire toucher par les fils de leur voisins. 

Dounia : Eh tu connais rien de wam, tu connais rien de ma vie. Ok ? 

Moi : Ah tu t'es senti visée ? Merci j'en connais un peu plus sur toi maintenant. Camélia j'ai rien dit moi ! 

Camélia : J'te crois t'inquiète.

 

J'ai commencé à partir, Camélia m'a crié "Salem Anissa" je lui est rendu, j'ai remis mes écouteurs et puis j'ai été courir.

 

En revenant de mon petit footing y'avait du monde de fouuuuuu devant mon bâtiment, et un camion d'ambulancier. Je commence à courir.
-Moi : OOOOOOOH Y'AAA QUUUUOOOI LAAA ? 
Samy arrive vers moi direct et me dit "vas-y monte dans l'ambulance, c'est ton père"

Samy il y va direct et je préfère ça bref j'ai commencé à pa***r je suis devenue folle, j'ai couru vers l'ambulance, les pompiers me
 posaient trop de questions, je leur gueulais dessus : "laissez-moi monter put.ain laissez-moi monteeeer", y'avait déjà Yanis avec mon père
 dans l'ambulance.

-Yanis : Laissez la monter c'est sa fille.

Ils m'ont laissé monter, mon père avait un masque à oxygène mais il était réveillé hamdulillah, j'ai eu la peur de ma vie. J'lui faisais pleins
de bisous sur le front.

-Yanis : Assieds-toi ils vont démarrer.
-Moi (en m'asseyant) : Il s'est passé quoi ?
-Yanis : Il ouvrait la boîte aux lettres et d'un coup il est tombé, il respirait plus, on a flippé de ouf on a appelé une ambulance on avait
chaud de malade wesh mais après le voisin il a dit que le pou ou j'sais pas quoi, il était là donc il est viviant tout ça hassoul avec l'oxygène là il se réveille petit à petit.
Je reste silencieuse. Putain ! J'ai pas été là. J'étais pas avec lui put.ain, je l'ai laissé, j'ai laissé mon père tombé par terre et voir sa vie
défilé pendant que je courrais avec de la musique dans les oreilles. Si jamais je l'aurais perdu je ne me le serai jamais pardonné. Une larme
coule sur ma joue.

-Yanis : Pleure pas wesh el hamdoulillah il est bein là.
-Moi : ...
-Yanis : Oh, Anissa !

Il m'avait dit ça comme si à la place d'Anissa il disait "arrête". Je me suis calmé.
Hsl, arrivés à l'hôpital pendant qu'il passait des examens, Yanis et moi étions dans un couloir. Il était assis par terre il jouait avec un objet
et moi j'étais debout contre le mur la tête baissée.

-Yanis : T'étais ou ?  

 

Partie 6 : 

Yanis : T'étais ou ? 

Moi : Courir.

Yanis : Avec qui ?

Moi : Toute seule.

Yanis : Et t'as couru ou ? 

Moi : Wesh ? T'as fini la ? 

Yanis : Pourquoi tu fuis la, reste la ! J'te pose une question répond cousine.

Moi : Le seul qui a le droit de me poser des questions il est sur un brancard à cette heure ci donc t'as vu j'ai autre chose à faire que de te répondre. Merci de ta compréhension.

Yanis : Mon poing dans ta gueu.le aussi la compréhension.

Moi : Je parle français aussi moi.

Yanis : Eh ferme ta gueu.le j'ai pas envie de m'embrouiller avec toi aujourd'hui. 

Moi : D'accord on fera ça demain alors.

Yanis : C'est quoi ton problème avec moi, toi ? Parce que le jour ou je serai vraiment zehef Anissa je vais...

Le docteur : Vous êtes ses proches ? 

Moi (en m'avançant vers le docteur) : Oui je suis sa fille !

Le docteur : Bon alors suivez moi.

 

El hamdullilah tout allait bien, le docteur nous parler pendant qu'on marchait vers la chambre. Arrivés dans la chambre, il nous donne toutes les instructions à suivre pour que son coeur puisse tenir au maximun car il s'avérait qu'il était cardiaque. Je prends ses instructions très au sérieux puis l'infirmière nous im e qu'il devra être gardé en observation pendant 2 jours. 2 longs jour sans mon père...

 

Baba : Tu vas rester toute seule ya benti (ma fille). Non je peux pas rester.

Moi : Mais non baba t'inquiète pas je vais me débrouiller. Et t'es obligé de rester.

Baba : Yanis, mon fils, tu l'as surveille bien, c'est mon diamant.

Moi : Mais baba c'est pas la peine, j'ai pas besoin de lui.

Baba : Sokti (tais toi) !

Yanis : T'inquiète pas 3ammi (mon oncle). J'vais la surveiller.

Moi : Whaaaouu.

 

Yanis m'a lancé un regard scarface je lui ai bien évidemment rendu. Bref on est resté longtemps avec mon père puis on a décidé de rentrer. Il avait appelé quelqu'un pour venir nous chercher.

 

Yanis : Eh vient à l'hôpital ****** en balle ... Oh j't'en pose des questions moi ? Me zehef pas la vie de ma mère juste ramène ta gueu.le ... Ah t'es sûre ? Tu viens pas ? ... Ah ok alors je t'attends, fait vite parce que je suis pas ton pigeon.

 

Je savais pas qui c'était mais on attendait devant l'hôpital.

 

Moi : C'est qui ? 

Yanis (en allumant une clope) : Arrête de me parler toi.

Moi : Bah casse toi refré.

 

Il m'avit complètement ignorer, alala il m'énerve, il m'énerveeeeeee !

 

Bref d'un coup une voiture aux vitres teintées ce stop devant nous. Euuh... J'ai déjà vu cette voiture, je l'ai déjà même vu de très près. J'suis même monter monter dedans. Oui oui c'était la gova de Camélia !

 

Yanis : Monte.

Moi : Je croyais que tu me parlais pas toi.

Yanis : Monte. 

Moi : Non j'attends le bus moi ! 

Yanis : MONTE TA RACE ! J'FAIS CA POUR TON PERE PAS POUR TA GUEU.LE ALORS ARRETE DE ME RENDRE FOU ET MONTE PUT.AIN.

 

 

Alors la même moi j'étais choquée de ce que j'avais fait. J'ai même pas broncher et je suis montée. J'avais même pas ne serai ce qu'un petit peu de colère en moi pourtant quand on élève la voix d'habitude je deviens folle. Mais, la c'est le faite que j'avais vu Camélia au volant et lui à côté d'elle, et surtout le faite qu'ils se reparlent qui me rendait folle. Mais je suis une ouf moi ! Qu'est ce que je m'en bats les reins qu'ils se parlent ou non ?

 

Enfin bref, Camélia n'a même pas prit la peine de me dire bonjour, c'est sûrement pas moi qui le ferai. Silence radio dans la voiture jusuq'à ce que monsieur allume une clope. Il venait d'en fumer une ça faisait à peine 5 minutes.

 

Camélia : Pas dans la voiture Yanis puuuut.ain !

Yanis : Ferme ta grande gueu.le, essaye encore une fois d'hausser le ton avec moi ou de me lâcher des "put.ain" Camélia et tu vas rien comprendre à ta vie. 

Elle a rien dit, elle a avalé sa salive et a regardé sa route. JE REEEEEEEEEEVEEEEE ! Moi tu me parles comme ça mais l'embrouille va loin, très loin même. C'est chaud comment elle avait peur de lui, elle le craignait, comme si il lui avait déjà fait des trucs de ouf.

Arrivé au parking, moi je descends immédiatement et commence à marcher. Je les entendais encore derrière moi.

 

Camélia : Reste stp Ya' ?

Yanis : Non j'ai heja à faire.

Camélia : Stp stp Yanis. On a pas fini notre conversation d'hier soir et j'...

Ca y'est j'entends plus je suis trop loin. Mais j'en ai assez entendu pour savoir qu'ils étaient ensemble hier soir. Alors c'était quoi son charabia du genre : "promet moi que tu ne tomberas jamais amoureuse de lui" ou je ne sais pas quoi la. Bref je m'en fous pourquoi je pense a ca moi ? C'est leur histoires ca. 

Arrivé chez moi je prends une douche et je fais mes prières puis je m'installe devant la télé. J'étais à fond dedans quand ça frappe à la porte. J'ai été ouvrir et c'était Yanis. J'étais avec un gros pyjama gris et un foulard sur la tête et je me suis moi même surprise en me disant "put.ain quelle clocharde, t'as même pas de beaux pyjamas comme dans les films (drôle d'imagination que j'ai mdddr). La véritable question c'est pourquoi tu penses à ça Anissa ? On s'en fous c'est juste Yanis. Juste lui...

Bref j'étais dans mes pensées pendant qu'il se tenait la, devant moi, sans rien dire. 

On s'était regarder dans le blanc des yeux pendant 5 secondes et croyez moi, dit comme ça c'est rien mais quand t'es en plei dans la situation ça fait beaucoup plus.

 

Moi : Bon tu veux quoi ? 

Yanis : T'as déjà gray (manger) ?

Moi : Oui merci, j'ai pas besoin de toi je l'ai déjà dit à l'hôpital. 

Yanis : Eh mais toi tu sais pas parler sans faire ta star ? Je te l'ai déjà dit Anissa, je fais ça pour ton daron.

Moi : Bah c'est bien beau. Et merci encore. En attendant la j'ai pas besoin de toi alors salem.

Et j'ai claqué la porte. Je m'attendais à ce qu'il s'en aille comme quelqu'un de normal. Mais non, lui non, le mec frappait, et ce de plus en plus fort. Puis maintenant il a sonné. Alors j'ai rouvert la porte.

 

Moi : QUUUUOOOOOI ? 

Yanis : 

 

Partie 7 : 

-Yanis : Eh je viens comme un PD pour te proposer à manger et toi tu me fermes la porte et en plus tu me parles mal ? Écoute moi bien Anissa, les deux prochains jours là, je suis censé faire attention à toi, je respecte trop ton père pour ne pas faire ma tâche. Mais après ça, si je te reparle, je suis un gros bouf.fon ! Les yeux de ma mère que je reviendrais pas vers toi t'entends ? En apparence t'as l'air d'être assagie et d'être devenue toute douce, mais en faite t'as pas changé, t'es comme quand on était des gamins wAllah, toujours ton sale caractère de raclo. Ouais wallou, rien ! T'es toujours pareille.

-Moi : Bah écoute, Camélia, elle, elle est toute douce comme tu dis. Elle ose même pas ouvrir sa bouche avec toi. Mais moi, moi, dès que y'aura heja qui me plaira pas j'ouvrirai ma bouche. Et comme tu l'as dit je suis toujours pareille que quand j'étais petite, non je ne change pas, je reste fidèle à moi même je reste fidèle au faite que devant personne je fermerais ma gueu.le tu comprends ? Donc c'est pas toi qui va me faire changer alors écoute, si tu veux ne plus me parler et bah ne me parle plus. Bshatek. 
-Yanis : Il m'a donné mal à la tête ton discours, allez vivement que les deux jours ils passent wAllah parce que je sais pas si je vais tenir sans te rentrer une patate dans la gueu.le.
-Moi : Rien qu'essaye, ahahah. Ose me toucher ! Allez salem.

Encore une fois je lui est claqué la porte au nez, et cette fois ci, il était parti.

Je sais vraiment pas c'était quoi son problème à lui mais sah faut qu'il se fasse soigné le mec. Il a pété les plombs.

Le faite de traiter Camélia comme sa chienne ça lui a donné des ailes je pense, mais avec moi il va vite devoir redescendre sur terre et changer de comportement si il veut qu'un jour lui et moi on s'entende. 
Mais pourquoi il voudrait qu'on s'entende ? Il a sa Camélia, il s'en tape de moi. 

OH LA LA mais put.ain c'est quoi ça ? Chaque fois que je le vois, chaque fois que j'ai une discussion avec lui, mes pensées s'emmêlent et je me pose pleins de questions. Et ça, sa me trouble car ça m'avait fait ça avec personne. Alors pourquoi lui ?

J'ai éteint la tv et j'ai été me faire à manger, histoire de trouver une occupation pour le faire sortir de mes pensées parce que c'était inhabituel et que ça m'énervait de penser à un con comme lui. 

J'ai mangé avec tous mes cahiers autour de moi car on était début novembre et je préparais mes fiches pour les révisions du bac. Alors je commençais ce soir la étant donner que rien ne m'empêchait de le faire et que cette année la chose la plus importante pour moi était de décrocher ce put.ain de bac !

Partie 8 :

Le lendemain c'était dimanche alors j'ai fait le grand ménage à la casa. J'ai fait mes prières et j'ai décidé d'aller voir mon père. Seul problème : Le dimanche les bus sont très limités.

Je me suis moi même surprise de mon action, je suis descendu dans le hall, y'avait Yanis et les gars. J'ai rien dit mais je le regardais en attendant qu'il tourne sa tête vers moi, j'étais muette en haut de l'escalier et personne ne m'avait vu. Hop ! Samy me voit, mon Samy, mon kho'. Je lui fait signe d'appeler Yanis.

Celui ci me regarde bizarrement et, finalement, comprend enfin qu'il devait venir vers moi car de lui parler devant eux tous, c'était... Comment dire ? Impossible.


Yanis : Quoi ?!
Moi : Tu peux me ramener voir mon père s'il te plait ?
Yanis : J'croyais que t'avais pas besoin de moi.
J'avoue que la de revenir comme une fleur, lui demander de me rendre un service, c'était beaucoup demander. Mais j'avais quand même jouer toutes mes cartes.

Moi : Oui, mais tu fais ça pour mon père et pas pour ma gueu.le.

Yanis : ... Ouais. vas y dans 10 minutes t'es au parking.

Moi : Meeerci !

 

Il n'avait même pas répondu. On voyait vraiment qu'il faisait ça à contre coeur mais tant pis, j'en avais rien à *** de lui, c'était juste pour voir mon père tous ça.

 

Je me dis ça mais ... J'aurais très bien pu demander à Samy de me déposer, il l'aurait fait avec joie lui. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai demandé à Yanis. Si je sais pourquoi, j'avais tout simplement envie d'allez avec lui.

 

Je suis monté me préparer, j'étais toute heureuse d'aller voir mon père, un jour sans lui je le ressentais comme une année. J'ai appelé mon oncle de Nice car c'est vrai que je n'avais in é personne.


J'ai aussi appelé la famille au bled. Au début, ils paniquaient tous, puis je les ai rassuré, je leur ai dit que maintenant tout allait bien el hamdulillah et qu'il fallait juste faire attention.

Mon oncle débarquait le weekend prochain avec sa femme et des filles car mon père sortait le lundi il était impossible pour lui de faire le déplacement Paris/Nice en pleine semaine, le taf, les cours ...

Enfin bref au bout de 20 min je suis descendu au parking, il m'attendait contre sa voiture.

Partie 9 :

Yanis : Donc j'suis un PD moi ? Tu me fais attendre 10 minutes et après comme un con je te ramène ? Allez bouge.
 Moi : Attend t'es sah là ? Tu me ramènes pas ?
 Yanis : T'as cru j'étais ton pigeon pour me faire attendre comme ça la ?
 Moi : Mais barre toi wAllah. J'appelais ma famille pour leur parler de mon père et toi t'es la tu fais ton grand nerveux.
 Yanis : Ferme un peu ta grande gueu.le et monte.
 Moi : Eh parle moi bien, c'est bon je vais demander à quelqu'un d'autre. Salem.
 Yanis : Oh Anissa les yeux de ma mère que tu vas monter.

J'apprécie tellement sa mère, et je sais que lui s'il jure sur elle il blague pas. C'est comme quand il disait qu'après les deux jours ou il se doit de veiller sur moi il ne m'adresserait plus la parole. Il avait juré sur sa mère, je ne pouvais que le croire.
Il m'a arraché les sacs des mains (j'avais ramené pleins de trucs à mon père comme si il allait y rester des semaines) puis il les a mît dans le coffre. J'ai grimpé côté passager et il a prit le volant.
 Il avait mis du rap à fond et sah le rap français c'est grave mon truc, je kiff ça. Alors je râpais instinctivement en même temps, sans m'en rendre compte.
Yanis : Zehma toi tu connais ça ?
 Moi : Bah crois le ou non. J'écoute pas du Claude François non plus.
 Yanis : Pas ça mais vas y vous les meufs vous êtres chelou. Zouk et tout ...
 Moi : Du zouk ? Moi ? Mdddddr t'as craqué toi.
 Yanis : Eh je m'en fous de ce que t'écoutes mais parle bien ! Si à tes copines tu leur dis : "t'as craqué" y'a pas de ça, pas avec moi.

 Waaahouuu, la schizophrénie incarné ce mec.

 Moi : Je dis ce que je veux à qui je veux, tes règles je m'en fous on joue pas au même jeu tu vois ? Juste un truc c'est toi qui m'a parlé et pas le contraire.
 Yanis : Ferme un peu ta gueu.le parce que quand t'as besoin que je sois ton chauffeur tu fais pas la maligne. Alors haychik ferme là avec tes mots bizarres et tu commences à me zehef rien que tu joues la philosophe.
 Moi : Bref.
 Yanis : Ouais ouais.
 Moi : Ouais.

 Silence radio maintenant. Jusqu'à ce que le schizophrène se remette à l'ouvrir.

 

Partie 10 :

 Yanis : Sah y'a quoi qui va pas chez toi ?
 Moi : ...
 Yanis : Oh ! Moi tu me mets pas de rih (vent) Répond.
 Moi : Mais tu t'es prit pour qui toi ? Non mais sah dit moi la parce que "toi", monsieur, on peut rien te faire, rien te dire, et limite c'est toi qui nous dicte ce qu'on va te répondre quand tu nous parles.
 Yanis : T'as trop une grande gueu'le. Même quand j'veux te parler calme tu fais la frappe. Après tu t'étonnes que je me zehef. Maintenant j'essayerai même plus de te parler parce que la vérité tu me les casses Anissa, tu me casses les couilles ! J'suis trop pressé que ton daron soit chez toi et que toi et moi on est plus rien avoir ensemble parce que je sens qu'un jour, à force que tu m'les casses autant, je vais te cogner tellement fort qu'après je le regretterais.
J'avais pas répondu, je sais pas pourquoi, c'est bizarre venant de moi de pas l'ouvrir mais à cet instant la j'avais envie de ne rien dire, de ne rien faire, et surtout de ne même pas prendre la peine de lui donné un peu plus d'importante que ce que je lui avais déjà accordé.

 Le reste du trajet, je regardais a travers la vitre et par le reflet je pouvais voir qu'il était à fond sur la route.

 On était arrivés, j'étais resté près de 2h avec mon père ensuite on est parti. Sur le retour pareille, plus aucun mot, et arrivés à la cité je suis descendu une fois de plus sans un mot et je suis très vite monté chez moi. Lui non plus ne m'avait pas calculer.
Vers 20 heures, alors que j'étais au téléphone avec ma cousine Nada et qu'on préparait déjà ce qu'on allait faire ce week end prochain, ça frappe à la porte.
 J'ai été ouvrir c'était une daronne du quartier qui me ramenait un plat. Oui parce que depuis que mon père avait été emmener dans l'ambulance, au quartier tout le monde se montrait compatissent. Et de toute façon depuis le décès de maman toutes les mamans du quartier ont toujours été présentes pour nous.

 Bref je retourne au salon, puis encore une fois, ça frappe. Je retourne ouvrir mais cette fois si c'était Yanis.

 Moi (au téléphone avec Nada toujours) : Attend Nada, je te rappelle.

 J'ai raccroché et je le regardais, j'attendais qu'il parle.

 Yanis : Tu prends quoi au grec ?
 Moi : Rien merci.

 J'ai essayé de fermer la porte mais il l'a retenu.

Partie 11 :

 Yanis : Écoute Anissa, tu vas me dire tu prends quoi, j'vais te chercher et te le ramener et tu vas fermer ta gueu.le parce que la t'as vu je fais un pas, j'te parle gentiment et encore une fois tu fais la dingue. Alors la je vais même pas me zehef, tu vas juste me dire tu prends quoi et tu vas fermer la porte, ok ?

 Il avait dit ça tout calmement avec un ton de psychopathe. Quand je vous dis qu'il est schizophrène hein ?

 Ça m'a fait rire intérieurement puis je me suis dit : "Allez à quoi bon encore chercher la mer.de, c'est si gentiment demander."
Moi : Chicken algérienne salade.
 Yanis : Kiff pas trop les algériens stp.
 Moi : Un Algérien comme toi ça risque pas t'inquiète. Mais sinon oui c'est la base wesh.
 Yanis : Ça veut dire quoi ça, "comme moi", j'ai quoi moi ?
 Moi : Bon Yanis on avait dit j'te dis ma commande et khlass (fin) non ?
 Yanis : Ouais.

 Voilà il s'est barré et j'ai fermé la porte.

 J'ai repris ma cousine au téléphone puis finalement j'ai raccroché. J'attendais Yanis tout en étant sur l'ordi, avec tous mes cahiers autour de moi, la table basse était blindée. Au bout de presque 30 minutes ça a sonnait. J'ai été ouvrir et c'était Yanis avec les sacs.

 Il entre normal, sans que je ne l'ai invité, il pose le sac la table basse, il pose les grecs sur la grande table, il s'installe et il commence à manger tranquille lui.
 Moi j'étais toujours devant la porte, choquée.

Yanis (en regardant la table basse) : Wesh c'est quoi tous ces cahiers ?
 Moi : Je révise pour le bac. Merci pour le grec.
 Yanis : T'inquiète y'a pas de galère.
 Moi : Huuumm. Attend une seconde.

 J'ai été me laver les mains et en même temps je me regardais dans le miroir, j'ai changé deux trois trucs vite fait dans mes cheveux. Whaaaaaaou mais qu'est ce que je fais la ? A croire que y'avait Brad Pitt qui mangeait avec moi. Je devenais trop bizarre quand je le voyais, et ça, bah ça me plaisait pas.

 Je suis revenue dans le salon, je me suis mise en face de lui et j'ai commencé a manger. En temps normal je suis une bagra mais devant lui je faisais trop de tminik.

 Yanis : Tu fais le bac alors ?

 Sisi le français de monsieur.

 Moi : Oui.
 Yanis : Aah c'est bien wAllah.
 Moi : ... Ouais.

 Il prend le sac qu'il a mît sur la table basse et il en sort 2 canettes, une de coca, une de fanta.

 Yanis : Choisis en une, elles sont bien fraîches sa mère.
 Moi : Non merci, je vais boire de l'eau.
Je me lève chercher une bouteille d'eau et un verre. Il me regarde grave méchamment, mais il est malade lui !

Suite 12 :

Yanis : Whaaaaou.
 Moi : Quoi ?!
 Yanis : Tu fais trop la star zeeeeeh ! StarfAllah celle la !
 Moi : Mais j'ai fait quoi la ?
 Yanis : Zehma ça boit que de l'eau... Put.ain !
 Moi : Mais t'es malade toi je bois ce que je veux, fais toi soigner wAllah.

 S'il plaisantait, wAllah j'aurai rigolé normal. Mais non il été très sérieux, comme si d'acheter une canette a 75 centimes ça l'avait bouffé de l'intérieur.

 Yanis : Des qu'on parle normal tu te sens obliger de créer une embrouille wAllah t'es khatar toi comme meuf toi.
 Moi : La c'est toi qui la créer l'embrouille sahbi ! Je t'ai rien fait moi !
 Yanis : Tu te lèves comme une resta zehma tu vas te chercher ta bouteille d'eau oh t'as cru j'avais fait quoi dans ta canette ? Elle est fermée t'inquiète pas j'ai pas craché dedans.
 Moi : Eh tu m'as habel la ! J'ai dit ça normalement, merci de m'avoir acheté une canette mais j'en veux pas, j'aime pas, wAllah que je bois que de l'eau c'est de la faute si j'aime pas boire autre chose ?
Yanis : Et moi c'est de ma faute peut être ?
 Moi : Ca y est khlass !

 J'ai refermé mon grec que j'avais pas fini et je suis repartie sur la table basse avec mes révisions. Je le calculais pas mais il restait la.
 Il me regardait en plus, ça me mettait trop mal a l'aise alors je faisais mine de révise mais sah je n'arrivais pas en sa présence, wAllah il occupait toutes mes pensées ce mec je ne sais pas comment il faisait. Et le pire il me fixait je sentais son regard insistant alors comment faire pour me concentrer ?

 Yanis : Elle te disait quoi Camélia ?
 Moi : Rien, d'ailleurs pourquoi tu lui as dit de ne pas parler avec moi ?
 Yanis : Parce qu'elle t'a parlé de nous. Et t'as pas a connaître ma vie toi.
 Moi : Elle m'a parlé de vous car ça me concernait, et pas autre chose. Je m'en fous de ta vie qui t'a dit que je voulais te connaître même ?
 Yanis : Ta gueu.le arrête de parler mal ! Et comment ça, ça te concernait ?
Moi : Bah apparemment t'allais frapper le nouveau du bâtiment 10 parce qu'il avait dit je sais pas quoi sur moi.
 Yanis : ...
 Moi : Alors tu vois c'est pour ça qu'elle m'a dit ça.
 Yanis : Et c'est pour ça que tu fais ta starlette avec moi ? Parce que tu sais que je t'ai défendu ?
 Moi : Mais n'importe quoi, rien avoir wAllah ! Et je fais pas ma starlette.
 Yanis : Ouais. Bref j'vais lui péter ses dents a celle la, elle parle trop toute façon.
 Moi : Et pourquoi ça ? Elle t'aime !

 Quand j'ai dit ça, il a changé de tête. Il m'a regardé noir noir noir, et il est devenu pale.

 Yanis : Ta gueu.le Anissa ! Ferme la et dit plus ça.
 Moi : Bah... Je...J'...
Même moi j'avais honte de la bêtise Ue je venais de sortir. Enfin, c'était pas une bêtise car elle était folle amoureuse de lui, mais, de parler de ça avec Yanis c'était... Comment dire ? Trop bizarre !

 Moi : Oui, smeh...
 Yanis (en souriant) : Téma ça ! Elle s'est excusée, (il était mort de rire), elle s'est excusée wesh !
 Moi : Arrête ça.
 Yanis : (toujours mort de rire) Ouais, hsl.
 Moi : Sérieux Yanis... Tu...T'... Non rien.
 Yanis : Parle.
 Moi : Non c'est bon.
 Yanis : T'as commencé alors fini.
 Moi : Non, après on va repartir dans un clash, et j'en ai marre de ça la.
 Yanis (avec un sourire de tombeur zehma) : Ah t'en a marre de t'embrouiller avec moi ?
 Moi : Arrête !
Yanis : Allez sah, dit la !
 Moi : J'ai dit non, tu vas m'embrouiller.
 Yanis : Bah les yeux de ma mère je t'embrouille pas.
 Moi : Alors euh... T'...
 Yanis : Parle zeh.
 Moi : Non laisse, je veux pas parler de ça avec toi !
 Yanis : Anissa vas y !
 Moi : Bon ok ! T'as quoi avec Camélia ? C'est quoi ce truc d'être méchant comme ça avec elle ?
 Yanis : Je m'en bat la race d'elle. Et elle est collante, ça tu vois, et bah tu vois ça me zehef. Elle sait très bien que je m'en fous d'elle et... Elle comprend pas ce sur je lui dis.
 Moi : Si tu t'en tapes d'elle alors pourquoi tu reste toujours avec ?
 Yanis : Heja que tu peux pas comprendre ! Alors ça y est les questions ?
 Moi : Comment ça je peux pas comprendre ?
 Yanis : Anissa, m'oblige pas a te le dire stp, truc de keum wesh, hassoul, khlass.

 

Partie 13 :

Ah merde… j’ai compris (il parlait de hechek si vous avez pas compris). Alors là, je suis devenue toute rouge ! Zehhh pourquoi j’ai été lui posé cette question ? Putain la honte j’ai envie de m’enfoncer sous la table et de plus jamais ressortir. La honte ! Hchouma de malade là. Je suis trop mal, wAllah trop trop trop mal à l’aise.

Et lui aussi, car quand j’ai levé ma tête il était tout calme et sa tête était grave bizarre et froide, et il regardait la télé sans vraiment la regarder, il l’a fixait juste.
Puis maintenant il me regarde à son tour, et ça c’est la honte parce que je le fixais, mais quand on s’est regardé dans les yeux, wAllah mon cœur faisait des loopings, j’avais envie de le sortir de mon thorax et de le jeter loin, très loin de moi. Car j’aimais pas du tout l’effet que Yanis me faisait, ça me faisait peur de ressentir ça.


J’avais mal, j’avais mal au cœur quand il me regardait dans les yeux et c’était insupportable… Qu’est-ce qui m’arrive putain… Je suis sorti de mes pensées et j’ai de suite baissé la tête, et lui, il s’est levé d’un coup.

-Yanis : bon, je…j’vais me casser.
-Moi : ah euh…Je…Ouais. Merci pour le grec.

Je me suis levé le raccompagner pour fermer la porte derrière lui.

-Yanis: Bonne chance pour le bac Anissa.
-Moi : merci…

J’ai fermé la porte mais il l’a retenu.

-Yanis : Ah en fait…
-Moi : Ouais ?
-Yanis : Ton père y rentre demain non ?
-Moi : Huuum.
-Yanis : Vers quelle heure ?
-Moi : 18h… Et je pourrai pas y aller, je taf alors… Euh…
-Yanis : Ouais il m’a dit t’inquiète, j’irai le chercher ; mais, t’as vu, on pourra plus se parler toi et moi
-Moi : Ah oui, t’as juré sur les yeux de ta mère…
-Yanis : Ouais, alors vas-y bonne chance wAllah et…Selem.

J’ai fermé la porte. BIM ! Mon cœur était déchiré. On va plus se parler ouais, alors ce connard m’a fait ressentir un truc de fou ce soir et maintenant, il me balance à la figure qu’on se parlera plus. Qui lui a dit de jurer hein ? IL JURE TOUT LE TEMPS ! Pourquoi il fait ça ?

C’est ce soir-là que je me suis rendu compte de ce que je ressentais. Et en fait c’était au bon moment, ouais finalement c’était bien qu’on se parle plus car ça y est j’allais plus rien ressentir maintenant, en arrêtant de parler avec lui je l’oublierai, j’oublierai cette soirée de merde.

Partie 14 :  

Mouhim, presque une semaine était passé après cet épisode, on était vendredi soir et j’avais fait la maison à fond malgré que je sois rentré à 21h crevé du Mcdo car vers 00h00 ma famille de Nice arrivait.

Mon père était tout co...ntent, wAllah lui et son frère c’était une relation grave forte et comme ils se voyaient pas souvent là ça allait leur faire un bien fou !

Yanis ? Tous les jours je suis passé devant lui, tous les jours on s’est croisé à la cité ou dans mon bâtiment ou alors même sur mon lieu de travail. Mais comme promis, il ne me parlait pas, même en venant au Mcdo il faisait tout pour ne pas passer à ma caisse. Je vous l’ai dit que quand il jure sur les yeux de sa mère on ne pouvait qu’y croire.

 Moi qui pensait que je l’oublierai, ben toz ! Depuis qu’il ne me calcule plus wAllah c’est devenu pire, mes sentiments grandissent de fou et ça c’est un truc que je comprends pas. Ça me rend malade et ça m’énerve tellement de ressentir ça, ça m’énerve plus qu’autre chose. Je me traite intérieurement quand je pense à lui, c’est-à-dire tout le temps. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure, il occupe toujours mes pensées. Comment il a pu me faire ça en si peu de temps ? Comment il a pu s’installé dans mes pensées en seulement 2 jours ?

L’mohim la famille arrive c’était hella chez-moi puis on a été se coucher, j’avais un lit 2 places alors j’avais installé Nada et Céléna dessus puis moi je m’étais mis un matelas et tout le tralala parterre. Débat de 30 minutes pour qu’elles finissent enfin par accepter de prendre mon lit.

Le lendemain matin, on entendait des éclats de rire dans le salon c’était baba et son frère. Normalement baba travaillait le samedi mais là il était en arrêt maladie depuis sa sortie de l’hosto’.
Je me lève, les filles dormaient encore comme des grosses. Céléna se lève aussi finalement.

 

Partie 15 :

-Moi : Ca va petite tête ?
-Céléna : Hamdulillah et toi ? Bien dormis ?
-Moi : Whaaaouuu ton accent fait mal au crâne, je l’avais zappé le temps d’une nuit.
-Céléna : Sale Parisienne !
-Moi : La puissance. Allez lèves ta grosse sœur, il est déjà 11h et on va bouger aujourd’hui.

Je me suis levé me laver, faire ma salat et enfin j’ai rejoint le salon, tout était propre. La femme de mon oncle avait tout fait miskina.

-Moi : Kheltiii Baya t’es folle ? Pourquoi t’as tout fait khelti ?
-Elle : C’est rien ma fille, wAllah ça me fait plaisir. Allez prendre le petit déjeuner
-Moi (en lui faisant un boussah) : Merciii khalti ! Mais on va sortir là, tu viens avec nous ?
-Elle : Fine ? (Où ?)
-Moi : Ce faire une petite journée !
-Elle : Non merci benti, vers 14h je vais descendre avec Fatima (la mère de Samy), Djamila (la mère de Yanis), Saliha (la mère de Redouane) et les autres dames.

Depuis la mort de maman quand mon oncle et sa femme sont restés longtemps avec nous, khelti Baya avait tissé des liens ici.


Bref on s’est habillé les filles et moi, et puis on est sorti on a été au centre commercial, on a mangé, on a parlé, on rattrapait le temps perdu ! Je vous rappelle Nada avait 20 ans (2 ans de plus que moi), et Céléna 17 ans (1 an de moins que moi).

 

Presque 7 mois que je les avais pas vu. Nada me mettait son histoire à jour avec son Algérien de Nice, il allait venir la khtob apparemment, c’est tout le mal que je lui souhaitais wAllah j’étais contente pour ma sœur. Puis y’a Céléna qui me parlait de son amour secret. J’hésitais à leur parler de Yanis, c’était nouveau ça pour moi et j’étais pas trop du genre sentimentale ou parler de mes trucs quoi. Trop de fierté dans mon petit être mdr.

Hassoul après notre magnifique journée, vers 18h on décidait de rentrer. Arrivées vers mon bâtiment on croisait Yanis qui allait vers le sien. Comme d’hab j’ai de suite baissé la tête car je savais que de toute façon il n’allait pas me parler, je vous rappelle qu’il avait juré quand même.

Une fois passées devant lui, Céléna dis tout bas « putain Anissa, c’est qui lui ? Il avait quoi à te regarder comme ça là ? »

Quand elle m’a dit ça, vous allez peut-être trouver ça tout con mais moi, moi j’étais devenue rouge, mon cœur palpitait de dingue. Et j’étais contente, contente qu’il m’ai regardé et ça wAllah que c’est ce qui me troublait plus qu’autre chose. Toutes mes émotions dépendent de lui ? C’est ça ? Non, je refuse d’être dépendante de ses humeurs, de ses gestes, de ses attentions.

Partie 16 :

-Moi : Allez n’importe quoi.
-Nada : Toi t’as des trucs à nous dire
-Moi : Mais vous êtes folles ! C’est un mec du quartier wesh
-Céléna : Tu trembles presque, alors c’est pas juste « un mec du quartier ».

Je leur ai plus répondu et j’ai lâché l’affaire, en espérant qu’elles oublient ce qui vient de se passer au bout de quelques heures. Mais c’était pas le cas, vers 23h on était posées dans ma chambre, je révisais encore un peu.

-Nada : Whaou mais lâche tes bouquins cousine ! On est là pour 2 jours et t’es plongée dedans.
-Moi : Non mais wAllah je suis contente de voir vos têtes mais le bac, je m’y accroche à fond tu vois, je peux pas me permettre une journée sans rien ouvrir. Mais hassoul (rien qu’en disant ça je pensais à Yanis, c’est lui qui le disait tout le temps) je suis avec vous, je vous écoute wAllah parlez.
-Céléna : Parle-nous du gars de tout à l’heure ; haychik
-Moi : Y’a rien à dire wesh
-Nada : Oh Anissa, on t’a tout dit nous wAllah et y’a des regards qui trompent pas. En plus, ton attitude de tout à l’heure ouais on aurait dit une botsh t’étais pas normale.
-Moi : Mddddr arrête avec tes mots de merde là
-Céléna : Laisse un peu le sud tranquille et raconte nous, esquive pas le sujet
-Moi : Whaou mais wAllah vous… Bref
-Nada : Ayaaaaa ! Elle voulait pas jurer, c’est obligé qu’il y a heja

Bon après 10 minutes de forcing j’ai finalement été résignée à tout leur raconter ; de A à Z et c’était pas long car l’histoire avait duré deux jours et depuis ça, j’étais accro. Après tout leur avoir raconté dans les moindres détails, sans ne rien oublier et sans ne rien ajouter…

-Céléna : BOTSH QUE T’Y EEEES ! Il a juré qu’il reviendrait pas vers toi pas que plus jamais il te parlerai, alors toi, va vers lui
-Moi : T’es malaaade toi, je vais jamais vers les gens encore moins vers lui

-Nada : juste un « Salem aleykoum » rien de plus ! Allez stp fais ça
-Moi : Non, et puis de toute façon vous avez calculé la moindre petite faille dans sa phrase mais moi je vous le dit, il l’a pas calculé comme vous, pour lui on se parle pas et c’est tout, khlass. Que je revienne ou non.
-Céléna : Essaye, t’as rien à perdre

 -Moi : Si, ma fierté ! (Nous les rebeux on a troooop de fierté mdddr vous meme vous savez).
-Nada : A croire ça c’est perdre ta fierté ! Arrête tes ***ries Anissa, haychiiiik
-Moi : Ah lâchez-moi j’irai pas vers lui. En plus y’a 3 jours de ça je l’ai vu avec sa Camélia là
-Nada : Tu veux que je te rappelle pourquoi il est avec elle
-Marwa : HECHEK !
-Moi : Beuuurkk whaaaaa' fermez-là !

Bref on avait longuement parlé. En parlant de lui j’avais une de ces boules au ventre c’était insupportable. El mohim elles m’ont conseillé et m’ont dit d’aller lui parler mais sah moi et ma fierté de dingue là ça allait être mission impossible pour vraiment lui « parler » je comptais me contenté d’un simple salem la prochaine fois que je le croisais mais même ça c’était dur de le sortir pour moi.
 

Partie 17 :

On a dormi puis le lendemain matin on a fait un tour au marché, wAllah je déteste le marché mais j’ai fait ça pour khelti elle voulait voir des petits trucs, acheter des légumes pour faire un couscous et tout… Hassoul (le mot de Yanis ♥) au marché on croisait pleins de darones khelti elle s’arrêtait toute les 4 secondes Nada et moi on en pouvait plus y’avait que la *** de Céléna qui était resté dormir tranquillement.


Bref l’après-midi je discutais dans ma chambre avec les filles, le temps était gris et il faisait hyper froid dehors alors on avait préféré rester à l’intérieur. Ah oui, j’avais pris cette sale habitude de toujours guetter à la fenêtre wAllah j’espérais juste apercevoir Yanis le temps de quelques secondes… Quand je vous dis que je ne me reconnaissais plus et que je me haïssais, c’était en partie à cause de ce genre de petites habitudes.

Je savais même pas ce que j’attendais de lui. Il avait été catégorique sur le fait qu’il ne m’adresserait plus la parole et ça n’avait pas l’air de le toucher plus que ça, puis apparemment Camélia et lui ce n’était pas près d’être fini.
Alors qu’est-ce que j’attendais ? Moi-même je me le demandais.

-Nada : Quitte cette fenêtre des yeux oooohh !
-Céléna : Laisse-la j’ai juré la meuf est love
-Moi : Arrêtez vos ***ries wesh je prends l’air
-Nada : Me prends pas pour une botsh Ahlem je connais ça
-Moi : D’ailleurs, des nouvelles de Moh’ (son Algérien)
-Nada : Il m’a appelé dans la nuit mais j’ai manqué l’appel alors je lui ai envoyé un message pour qu’il rappelle dans la journée, mais toujours rien.
-Céléna : Miskina !
-Moi : Il va t’appeler t’inquiète
-Céléna : Non il l’appellera pas le con
-Nada : Eh Céléna ferme ta gueu.le ! Au fait Anissa, il est de quelle origine le mec là ?
-Moi : Yanis ?
-Nada : Ah c’est ça son prénom ?
-Moi : Oui, c’est un Algérien

-Céléna : Aaaaah t'as géré !

-Nada : Pas comme Céléna avec son Marocain !

-Céléna : Toute façon Algérien-Marocain-Tounsi c’est la même merde ! Hamdulillah tant que t’es pas tombé amoureuse d’un koufr
-Nada : J’avoue
-Moi : Oui, mais on parle jamais de ça nous ! Sauf quand il m’a ramené le grec là avec la sauce algérienne.
-Céléna : Oui il t’avait dit de pas trop les kiffer mais là c’est le contraire
-Moi : Ta gueu.le Céléna

Bref vers 17h je sortais à l’épicerie avec Nada, Céléna aimait pas sortir la clocharde, elle aimait pas l’ambiance Parisienne (alors que c’est bien la meilleure on est d’accord).

Partie 18 :

Bref dans ma cage Yanis était avec tous les gars, je lance un salem général comme d’habitude, puis je trace. Quand on revient, là il était seul. Alors Nada me pince et me chuchote « allez haychik parles-lui »

Je commençais à avancer, sans parler, je monte 1 marche puis 2 puis 3 toujours sans parler, et là elle me pince hyper fort elle re-chuchote « Anissa wAllah tu le regretteras en montant si tu lui parles pas ! ».

Alors pendant qu’elle continue de monter, moi je m’arrête et je me retourne…

-Moi : Salam aleykoum Yanis.

Il a levé sa tête, il a fait les grands yeux. Il était choqué de me voir là j’crois. Il a attendu genre quelques secondes puis il a enfin ouvert sa bouche.
...
-Yanis : Aleykoum salem.

-Moi : Tu vois, je voulais te poser la question… Je…Tu…T’as juré que plus jamais tu reviendras vers moi, mais là, c’est moi qui suit venu vers toi alors tu vois, plus besoin de s’ignorer maintenant.
-Yanis : Ouais mais, pourquoi tu veux qu’on se parle ?

TIENT ! Dans ta gueule Anissa ! Quand je monte Nada je vais l’égorger ! Whaaaou mais wallah je regrettais là, je regrettais d’avoir fait le premier vers ce c.o.n.
Alors, fallait vite que je trouve heja, quelque chose à dire parce que sinon j’allais me taper la honte de ma vie.

-Moi : Pour rien laisse tomber ! Vas-y salem.

Je commençais à monter, la boule à la gorge, j’avais la haine. J’avais répondu de la merde en plus, là il allait cramer que y’avait un truc.

-Yanis : Eh ! Attends

Je me tourne, ouais il a bien parlé à moi !

-Moi : Quoi ?
-Yanis : Dans 30 minutes viens derrière Saturne, ok ?
-Moi : Euh… ok.

Les tours avaient des noms de planète, Saturne était la dernière tour de la cité et vers là-bas y’avait personne.

J’étais trop heureuse mais wallah mon cœur palpitait, je savais même pas si ce qu’il allait dire allait être bon ou mauvais mais dans tous les cas j’étais contente car j’allais pouvoir me retrouver près de lui, à parler avec lui et c’était tout ce que j’attendais depuis 1 semaine.

En montant j’ai direct couru dans ma chambre raconter ça aux filles.

Partie 19 :

-Céléna : Whaouuu c’est hella sœur
-Nada : Alors viens on va te faire une petite beauté
-Moi : Nooon il va cramer que j’ai fait ça pour lui, je reste comme je suis

J’avais un jogging, un gros manteau à capuche et des basquets, et sous mon manteau j’avais mon haut de pyjama ! Je vous rappelle que j’étais descendu juste à l’épicerie.

-Nada : Au moins tes sh3al (cheveux) allez !
-Moi : Bon ok juste mes cheveux

 
À la place de mon chignon qui tombe, elle m’avait fait une tresse sur le côté et devant elle m’avait un peu rangé mes cheveux avec une petite barrette invisible là vous voyez les toutes fines noires ? Ben avec ça elle avait vite fait rangé les petites mèches qui partaient n’importe où.

-Céléna : Hella wAllah ! Allez haychik changes-toi
-Moi : Non khlass
-Nada : C’est une botsh laisses-la
-Moi : On est dimanche wesh
-Céléna : T’es grave chiante
-Moi : Non wAllah je reste comme ça
-Céléna : Mais allez, stppp
-Nada : Ca y est Céléna ! Elle a hlef

Bref on parlait et je stressais de dingue, j’ai compté pile 25 minutes comme une folle ; et je suis allée. Pour pas faire la cramé devant les darons bah les filles sont descendu avec moi mais elles allaient m’attendre au parc.

On descend toutes les trois, et il était encore dans le hall. En sortant du bat’ les filles sont allées à droite et moi à gauche. Y’avait d’autres mecs dans le bâtiment alors je savais pas il allait faire comment pour veski.

Mouhim après 5 minutes d’attente derrière Saturne, je le voyais arriver. Mon cœur faisait des trucs chelou, je vous jure j’aimais vraiment pas l’effet qu’il me faisait ce mec.

J’étais contre le mur de la tour, lui y me tchek et il s’assoit sur le petit poteau face à moi. J’avais les bras croisés et je regardais mes pieds.

-Yanis : alors ?
-Moi (toujours en regardant mes pieds) : Alors quoi ?
-Yanis : Pourquoi tu veux pas qu’on s’ignore
-Moi : J’sais pas ! Je disais ça comme ça
-Yanis : Hummm…
-Moi : …
-Yanis : J’avoue la dernière fois qu’on s’est parlé c’était bien wAllah… Mais ton caractère j’peux pas, j’arrive pas. T’es trop une meuf qui zehef
-Moi : Bah c’est comme ça

En vérité, j’étais vexée de ce qu’il venait de dire.

 

Suite de la chro sur "anissa18"

Age Genre Ville Pays
29 ans Femme
Célébrité préférée Musique préférée Film préféré Plat préféré
Couleur préférée Le job de mes rêves Emission préférée Loisir préféré


© FEERIK GAMES 2015 - Nous contacter - CGU - Charte des forums - Mentions légales - Mon compte - Règles - Comment jouer - 05/05/2024 13:46:29