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Coralie / 14 années de bonheur / blonde / timide / amoureuse   / rêveuse / heureuse 


I.N.V.I.S.I.B.L.E  

"A trop vouloir savoir, ils oublient parfois d'essayer de compendre."

"Il est plus facile de forcer une larme que d'en arrêter tel qu'il est plus simple de se remémorer des moments douloureux que des moments heureux." 

"Les gens sont tellement perdus qu'ils s'égarent dans leurs propres propos."

"T'as l'impression qu'on te pousse vers le fond la vérité c'est que tu creuses ton trou toi-même."

"Ton futur est basé sur les marques de ton passé. Ton avenir ne dépend que de tes expériences inachevées."

"La solitude, c'est bien plus qu'un sentiment. C'est une façon de vivre, un échappatoire."

"Un regard dans le vide qui demande seulement à être remarqué."

"C'est bien plus que de la souffrance, que de la haine, ça en deviendrait presque du bonheur."

"C'est plus que du semblant, un texte récité par coeur."

"Le maquillage et les pulls ne changeront rien, tu resteras toujours aussi vide."

"Un masque ne tombe pas, on en rajoute juste un de plus."

"La vraie tristesse se trouve dans le regard et non dans les larmes."

"C'est bien des fois un peu de différences dans un monde d'habitudes."

"Si la vie est une cage dites-moi comment en sortir."

"J'espérais me réveiller et me dire que tout ça n'était qu'un rêve, mais la vérité à fait surface et les démons du monde vont l'emporter."

"Je deviens folle enfermez-moi, protégez-moi ! Protégez-moi de ce démon qui me ronge, qui me torture un peu plus chaque jour. Protégez-moi de ce monstre en qui je me transforme."

"Le sang qui coule d'un côté et les traces de mascara effacées de l'autre."

"Pourquoi construire toutes ces choses qui perdrons tout leur sens le jour de nos adieux."

"Cours, dit-on, avant que la mort ne te rattrape. J'ai mal aux jambes, et ai décidé de marcher."

"Je n'oublierai ni tes erreurs ni mes bonheurs."

"Ta peine s'effacera, comme ton coeur se détruira."

"A quoi bon continuer pour tomber."

"J'ai bien remarqué tes yeux fatigués, ton sourire crispé. J'ai bien vu que tu tenais ton bras sans arrêt, et puis... ce bandage que tu t'étais fait."

"C'est quand tu t'imagines au plus bas que tu t'aperçois que tout ne dépend que de presque rien." 

"Il ne me reste plus qu'à m'endormir les yeux humides." 

"Une page vide qui ne se remplit désesperemment pas."

"Ecoute-moi s'il te plaît écoute-moi, souffre, oui souffre, mais souffre en disant adieu plutôt qu'en pardonnant des choses impardonnables."

"Ne l'écoute pas il te ment, il te barratine toutes ces choses que tu ne voulais plus entendre."

"Je ferme les yeux mais n'arrive plus à voir ce noir qui m'a si souvent hanté étant enfant."

"Faire une trace, une coupure. Qu'elle soit profonde ou juste tracée le geste y est. Cette envie de se blesser persiste tout de même."

"Si le temps n'y fait rien et que les paroles ne suffisent plus alors continues, je ne sais plus quoi faire."

"Tu chutes, et fais tout pour rester entre la surface et le fond."

"Ce tic tac qui détermine ta vie."

"Le temps ne fait que modifier la profondeur."

"Quand on aime on souffre. Alors je n'aime pas. Mais je souffre quand même. De ne pas aimer peut être. Ou de ne pas souffrir."

"Tu l'as faites tomber. Tu l'as piétiné. Puis tu es parti. La laissant seule pour se relever. Sachant très bien qu'elle n'y parviendra jamais."

"Les gens ne voient que ce qu'ils entendent."

"On s'embête à cacher les choses alors qu'avec un sourire tout passe inaperçu."

"Je sais qu'abandonner c'est être faible, mais je suis bien pire que ça. J'abandonne sans raisons, sans espoirs ni douleurs."

"Vouloir exister. Tellement l'espérer qu'on décide de ne rien faire."

"De toute manière si on reste c'est bien pour eux."

"S'ils ne souffraient pas déjà je serais parti depuis longtemps."

"Ecrire jusqu'à en faire saigner le papier."

"J'ai besoin de ces moments de solitude comme un malade de ses médicaments."

"Abandonne moi. Dans la forêt ou au bord de la route. Abandonne moi et laisse moi pleurer en te suppliant de revenir. Laisse moi, ne reviens pas. Vas-t-en ! Construis ta vie, laisse moi détruire la mienne."

"Se sentir piégé, retenu à jamais. Comme un poisson qui tourne en rond dans son bocal qu'on ne souhaite pas aggrandir car on se dit que ça lui suffit. Mais à moi ça ne me suffit plus. J'essais de sortir de ce bocal, de sauter par dessus. J'essais de trouver un moyen pour m'enfuir."

"Ce ne sont plus ces gestes qui sont affreux c'est ce monde qui le devient."

"Des larmes de sang qui coulent à côté de cet humain sans vie tandisque que je m'endors avec ce goût humide et si salé au fond de ma gorge."

"Je ne m'attache pas. Si vous partez je vous laisserais partir. Je ne verserais pas de larmes non pas car vous ne les méritez pas mais parce qu'elles ne coulent pas. Car je suis déjà préparé. Car je ne m'attache pas."

"Cette musique fredonnant cet air et ces mots qui surgissent de manière subite."

"J'essaye de dompter ma vie alors que je n'arrive même pas à dompter mes paroles. Ces mots et ces lettres qui ne forment qu'une imensité de textes incompréhensibles."

"On se passe devant. On se jette un coup d'oeil et un léger sourire. Une bise pour se dire bonjour et une autre pour se dire au revoir. Seulement quelques mots entres nous et c'est reparti pour des semaines d'absences."

"Chaque départ renforce cet oubli. Le temps nous éloigne et j'ai l'impression d'être la seule à m'en préoccuper."

"Ne t'attache pas c'est trop dangereux, trop douloureux. Je vais te faire souffrir, crois moi je ne suis pas la bonne. Laisse moi, que je ne m'attache pas, que je ne souffre pas."

"Je joues toujours le rôle de cette fille sans coeur. De cette fille impassible et ne ressentant pas la douleur. Cette fille hautaine et sur d'elle. Cette fille bien dans sa tête et se sentant bien belle. Mais cette fille est une menteuse, une voleuse. Elle m'a volé mes rêves et même ma vie."

"La seule personne qui peut me faire du mal c'est moi-même. Mon pire cauchemar c'est moi-même. Je suis mon démon et j'hante mes propres nuits. Je peux me faire me sentir bien ou tout au contraire me détruire complètement."

"Ils ont dis que ça n'allait pas, que c'était une mauvaise passe. Ils ont dit que ça finirait par s'arranger et que tout redeviendrait comme avant. Ils ont dis qu'il ne fallait pas s'inquiéter car les choses finissent toujours par aller mieux. Mais quand tout est brisé, comment le recoller sans laisser des fissures ?"

"Mensonges sur mensonges. Erreurs sur erreurs. Je suis désolé. Je fais de mon mieux mais j'y arrive pas. J'arrive pas à me contrôler, à être la fille que je devrais être. J'arrive pas à m'empêcher de merder en fait. A ne pas vous faire du mal. Parce que je suis comme ça, je fais du mal aux gens que j'aime. Parce que je suis comme ça, sans coeur et pleine de haine."

"C'est fou ces jours où tout va mal mais que tu ne sais pas pourquoi. Ces jours où tu n'as envie de rien faire mais tu te forces parce que t'es comme ça, tu fais ce qui faut. Tu fais toujours ce qui faut faire en vérité et c'est ça qui te déprime aussi. Mais t'inquiète pas ça ira mieux demain pas vrai ? En vérité tu te dis ça tous les jours en espérant sincèrement que demain sera mieux, mais ça ne l'est jamais."

"Connaître quelqu'un c'est savoir qu'il n'est pas fait pour nous."

"Vouloir souffrir c'est s'attacher à une personne comme moi."

"J'essaies en vain de te faire comprendre des choses que tu ne ressentiras jamais."

"Je ne serais plus la pour soigner tes blessures si je deviens celle qui te blesse."

"Je ne suis pas cette fille que tu vois tous les jours et que tu penses connaître depuis des années."

"Certaines questions anodines poussent les gens à se questionner sur eux-mêmes."

"Arrétez de partir ou bien cesser de rentrer dans ma vie."

"Ca me fait rire comment certaines personnes se sentent attachées et pourtant oublient si rapidemment."

"Ne retiens pas celle qui te repousse mais celle qui sera toujours là pour toi. Alors ne me retiens pas et laisses moi m'enfuir."

"Si ces mots n'existaient pas, comment me délivrer ?"

"Je veux que tu partes, que tu me laisses. Tu as si bien réussi à le faire quand je voulais que tu restes."

"C'est comme si j'attendais la personne qui pourrais me comprendre. C'est comme si j'attendais qu'un ange tombe du ciel."

"Mes doigts glissent sur ce clavier sans que je ne décide sur quelle touche frapper. Ils écrivent ces mots et les allignes un à un sans que mon cerveau n'en décide autrement. C'est comme s'ils étaient guidés par quelque chose de plus fort. C'est certainement mon coeur qui crit si bruyamment."

"Je pensais que je te manquerais. Je pensais que tu m'oublierais. Je pensais ne plus pensais à tout ça en vérité."

"J'espérais que tu t'en ailles avec tous ces souvenirs mais tu as décidé de t'en aller me laissant seule avec eux ne sachant qu'en faire."

"Je n'ai pas pu apprendre à tomber sans me faire mal. Je n'ai pas pu apprendre à me relever sans aide. Alors ne me pousse pas s'il te plaît, ne risque pas de me faire tomber. Je ne pourrais me relever, je ne pourrais combler la douleur."

"Mes sourires apparaissent si facilement sur mon visage dans certains moments et sont si difficiles à faire venir dans d'autres."

"Tout ce qui ressort de ce putain de miroir c'est tout ce que je déteste du plus profond de moi-même."

"On tente tellement de cacher nos mensonges qu'il paraissent vrais et que nos vérités sonnent fausses."

"Ils croient mes mensonges les plus sombres et nient mes claires vérités."

"Cette haine que je ne sais plus à qui distribuer et que je finis par retourner sur moi-même."

"Des objets que l'on voudrait briser et des personnes que l'on voudrait tuer. Ce putain de miroir et la personne à l'intérieur."

"Mes yeux sont vides de larmes comme mon coeur est vide d'amour."

"Et ils défilent tous les uns les autres, certains reviennent parfois mais ils ne restent jamais."

"Mes yeux sont lourds de fatigue mais mon cerveau n'est pas prêt à dormir."

"Rester éveillé non pas par choix mais par contrainte de trop penser."

"Des pages et des pages de mots formant des tas de questions dans ma tête."

"Ces lignes tracées sur le papier se poursuivent jusque dans mon coeur."

"Tu remarqueras que les gens écrivent plus facilement les choses qui les blessent que celles qui les font sourire. Peut être que le coeur ressens plus de souffrance que de bonheur."

"Vous me voyez tel que je ne suis pas. Vous me pensez tel que j'aimerais être. Cette image de moi que vous vous faites. Presque parfaite mais loin d'être réelle."

"Désolé de vous faire subir tout ça. De vous faire dire certaines choses que vous ne voulez pas. Parce que vous dites ce que vous ressentez. A un coeur qui n'est pas prêt d'écouter."

"Je voulais pas que tu ressentes ça. Je voulais pas que tu me vois comme ça. Comme cette fille faite pour toi. Comme cette fille avec qui tu te vois. Parce qu'en vérité je ne t'apporterais rien de bien. Car en vérité je ne suis pas quelqu'un de bien."

"C'est comme si plus rien n'avait le pouvoir de faire tomber cet amas d'eau de mes yeux."

"Est-ce que tu crois qu'un jour on m'aimera pour ce que je suis vraiment ?"

"1,2,3 remarques....11,12,13 cicatrices."

"Ce que les gens préfèrent chez moi c'est ce que je déteste. Peut être que je fais tout pour ne pas aimer celle qu'ils aiment."

"Des messages sans réponses et des espoirs partis à présent. Ca allait mieux, mais c'est comme si on revenait au point de départ. Cependant cette fois je sais que ça sera définitivement brisé, et que personne ne pourra le recoller. Je sais que cette fois, cette relation aura perdu tout sens."

"Dans le fond, je crois que j'arrive plus à être moi. Je suis coincé dans une personne que je ne suis pas. Et même si j'ai commencé à devenir moi-même à certains moments à présent c'est comme si je revenais au point de départ. Parce que c'est pas moi ça. Je ne suis pas comme ça. Et pourtant dans le fond je sais que vous auriez sûrement préféré cette fille qui commençait à se dévoiler. Mais je l'ai perdu. Elle s'est perdu. Et je ne sais pas si elle reviendra un jour."

"C'est comme si à ce moment précis je sortais de mon corps pour observer la scène. Moi, assise autour de plusieurs connaissances dont je ne sais pas si je peux vraiment dire amis, mais entourée. Assise à côté d'eux mais tellement seule. Seule et pathétique. Parce que je n'ai pas le courage de vraiment parler, de montrer aux gens qui je suis dans le fond. Parce que c'est comme si j'avais plus le courage de laisser les gens apprendre à me connaître pour finir par souffrir."

"Un coeur brisé est un coeur qui a aimé. Mais le miens n'a pas eu le temps d'aimer, il n'a pas eu le temps de découvrir ce que c'était. C'est comme s'il était déjà brisé."

"Les minutes s'écoulent et les heures avancent. Mais moi je reste là, figée, immobile, ne sachant où aller."

"Le téléphone sonne et les mêmes mots sortent du haut parleur. Ces gens se posant des questions dont la réponse leur sera finalement inutile. Alors je barratine ces jolies mots pour les rassurer, comme s'ils iraient mieux après. Mais ça ne va jamais mieux car ces appels se répètent continuellement."

"Pas un merci, pas un moi aussi."

"Toujours. Toujour les mêmes gens et les mêmes paroles. Toujours les mêmes jours qui défilent continuellement. Ils sont tous pareil. Mais mon passé est tellement différent. Tellement semblable à aujourd'hui. Aucun souvenir. De rien. De personne. Aucune trace. Rien, de toutes ces années. Et il n'en restera pas plus d'aujourd'hui, ni de demain. Il ne restera rien. Parce que je ne suis rien."

"Des messages froids mais personne pour y répondre. Des pensées qui divergent mais personne pour les remarquer. Des larmes qui coulent mais personnes pour les sécher. Du sang sur mon bras mais personne pour l'arrêter."

"Je les ai perdu, ou ils se sont égarés. Je n'en suis pas vraiment sûr. En vérité je les ai longtemps repoussés, alors peut être se sont ils enfuis ? Ces sentiments si souvent ignorés, à présent abandonnés."

"Un corps qui s'efface, qui se désintègre. Son coeur bat toujours, mais son âme s'est enfuie depuis longtemps." 

"Des larmes aux coins des yeux mais des paupières qui se ferment lorsqu'elles sont observées."

"Ces lèvres qui se lèvent pour laisser apparaître ce masque qui me poursuit depuis tant d'années."

"J'hésite. A cause de ces livres, de ces gens, de ces mots, de ces regards. J'hésite. Parce que je me dis que j'en serais capable. J'me dis qu'un jour j'y arriverais. J'me dis qu'un jour je vous manquerais."

"Tu me dis que tu veux partir et j'te dis de te casser. Mais en vérité tu es incompris et je ne veux que te garder."

"C'est comme si les mots ne suffisaient plus. Comme si j'avais fais le tour, et qu'à présent il m'en manquait."

"Ces personnes sur qui je pensais pouvoir compter, en qui j'avais confiance et surtout les seules dont je pensais qu'elles m'aimaient vraiment. Et bien c'est faux. Tout est faux. Ce n'est qu'une façade, qu'un mur pour cacher ce qui est derrière, qu'un mensonge de plus pour dissimuler cette vérité."

"Je ne m'en vais pas pour vous manquez mais pour que vous m'haïssiez."

"J'ai suivi ce chemin en évitant toutes ces pierres pour ne pas trébucher. Mais c'est comme s'il n'y avait plus d'obstacles à esquiver et que je finissais par marcher désespérément tout droit."

"Cette chose mettant tant de temps à venir mais partant tellement vite. Cette confiance que personne n'obtiendra jamais."

"On est tellement décu par les gens qu'on finit par se décevoir soi-même."

"On m'a dit qu'il suffisait de croire en moi. Qu'il suffisait d'apprendre à m'accepter, à m'aimer. Qu'il suffisait..."

"Mon coeur va finir par être inondé à force de ravaler toutes ces larmes."

"C'est entourée que je me sens le plus seule à présent."

"Mon corps à leur côté et mon esprit bien loin de tout ça."

"Cette envie de partir, de m'éloigner. Ce besoin de me sentir seule et de me mettre de côté. Ces soirées isolée et pourtant bien accompagnée. C'est seulement moi qui m'enferme dans mon monde de solitude immortel."

"Je n'étais sur que d'une chose, je n'ai besoin de personne. A présent je ne suis sur de rien."

"Ce qui retient les gens dans ce monde est une raison pour moi de partir. Dois-je pour autant vous dire adieu ?"

"Je ne sais même plus ce que j'attends. Une personne ? Un évènement ? Ou un accident..?"

"La pire des souffrances c'est celle qu'on s'inflige soi-même."

"Plus le temps passe et moins j'arrive à écrire. C'est pas qu'une impression. C'est vraiment un vide en moi lorsque je regarde ces pages blanches. Pourtant j'en ai tellement sur le cœur, énormément dans la tête, mais sûrement plus rien dans mes mains, plus de force dans mon corps."

"Si tu penses qu'écrire te soulagera alors fais-le ! Accompagne ces mots de ton coeur au bout de tes doigts, c'est difficile mais crois moi, ça en vaut la peine. Ne serait-ce que quelques temps."

"Je finis par ne plus arriver à différencier le fictif du réel. C'est comme si ma vie n'était qu'un merveilleux rêve. Mais j'ai besoin d'un cauchemar pour me réveiller."

"J'ai jamais réussi. J'ai jamais réussi à être forte, à trouver quelque chose me donnant envie de vivre. Je pensais que laisser le temps passer, les années s'écouler, donnerait peut être finalement un sens à ma vie. Mais c'est encore pire. Avant, je ne rechercher qu'une raison de vivre, maintenant je cherche un moyen de mourir." 

"Une liste qui s'accumule, mais des années qui diminuent."

"Je me suis toujours senti vide, mais à présent je sais ce que c'est vraiment, le vide, car je ne ressens plus rien."

"J'arrive plus à trouver ces mots sensés me soulager."

" On dit que ce n'est pas une envie d'en finir mais au contraire un appel à la vie. Alors pourquoi je n'attends que de mourir ?"

"C'est sensé être inoubliable mais je ne parviens pas à me souvenir."

"C'est tellement blessant la capacité des gens à te faire sentir spéciale."

"Quand tu penseras à moi fais le moi savoir, je serais occupé à tenter de t'oublier."

"En fait j'ai compris, c'est sûrement cette haine. C'est cette haine envers moi qui m'empêche de t'aimer."

"Je suis désolé. Je suis désolé de ne pas être celle que vous souhaitez."

"Y a des histoires passagères et d'autres éternelles."

"Ce n'est rien. Ne t'en fais pas. Je vais bien. Ce n'est pas ta faute, tu ne peux rien y faire. C'est juste moi, le problème. Alors d'une certaine manière, c'est positif. J'essaie de remédier à ce problème, j'essaie de le détruire."

"Ce n'est pas parce que je ne dis rien que je ne ressens rien. Je ferme peut être les yeux mais j'en vois beaucoup. Alors je ne suis pas parfaite, ou irréprochable, mais je ne reproche pas à une personne d'être ce qu'elle est."

"Vous voyez une personne si différente que celle que je vois quand je regarde dans le miroir."

"On a beau décevoir les personnes qu'on aime le pire c'est qu'au fond on se déçois bien plus soi-même."

"C'est fou comme mon coeur peut lâcher prise parfois et laisser ma bouche délivrer ces souvenirs. Seulement ma tête tente de remédier à cela en le faisant taire au plus vite. Et si c'est trop tard, elle fera payer à mon coeur son erreur."

"Est ce qu'ils me manquerais ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si leur absence m'attendrais."

"On croit pleurer pour une personne alors qu'on pleure souvent juste par compassion."

"Si vous admirez cette façon que j'ai à pouvoir protéger ce coeur si fragile, pourquoi essayer de détruire cette protection ?"

"Arrétez tous de me retenir ici et laissez moi partir !"

"Ca aurait du être moi. J'aurais du être là, à ma place. J'aurais du être à tes côtés te suppliant, t'enguelant, te retenant.. J'aurais du tout faire pour téviter ça, j'aurais du te protéger, c'était mon rôle pas vrai ?"

"Si c'est si simple, pourquoi je ne fais rien ?"

"Tu es bien pire que ce que tu ne pensais déjà."

"Je te promets que je m'inquiète pour toi. C'est seulement si dur de te le montrer."

"Ne lui en veux pas. N'en veux pas à ces larmes de ne pas couler, à ces mots de ne jamais arriver et encore moins à ce coeur de ne pas se montrer."

"Tu te croyais peut être bien plus impassible que tu ne l'es vraiment."

"Mes silences font échos dans ma tête."

"Il bat si vite. Mais quand va-t-il enfin exploser ?"

"Il s'accélère à ces pensées."

"Avant on se battait pour survivre, maintenant c'est pour mourir."

"Cet avenir poursuivi par la peur."

"Ils me transforment en cette fille que j'ai toujours évité d'être."

"- Je peux pas, j'y arrive pas.   - Mais à quoi ?   - A t'aimer."

"On est plus ce qu'on était et je me demande si on l'a déjà vraiment été."

"Ce silence qui pèse au fond de moi. C'est pire que ce sentiments de vide."

"Peut-être qu'un jour tu t'en rendra compta. Peut être qu'un jour tu me remarqueras."

"Ce son dans mes oreilles et je n'écoute plus. Ce n'est plus vraiment un choix, je n'y arrive simplement plus."

"Si tu le vois pourquoi tu ne dis rien ?"

"Je finis par me dire que l'on ne voit que ce que l'on veut. Que le malheur des autres n'est visible que s'il nous concerne."

"Parce que je me dis qu'un jour, ça ne me suffira plus. Vivre simplement pour moi ne sera plus assez important, Du moins, l'a-t-il été ne serait-ce qu'un instant ? Certainement. Peut-être. Mais il y a longtemps."

"En fait c'est peut être ça l'amitié. C'est cette impuissance, cette absence."

" Tu l'as déjà senti ? Cette boule dans la gorge, ce picotement dans les yeux. Tu l'as déjà vécu ? Ce vide immense, cette douleur terrifiante."

"On est fière de ce que tu peux avoir mais non de ce que tu es."

"Il n'y a pas que dehors qu'il pleut."

"Etre forte c'est pas essayer en vain d'accepter la souffrance. Etre forte, c'est de chercher le bonheur."

"Tu veux aller chercher cette chose qui tu le sais d'anéantira. Alors pourquoi t'y vas pas ?"

"Peur non seulement d'avancer mais surtout de me retourner."

"Pourquoi ces mots censés faire rêver ne font que m'effrayer ?"

"En fait, je ne sais pas si je les crois. Mais ce que je sais, c'est que ça me fait mal."

"Je perds l'inspiration. De jour en jour, j'ai ce besoin d'écrire qui s’agrandit mais ce manque de mots qui persiste."

"En fait, avant je cherchais ce qui me permettrait de vouloir rester en vie. Aujourd’hui, je cherche ce qui me permettrait de mourir."

"Je suis heureuse. Mais je suis à bout. J'aime ma vie. Mais je me déteste." 

"C'est pas que je ne veux pas parler, c'est que je ne peux pas."

"Les mots ne sont qu'un moyen d'essayer de partager sa souffrance."

"Bleu nuit ou bien noir, je m'en moque. Puisque je n'y vois qu'un échappatoire."

"Je ne te demande rien. Tu me demandes tout. Enfin tu ne me demandes rien, mais c'est déjà trop pour moi."

"Alors laisse moi. Abandonne moi. Que je ressente ce ptn de vide. Que je sente mon cœur se déchirer. Que je le vois saigner. Ptn mais laisses moi, que je puisse pleurer."

"T’ose encore sourire après ça ? Ptn mais regarde toi ! Non pas ton nez ni tes cuisses, regarde ces yeux, cet âme. Regarde ce ptn de vide, ce néant d'amour."

"Tais toi. Ne dis rien. Ne laisse personne te découvrir. Ne laisse personne t'aimer. Ne laisse personne savoir."

"Elle ne voulait probablement pas vraiment mourir, seulement cesser de souffrir." 

"Tu sais ce que c'est le pire ? C'est que tu as réussi à transformer les mots ayant certainement le plus de signification pour moi en un tas de lettres dispersées."

"La souffrance ou la douleur ? C'est quoi la différence ? Est-ce que parce que souffre j'ai mal, ou bien est-ce que parce que j'ai mal je souffre ? Parce que je ne ressens rien, aucune douleur, mais la souffrance elle est là, elle part pas."

"Le problème, c'est que les choses censées m'atteindre ne le font pas. Mais la seule chose qui me touche c'est que tout ça ne m'atteins pas."

"J'ai peur qu'un jour, il arrive quelque chose. Quelque chose qui devrait m'atteindre, mais que moi je ne ressente rien. Parce que c'est ce qui est toujours arrivé."

"Putain ce que j'aimerais partir. Mais pas à l'autre bout du monde non, quelques kilomètres suffisent. Seulement je veux mon corps enterré sous terre et mon âme disparue à jamais."

"C'est comme si ça tournait en rond. C'est comme si elle ne me quitterait jamais."

"Je me suis peut être assez vidé, il n'y a plus rien à faire sortir. Ca expliquerait pourquoi plus rien ne sort, pourquoi je sens ce blanc au fond de moi."

"Constamment ces larmes au coin des yeux qui ne demandent que de couler. Mais c'est pas moi ça, je pleure pas moi."

"Je ne saurais t'expliquer ce que je ressens, te décrire toutes ces choses dans ma tête. Mais ne m'en veux pas, c'est mieux pour nous, pour toi."

"Ces larmes qui tombent quand tu prononces ces mots. Tu n'as rien fais. Tu me rappelles seulement à quel point je suis égoiste. A quel point je ne rends rien comparé à ce que l'on me donne."

"C'est pas si dur pourtant. Avant, ça coulait tout seul, ces mots s'alignaient les uns aux autres pour me vider et me laisser cicatriser. Mais qu'est ce qui a changé putain ?"

"Les attentes augmentent tandis que les miennes font silences."

"J'attendais que ça, j'avais besoin de ça, mais tu ne l'as jamais compris."

"Nos regards sont dans la même direction mais on perçoit des choses opposées."

"Je crois que tu m'as trop changé pour que la vraie moi reste, pour que je reste."

"La compréhension n'est qu'une question de perception."

"Ma lumière s'atténue un peu plus chaque jour, mais j'aimerai souffler sur cette bougie bien trop longue à s'éteindre."

"Prendre sur soi. Tous les jours. Malgré tout. Continuer de se cacher."

""Sourire pour ne pas pleurer", j'ai toujours détesté cette phrase clichée. Mais je viens de réaliser que ce mouvement de lèvres relevées empêche ces larmes de couler."

"Je ne demande pas d'être épargnée par la souffrance. Je veux seulement de la franchise."

"Comme si les mots allaient changer quelque chose..."

"J'ai pas le droit. J'ai pas le droit d'en vouloir aux gens d'essayer d'être heureux."

"Est-ce que tu me regardes de là haut ? Est-ce que parfois tu  penses à moi ? Est-ce que tu sais à quel point tu me manques ? A quel point je pense à toi ?"

"C'est plus comme avant. Et j'arrive pas. Je veux pas. Ramenez-moi."

"Tout était si simple. Est-ce que j'ai oublié ? Je ne sais pas. Mais je veux y retourner."

 

Je vais laisser les choses telles qu'elles sont, et laisser le train de la vie continuer sur cette voix des enfers. Je dis la voix des enfers non pas que la vie soit un fardeau, même si ce ne serait pas un mensonge, mais seulement que plus le train avance, plus le temps s'empire. Plus on vieilli, plus on est malheureux, seul. On dit être toujours là pour toi et un beau jour tu t’arrêtes pour faire le point, regardes à tes côtés et ne vois plus personne. C'est pas que les gens ne t'aiment pas et décident de t'abandonner, non, c'est juste que la vie fait en sorte que chacun de nous soit seul. Alors nous sommes donc tous seuls. Mais par paquets. Des paquets de gens seuls et ignorants de tout ce qui se passe. Alors on continue tous d'avancer. Certaines personnes quittent le train, d'autres y montent. Il y a même des personnes qui en sautent. Mais pourquoi sauter alors que l'on pourrait très bien attendre d'arriver à destination ? Seulement que parfois, le trajet est horrible, alors ces personnes abandonnent. N'est-ce pas malheureux, de voir toutes ces vies se fendrent les unes après les autres, les gens se rabattrent sur eux-même,...? Mais ça, personne ne le remarque, ou du moins tout le monde fait comme si de rien n'était sans y prêtait grande attention. Alors on continue tous notre chemin, seul et se lamentant de nos vies pathétiques.

 

Je passe mon temps à sourire. J'aimerais bien pour une fois pleurer et montrer ma faiblesse. Quand les larmes montent, mes cheveux les cachent; quand mon sourire s'efface, les mots le cachent. Lorsque tout s'effondre, les piliers menteurs au fond de moi font surface et cachent tout ça. Alors personne ne le remarque. On reprend donc sa respiration, souffle un bon coup, et continuons à sourire. C'est facile maintenant. Mon sourire n'est pas faux pour autant, je suis vraiment heureuse. C'est juste que des fois, je ne sais pas vraiment pourquoi, des larmes coulent. Mais personnes ne les voient alors c'est pas grave, c'est que ça ne doit pas être très important. Souvent le soir, des coups de couteaux montent petit à petit dans mon corps jusqu'au moment où ils arrivent à mon cœur et touchent cette partie encore protégée. Et petit à petit, au fur et à mesure de ces nuits, cette protection se détruit. Je ne sais pas vraiment ce qu'il se cache derrière, mais je sens que je vais bientôt le savoir. Bien sur à chaque coups de couteaux une larme apparaît, puis deux, puis trois,.... Mais ce n'est pas des larmes de détresses, ce n'est pas des larmes saignantes et bruillantes. Non c'est des larmes douces et blessantes, des larmes de sagesses et de démons. C'est les petites larmes qui juste coulent sur ta joue lorsque tu regardes en l'air fixant le plafond. Ce genre de petites larmes qui ne fait pas un bruit, pas un reniflement. C'est ces larmes de douleur tellement enfoui au fond de toi que tu ne les sens même plus. 


Tu n'étais peut être pas la personne la plus importante, mais tu étais là. Tu n'étais peut être pas une personne à qui je pensais souvent, mais tu étais là. Ce n'était peut être pas toi la personne que j'attendais de voir chaque jours, peut être pas celle qui me manquait le plus lorsque je ne la voyais pas, mais tu es parti sans dire un mot et m'a brisé le cœur. C'est pas seulement ton manque qui me fait du mal, mais le vide que tu a laissé dans la vie de tellement de gens. Avant tu étais un père exemplaire, un ami en or, un homme merveilleux; maintenant tu n'es plus qu'un blanc de conversation, qu'un sujet en suspens sur nos lèvres. Penser au futur de tes enfants m'anéhanti, imaginer ta famille heureuse sans toi m'est impossible. Ca me détruis de voir cette expression sur leur visages lorsqu'ils entendent ton nom. Mais comment les imaginer vivre sans toi ? Ils ont besoin de toi ! Tu es leur moteur, tu étais quelqu'un de bien. Mais qu'est-ce qui s'est passé merxde ??! Je ne sais pas, je ne saurais jamais. Je n'arrive pas réellement à m'y faire. Je me pose toujours les mêmes questions, j'ai toujours les mêmes doutes, les mêmes craintes. Je ne pense pas à toi H24 c'est vrai, mais je ne t'ai pas oublié pour autant. Je me dis que si ça t'arrive, ça peut leur arriver..


"C'était un beau matin, tout était si calme est paisible. Je m’apprêtais à vivre une journée comme les autres, mais tout a basculé. Je marchais dans la rue, les yeux fixant le sol. Je dis bonjour à tout le monde normalement et vais en cours, quand quelqu'un toque à la porte et me demande. Je sors heureuse du cours en narguant tous les autres. Je descends comme on me l'a demandé au téléphone du collège et décroche. C'est ma grand mère, qui arrive à peine à parler. Elle m’annonce tout ça brièvement, trop rapidement. Je n'ai pas le temps de comprendre qu'elle m’annonce que mon frère vient me chercher, puis elle raccroche. En seulement quelques secondes, tou s'est écroulé. Mes rêves brisés, mon cœur déchiré, ma vie abandonnée. Les yeux dans le vague, je repense à ce qu'elle m'a dit. Seulement quelques mots résonnent encore dans ma tête : "parents" "accident" "travail" "désolé" "reviendront plus". Les larmes aux yeux, le sourire effacé, je monte chercher mes affaires dans la classe accompagnée d'une surveillante qui me regarde d'un air désolé et pleins de compassion. J'entre dans la classe, les yeux rivés sur moi. Je rassemble mes affaires sans un bruit tandis que la surveillante explique au professeur la situation dans le couloir. J'entends des bruitages "qu'est-ce qui a ?" "tu vas où ?" , mais je ne réponds pas. Je croise le regard de ma meilleure amie qui ne comprends rien et qui a les larmes aux yeux de me voir dans cet état. Je lui apporte un regard rassurant avant de demander au professeur de lui dire ce qu'il se passe. Pendant qu'elle lui explique, je me tourne et pars. J'entends d'abord des petits sanglots, des larmes, puis de légés cris. Je ne me retourne pas et continue d'avancer, comme si je l'abandonnais. Mon frère arriva, il ne pleurait pas. Le trajet se passa dans le silence, sans un mot, sans une larme. Je ne savais pas où on allait, mais ma seule envie était de partir d'ici et de m'enfuir loin, très loin. On arriva finalement chez moi où presque toute ma famille était déjà réunit, et pleurait. Tout le monde était perdu et désolé. Ensuite, tout s'est passé très vite. Je me souviens juste que tout le monde avait décidé que mon frère ma sœur et moi vivrait chez ma tante pour le moment, c'est donc ce que l'on a fait. J'ai dormi avec ma sœur, elle pleurait. Je la serré dans mes bras lui disant que tout allait bien se passer, qu'elle n'était pas seule, et que mes parents nous regardaient d'où ils étaient. Elle s'est finalement endormi dans mes bras, mais moi je n'ai pas fermé l’œil de la nuit. Je regardais le plafond, dans l’obscurité, et repensais à eux, à nous. Le matin tout le monde était debout très tôt, je doute que beaucoup ait dormi, mais il y avait toujours ce silence pesant et froid. Les jours défilèrent, l'ambiance était un peu mieux, il arrivait qu'un sourire s'incruste sur nos visages, mais il ne s'éternisait jamais. Puis est venu l'enterrement. Il y avait énormément de personnes présentent, beaucoup pleuraient, mais toujours pas moi. Non pas que ça ne m'affecte pas, seulement j'en était incapable. Je les regardais, le visage triste mouillé par ces larmes. Puis ma meilleure amie m'a prit la main, et m'a regardé dans les yeux. Je lui ai dis de ne pas pleurer, car si une personne devait pleurer ici c'était bien moi, et que je ne le faisais pas. Elle s’arrêta ne laissant que quelques sanglots de temps à autre. Puis sont venu les lettres de chaque personne qui le souhaitait. Est venu mon tour, je ne souhaitais pas m'éterniser, alors j'ai fais un bref petit texte avant de fondre en larme. Pour la première fois depuis l'incident, je pleurais vraiment, même si ça n'a pas trop duré. J'ai séché tout ça, et ai regardé le ciel, les nuages, le soleil, puis un léger sourire est apparut sur mon visage, je les voyais, je voyais leur visage se dessinait, me disant je t'aime tour à tour. Puis j'ai baissé la tête et ai vue cette souffrance en chacun, qui m'a vite fait revenir à la réalité. Alors j'ai repris ma place, et lorsque tout le monde eut fini de parler, je suis aller devant et est déposé sur leur cercueil une photo. Une photo de nous, avec un mot disant que j'aurais un bel avenir, du moins le plus beau que je puisse construire sans eux, et le mot se termine par " vous serez fière de moi, je vous le promets, je vous aime tellement fort." A la fin de l'enterrement, j'ai demandé à re -vivre chez moi, seule s'il le fallait, mais personne n'a voulu. J'ai alors dis que c'était la seule façon pour moi de me reconstruire, ils m'ont dit que je pourrais y aller tant que je voulais mais que je n'y dormirais pas seule. Je n'ai donc pas insisté voyant leur souffrance. Je suis retourné au collège la semaine d'après, car je l'avais demandé. Mon frère et ma sœur n'ont pas souhaitaient y retourner si tôt. Arrivé au collège tout le monde me regardaient, ils me disaient "bon courage" et me souriaient. Ils voulaient tous me soutenir, ils me regardaient avec de la pitié et de la compassion. Les profs étaient gentils et me disaient que si ça n'allaient pas je pouvaient toujours demander de sortir de cours, et que je ne seraient pas sanctionnée si je ne faisais pas correctement mon travail pour le moment, mais tout était toujours correctement fait. Je m'y impliqué comme jamais, je voulais que mes parents soient fière de moi. Alors je passais mon temps dans les livres, quitte à m'épuiser. La nuit j’écrivais, et révisais, le matin j'allais en cours. J'avais l'air tellement normal que tout le monde reprit le cour de sa vie, ne faisant plus attention à moi, juste aux paroles qu'ils pouvaient dire en ma compagnie. Je voyais bien derrière le sourire forcé de mes amies qu'ils étaient mal pour moi, et qu'ils n'osaient pas rire lorsque j'étais présente. Mais quelques semaines après c'était finit, et ils rigolaient comme avant, du moins pour la plupart. C'est fou comme les gens peuvent tourner la page si vite. En ce qui concerne ma famille, tout le monde a essayé de revivre une vie la plus normale possible. Mon frère et ma sœur sont retournés à l'école un mois plus tard. Je me suis rapprochée d'eux. Ma sœur aeu du mal à retrouver ses repères au début, mais j'étais là. J'ai joué un rôle, leur rôle, même si je ne suis pas eux. Mais elle a finalement réussit à trouver un bel équilibre. Je suis redevenu aux yeux de mes amies la fille qui suit tout le temps, celle à qui ont parle de ses problèmes et demande les devoirs. Je pensais avoir trouvé ma place, j'aidais les gens. J'étais là pour mes amies, ma famille, je les soutenais, j'avais ma petite vie indépendante, je me gérais seule, j'avais des bonnes notes, travaillais bien,... Mais toutceci m'a finalement épuisée. Je ne dormais plus, j'étais à bout. Plus les jours passaient, moins je ne me reconnaissais. Je faisais tout pour tout le monde, mais personne ne faisait rien pour moi. Et un jour j'ai craqué, et c'est à ce moment que les gens se sont aperçu en quelque sorte de mon existence. Il faut que je manque aux gens pour qu'ils s'apperçoient que j'existe ? Sauf qu'à présent c'est trop tard. Mes chers parents je suis désolé, j'ai fais une grosse bêtise, mais qui me permettra peut être de vous retrouver, là où vous êtes à présent. Adieu." #jemeréveilleaupetitmatinetdécouvrequetoutcecinétaisquuncauchemard

J'ai tout fais pour qu'ils soient fière de moi. Tous mes choix dans la vie, les chemins que je choisis, les décisions que je prends, c'est bien pour eux. J'espère qu'un jour ils s'en apercevront. Papa maman, je vous aime. Ne m'abandonnaient jamais s'il vous plaît. Sans vous je n'ai pas la force de rester sur terre. Je veux que vous soyez fière de moi, comme je le suis de vous et de votre chemin parcouru. 


Les années ont beau passer, le temps à beau s'écouler, les rêves ont beau s'effondrer, rien ne me fera changer tout ça. J'ai beau regretter des choses dans la vie, finalement je me dis que tout n'est pas si mal et que si je changeais ne serait-ce que la moindre chose sur mon passé tout risque de changer ou même disparaître. Alors je fais avec en pensant à toutes ces personnes extraordinaires qui sont à mes côtés, à tous ces bons moments que j'ai passés, toutes ces petites choses qui accumulées, font celle que je suis aujourd'hui. Puis je pense ensuite à mon avenir. Parfois on nous dit de tracer notre avenir, parfois de vivre l'instant présent et suivre notre destin. Je n'ai pas vraiment d'opinion à ce sujet. Je me contente de rêver, ça me permet de faire la part des choses à ma manière. En attendant je regrette mon passé, cherche mon présent et crains mon avenir.


Le moment le plus dur de la journée ? Je dirais le soir, lorsque cette première larme coule. Cette larme, tu vois celle qui ne veux jamais sortir, celle qui préfère attendre de te voir souffrir. Celle qui coule lentement, douloureusement. Celle qui te brûle les joues, mais dont tu n'oses pas sécher. Je préfère la laisser couler, je ne veux pas l'abattre. Alors elle glisse, le long de mon visage. Ça devient comme un jeu : elle me brûle doucement, à petit feu, mais la sécher serait la faire gagner, et je ne suis pas une perdante. Mais qui gagne vraiment au final ? Certe, je ne l'ai pas abattu, mais d'autres sont arrivées, et mon oreiller commence à être humide. Mais je suis plus forte que ça, je passe ma main et sèche tout. Au petit matin ce n'est qu'un mauvais souvenir. On peut encore y voir mes yeux fatigués et secs, et le noir du mascara qui a légèrement bavé. Un jolie sourire pour cacher ceci et c'est partit pour une journée de plus.


La vérité c'est même pas que tu n'es plus là, c'est juste qu'on a plus rien a se dire. Y arrive un moment où il faut se l'avouer, je ne suis plus grand chose à tes yeux à présent. Je ne dis pas que tu ne m'aime pas, je suis ton sang tu es le mien, seulement qu'une relation comme la notre est comme inexistante. Alors c'est finit  ? On abandonne ? Du moins moi j'abandonne, car toi on ne peux pas dire que tu es fais des efforts depuis ces dernières années. Et si moi je ne fais plus d'efforts ? On passerait notre temps à se passer devant sans se voir, à se parler seulement pour des services, on passerait notre temps à éviter le regard et la compagnie de l'autre, chacun pour sa gueule. On passerait notre temps à faire les focus l'un l'autre. En fait on s'oublit. Chacun de nous mène sa petite vie de son côté, faut bien que quelqu'un s'en aperçoit. J'en ai marre de mentir, marre de faire des efforts, en vain. On fait semblant d'être "proche", mais faut ouvrir les yeux, tu m'as oublié, passé aux oubliettes. Tu as écris ton avenir sans moi, je ne suis qu'une marque de ton passé. Je ne veux pas vivre dans le regret de t'avoir perdu, mais chaque effort que je fais est toujours voué à l'échec, tu n'en a plus rien a fxoutre de moi. J'ai peut être fais beaucoup d'erreurs dans mon passé, des choses qui t'ont peut être marquées, mais à présent c'est toi qui fais les choses de travers. Tu n'es pas le seul à faire des erreurs, seulement moi j'essais de les rattraper, toi tu ne les vois même pas, tu es trop aveuglé. Mais qu'est-ce qui t'empêche de le voir ? A moins que ce ne soit ça le monde des adultes : continuer sa route en laissant certaines personnes sur le côté. Mais pourquoi moi ? Pourquoi ces nouvelles personnes prennent une place aussi importante dans ta vie ? En fait tu t'en fou. On aurait beau arrêter de se parler les choses seraient les mêmes pour toi. Mais si je continue a faire des efforts c'est parce que je t'aime, parce que tu es mon modèle et que ma vie sans toi me serait impossible. Mais comment serait la tienne sans moi ? Je devrais peut être m'éloigner de toi et te laisser revenir ? Mais tu ne reviendrais pas, ta nouvelle vie est déjà pleine. Alors je vais continuer à faire ses efforts, je ne sais pas jusqu'à quand, mais pas toute la vie. Je te dis au revoir maintenant, même si toi tu as déjà fais en quelque sorte tes adieux. Je t'aime, grand frère.


Vous jugez sans comprendre. Vous ne voyez rien. Vous ne ressentez rien comme moi. Vous dites sans savoir. Alors à présent taisez-vous et laissez moi. J'ai pas besoin de vous. Vous ne faites que me retarder. Je suis mieux seule. Avec mes pensées et mes rêves. Je ne vous demande rien. Que de me laisser seule. Ce que vous faites déjà petit à petit. M'abandonnant. A présent dans ce monde. Un monde où il ne reste plus rien de bien. A part peut être encore quelques personnes. Qui peuvent disparaître d'une seconde à l'autre. En ne laissant aucune trace réelle d'eux même. A part sûrement un vide dans mon cœur. Qui n'est pas bien rempli. Et peut être aussi des rêves encore éveillés. Je croirais en ce que vous laisserez. Je crois en vous comme vous au bonheur. Sauf que la différence c'est que moi je crois en quelque chose de bien réel. Quelque chose dont je ne suis pas déçu. Mais qu'est-ce que je dis ?Je ne crois à strictement rien. Les mensonges c'est finit. Je ne vous crois plus. Je ne crois plus en moi non plus. Du moins y est-je cru ne serait-ce qu'une seconde ? De toute façon il ne faut pas. Aucune croyance n'est juste. Aucun rêve n'est bien réel. Aucun bonheur n'est bien concret. Alors continuez à y croire. Pour ma part c'est finit. J'attends seulement que le temps m'emporte. Ne laissant rien derrière moi. A part peut être des gens inconscients. Un coup de vent et c'est finit. Quand arrivera-t-il ? Je ne sais pas. Peut être demain qui sait ? Alors au revoir. Non adieux. Je n'aime pas les au revoir. Je préfère les adieux. Bizarre ? Non seulement différent. Je préfère souffrir que croire. Alors oui adieux. A jamais. Ne souffrez pas. Croyez. Je vous regarde. J'éloignerai les tempêtes. Comme je le peux. Je vous aime. J'admire surtout votre conviction à croire à tout ça. Vous m'avez beaucoup apporté. Adieux. A jamais.


Un jour, ne serait-ce que quelques heures, j'ai cru être importante. J'ai pensé être une personne bien, aimée et dont on est fière. Et c'est lorsque j'ai pensé ça, que je me suis aperçu des richesses de la vie. J'étais enfin épanoui, véritablement heureuse et confiante, puis j'ai baissé les yeux et ai regardé autour de moi. J'ai vu le regard des gens, et j'ai compris. J'ai compris que tout le monde s'en fou, ce qui compte c'est leur petite personne. On a beau croire qu'ils sont fière de nous, la vérité est qu'ils transmettent notre réussite comme la leur en te félicitant. Que des égoïstes ! Des idiots ! Je vous en veux ! Je vous en veux de nous faire croire à tout ça, de nous dire que des mensonges ! Je vous en veux de me laisser grandir dans ce monde ! Vous ne voulez pas être les seuls à souffrir alors vous faites découvrir ce sentiment à tout le monde. Vous leur mentez pour que cette vérité les détruisent. Je vous déteste de cet amour que je vous porte. Vous êtes devenus plus important à mes yeux que moi-même, je vous hais pour ça ! Je vous hais de vous aimer. Je suis seule, mais je ne compte même plus sur moi-même. Ça me déprime, ça me désole, ça m'obsède. Pourquoi vous êtes là ? Pourquoi vous êtes autour de moi ? Le serez-vous encore pour les prochaines années ? Mais laissez-moi. J'ai pas besoin d'amour. Je veux juste enfin me retrouver, seule. Je ne veux plus compter sur les autres pour m'aider, je veux me débrouiller. Je veux enfin savoir qui je suis. Mais je me tais, et je fais semblant d'écouter. "Regardez-moi, écoutez moi !" Vous crie cette ancienne fille au fond de moi. Mais continuez de ne pas l'écouter, elle va bien finir par se taire. Je veux changer, je vais changer.  


Ce noir, sinistre et froid, je le vois partout. La vie c'est plus toutes ces couleurs qui débordent de bonheur, non. Non, la vie est devenue d'abord noire avec des nuances de gris. Puis ces reflets ont commencés par disparaître, et se sont finalement effacés. Il ne reste que ce noir, tellement profond. Je ne vois plus rien, sortez-moi de là ! Je vois une lumière, oui je la vois au loin. Mais dans cette lumière se cache tous mes démons. Les personnes en couleur sont mes cauchemars, je ne veux plus les voir, ils m'éblouissent. Alors je me tourne, pour ne plus voir cette petite claireté. Il fait de nouveau sombre, en fait j'aime ça. J'aime ne pas voir où je mets les pieds, quitte à être surprise. J'aime ne voir personne. J'aime cette solitude, cet engouffrement. Je m'avance de plus en plus dans ce trou noir, je marche en tombant parfois, mais me relève. Voilà des années que j'avance sans ne savoir où aller, je suis à bout. Je tombe, quelque chose me retient, m'empêche d'avancer. Je n'ai pas la force de me relever, je veux en finir, ici même. Je me retourne une dernière fois. Et j'aperçois dans cette lumière le rire des gens que j'aime. Mes lèvres se lèvent légèrement et un sourire apparaît sur mon visage. Je me retourne et ferme les yeux. Je ne veux plus continuer. Je fais un dernier effort pour m'allonger. J'ai juste le temps de me dire que je fais une erreur que c'est trop tard. Tampis, rien n'est perdu finalement. J'ai eu ce que je voulais, être seule pour en finir enfin. C'est pas de la lâcheté, mais seulement de l'épuisement. Comprenez-moi. Je ne fais pas une erreur. Gardez toujours un œil vers cette lumière, que je ne perçois même plus. Adieux.

 

Sais-tu ce que ça fait de voir souffrir ? De regarder ses larmes tombées ? Sais-tu ce que ça fait de devoir se taire ? D'avoir la vie d'une personne entre tes mains sans ne savoir que faire ? Elle surmonte ça, mais elles fais de graves erreurs. Mais je ne peux pas lui en vouloir. Je ne peux pas lui en vouloir de faire ces choses, c'est ma faute, je ne fais rien. Je la regarde souffrir et lui fais la morale. Elle me dis que j'ai raison, elle sait ce qu'il faudrait faire, mais elle n'en a pas la force. Je devrais l'aider, mais je ne peux pas. Je ne veux pas qu'elle perde toute confiance en personne, alors je me tais. Je me tais à m'en haïr. Je me tais à souffrir de voir son sang coulée. Mais putaxin mais c'est ça l'aider ? Se taire ? Je ferai n'importe quoi pour la rendre heureuse, n'importe quoi... Mais toutes ces choses qu'elle me dis, c'est... Je ne l'écoute même plus, je ne veux plus entendre ces sinistres paroles. Lorsque qu'elle ouvre la bouche je crois entendre des adieux. Mais elle ne le fera pas ? Dis moi s'il te plaît qu'elle ne le fera pas. Si un jour j'apprends ceci, je ne m'en remettrait jamais, je m'en voudrai. Je m'en voudrai à me détester, à vouloir me voir souffrir à mon tour. Je ne peux pas, je ne veux pas. Elle ne peux pas. Elle va arriver à surmonter ça. Mais elle a besoin d'aide !! Aidez-là vous au lieu de la regarder !!! Mais vous ne voyiez rien, bande d'ignorants ! Je vous en veux, je vous en veux tellement de ne rien voir.. Elle n'a pas besoin de moi, je ne peux pas l'aider. Je n'en ai pas la force, même si j'en ai l'envie. Arrêter de la regarder avec de la pitié, c'est pas ça qu'elle veut ! Elle veut qu'on lui mette la vérité en face, enfin je crois. Du moins c'est ce que je fais.. Mais je la perd. Il faudrait retourner la situation pour qu'elle comprenne. Mais je ne peux pas, je risquerai de la perdre. Il faut que je reste à ses côtés. Mais pour quoi faire ? Laissez moi réfléchir.... Non je n'ai pas le temps, les semaines, les jours, les heures, voir même les secondes comptent à présent. Je ne veux pas prendre ce risque, laissez moi. J'aimerai abandonner, mais je ne peux pas, pas pour elle. Il faut que je reste forte et heureuse pour lui montrer que le bonheur est de partout. Mais je n'y crois plus moi-même. Je me perds, dans cette lividité. Je sombre, dans cette obscurité. Je m'accroche, à cette branche brisée. Mais qu'es-ce-que je dois faire ? Je vous demande de l'aide, comme elle a moi, mais je n'ai pas le droit. Je perds confiance en moi, je préfère ça que elle en moi. Je vais trouver une solution, un remède à la dépression. Je vais la sortir de cet enfer. J'en aurai des écorchures s'il le faut, des blessures, du moins ce qu'il faut, mais j'y parviendrai. Il faut y croire, n'est-ce pas ? Alors j'y crois, enfin j'y fais semblant. En vérité j'ai déjà abandonner, elle m'a délaissée. Elle ne m'écoute plus, ne me croit plus, ne me parle plus. Elle m'a dit adieu, comme aux autres. Mais je l'a ferai changer d'avis, je l'a ferais rester. Laissez moi, j'ai besoin de temps.


Un sourire pour vivre comme les autres.

Un rire pour donner.

Une larme pour montrer.

Des mots pour se faire pardonner.

Des regrets pour oublier.

Des mensonges pour tenir le coup.

Une vérité pour masquer.

Un espoir pour y croire.

Un rêve pour rester.

En fait on est tous pareil. Tous incompris. Tous a bout et pourtant les mêmes chaque jours. Tous devant ce trou hésitant à sauter. Tous à se critiquer. Tous à se taire.

Un sourire à forcer.

Un rire à montrer.

Une larme à laissez couler.

Des mots à prononcer.

Des regrets à garder.

Des mensonges à cacher.

Une vérité à inventxer.

Un espoir à aimer.

Un rêve à créer.

En fait on est tous pareil. Tous incompris. Tous a bout et pourtant les mêmes chaque jours. Tous devant ce trou hésitant à sauter. Tous à se critiquer. Tous à se taire.

Si la différence existé vous n'en serai que des spectateurs.

Si l'intelligence était née vous n'en serai que des fondateurs.

Si le bonheur était vrai vous n'en serai que des exploiteurs.

En fait on est tous pareil. Tous incompris. Tous a bout et pourtant les mêmes chaque jours. Tous devant ce trou hésitant à sauter. Tous à se critiquer. Tous à se taire.


Je suis désoler, désoler de te mentir. Je ne veux pas, mais je n'ai pas le choix. Au début j'étais franche, vraiment, puis le temps est passé. Tu m'as parlé, dis ses choses, et je t'ai crus. Je t'ai toujours dis que je ne changerais pas d'avis, que tu avais tord. Mais à présent je te comprends, je comprends tes gestes, tes pires gestes. Au fond de moi je sais ce que tu ressens, je sais ce que tu devrais faire. La vérité c'est que je ne suis qu'une égoïste. Je ne veux pas te perdre, pour moi, mais je ne pense pas à toi qui souffre et surmonte ce qu'ils appellent la vie. Au début je t'en voulais, je t'en voulais de faire ses choses sur ton bras, de vouloir partir, de dire tous ça. Mais sache que, enfin non il vaut mieux que tu ne le saches pas, mais, je comprends maintenant, j'arrive même à te donner raison. Il m'arrive même de me dire parfois qu'il faudrais peut être mieux que tous ça cesse, de n'importe qu'elle manière. Je m'en veux de penser ça, si tu savais, mais je n'ai plus cette petite lueur d'espoir au fond de moi qui m'aide à garder la tête haute. Je ne crois plus au bonheur, même si je te fais croire le contraire. Je veux que tu restes, vraiment, mais pourtant le meilleur pour toi serait peut être de partir. Tu as trop de souffrance, trop de choses à cacher, au fond de toi. Tu veux les faires sortir par le sang, discrètement, mais ça ne marche pas, pas vrai ? Tu le pensais au début, mais en fait ça a empiré. Je ne sais même plus ce que je dois penser. Je sais je t'ai fais des promesses, mais qu'est-ce que c'est vraiment une promesse ? C'est le seul moyen pour que tu me crois, alors je te ments. Je m'en veux, mais c'est pour toi, enfin c'est ce que je me dis. Mais je ne sais plus ce qu'il faudrait vraiment pour toi. Avant je le savais, il te fallais du bonheur, j'en étais persuader, mais tu n'en as pas envie. Tu n'en veux pas vraiment. Alors arrête. Arrête de me dire que tu te bats alors que tu t'engouffres dans cette souffrance. Arrête de me dire que tu espère encore alors que tu ne veux plus continuer. Arrête de sourire alors que tu meurs un peu plus chaques jours. Tu peux partir, enfin non ne pars pas, mais je ne veux pas que tu culpabilises pour moi. Je suis prête à présent, prête à dire adieux à n'importe qui, prête à te dire adieux. Mais ne le fais pas encore, tiens encore un peu, pas pour moi, pas pour toi, mais pour eux. Ils ne sont pas prêt, ils ne le seront jamais, mais attend. Ne les fais pas souffrir maintenant, ils ne comprendront pas, ils ne supporteront pas. Je sais que je te demande une chose presque impossible, mais s'il te plaît, essaie. Cherche encore un peu ses quelques sourires qui se cachent par ci par là. Je ne veux pas te perdre, mais je ne veux pas que tu souffres. Fais ce qui te semble juste, mais ne choisi pas la facilité, pas tant que de meilleurs moyens existent. Je t'aime, je suis prête. Bats-toi.

 

Le sang qui coule, les larmes qui glissent. Personne pour le voir, personne pour l'aider. Plus que des blessures en souvenirs, des cicatrices à cacher. Des mots incompris, des gestes incompris, et une vie de plus foutue en l'air. Un nuit agitée, et pourtant la même journée. Une vie compliquée, et pourtant les mêmes mensonges. Personne pour admettre, personne pour croire, personne pour comprendre. Mais il y a tout de même moi coincée entre ces deux mondes si différents et ne me reflétant pas. Il y a tout de même moi qui essais, qui vois tout ça. Il y a surtout moi qui fait les erreurs. Qui regarde et l'écoute, horrifiée et déçue. Quelques paroles pour la rassurer mais tout de même une journée écoulée et une mort qui avance à grand pas. J'ai beau la ralentir rien ni fait, ni les mots, ni les larmes, ni les gestes. Elle abandonne, en souriant. Je la retiens, en la suppliant. Elle me rassure, en me mentant. Je la perds, je m'en veux.

 

Ses cicatrices s'ouvrent, mes larmes coulent. Elle les cache, je me tais. Elle me ment, je promets. Elle est malheureuse, je crois au bonheur. Elle oublie, je retiens. Elle attend la mort, je la crains. Elle est forte, je suis faible. Elle est désespérée, j'y crois encore. Elle regrette, je le hais. Elle écrit, j'essais de déchiffrer. Elle attend que le temps passe, je cherche ses faiblesses. Elle subit, je cherche une solution. Elle abandonne, je l'a retiens. Elle est à bout, je cherche de l'aide. Elle n'en veut pas, j'en cherche toujours désespéremment. Elle perd patience, je perds confiance. Elle me dis au revoir petit à petit, je lui dis bonjours chaque matin. Elle aime la mort, j'aime la vie.

 

Mes larmes coulent comme la pluie glisse sur ce vieux toboggan. Mon coeur bat aussi vite que le son des tambours de cette fanfare. Cette lame me coupe autant que ce couteau tranche. Ne me demandes pas si je vais bien, je te mentirai. Je ne suis pas heureuse, je ne suis pas triste. Je ne suis pas différente, je ne suis pas comme tout le monde. En vérité je ne sais pas vraiment ce que je suis. Peut être un mélange des deux. Un mélange de tous ses sentiments. Un mélange de tous ses gens. Je ne suis pas Dieu, je ne suis pas Satan. Je ne suis pas un héros, je ne suis pas une méchante. Je ne suis pas une menteuse ni une personne qu'il faut croire tous les jours. Je suis peut être bien plus que ça, ou bien moins. Quiconque que je sois, quiconque que tu es, ne m'écoutes pas. Regardes le ciel et laisses faire. Laisses faire le temps, laisse faire le vent. Avances pour hier, continues pour demain. Meurs pour toujours, vis pour aujourd'hui. Pleures dans mes bras, souris avec moi. Je serais là pour sécher tes larmes, pour ralentir ton coeur. Je serais toujours là pour ôter cette lame de tes mains ensanglantées. Ce n'est pas une promesse, pas cette fois-ci. Alors fermes les yeux, ne me regardes pas, je suis comme invisible. Une couverture transparente dont même les larmes ne pourraient pas brisées.

"C'était une petite fille de 7 ans, elle habitait dans un appartement avec sa mère et son beau père, un jour sa mère était sortit et elle l'avait laissé avec le fils de sa meilleure amie, son fils à elle (donc le frère de la petite fille) puis je me souviens plus de qui d'autre. Le fils de la meilleure amie était dans la chambre de la petite fille, le garçon l'appela et lui demanda quelque chose que l'on ne demande pas à une petite fille, il lui demanda de le "***" la petite fille à dit, elle à dit non encore et encore puis elle est partit avec son frère, le garçon la rappela encore une fois, comme elle était une idiote elle y retourna, il lui redemanda puis troue noir. Elle ne sais pas ce qui c'est passé mais elle finit par avoir l'entre jambe du garçon, elle recula, et il lui demanda d'aller plus loin. Il lui demanda de la pénétrer en lui inventant un prétexte comme quoi elle aura plus mal après... Elle cira non et elle partit et elle reprit sa vie comme si de rien n'était, comme si ce n'était pas grave, comme si ça n'était jamais arrivé... Jusqu'au jour où, elle se rendu compte que c'était bien arrivé.


Je vais partir, comme un oiseau migrateur vers son destin. Je vais partir et vous laisser. Je vais tracer mon avenir et effacer les personnes. Je vais être seule et heureuse. Je vais m'envoler vers ce pays lointain dont personne n'ose dire le nom. Vous pleurerez, puis m'oublierez. Je vais remontez la pente, mais ce sera trop tard. Je veux voler, je ne veux plus que l'on me voit. Alors je vais souffrir, puis sortir de mon corps et sourire. J'aurais fais tous ce chemin et aurait atteint mon but. Ce ne sera pas la plus belle fin, pas la moins destructive, mais celle qui me correspond. Celle que J'aurais choisi, et non mon avenir. Plus personne ne décidera de mon futur, je reprendrai les rennes. Dans un autre monde peut être, je serais reine. Croyais moi, je serais heureuse. Je serais où j'aurais choisit d'être, où mes propres gestes m'auront conduient. Alors ne souffrez pas, où vous risquez de me rejoindre, et je ne veux pas. Je ne suis pas partit pour vous, je suis partit en tant qu'égoïste, pour moi. Garder cette image de fille heureuse et gentille, et non celle de l'égoïste. Adieu.

 

A moi de te raconter une histoire. 

C'est l'histoire d'une fille qui, depuis petite, est heureuse. Une fille qui à tout pour elle, des amis, une famille qui l'aime, un beau sourire, etc... Un fille avec un gros caractère et des rêves pleins la tête. Une fille qui dépend d'un avenir plus que mémorable. Elle rêve d'un travail où elle serai épanoui, des sorties entres amies, des enfants qu'elle aimera toute sa vie,... Une fille plus que banale et heureuse. Une fille qui n'as pas de problèmes, qui n'as pas eu beaucoup de moments difficiles dans sa vie, une fille plutôt gatée,... le genre de fille à qui tous souris. Cette fille arriva au collège ce jolie petit sourire sur son visage et ses amies qui rient à ses côtés. Parmis ses amies s'en cacha une qui ne souriait pas comme les autres, une qui se cachait derrière quelque chose, qui n'était pas heureuse comme elle. Alors elle s'en rapprocha pensant l'aider. Elles parlèrent durant de longues nuits, jusqu'au jour où son masque tomba. Du moins une partie de cette autre fille se dévoila. Cette fille dont je raconte l'histoire était toujours heureuse malgrès les aveux de son amie, elle l'écoutait mais pensait qu'elle pourrait toujours s'en sortir. Malheureusement elle se trompa. Son amie voulu alors prendre ses distances, pensant la protégé, mais c'était trop tard. Cette fille devint une ado, toujours avec ce beau sourire, mais ayant pris conscience de certaines choses de la vie qui lui promettait un bel avenir. Le genre d'amitié sincère dont tu ne parles que de certains sujets, que de ceux dont tu as vraiment besoin. Le genre d'amitié où tu admires, où l'autre devint ton modèle, ta force. Mais un jour tout basculat, rien d'anormal jusque là, seulement une personne en moins au collège. Seulement une chaise vide en cours, puis une annonce déchirante. L'annonce d'une mort, de cette mort qu'elle redoutait tant. Celle qu'elle craignait mais ne voulait pas croire. N'étant pas habitués à voir tant de difficultés dans sa vie, elle voulu faire comme les autres. Elle vit tous le monde pleurait, et elle voulu faire pareil. Mais elle ne put pas, comme si cette seule souffrance qu'elle endura depuis des années ne voulut pas sortir. Alors elle sécha les larmes des autres et les pris dans ses bras. Aucune expression sur son visage, aucun sentiment dans son coeur. Seulement du vide, du rien. Une solitude la pris, l'emporta, loin, loin de tous. Elle se retrouva seule face à cette vérité, seule face à cette souffrance, seule face à rien sauf ce vide qui s'aggrandit de jour en jour. Une personne est partit, cette personne, la seule qui eu réussit à la faire grandir, la seule dont elle respectait les choix, la seule dont elle admirait la force. Cette seule personne est partit, cette seule personne à emportait son sourire et son bonheur. Les jours passèrent, la vie continua. Seule, dans la rue, trainant des pieds, la tête baissée, la musique fredonnant, les yeux vide et triste, elle rentré chez elle. Elle fit un détour par ce seul endroit où elle se sentait elle-même, auprès de son amie. Elle y alla, s'allonga à ses côtés, et décida d'y rester pour l'éternité.

 

Je me suis toujours cachée derrière ce mur. Ce mur que j'ai créée moi même en le bâtissant encore chaque jour. Si vous pouviez voir à travers ces pierres, vous veriez celle que je suis réellement. Je ne me souviens plus réellement de qui elle est, de ce qu'elle aime ni de ce qu'elle veut, mais je sais qu'elle attend d'être révelé, de pouvoir enfin être aimé. Mais je vais la laisser derrière, pour la protéger, je ne veux pas qu'elle soit détruite tout comme je l'ai était. Elle m'en veut, mais je ne peux pas la montrer, je n'en ai pas le courage. Mon seul souhait serait d'être cette fille que j'ai toujours était au fond de moi, mon seul rêve serait de briser ce mur et éclater toute ces pierres qui m'empêchent d'avancer. Mais je ne peux pas, je n'y arrive pas. J'ai perdu toute cette force que j'avais avant en voulant lutter. J'ai beau taper ce mur reste intacte, j'ai beau crier le ciel ne veut pas m'entendre, j'ai beau rêver personne ne le voit. Alors les pierres s'entassent et les larmes se sèchent. Je n'ai plus de but à atteindre, plus d'envie de continuer, plus de force d'avancer. Quand je regarde cet obstacle devant moi, je ne vois ni la fin ni le début, je ne vois qu'une longivité de rêves brisés. 

 

Ils sont parfaits. Oui, tous aussi géniaux les uns que les autres, sauf moi. Une erreur n'est-ce pas ? Un regret peut être ? Mais c'est ce vous avez créer, un coeur pour être brisé et des larmes pour coulées. Qu'est ce que vous voyez lorsque vous posez vos yeux sur moi ? Seulement une fille capricieuse, flemmarde, ne pensant qu'a son image, égoïste et je n'ose imaginer tout un tas de mots si blessants. Vous ne me l'avouez peut être pas mais je le sais, je le vois dans vos yeux, votre regard si décu. Décu de moi, de ce que j'ai fais et n'ai pas fais, déçu de ce que je suis, déçu d'avoir créer un monstre. Un monstre unxique et cruel. Alors abandonnez moi, vous ne me devez rien. Je ne vous en voudrez pas de me quitter pour protéger vos petits anges. Vous les aimez, surement autant que vous m'aimez malgrès mes nombreux défauts. Je ne dis pas le contraire, je pense juste être différente. Je pense juste n'être qu'une personne horrible, n'ayant pas fais pour autant des choses horribles, mais un monstre tous de même. Je n'y peux rien, c'est tous simplement ce reflet dans le miroir que je n'arrive pas à changer, c'est seulement ce coeur dont je n'ai pas le courage d'arrêter.

 

Tout un tas de gens demandent l'éternité, sûrement pas moi. Je trouve déjà le temps long, pas celui des années mais celui de la fin. Je l'attends, sans la provoquer. Je la crains, sans la fuir. Et puis qui voudrais d'une éternité de mensonges et de souffrances invisibles ? Le soir, à ma fenêtre, je cherche le sourire de ceux qui me manquent. Comme le dis la légende, je cherche les étoiles. Mais rien.  Seulement un noir qui devient bleu nuit à la lumière de la lune. Parlons en d'elle, elle rétressit parfois puis reprend sa forxme. Un phénomène scientifique dit on, pour moi c'est un signe. Je me trompe sûrement, comme toujours d'ailleurs, mais n'apercevant aucune autre claireté dans le ciel je n'ai d'autres choix que de la contemplais et de rêver. Je peux parfois y voir un autre monde qui me tend les bras. J'hésite à y entrer puis finit par penser à ceux qui sont là et me dis que je ne peux pas les abandonner, je n'ai pas le droit. Je ferme ma fenêtre ne laissant qu'une vitre me séparer du bonheur. 

 

J'ai toujours su garder la tête hors de l'eau. J'ai toujours réussi à respirer et nager paisiblement. Seulement, depuis quelques temps, je coule. Je me noie dans cette obscurité. Je ne cherche même plus d'air. C'est comme si je nager vers le fond. C'est comme si j'allais chaques jours un peu plus loins dans cette direction. Comme si chaques instants je m'avancer un peu plus vers le sol. Mais lorsque je toucherai la terre, lorsque je ne pourrais plus descendre, aurais-je assez d'air pour remonter ? Aurais-je assez de force pour nager vers le haut et me sortir de cet enfer ? Ou déciderai-je de rester là, allonger sur le sol recouverte d'une infime nappe d'eau douce ? J'ai beau encore voir la lumière du jour, j'y tourne le dos. Peut être un jour me retrouverai-je sur la plage. Allongée et sans vie. Emportée par les vagues me faisant voyager par dessus terre. Emportée par le temps me faisant voler vers le ciel. 

 

Plus les jours passent. Plus je me regarde dans ce miroir reflettant cette fille que je hais. Plus j'ai envie de le faire. Plus je veux me venger sur elle. Plus je veux la voir souffrir. Alors je la regarde dans les yeux, je l'insulte. Je pleure et m'énerve sur un reflet dans le miroir, sur une illusion, qui me torture un peu plus chaques instants. Personne ne comprends. Personne ne le voit. Personne ne me croit. J'hésite à me venger, à lui faire du mal, mais je ne fais rien. Je regarde dans cette direction avant de baisser les yeux par faiblesse et lâcheté. Parce que je pense à eux, à vous, à tous ceux qui sont présent. Je pense à tous ceux qui me parlent de leurs souffrances, ceux qui ne disent rien, et ceux qui se l'a cachent à eux-mêmes. Je ne peux pas faire ça à cette fille qui compte ne serait-ce qu'un peu à leurs yeux, je ne peux pas être lâche à côté d'eux qui souffrent tant. Alors je tourne le dos à ce miroir hypocrite et j'y reviens chaques matins me disant qu'il serait tant de changer tous ça.

 

Un rêve, une photo, un souvenir et c'est repartie. Une musique, une étoile et un regard si humide. J'y ai vu dans le tiens ton sourire d'enfant. J'y ai vu dans le siens un mensonge incessant. Tu y penses en rêvant de tous briser. Tu abandonnes avant même d'essayer. Tu as tout accomplis mais n'as point avancé. Tu as tout commencé sans même terminé. Cette chanson dans ton coeur te criant d'arrêter. Cette image dans ta tête te suppliant de le faire. 

 

Fixant cette ligne droite je repense à cette phrase. Regardant ce point je comprends tous son sens. "Vite et tous d'un coup". Ce n'est pas seulement les kilomètres heures qui comptes, ni même l'impact de cet arbre. Il y a cette image devant moi et cette vision qui dépasse tous. Une vision atroce me faisant sourire. "Accelère" ai-je eu envie de crier. "Finis-en" ai-je eu envie de m'hurler. Ce virage approches, j'y vois la liberté. Je l'affrontes du regard espérant gagner. Je réalise soudain que ça ne dépend pas de moi, que mon destin est entre leurs mains. Alors je ferme les yeux et m'imagine cet instant. Je respire et repense une dernière fois à cette phrase qui me prends mon esprit.

 

Tu montes le son pour ne penser a rien d'autres. Tu ferme les yeux pour tout oublier. Et c'est comme ça que tu ressens tous, c'est comme ça que tu verses les premières larmes et sèches les dernières. Tu continues chaques jours grâce à ses moments, grâce à cette force en toi qui te supplies de rester. Ces paroles raisonnent dans ta tête mais tu n'en comprends que la moitié. Tu relis cette phrase sans cesse mais est incapable de la déchiffrer. Alors ouvres les yeux et réveilles toi ! Tu n'es plus rien à présent, les pages de ton histoire sont vides. Ces larmes ne coulent sans aucun sentiment et ces cicatrices ne sont que le reflet de ce que tu as perdus. Ton coeur est vide, tes yeux sans vie. 

 

Tu vis dans un monde iréel. Un monde où l'amour est si fort qu'il dépasse tous. Un monde que tu rêves d'avoir. Tu le vois de si près que tu penses le toucher, tu ressens comme si tu étais à l'interieur. En vérité tu t'es enfermé dans une bulle, dans ce monde que tu crois si beau. Tu oublis tous le reste et l'essentiel. Tu te rejettes de la société et de ses gens qui ne demandent que de t'aider. Tu ne vois plus que le pire. Tu vis avec tes rêves et ses instruments de torture. Tu oublis ceux qui t'aiment et même ton futur. 

 

Je me sentais perdu, aneanti et à bout. Je pensais que tout était finit, en vérité ça ne faisait que commencer. Le début d'un monde de solitude, d'un monde incompris. Le début d'une vie interminable qui passe si vite. La fin approche mais je la vois s'éloigner. Ils m'ont rattrapés, sauver. Ils m'ont sauver de ce bonheur que je ne veux pas. Car c'est grâce à eux, que tout a commencé. C'est grâce à eux que tout est finit. C'est grâce à eux que je meurs dans cette vie. 

 

Un déclic qui change leurs vies. Un déclic qui fait ouvrir les yeux. Un déclic arrivé peut être trop tard, ou trop tôt. Une photo qui ne fait que sortir toutes ces horreur du monde. Toutes ces choses horribles qui se passent autour de nous, ces choses que l'on ne persevait pas. Une mort qui ouvre la vie a tant de gens, une mort de plus, peut être une autre de moins. Je suis sur que l'on pourrait observer, de ses yeux sans vie, les vagues se brisant sur le sable. Je suis sur que l'on pourrait entendre de sa voix infantil, la peur qui le rongeait chaques jours. Alors peut être est-ce un choc, une prise de conscience, ou tout simplement une photo arriver au bon moment, ou au pire. Une photo sorti de nul part, ne demandant rien en retour. Seulement un enfant à qui le futur à été détruit trop tôt, un enfant parmis tant d'autres. Mais lui a eu la chance, ou le malheur, d'être entendu. D'être vu et critiqué par des millions de personnes soit-disant choquées. Des millions de personnes qui ne font que penser, que rêver. Des millions de personnes rêvant d'un monde de paix, mais attendant ce naufrage pour réagir. Des millions de personnes qui interprêtent cette photo, au lieu de le laisser mourir en paix. Des visions différentes, mais il reste toujours mort. Ce n'est qu'une perte de temps en plus, que du blabla pour paraître plus intelligent l'un que l'autre. Rien ne va changer, car les gens vivent dans un monde imaginaire où il faut voir pour croire. Un monde où les images ne sont que fictives.

 

J'écris ma vie. Je l'a récite par coeur. Comme un texte gravé dans ma tête. Une scène très mal joué dailleurs. Cette histoire est bien trop belle pour être réelle, alors changé la. Je n'aime pas, trop ennuyeuse. Peut être que du jour au lendemain elle deviendra passionante, mais il faut un élément déclencheur. Ce petit quelque chose qui change tous, ce qui rend l'histoire accrochante. Ce qui rendra cette fille du rôle principale malheureuse, comme tous les autres personnages qu'elle rencontre. Car c'est la seule qui à un rôle si beau, les autres subissent trop. Pourquoi elle ? Elle n'a rien demandé ? Ce n'est pas une fille bien en plus. Alors pourquoi elle ? Pourquoi la protéger de ce monde ? Elle est trop faible c'est ça ? Et alors, laisser là grandir, tomber, avancer, apprendre. Je veux la voir gravir ces montagnes, la voir s'écrouler par terre. Je veux qu'elle pleure de rage et de colère. Je veux voir dans ses yeux le même vide que dans ceux des autres. Je veux qu'elle puisse se faire du mal à elle même sans s'en vouloir. Je veux qu'elle apprenne de ses erreurs et qu'elle puisse regarder derrière en étant fière de son chemin parcourut. Je veux de la force dans ses yeux et de la sagesse dans son coeur. Assez d'être faible. Je veux que ça vie ne se transforme plus qu'en un vide de malheurs. 

 

Les mots ne viennent plus, il reste au fond de mon coeur. Ils ne sortent plus comme avant, ne signifient plus comme avant. Quand j'y réfléchis je me dis que c'est peut être ça grandir, que c'est peut être ça murir. Que quand on apprend on ne parle pas, on n'écrit pas. Que les mots ne veulent plus rien dire après un certain âge. Que leurs paroles, leurs citations, ce n'est que du faux. Qu'ils disent ça pour jouer au plus sensible, le plus intelligent comprendra le sens pas vrai ? Il n'y a plus que ça qui compte. Savoir si tu comprends comme tous le monde, si tu vois comme eux. On te demandes ce que tu penses, en te mettant toutes ces choses dans la tête. "Ne finis pas comme lui, fais comme elle". Mais moi je vais te dire une chose, la personne qui te fais la morale n'est généralement pas le meilleur exemple. Celle qui te dis de faire une chose s'est surement trompé dans son passé. Alors écoute là, écoute ses erreurs, ses regrets, puis fais ton choix. Prends compte de ses paroles ou non, mais ce sera ton choix et non le leur. Fais ce que tu veux ma belle, n'oublie juste pas la petite fille que tu étais et fais lui honneur comme tu le peux, comme elle le souhaiterait. Tu seras fière de toi, peut importe les autres. Quitte à être seule, soit seule avec fierté et non regrets. 

 

C'est la vie. Enfin ce ne l'est justement plus. C'est la réalité. Mais j'ai pourtant l'impression de n'être qu'une spectatrice. Une spectatrice de ce monde. Ce monde en souffrance et détresse. Je ne vois que des images, je n'arrive pas à les interpréter comme il le faudrait. Pour moi ce n'est qu'une histoire, qu'un film qui continue chaques jours. Je n'arrive plus à différencier les rêves du réel. Tous se confonds. Ma vie, mes sentiments, mes désirs. Mon avenir se détruit. Je le vois disparaître sous mes yeux. Je pensais l'avoir tracé, mais il s'est effondré. Enfin, ils l'ont détruit. Ils ont pris bien plus que des centaines de vie. C'est toute cette force qu'ils m'ont volée, tous ce qui me permettait de continuer d'avancer. Cette envie de réussir. Cette envie de n'être qu'une battante. Mais pour ça il me fallait un but, mais ils me l'ont pris. Alors je pris pour vous, pour eux, et tous ceux qui sont encore là aujourd'hui. Je pris pour ce monde de fous. Que je le quitte demain ou dans 10 ans. Avec loyauté ou rien du tout. Je continuerais de vivre. Je continuerais de croire, d'agir et de réver. 

 

Ils sont inhumain. Ce ne sont plus des hommes derrière ces armes dit on mais des monstres. Qu'importe qui tu es, que tu sois de mon sang ou non, tu l'avais. Ces paroles terrifiantes sortant de ta bouche tandisque ton doigts se préparer à tirer. Tu ne l'as pas fais mais tu regrettes peut être. Je ne te pardonnerais pas, j'ai essayé mais je ne peux pas. Tu n'as jamais été plus que le frère de mon père mais tu ne seras pour jamais mon oncle. Je ne t'ai jamais très apprécié mais je t'ai toujours respecté, pour lui et pour eux. Mais tu as salis ce respect que je te portais, tu l'as piétiner. Je ne te verrais qu'a présent pour cet homme qui voit le monde plus horrible qu'il ne l'ai, pour cet homme qui se veut tellement de mal qu'il en veut aux autres. Je ne te demandes qu'une chose, de continuer d'aimer malgrès tous. Car je sais qu'au fond de toi tu les aimes, et tu t'en voudrais de les perdre. Alors ne fais pas de ***ries s'il te plaît, c'est bien la seule chose que je te demande.

 

Se blaisser pour voir si ça fait mal, l'entrée dans un monde d'enfer. Chercher ce quelque chose qui fera une trace, mais non couler le sang. Tirer les manches de son pull et dire qu'on a froid. Ce n'est pas moi tous ça, je n'ai jamais été comme cela. Je ne le serais jamais, je ne suis pas comme vous. Moi c'est différent, je ne le fais pas car je souffre mais pour comprendre ce geste habituel pour vous. Je ne le comprendrai surement jamais vraiment, mais je continue car je sens un soulagement en moi. Ca me rapproche un peu du monde de souffrance dans lequel vous vivez et dont je me sens exclue. Je trouve même ça beau, mais seulement sur moi. C'est comme un tatouage, quelque chose que l'on encre en soi. Enfin je n'ai pas le courage de le faire entièrement. Je fais seulement une trace, seulement une marque de quelques jours. Mais ce n'est qu'un début je me le promet, je veux continuer. Par pour me faire remarquer, pas car je souffre, mais seulement pour vous comprendre. Peut être que comme ça, je pourrais lire dans vos yeux cette souffrance que vous subissait. Peut être que comme ça, je ne serais plus cette fille..

 

Si l'on me demandait si je crois au bonheur je répondrai qu'est-ce que c'est que le bonheur ? Si croire en l'amour c'est croire au bonheur alors oui j'y crois, mais je n'en veux pas. Si croire en ses rêves c'est croire au bonheur alors oui j'y crois, mais je les laisse de côtés. Si avoir un véritable sourire c'est être heureux alors je le suis, mais pour combien de temps ? Si craindre la mort c'est aimé la vie alors oui je l'aime, mais est-ce que ça suffit ?   Car aimer, sourire, rêver et avoir peur ne sont que des verbes. Ce ne sont que des mots que l'on s'amuse à conjuguer selon le temps. Mais le temps justement, n'est pas éternel. Il n'existe peut être même pas. Et si le temps n'était qu'une invention de plus par l'homme ? Si l'on s'était créer un monde à rebours ? Un monde où le tic tac n'existe que dans nos têtes, où cette aiguille avance sans fin. Une minute, une heure, un mois, dix ans, si ce n'était qu'une seconde en fait ? Une seconde longue, mais non éternelle. Une seconde que l'on voit passée si vite, mais dont on imagine souvent la fin.    Alors si le bonheur est d'entendre ce tic tac infernal, je n'y crois pas. 

 

Avant je voulais grandir, je voulais savoir de quoi sera fait mon avenir. Mais à présent, je m'en moque, je ne veux justement plus continuer. Je ne veux pas mourir pour autant car j'aime ma vie, et j'ai surtout peur de la mort. C'est justement car j'ai peur que je ne veux pas grandir, mûrir, vieillir puis mourir. Et puis je ne vois pas l'utilité. Je ne comprends pas pourquoi on apprend, on perd nos journées à faire des choses que nous n'aimons pas au lieu de profiter. Je ne comprends pas pourquoi cette société continue de "s'améliorer". Les premiers hommes ne se préoccupaient pas de savoir qui étais le plus intelligent, ils ne se prennaient pas la tête avec leur physique, ils vivaient comme ils le souhaitaient, comme ils le sentaient. Mais nous, on s'est créé un monde où il faut faire des milliers de choses qui ne servent à rien. Alors non, je ne veux plus continuer. J'aimerais un jour, ne plus avoir peur, et pouvoir sauter le pas.

 

"Comment je me sens face au monde ?" cette question qui me trotte dans la tête depuis un certain temps. En réalité, je m'en sens comme exclue, comme spectatrice. Je vois ce qui se passe dans le monde sans pourvoir m'y projeter. Et ça tous simplement car j'ai ma petite vie parfaite, tous ça car je suis une personne heureuse. J'ai beau apprendre l'histoire et essayer de comprendre, tous ce monde ne me paraît que fictif. Je sais que c'est du passé, mais comment comprendre la douleur des gens lorsque l'on ne sait même pas ce que c'est que souffrir ? Quand je regarde les infos à la télé je vois comme tout le monde que cette société souffre et se dégrade. J'ai essayé de le comprendre je vous le jure, mais ça m'est impossible je crois. J'ai beau savoir que des gens vivent dans des conditions horribles, je perçois ça comme un film, comme un livre, comme une histoire inventée de toute pièce. Et j'en suis terriblement désoler. Car en vérité je ne saurais expliquer pourquoi, pourquoi suis-je, semblais-je, la seule à ne rien comprendre, enfin la seule à vivre heureuse et sans douleurs. Je suis comme protégée de votre monde, mais pourquoi moi ? Et le pire c'est que je ne le mérite même pas, je ne mérite même pas tous cela. Car je ne suis pas quelqu'un de mauvais certe, mais je n'ai rien de très bon non plus. Des milliers, non pardon des millions de personne méritent tellement plus que tous ce qu'elles ont. Elles méritent tellement ma place, cette protection. Mais je pense que si je suis à cette place c'est tous simplement car je ne suis pas assez forte pour ce monde, pour subir tous ce qu'ils subissent. Ils savent que je ne pourrai me relevais alors il me protège, me couvre. Alors je suis désolé, je vous remercie mais je suis désolé. Je ne veux pas de tous ça. Je ne mérite pas tous ça. Mais je reste tous de même à l'écart de ce monde, car je n'arrive pas à m'intégrer. Non pas par leur faute mais par la mienne. Par mon immaturité face à tous ça et mon incapacité à prendre conscience des choses. Alors je vous observe, et me pleins comme vous le faite de ma vie plus que parfaite, avec ce sourire qui reste figé sur mon visage.

 

Qu'il y a-t-il après la mort ? De nombreuses théories existent : le paradis/l'enfer, l'esprit, la réincarnation,... Et s'il n'y avait rien du tout ? Toutes ces "théories" ne sont que des mensonges de plus inventés par l'homme pour se rassurer. Se rassurer pour leurs êtres chèrs et pour eux-même, pour ne pas être oublier. Seulement mourir rime avec souffrance. Enfin je sais que ça ne rime pas mais faisons comme si. Donc je disais, mourir rime avec souffrance. En mourant on souffre, plus ou moins mais l'on souffre. Mais la pire souffrance dans tous ça c'est celle qui reste. Celle que l'on laisse aux gens qu'on aime, causée par nous et irréparable. Et c'est bien pour cela que je préfère ne croire en rien du tout. Car si exister en tant qu'esprit consiste à voir nos proches se déchirer sans ne pourvoir réagir, tous ça à cause de nous, je ne pourrai le supporter. Je ne pourrai non plus supporter de vivre dans un autre monde tel que le paradis ou l'enfer car je ne verrai pas de différence entre ce monde et aujourd'hui. Mais si mourir consiste à se réincarner comme certains disent, je vous dirai que je ne veux pas y croire non plus. Car se réincarner consisterai à oublier cette vie et tous ses souvenirs, et je ne veux pas les oublier. Alors je ne crois en rien, à part à un corps qui se désintègre et une âme qui s'éteint. C'est bien mieux comme cela finalement. 

 

Je ne comprends pas le choix de certaines personnes. Je ne comprends pas pourquoi on naît pour mourir. Pourquoi on doit tomber au plus bas pour s'apercevoir que le bonheur était à notre porté. Je ne comprends pas pourquoi tout gâcher alors que tous se gâche tout seul. Je ne comprends pas non plus la raison pour laquelle je suis là. La raison pour laquelle on peut aimer. Je ne comprends pas pourquoi donner la vie alors que l'on sait pertinemment que cette personne va souffrir.

 

Je tiens à toi. Tu le sais déjà mais je tiens à toi. Tu es une des personnes les plus importantes dans ma vie non pas qu'il y en est beaucoup ais tu en fais partie. Je ne veux pas te perdreet même si nous ne sommes jamais d'accord je ne veux pas que ça change. Je veux que tout ça continue. Que tu continues de me faire rire. Que tu continues de me faire confiance. Je ne veux pas te perdre, pour rien au monde je ne voudrai te perdre. Car je tiens à toi moi, je ne le montre peut être pas comme il le faudrait mais je tien à toi. Je ne suis peut être pas très forte en promesse mais je veux faire des efforts, et te promettre de rester là, pour tous, je veux rester à tes côtés. Ne m'oublie pas s'il te plaît, je tiens à toi ne l'oublie pas. 

 

Tu sais que ce n'est pas mon style de dire ce que je ressens et encore moins d'écrire des lettres. Mais si je t'en écris une c'est avant tous car j'ai peur de te perdre. Ça paraît peut être fou après tant d'années d'amitié mais j'ai peur de te perdre. On va se séparer un jour et ce jour se rapproche à chaque instants. Je ne sais pas quand exactement mais on va devoir se quitter. Et c'est peut être un peu con mais tous ça me fait peur. Car mine de rien on grandit. Mine de rien on change. Et je veux pas que tous ça change. Je veux revenir au temps où on pouvait s'imaginer une vie parfaite toute les deux sans se soucier de nos choix. Parce que oui on s'imagine peut être encore un avenir parfait, mais on sait bel et bien que cet avenir ne dépend que de nous à présent. Mais je veux pas de tous ça moi. On s'était imaginé tellement de belles choses pour nos années collège qui ne se sont pas vraiment passées comme il le fallait, que j'ai peur de me tromper sur mon futur. Je veux que tu saches que je m'en veux, car j'ai fais de nombreuses erreurs que j'aurai peut être pu rattraper autrement. Et je suis désolé pour toutes les fois où j'ai eu tord, toutes les fois où tu as du revenir vers moi. Mais je tiens à toi, beaucoup plus que ce que tu ne le penses. Et tu es quelqu'un de génial tu sais, tu te sous-estime beaucoup mais tu es quelqu'un de génial. Je ne te le rappel peut être pas assez souvent mais tu es quelqu'un de fort. Tu as vécu des tas de choses difficiles mais tu t'es relevé. Alors je serais toujours là tu sais, ne l'oublis jamais. Tu m'as tellement apporté, je ne t'en remercierai jamais assez. J'aime pas écrire, j'aime pas dire ce que je ressens, alors je vais enfin terminé cette lettre sur quelques mots. Je veux pas te perdre, je t'aime. Plus que tous. ♥

 

C'est comme un trou noir. Je suis comme tombé dans un piège que j'ai créé moi-même. Je ne sais même plus si c'est volontaire, je sais juste que la chute m'a fait mal. Je sais juste que je me suis blessé. Mais ce n'est ni le noir ni la cicatrice qui me rend si impassible, c'est cette souffrance. Cette souffrance que j'ai tant voulu ignorer. Tant voulu oublier. Cette souffrance qui me maintient en vie malgrès tout. Elle me rappelle que j'existe, que je ressens. Elle me rappelle que je suis comme vous, seulement plus faible. Seulement oublié par le malheur. Il m'est passé devant sans m'emporter avec lui. Alors je l'ai lontemps poursuivit jusqu'à devenir comme lui. Jusqu'à devenir le malheur des autres parfois. Ce n'est seulement pas ressenti, personne ne le remarque. Il pense tous que je suis cette fille gentille que j'étais au par avant, mais j'ai beaucoup changé sachez-le. Je ne suis pas quelqu'un de bien, je ne suis pas quelqu'un qu'il faut aimer. Ne me rejettez pas s'il vous plaît, mais ne m'aimer pas. Aucune affection n'est possible sans souffrance. L'amour ne peux fleurir que si la branche et parfois légèrement coupée, et je suis le ciseau qui vient tout gâcher.

 

Je veux te revoir demain. Je veux te revoir le mois prochain et les années à venir. Je ne te demande pas de rester à mes côtés mais seulement de rester en vie. En prenant cette lame tu te sens invincible, comme si seule toi décide de ton destin : la souffrance ou le soulagement, les larmes ou le sang, la vie ou la mort. A chaque fois que tu prends cette lame en main tu fais un pas de plus vers la mort. A chaque fois que tu décides de la reposer tu en fais un de moins. C'est un choix, une façon de vivre. Alors fais le bon, et vis autrement. "Ne te coupes pas s'il te plaît, pas ce soir.", relis cette phrase lorsque tu te sens mal et que l'envie te revient. Tu te sens libre en te coupant, tu te libères. Mais tout ce qui sors de cette entraille c'est seulement ce qui te maintient en vie.

 

Je ne suis pas de ceux qui se taisent ni de ceux qui parlent beaucoup. Je n'ai rien à dire et à la foi tellement de choses sur le coeur. Je n'ai aucun rêve au fond de moi et pourtant des milliers de pensées. Rien que des contradictions qui font que je me comprends. Des moments de solitude que j'essai de combler par des suites de mots interminables. Des mots que j'essai d'assembler sans grande cohérence malgrès tout. Des mots qui résonnent dans ma tête mais qui y restent enfouis. Des mots que je peine à faire sortir pour laisser des traces. Des traces de moi-même que je garde pour moi seule. Des traces que j'effacerai certainement mais dont je laisse l'empreinte quand même. Car ce bouton retour effacera tous ces mots dont j'aurai eu peine à écrire mais n'effaceront pas ceux encrer dans ma tête, ceux qui y résonnent sans cesse. Ils restent en suspens et mes phrases ne se terminent jamais.

 

Tu sais quoi je te déteste. Je te hais. Du plus profond de moi-même je te déteste. Tu n'est qu'une petite merde. Tu ne seras jamais rien. Tu fais du mal. Tu fais souffrir. Alors casse toi ! Vas y saute le pas ! Fais le ! Tu ne me manquera pas. Fais-le je te dis ! Regarde toi. Oui regarde ce reflet dans le miroir. Regarde ces yeux tout heureux. Ces yeux que je vais faire couler, je te le promet j'y arriverai. Tu souffrira, oui tu souffrira. Comme les autres souffrent tu souffriras. Et je serais fière de faire ton malheur. Je serais fière de te détruire, de t'anéantir. Je vais t'avoir crois moi je t'aurais. Profite. Enfin si seulement tu en avais le courage. Le courage de dire non. Le courage d'être toi-même. Mais continue vas-y ! Continue de faire souffrir, de mentir. Tu verras un jour ils le sauront, un jour ils t'en voudrons. Tu verras un jour tu seras seule, tu seras perdue, tu seras le reflet de la personne que tu as toujours cherchée à ne pas être. Parce que c'est ce que tu mérite. Une vie de merde. Aussi merdique que toi. Car le destin s'est trompé. Il t'as donné une vie parfaite. Mais je te promets que ça changera, je te promets que je changerai ça. Fais moi confiance tu souffriras. 

 

Je vais pas le faire. Je vais pas mourir, pas tout de suite je veux dire. Je veux pas qu'ils souffrent, je veux pas qu'ils me voient comme celle que je suis. Ils me voient forte alors je vais leur laisser croire que je le suis. Ils me croient au bon coeur alors je vais leur laisser croire que je le suis. Ils pensent que je suis fière de moi et que je vais réussir dans la vie alors je vais faire en sorte que ce qu'ils pensent soient vrai, du moins le paraissent. Je vais continuer à dire que je vais bien, car c'est vrai. Je vais continuer à dire que je vais y arriver, car c'est ce qu'ils veulent entendre. Ils ont besoin d'un exemple, pas de personne mais seulement de croyance. De croyance en soi et en son avenir. Alors je vais faire comme si, car c'est ce en quoi ils ont besoin de croire aussi. De croire que tout ça c'est possible. Je vais continuer de vivre, d'être heureuse. Je vais continuer de sourire chaques jours car j'aime sourire, j'aime rire avec ceux que j'aime. Je suis heureuse et ça se voit. Je ne suis juste pas à ma place, et ça ça ne se voit pas. Car je fais comme tout le monde, Je fais semblant de comprendre, semblant d'être quelqu'un de bien.

 

Désormais, pour survivre, il ne fallait plus respirer. Je le compris peut être trop tard, mais c'est ce que je fis, arrêter de me débattre et d'essayer de respirer. A bout de force, ne pouvant plus lutter contre cette force invisible. je fermais les yeux. J'étais comme endormi, comme un corps seul échoué sur le sable. Mais il n'y avait pas de sable, il n'y avait que moi et cette étandue d'eau. Je ne voulais pas mourir, mais j'en avais assez de lutter. Assez de lutter contre cette eau déchénée, assez de lutter contre ma vie enchainée. Après tout je ne perdais que 15 années de ma courte vie. Mourir agé c'est partir laissant derrière sois un grand nombre d'années, et un grand nombre de souvenirs. Alors qu'à 15 ans,je ne pouvais laisser derrière moi que des larmes et des visages tristes. Je ne pouvais laisser derrière moi que l'insouciance et l'ignorance d'une jeune de 15 ans.

 

 

C'est fou ce désir d'aller mal, de vouloir me prouver que je suis forte. De m'inventais des problèmes à moi-même et avoir l'impression de me forcer à sourire. C'est fou toutes ces journées où j'ai envie de parler mais je ne sais pas de quoi, où j'ai envie d'écrire mais que les mots sonnent tellement faux. La vérité c'est que je suis trop heureuse pour aller bien. Mon sourire est tellement vrai qu'il n'en devient plus réel. Ecrire des sombres envies d'arrêter, des moments de solitude inventés. Vouloir faire sortir des mots que je ne ressens pas. Vouloir écrire ses phrases que je ne comprends même pas. M'inventais un moi-même solitaire pour cacher ce moi-même trop heureux. 

 

Une année de terminée, une autre page tournée. J'essai de me souvenir, de me rappeler, mais je n'y arrive pas. Tous ces moments qui étaient si beaux, que je pensais innoubliables, se sont évaporés de ma mémoire comme s'ils n'y avaient jamais étés. Je suis désolé car je vous oublis en les oubliant, vous vous envolez avec eux. Je vous vois vous enfuir sans ne pouvoir vous retenir. J'aimerais vous dire que je tiens à vous, que je ne veux pas vous perdre. Mais je suis coincée dans cette fille au visage impassible. Dans cette fille qui dit ne rien ressentir. Je suis coincée dans un monde où on ne dit pas « je t'aime », un monde où il ne faut pas s'attacher. Ce monde, je l'ai créer moi-même. Ce monde je l'ai voulu, et je le veux encore. Je veux me protéger de vous, de eux, et surtout de moi. Je veux me protéger de toute cette souffrance que vous ressentez, de toutes ces larmes que vous laissez couler. Je veux me sentir forte, je ne veux pas être détruite. Je ne veux pas grandir. Je ne veux pas apprendre, tomber, me relever, vieillir. J'ai peur de mourir, j'ai peur de souffrir. C'est égoïste de ma part mais parfois j'aimerais que le monde dans lequel nous vivons tous s'écroule, se désintègre et nous avec. Je ne veux pas que l'on souffre, je veux d'une mort rapide. Je ne veux pas que quelqu'un reste en vie, je ne veux plus que les gens souffrent. Je veux en finir avec tout ça, avec toute cette douleur. Je dis des choses atroces, mais je les pense, car je suis une personne horrible. Je le dis souvent mais je ne mérite pas ce que j'ai, et je ne mérite pas de mourir non plus. Car je ne mérite pas de faire souffrir quelqu'un, de manquer à des personnes. Je ne mérite pas d'être libérée du poids de la vie. Je mérite à peine d'être un minimum aimée. Je sais que je passe d'un sujet à l'autre, que je m'égare dans tous ces mots, mais c'est parce que je m'égare dans ma propre vie.

 

Attendre. Attendre ces moments de bonheur qui deviendront vite des moments passés. Attendre que le bonheur arrive en fixant la douleur droit dans les yeux. Attendre de ne plus souffrir en essuyant ces dernières larmes avant de s'endormir. Attendre que l'amour nous tende les bras mais continuer d'éviter l'attachement. Attendre d'aimer mais s'empêchant de ressentir. Attendre de pleurer mais s'en vouloir à chaque larmes tombées. Attendre que la mort arrive ou seulement que la vie s'en aille. Attendre que le temps passe ou seulement que les secondes s'écoulent.

 

Vous savez quoi, j'aurais aimé vivre dans une autre époque. J'aurais aimé d'une vie sans films et histoires d'amours inventées. J'aurais aimé ne pas pouvoir rêver comme je le fais, ne pas pouvoir garder espoir. Ne pas pouvoir garder l'espoir que tout va s'arranger, que tout le monde ira mieux et que tout le mal qui a été fait sera réparé. J'aurais aimé ne pas rêver d'une belle histoire d'amour comme je l'ai tellement vu dans ces films. J'aurais aimé ne pas rêver d'être cette princesse que je regardais tout le temps êtant enfant. J'aurais aimé ne pas pouvoir comparer ma vie, mes joies et mes peines, à celles de personnages inventés. Ne pas pouvoir me raccrocher à ce que j'ai pu voir pour me relever. Ne pas me plonger dans un roman ou un film pour oublier tout ce qui se passe dans ce monde. Pour oublier que tout va mal et qu'il faut changer les choses. J'aurais aimé que les gens ne regardent pas toutes ces ***ries, que les petites filles ne croient pas au prince charmant. J'aurais aimé que personne ne rêve d'une vie parfaite sans douleur mais seulement d'une vie entourée et aimée. Comment voulez vous que les gens fassent la distinction entre les histoires fictives des films et la triste réalité des informations ? Comment voulait vous que je fasse la part des choses ? Vous êtes vous-même perdu entre vos idéaux, vos rêves et vos espoirs.

 

Dans la vie de tous les jours, que ce soit en amour ou autre, je me suis toujours dis qu'il ne faut jamais trop espérer de sois et surtout des autres, pour ne pas être déçu. Tu remarqueras qu'on est toujours plus blessé par quelqu'un en qui on attend beaucoup que par quelqu'un dont on espère rien.

 

Regarde moi dans les yeux et dis moi s'il te plaît que je te manque. Dis moi toutes ces choses que je rêve d'entendre de ta part. Toutes ces choses que je n'ai jamais osé te dire mais dont j'essai de te prouver. Dis moi que partir te déchire le coeur autant que ça déchire le miens. Dis moi que je te manque et que tu attends à chaque départ de revenir. Dis moi que parfois tu veux me prendre dans les bras et me dire que tu m'aimes. Je t'en supplie prouve moi que je ne suis pas la seule à ressentir tout ça. 

 

Tu me manque. Pas comme un mort laisse un vide. Mais comme un être disparaît. Car tu t'en vas. Puis tu reviens. Tu fais tous ces allés-retours. Mais je ne te vois pas. Je ne te vois plus. Tu me laisses seule avec ces mots qui n'attendent que d'être écoutés. Tu me laisse seule avec toutes ces choses que j'aimerai te prouver. Seule avec ces regrets, ces doutes. Tu m'abandonne tel un ami de vacances. Tel une personne sans importance. Tu m'oublis en tant qu'être et ne tiens plus à moi comme je tiens à toi.

 

Je t'avais prévenu. Je te l'avais dis, ne t'attache pas. Du moins, je crois te l'avoir dis, je croyais te l'avoir fait comprendre. Mais peut être qu'au fond de moi je voulais que tu m'aimes bien, que tu m'apprécies vraiment, pour une fois. Pour une fois je voulais voir ce que ça faisait. Mais j'y suis pas arrivé et je suis désolé. Y a un truc qui doit pas aller chez moi et j'en suis désolé mais j'ai échoué. J'ai pas réussi à m'attacher, à t'aimer. C'est pas toi le problème je veux que tu le comprenne. Mais je m'en veux, j'ai pris trop de risques. Je pensais être prête avec toi mais je ne le suis pas. Je suis comme ça et je changerais pas. Je vais redevenir comme cette fille que j'étais avant. Je vais arrêter de prendre des risques, je vais tout faire pour qu'on ne s'attache plus. J'ai fais une erreur pardonne moi, je vais tout faire pour ne pas en refaire d'autres. 

 

C'est fou mais je n'arrive pas à l'imaginer. Ou plutôt j'y arrive trop bien. Je peux le voir tenir cette arme entre ses mains et l'a serrer fermement tout en fermant les yeux. Je peux l'imaginer debout sur ce pont observant cette eau déchénée, hésitant à sauter. Je peux l'imaginer de différentes façon mais bizarrement toutes finissent mal. Alors qu'il est encore là aujourd'hui, à mes côtés. Il a fait le bon choix évidemment, mais tellement différent de celui que je me répète en boucle dans ma tête. Tellement improbable mais pourtant si réaliste. C'est fou comment j'arrive si bien à visualiser ma vie sans lui, avec seul son ombre dans mon coeur. Cette vie je ne la désire pas, mais je la visualise tout de même. Car ça me rassure, ça me fait du bien malgrès tout. C'est horrible à dire mais c'est un de mes mondes imaginaires. Et bizarrement ils sont tous un peu semblables, tous un peu similaires. Ce ne sont pas des rêves ça j'en suis sûr, mais des façons différentes d'essayer de comprendre la vie.

 

Le plus dur en fait c'est pas de vous le dire mais de vous le faire comprendre. Parce que vous ne voulez pas, vous ne pouvez pas. Vous dites que si mais je sais bien que non. Parce que je vois bien dans vos yeux cet espoir. L'espoir de me faire changer. L'espoir que je tiens à vous. Je vois bien que vous attendez qu'une chose c'est que je vous dise ce que je ressens au fond de moi. Que je fasse sortir ce que j'ai sur le coeur mais seulement à vous. Pour que vous vous sentiez spécial, seul à savoir toutes ces choses. Vous voulez que je me dévoile et que je vous laisse briser ce mur que j'ai mis si longtemps à construire. Vous voulez me voir craquer pas vrai ? Vous voulez toucher mon coeur en vérité. Vous croyez m'attendrir avec vos belles paroles mais je suis désolé elles ne me touchent pas. Du moins si elles me touchent, mais ça ne changera rien. Ca ne change jamais rien de toute manière. Car en vérité je n'ai pas de mur. C'est ce que je dis tout haut mais il est invisible. Je veux dire, j'ai vraiment essayé de le construire mais je n'y parviens pas vraiment. En tout cas il reste des fissures, des trous. Mais vous ne les trouverai pas je vous l'assure, j'ai mis tellement de temps à me construire que je ne vous laisserai pas me détruire comme ça.

 

Pourquoi lorsque j'essaies d'écrire ce que je ressens ça ne ressemble à rien ? Pourquoi tous ces mots ne signifient rien ? Pourquoi j'essaies de me prouver le contraire ? Car en vérité tout ça c'est que du blabla. C'est pas exactement ce que je ressens je veux dire. Ce que je ressens j'arrive pas à l'écrire, j'arrive pas à mettre des mots dessus. Ou peut être que je n'arrive simplement pas à ressentir des choses que l'on peut décrire. C'est peut être ça le problème en fait, mon problème. C'est peut être ça qui fait que je me referme autant. C'est peut être des mots qu'il me faut. C'est pas des mots qui vont changer tout ça ! Ni ma vie ni ce monde. C'est pas des mots qui vont arranger les choses et pourtant on essai tous de croire le contraire. On parle pour se rassurer alors qu'on sait pertinemment que ça ne change strictement rien. On se dit aller mieux après mais quelques heures après c'est reparti et on s'en veut de replonger. En vérité on parle pour essayer de toucher les autres. Pour montrer qu'on est là nous. Mais en vérité y a personne ! Y a que toi qui ressens ce que tu ressens, y a que toi qui vis ce que tu vis. Alors ne les crois pas ils te baratinent des tas de choses. Des tas de mots que tu tentes de comprendre. Des tas de mots que tu ne comprendras en fait jamais. 

 

C'est comme un monde qui tourne en rond. Ces personnes qui partent et les nouvelles qui arrivent. Ces discussions répétitives. Ces sentiments non partagés. Tout redeviens toujours comme avant. Tout tourne en rond et rien avance. Ils ne comprennent pas mais j'attends cette nouveauté. Cette clarté dans l'obscurité. J'attends celui qui ne partira pas, qui n'arrivera pas comme les autres. Celui dont les discussions seront différentes. Où ces sentiments seront enfin partagés. Où rien ne redeviendra comme avant. J'attends celui qui me fera avancer plutôt que de me faire tourner en rond. 

 

Je suis perdue. Parce que je n'avance plus et je n'en ai plus l'envie. Parce que j'en ai marre. D'un tout qui s'accumule et qui ne se désempli plus. Cette montagne devant moi est infranchissable. Et je l'a regarde sans avancer ni reculer. Je reste planter là en l'observant, effrayée. Je regarde son sommet et n'espère même plus l'atteindre. Car ce n'est plus mon but, ni ma raison de vivre. Je ne souhaite plus voir ce qu'il y a derrière cette montagne, je veux rester de ce côté, en sécurité. Je veux juste en arrêter là alors laissez-moi. Laissez-moi seule derrière me perdre moi-même.

 

Ca faisait longtemps quelles n'étaient plus tombées, qu'elles n'avaient pas coulées. Ca faisait longtemps que je les attendais. A présent je les regrette. Parce que j'avais oublié la douleur qu'elle renferme. La douleur qu'elle font ressurgir. Mais ça me fait du bien sûrement. De souffrir. Ca m'apprendra. Je ne peux m'en prendre qu'à moi de toute manière. J'ai beau vouloir changer tout empire. J'ai voulu arrêter d'être cette fille faisant toujours les choses biens et je suis devenue celle qui enchaîne échecs sur échecs. Mais y'a pas de juste milieu. Alors qui suis-je ? La méchante ou la gentille ? La perdue ou la sûr d'elle ? Celle qui souffre ou... celle qui se le cache ? Je suis peut être les deux à la fois. Ou aucun des deux. Je suis peut être personne. Je suis sans importance alors oubliez moi. 

 

 

C'est comme si tout était écrit pour être répété. C'est comme si ça ne devait jamais continuer. Toujours la même chose, toujours le même point. Ca n'avance jamais plus loin. C'est comme si je faisais exprés de tout gâcher à ce moment précis, le plus blessant, le moins souffrant. Ce moment où indecise je fais sûrement le mauvais choix. Ce moment où perdue je me renferme dans mon passé et mes experiences inachevées. Un jour peut être aurais-je le courage d'aller plus loin, de continuer, un jour peut être aurais-je le courage de m'attacher, de souffrir. J'ai l'impression d'être prête pourtant, de pouvoir me projeter, d'aimer, mais ça s'arrête aux films dans ma tête. Rien ne va jamais plus loin. Je suis piégé dans cette fille qui gâche tout, qui rate tout ce qu'elle fait, et je n'arrive pas à changer. Je suis bloqué dans cette fille qui devient hautaine au moindre attachement, cette fille qui fait souffrir chaque personne sur son passage. Je suis cette putain de fille que je déteste, que j'haïs. Cette putain de fille que je veux voir souffrir, que je vais sûrement bientôt blesser. Parce que je ne l'a supporte plus, je la déteste chaque jour de plus en plus. Cette fille c'est mon démon, mon pire cauchemar. Cette fille je continue de la regarder chaque matin alors que je préférerais ne plus jamais entendre parler d'elle.

 

Ca va aller pas vrai ? C'est toujours comme ça dis moi ? C'est toujours ça grandir, comprendre des choses ? Y a pas que moi pas vrai ? Vous aussi vous ressentez toutes ces choses ? Vous aussi vous vous en voulez d'être qui vous êtes et de faire ce que vous continuez éperdumment de faire ? Vous aussi vous vous haïssez et pourtant continuer d'être cette personne ? Vous aussi vous aimeriez un jour avoir le courage de sauter le pas ?  

 

Pourquoi tout ce que je touche finis par être brisé. Pourquoi chaque chose que j'essaies de construire finit par se détruire et chaque personne que j'apprécie finit par partir. Pourquoi je fais exprès de tout gâcher et m'en vouloir à chaque fois. C'est quoi mon problème en vérité ? Je dis que les gens souffrent par ma faute mais la personne que j'ai le plus fais souffrir au fond c'est moi-même. Celle au fond j'veux dire, pas cette sorte de monstre que vous pensez connaître. Non elle elle a pas de coeur, elle elle souffre jamais. Celle qui souffre c'est celle qui est protégé pourtant, celle qui se le cache depuis toujours. Celle que je fais souffrir c'est la plus faible, celle au fond de moi. Celle que je fais souffrir c'est mon moi intérieur.

 

C'était sûrement la fois de trop. Celle qui m'a décidement donné l'envie d'arrêter. L'envie de tout stopper. C'est sûrement la fois qui devait arriver, que j'attendais. Celle qui a tout déterminé. Le commencement mais surtout la fin. La fin de tout ça. De tout ce dont je rêve. C'est sûrement la fois de trop, le au revoir qu'il ne fallait pas. 

 

J'y arrive plus. J'y arrive plus car ça me fends le coeur à chaque fois. Toutes ces fois où je leur demande de ne pas s'attacher. Toutes ces fois où je leur suppli de partir sans se retourner. C'est pire à chaque fois, plus dur avec le temps. C'est tellement difficile de devoir le refaire éperdument. De devoir tenter en sachant très bien où tout cela va me mener. C'est fatiguant de toujours tout stopper. C'est fatiguant de toujours tout gâcher.

 

C'est fou comme on peut pardonner des choses qu'on s'était promis de ne jamais oublier. Comme on peut passer à autre chose en si peu de temps. Comme une chose si anodine peut nous détruire toute entière. C'est fou comme quand on regarde en arrière on a tant de regrets. Et pourtant au jour d'aujourd'hui on ne prends pas de risques. C'est fou à quel point j'ai peur de mon avenir, de décevoir les gens que j'aime et moi avec. C'est fou comme je me sens vide, vide d'amour et de sentiments. Comme je tourne la page si vite et pourtant ne fais que revenir au début du livre. Comme chaque mot que j'écris sur cet écran d'ordinateur me fait à la fois du bien et me déchire le coeur. Comme à la fois ces mots représentent tant pour moi et ne signifient rien. C'est fou comme je voudrais changer et à la fois rester la même pour les gens que j'aime. Comme je suis lâche et égoÏste. C'est fou à quel point on peut aimer, et à quel point on peut se détester.

 

Ne me dites pas de faire confiance. Ne me demandez pas de m'attacher. Ne me mentais pas en me disant qu'on ne me blessera pas si j'y parviens. Arretez de croire que je souffre, que je vais finir par m'attacher et tomber. Ne me dites plus que vous tenez à moi, que je vous manque. Arretez de croire en l'amour de la manière que vous le faites. De passer d'une personne à l'autre pensant que ça vous guérira. Parce qu'en vérité tu l'as jamais oublié pas vrai ? T'es jamais vraiment passé à autre chose. En vérité tu penses à elle et tu t'en veux. Tu t'en veux d'être si faible, au point de ne pas pouvoir oublier une fille sans importance. Elle l'est pourtant pour toi, et ça te démange de lui dire. De lui écrire, de lui crier qu'elle te manque. Ca te démange de revenir vers elle, de laisser ta fierté de côté. Je ne vais pas te dire de revenir, ni de rester où tu es. Je ne vais pas te dire de continuer d'avancer sans elle ni de revenir en arrière la chercher. Tu fais tes propres choix, tu remarques tes propres erreurs. La seule chose que je peux te dire c'est de ne rien regretter. Aucun de tes pas, qu'ils soient en avant ou en arrière, aucune de tes erreurs, qu'elles aient blessées ou non. Ne regrette rien et continues. Continues de faire des choix et de prendre des décisions. Continue de tomber et de te relever. Continues de douter. Mais surtout, oui surtout, continues d'aimer.

 

J'ai toujours été cette fille qui prends soi-disant les bonnes décisions. Celle à qui la vie sourit et que le soleil éclaire chaque jour. Cette fille qui fait toujours ce qu'il faut. Mais en vérité on ne me laisse pas vraiment prendre mes propres décisions. Les seules que je prends, c'est les mauvaises. En vérité il pleut souvent dans mon monde, les nuages sont souvent gris et j'aime ça. En vérité tu sais, j'en ai marre de toujours faire ce qu'il faut faut, toujours faire ce que je dois faire. En vérité tu sais j'en ai marre, de faire attention à ne pas faire d'erreurs, à ne pas blesser. Ouais c'est ça mon problème je crois la peur. La peur de blesser les gens que j'apprécie, la peur de la souffrance. Ils pensent tous que je suis forte mais en vérité je suis effrayée. Ils pensent tous que j'ai peur de m'attacher et de souffrir mais à présent je ne pense pas. Je ne pense pas que c'est cette peur qui me démange chaque jour, qui m'empêche de continuer d'avancer. Je ne pense pas que c'est cette peur qui me fait stagner, rester au même point pour au final tout gâcher. C'est peut être la peur de l'inconnu, mais surtout la peur de faire souffrir les autres. Je suis une personne égoîste et je l'ai toujours été. Mais peut être qu'empêcher les gens de m'aimer fait de moi une bonne personne, ou un monstre sans coeur. C'est sûrement ça en fait. Tu vois je te l'avais dis, les seules décisions que je prends, c'est les mauvaises.

 

En fait ça me fait peur. Ca me fait peur de ressentir toutes ces choses. De ne plus décider de ce que je ressens, de comment j'agis. Ca me fait peur de ne plus pouvoir décider de si je souffre ou si je suis heureuse. Alors c'est pour ça que je me protège. C'est pour ça que je m'empêche de ressentir toutes ces choses. J'veux décider de qui peut me faire souffrir, et il n'y a que moi. Je veux pas dépendre de quelqu'un, je veux pas qu'on est de l'emprise sur moi. Alors je ressens rien, j'me force à rien ressentir. C'est pour ça que je te repousse. C'est pour ça que je vous repousse tous. C'est pour ça que je veux jamais rien, que je prends jamais de risques. Que je vous laisse pas vous attacher, du moins que j'essais de vous épargnez ça. Parce que je me protège en disant vous protéger en vérité. Parce que, moi j'ai pas le courage de ressentir tout ça. De laisser mes sentiments prendre le dessus. Parce que moi j'ai pas le courage de laisser à quelqu'un d'autre le pouvoir de me faire souffrir.

 

Ces journées qui passent et qu'on vit comme si il y en aura éternellement. Ces journées qui nous paraissent interminables et les années qu'on voit pourtant passer si vite. C'est fou comment le temps est un joueur. C'est comme s'il jouait avec nous. Les plus beau moments de notre vie paraissent si courts alors que les après-midi ennuyeux, les moments moins heureux, ils sont si longs. Il joue avec nous c'est ça ? Il nous met à l'épreuve ? Mais contre quoi ? Car il a beau jouer il continue d'avancer. Il a beau s'écouler on ne le voit pas passer.

 

Je regarde mes mains ne sachant où taper. Je regarde ce miroir ne sachant que changer. Je les regarde pleurer ne sachant quoi leur dire. Je les regarde agir ne sachant s'ils se trompent ou non. Je les regarde partir ne sachant comment les retenir. Je regarde ce sang tomber ne sachant comment l'arrêter. Je regarde ces photos ne sachant comment garder ces souvenirs en mémoire. Je regarde ces lignes ne sachant comment en comprendre le sens profond. Je regarde ces visages tristes ne sachant s'il faut faire comme si de rien n'était. Je regarde ces jours passés ne sachant si je dois vivre les prochains.

 

L'art permet de se délivrer, d'exprimer ce qu'on ressent. Mais l'art est quelque chose de beau. Seulement ce que je ressens n'est pas beau, ce dont je veux me délivrer est loin de l'être aussi. C'est au contraire tous ces démons, toutes ces horreurs que je ne peux pas garder. Mais c'est tout de même une façon de me délivrer, d'exprimer ce que je ressens. Tout ce que j'écris vient de moi pourtant, de mes sentiments. Alors est-ce que parce que ça provient de mon coeur tous ces horribles mots deviennent plus beaux ? 

 

Je suis désolé mais je sais pas quoi te dire d'autre. En vérité j'ai pas d'autres excuses. J'en ai aucune pour tout te dire. T'es juste mieux sans moi. Tu sais je vais te faire souffrir. Je sais j'te fais souffrir. Mais sache que je t'en épargne beaucoup. Parce que je suis comme ça. Je fais du mal à tout le monde et particulièrement aux gens que j'aime. Et un jour je vais exploser. Un jour je vais blesser tout le monde. Et ça va faire mal. J'essaies juste de t'épargner. J'essaies juste de te préserver. J'espère qu'un jour tu le comprendras. J'espère qu'un jour, tu verras que le problème c'est simplement moi. Et que je n'apporte rien dans ta vie. Alors laisse moi. Je t'en supplie oublies moi. Je n'en vaut pas la peine. 

 

Parfois je me demande si tout ce temps passé à faire des choses que je n'aime pas spécialement sert vraiment à quelque chose. Je me demande si tout ça n'est pas que du temps perdu. Si ce temps à rien faire par soi-disant flemme n'est rien d'autre que du temps écoulé vers la mort. Pour qu'elle arrive plus vite, pour ne rien accomplir avant qu'elle n'arrive. Car c'est mon impression. Je me dis que je n'ai rien accompli dans ma vie, que je n'ai rien fais, et que les jours passent. Je me dis que mon avenir à beau être tracée, même si un jour je parviens à faire ce dont j'ai prévu, est-ce que j'aurais vraiment accompli quelque chose ? Est-ce que j'aurais changé quelque chose ? Sincèrement je finis par me dire que je ne ferais jamais rien, que je n'apporte rien. Alors au lieu d'attendre que la mort arrive sans rien accomplir, pourquoi ne pas la faire venir plus vite ?

 

Alors c'est comme ça ? C'est mes belles formes qui déterminent qui je suis ? Si je suis belle ou ***, intelligente ou ***, quelqu'un de bien ou non ? Expliquez moi parce que je ne suis pas sûr de comprendre. Ca vous suffit pas de juste poser vos yeux dessus ? De juste me laisser marcher mal à l'aise parce que je sens ces regards. En fait c'est ça, vous ne vous interessez ni à moi ni à ma personne, mais seulement à ces formes que je n'ai pas choisi d'avoir. On me dit d'être contente car "c'est ce qu'ils aiment" alors je dois m'en contentait ? De ce que je comprends,si je n'avais pas ça, personne ne m'aimerait ? 

 

En vérité c'est pas que je veux pas vous aimer, que j'ai peur de m'attacher. La vérité c'est que je veux m'aimer avant de vous aimer. Je veux pouvoir m'apprécier avant de m'attacher à vous. Alors je suis désolé. Parce que je ne suis pas prête. C'est plus fort que moi je n'y arrive pas. Je fais tout pour mais je n'y arrive pas. Mais je vous promets que, le jour où je m'accepterais, je m'attacherai enfin à vous. Ce jour là, mon coeur découvrira enfin ce que c'est d'aimer. 

 

Une soudaine envie d'écrire. Une soudaine envie de pleurer. Une soudaine envie de vomir. Une soudaine envie crever. Je pleure pour toutes ces fois où je ne l'ai pas fais, pour toutes ces fois où je les ai ravalées. Parce que je viens de me rendre compte que j'étais à bout. Je viens de me rendre compte que j'ai plus cette envie de me lever chaque matin et d'accomplir ce que je me suis promis de réussir. C'est peut être un tout qui fait que j'en peux plus. Mais un tout de rien, un tout vide. C'est cette haine envers moi qui m'empêche d'aimer, qui m'empêche d'avancer. C'est ces gens qui souffrent autour de moi qui me retiennent, qui me rappellent que je ne suis pas quelqu'un de bien. Parce que ces larmes ne coulent pas pour eux ni pour personne, elles coulent simplement pour moi, pour cette haine. Parce que je ne suis qu'une égoïste et une personne ne méritant pas de vivre.

 

 

J'ai saigné. J'ai regardé ces traces de sang et j'ai souris. J'ai gagné. J'ai réussi. Je me suis blessé, je me suis fais saigner. Je n'arrive toujours pas à faire couler ces larmes alors je fais couler ce sang. Je ne sais juste pas cacher les cicatrices que cela laisse mais personne ne les vois alors je m'en moque. Je suis faible. Faible d'en arriver là sans raisons, mais fière d'avoir encore réussi à la blesser. A blesser cette fille qui a trop fait souffrir les autres et qui mérite de souffrir à son tour. A blesser cette fille que je regarde chaque matin dans le miroir. J'ai enfin réussir à faire sortir quelque chose de son corps. Ce n'est seulement pas les larmes de ses yeux mais le sang de ses cicatrices.

 

Je ne sais plus où aller. Je ne sais pas quel chemin choisir, quelle voix prendre. La bonne ou la mauvaise ? Y a t-il seulement une bonne décision à prendre ou me menerons-t-elles toutes au même point, à la même fin ? Mon destin est-il tracé ou est-ce à moi de le dessiner ? Car je n'ai pas le courage de prendre ce crayon. De tracer ces lignes ou écrire ces mots qui déterminerons mon avenir. Qui déterminerons qui je serais. Je n'ai pas le courage de prendre ces décision importantes. Je n'ai pas le courage de dire adieu et n'ai même plus la ressource de dire encore bonjour à de nouvelles personnes. Car je voudrais arrêter le temps, le figer. Je voudrais rester au moment présent avec ces gens à mes côtés. Ni d'adieux ni de bonjours. Ni de pleures ni de sang. Juste des mains levées et des sourires. Qui me rappellerons qui je suis. Qui me rappelerons que j'ai tout pour être heureuse alors je dois l'être. 

 

Je me demande chaque matin pourquoi je me lève et chaque nuit pourquoi je continu de m'endormir normalement. Le sommeil, c'est mon échappatoire. Ces quelques heures sont celles où je ne réfléchis pas au sens de ma vie, à la raison de ma présence ici. Mais ces heures ne durent pas. Alors je finis par me demander s'il ne vaudrait mieux pas faire en sorte que ces heures-ci s'éternisent. Mais je dois vous avouez que je n'ai pas trouver de solutions à part la fin, à part la mort. Je me suis rendu compte que je ne disais pas souvent "la mort" mais utilise des synonymes ou fais comprendre où je veux en venir. C'est sûrement la peur qui me fait ça, ou le fait que je ne veux pas avouer d'être devenu faible au point de ne voir plus que ça comme solution. Mais je finis par me dire aussi que si au jour d'auhourd'hui je peux écrire sur la mort sans utiliser d'autres mots, c'est peut être que je suis bien plus prête que je ne le pense.

 

Je me sens comme un zombie. Mes yeux sont ouverts mais pèsent lourds sans que je n'ai à les retenir. Mes larmes ont séchés au coin de mes yeux et rendent ma peau si sèche. Mes lèvres me semble collées, comme si elles étaient fermées à jamais, m'empêchant de parler, de crier, mais surtout, m'empêchant de me délivrer. Seuls mes doigts bougent encore, mais sans que je ne les contrôle. Et mon cerveau ne réfléchis même plus, il alligne ces mots mais ne réfléchis même plus au sens. Il décrit un corps comme s'il était devant lui, comme si ce n'était pas le sien. Mon coeur quant à lui se tait, il s'est toujours fait discret. Je ne le connais pas très bien vous savez, je n'ai pas beaucoup eu la chance, ou la malchance, d'apprendre à le connaître, de le découvrir. Cela fait plusieurs années d'ailleurs qu'il n'a plus donné de signe de vie, mis à part ses battements plus ou moins réguliers. Cela fait plusieurs années qu'il ne s'est pas manifesté. Les gens utilisent parfois l'adjectif "sans coeur" pour me qualifié, en pensant rigoler. Mais s'ils savaient à quel point ils ont raison.

 

Je suis désolé car je ne sais pas ce que je veux. Je te voulais d'une façon différente de toi et à présent que tu ne me veux plus de la sorte je me demande qu'est-ce qui en est de mon côté ? Je me dis que c'est seulement la peur de perdre une amitié, mais finis par me dire que c'est en l'imaginant te tenant la main que je me met à douter. Je ne suis pas amoureuse c'est certain, je n'ai pas de sentiments j'en suis sûr. Ce n'est pas vraiment de l'attachement non plus, mais peut être que je t'apprécie plus que je ne le pense. Peut être que m'imaginer sans toi me fait plus peur qu'avec quelqu'un d'autre. Car tu avais ta place, et tu la quitte sans dire un mot, comme si tu la laissé à quelqu'un d'autre. Mais ce que tu ne comprends pas c'est que je ne veux pas qu'un autre prenne ta place.

 

Je ne sais jamais par où commencer, ni comment finir. Ces longs paragraphes ou ces courtes phrases n'ont donc aucun sens. Mais je me rends compte que mes relations sont similaires. Je ne les vois jamais commencer, et ne sait jamais comment les terminer. Non pas que j'en ai envie, seulement que c'est inévitable. Alors je me rends compte qu'écrire et vivre est la même chose. Seulement qu'écrire soulage et vivre détruit.

 

J'ai perdu confiance. En fait, je crois que ce qui me blesse le plus c'est de m'être trompé. C'est d'avoir pu penser que c'était vrai. Tu sais je ne t'aime pas, du moins je ne suis pas comme tous ces gens à s'attacher tellement vite. Je ne m'attache pas, tu veux partir alors vas-t-en ! Mais je suis simplement déçu,  je n'attendais rien de ta part alors ce n'est certainement pas toi qui m'a déçu. C'est sûrement moi, je veux dire, je me suis trompé. Je me suis trompé sur toi. Je pensais que tu me connaissais, et que tu m'aimais comme ça. Je pensais que tu m'aimais vraiment, enfin, pas comme les autres. Je pensais que tu m'aimais pour ce que je suis et non pour ce que j'ai. Je pensais que tu m'aimais pas pour une raison en particulier mais simplement pour moi, pour les parties de moi que tu connais et celles qui te reste à découvrir. Alors tout ça c'est faux ? Tout ce que j'ai pensé, c'était qu'un mensonge ? Ou bien est-ce les autres qui déforment tout ? En fait je m'en veux, car j'avais finis par me dire que j'étais certainement trop froide, tellement sans coeur. J'avais finis par me dire que je devais apprendre à faire confiance, qu'ils le méritaient peut être finalement. J'avais finis par parler, j'ai commencé à me délivrer, à faire confiance à certaines personnes. Mais je ne sais plus qui croire, tout le monde me ment ! Et je mens à tout le monde... Alors c'est repartie, un retour en arrière, au point de départ. Cette confiance, ces espoirs, disparu à jamais. Ca y est c'est décidé, je redeviendrai cette âme dépourvue à tout jamais.

 

Je me revois. Je suis assise sur le bord de mon lit, une petite paire de ciseau dans la main droite. Mon regard se dirige vers mon bras gauche, déjà habité de quelques anciennes cicatrices. Alors j'ouvre ces ciseaux, serre fort dans ma main l'une des lames et la rapproche de mon bras. Je la glisse, je la relève, et continue de faire ses traits en appuyant plus fort. Mais rien. Alors je m'arrête, regarde. Aucune trace de sang, alors je vais pour m'énerver. Puis je réalise, c'est l'été, je ne veux pas de traces que quiconque pourrait voir. Alors je m'arrête, et regarde cette paire de ciseau. Je serre les points, et admire ces anciennes traces. Je lève la tête, prends mon téléphone, et change de musique. Je cherche un peu avant de trouver cette musique, celle que je cherchais. Je repose mon téléphone, regarde de nouveau les ciseaux, puis mon bras gauche. Je relève enfin la tête et sourit. Je me lève et me dirige vers mon miroir. Ce même miroir devant lequel je me suis observé à moitié nue quelques minutes auparavant, essayant de cacher les parties de mon corps que je n'aime pas, mais n'ayant pas assez de bras pour les dissimuler. Alors je me retrouve devant à nouveau, en pyjama à présent. Je n'ose même pas me regarder en face, et garde les yeux rivés sur mes jambes, comme évitant mon propre regard. J'apperçois ensuite cette paire de ciseau toujours dans ma main droite. Je souris, et dirige cette même main vers ma cuisse. Je tente de faire une coupure, enfin une marque, mais je ne vois rien. Alors je vais m'asseoir près de la lumière, sur le bord de mon lit. Mon bras me pique alors je regarde, et c'est vrai qu'il y a quelques traces visibles, mais aucune goutte de sang. Alors je serre les poings à nouveau, serre cette paire destructrice, et tente en vain d'enfoncer cette lame dans la peau de ma cuisse. Mais n'y parviens pas, certainement appeuré. Ce n'est qu'après quelques tentatives, qu'après quelques marques, que je me relève pour tout ranger. La musique se termine, alors j'arrête tout et allume mon ordinateur. Et me voilà à présent en train d'écrire, décrivant cette fille. Cette fille anéhanti par elle-même.

 

Je peux pas. Je suis désole mais je peux pas. J'arrive pas à dire des mots rassurants, des mots sincères. Je suis obligé d'être froide, de ne pas beaucoup parler. Je suis oblige de me taire et de te laisser parler, de te laisser dire des choses que tu penses de moi, tellement gentilles mais tellement fausses. Je suis désolé. Je suis horrible putain ! J'te promets je me déteste, je me déteste de réagir comme ça, mais j'arrive pas. J'arrive pas à agir autrement, à être quelqu'un d'autre.

 

 

J'en arrive à un point ou plus rien ne me suffit. Je n'arrivais plus à pleurer, alors j'ai commencé à écrire. Vu qu'écrire ne signifie en vérité rien pour moi je me suis mise à vouloir saigner. Mais en vain, ça ne me fait que me sentir plus seule. Alors quoi ? J'attends ? Je laisse le temps me détruire ? Ou je décide d'arrêter le temps et de mourir ? Car c'est ce que je fais bien-sûr, je meurs un peu plus chaque jour, mais ce n'est pas assez rapide. Et j'en ai marre d'attendre. J'en ai marre de passer ces soirées à regarder les étoiles et à rêver. Car je ne rêve plus d'une vie meilleure, je souhaite une mort proche et sans souffrance, c'est ça mon rêve à présent. J'ai toujours laisser le destin décider de si ce vœux s'exaucerait ou non, mais je finis par me demander si je ne devrais pas prendre les devants et l'exaucer moi-même. 

 

 

Toutes ces photos, c'est sensé être des souvenirs ? Je suis désolé, mais je n'arrive pas à me remémorer. Pas comme si je l'avais vécu. Je regarde mes photos comme je regarderais celles d'une inconnue, sans réelles images derrière tout ça, sans réelles empreintes dans ma vie. Ce n'est plus un instant merveilleux capturé au milieu d'un moment inoubliable, c'est devenu une image de plus dans cette galerie déjà bien rempli. On en entasse seulement encore des centaines, pour se prouver qu'on a des amis, qu'on sort, pour se prouver qu'on profite de notre jeunesse comme on le devrait. C'est pour éviter les regrets, pour essayer de se rappeler. Mais ce n'est plus des souvenirs, car ce n'est que des photos que je me rappelle, et non de ce moment précisément. Ni de ce que je vivais ni de ce que je ressentais. De toute façon, tout ça, c'est bien plus pour se rassurer de vivre que pour garder ces moments en souvenir.  

 

Ces larmes retenues. C'est sûrement quand elles sortent enfin que je suis le plus blessé. Parce que c'est à ce moment que je réalise, à quel point je suis mal. A quel point je suis malheureuse dans cette vie parfaite, et à quel point j'ai envie de partir. C'est à ce moment que je m'aperçois que je suis bien plus faible que je ne le pensais déjà, que je suis bien plus bas que je ne l'étais déjà. Les larmes ne sont pas un signe de faiblesse ce n'est pas ce que je suis train de dire. Seulement, je les ai tellement refoulées. J'veux dire, j'éclate littéralement en sanglot lorsque la musique démarre, lorsque la porte se ferme, et que je me retrouve seule avec mes pensées morbides.  

 

C'est pas la mort qui me fais peur, ni même l'après. Ce qui m’effraie, c'est le chemin à prendre pour y parvenir. Il est bien plus sombre que les autres, bien plus loin et difficile à trouver. Ce chemin, c'est à la fois mon rêve et mon pire cauchemar. Il renferme mon seul souhait et mes pires craintes. Toute cette douleur, cette haine, je ne sais pas si je suis encore prête.

 

Tu cherches à exister pas vrai ? T'aimerais devenir importante, aux yeux des gens, aux yeux de cette personne. Tu veux être bien plus que ce que tu n'es déjà, parce que ça ne suffit pas, ça n'a jamais suffit d'ailleurs. Les gens en veulent toujours plus, ils en attendent encore de toi. Ça te met la pression, tu cherche à être toujours plus. Mais la vérité c'est qu'ils s'en remettrons si tu échoues, si tu n'a pas plus que ce que tu ne peux. Ils l'accepterons, mais est-ce que toi t'y parviendra ? 

 

Salut, je suis désole je ne sais pas vraiment comment commencer. J'essaie de m'écrire, enfin d'écrire à la personne que je serais dans plusieurs années, mais c'est dur. J'aimerais te dire tant de choses dont je souhaiterais que tu te souviennes à jamais, mais tu les a certainement déjà oubliées. Je souhaiterais seulement que tu ne m'oublies, moi, l'ado de 16 ans un peu perturbée et certainement pas à sa place. D'ailleurs, est-ce que tu l'as trouvé, notre place ? Est-ce que t'es heureuse, tu as connu la douleur ? J'aurais tellement de questions à te poser, tellement de réponses à te remémorer. En fait, tu m'as déjà oublié pas vrai ? Tu relis tous ces textes en rigolant et te disant que tu étais bien ignorante à cet âge. Et je suis désolé de te décevoir, de me décevoir... Je ne sais pas ce que j'aimerais que tu sois devenu, enfin si, au fond de moi je le sais. J'espère que tu ne relieras jamais ce texte en vérité, que tu ne seras jamais arrivé à ce stade, car tu es déjà parti, car tu es déjà morte dis moi ? Je suis désolé de souhaiter ta mort, de te le dire comme ça. Mais c'est tellement plus facile de souhaiter que tu sois morte, plutôt que de me souhaiter ma propre mort. Parce qu'en vérité je ne me sens pas proche de toi, et peut être encore moins de moi-même. 

 

 

Ces journées sont tellement longues mais ces années passent tellement vite. J'ai envie de voir comment sera mon avenir mais ai tellement envie d'en finir. Oui c'est ça, je veux me barrer putain ! Je veux quitter ce putain de monde parfait ! Vous pouvez pas comprendre... Mais c'est vitale, j'ai besoin de cesser de respirer. Le bonheur ou la souffrance, rien ne me suffit, rien ne m'atteins. Je suis vide d'amour, de souffrance mais également de bonheur. Ne me regardez pas comme un monstre, je ne suis peut être pas si différente finalement. Mais c'est comme si ma seule raison de vivre c'était d'attendre de mourir, par peur de sauter le pas tu comprends. Car c'est ça mon problème, la peur. Pourtant c'est étrange, je n'ai pas peur de regretter, car je sais que ce ne sera pas le cas. J'ai bien réfléchi, et je suis sûr de mon choix. Je ne sais seulement pas comment agir, comment passer des rêves à la réalité. Je ne sais pas comment passer d'une pensée morbide à une mort soudaine.

 

J'y arriverais certainement jamais. Je ne parviendrais jamais à me pardonner. Il y a des personnes, des choses, avec lesquelles on le peut, avec lesquelles on peut tourner la page. Mais certainement pas avec soi-même. Il y aura toujours ces reproches qui me suivrons, qui me torturerons. Je ne pourrais jamais vraiment tourner la page, passer à autre chose pour oublier. Parce que tout le mal que je vous ai fait, tout le mal que je me suis fais, je ne pourrais jamais l'effacer. Certaines choses ne se recolle pas, et reste brisées à jamais. C'est le cas de mon cœur, de mon âme. Je suis en mille morceaux et je les perds un par un, qui je serais vraiment quand tous ces morceaux seront éparpillés de partout ?  

 

Arrête de jouer. Tu dis ne pas vouloir faire du mal mais tu continues de briser ces espoirs un par un. Tu te fais passer pour la gentille alors que dans le fond t'es la personne la plus horrible que je connaisse. Tu joues des autres et ne t'en rend même pas compte. Ils se trompent sur toi. Tu les blesse mais passe tout de même pour la gentille à leurs yeux. Quand est-ce qu'ils comprendrons ? Quand tu les aura tous blessés ? Quand il ne restera plus de coeur à anéantir ? Mais en attendant, il est où le tient ?

 

Tu pensais m'avoir. Tu pensais comme tous les autres que tu m'avais, que je t'appréciais. Tu pensais que y avait bien un petit quelque chose, que je ressentais peut être pour toi un peu plus que ce que tu l'aurais espéré. Mais tu te trompe, vous vous trompez tous. Et je suis désolé, désolé de vous faire croire tout ça, mais je ne suis pas comme vous le pensez. Je ne suis pas cette fille adorable, toujours gentille à répondre à tout le monde. C'est un masque, une façade, alors que je ne fais que laisser de faux espoirs afin de détruire tout leurs rêves.



Pourquoi je suis comme ça ? Vous me le demandez tous, ça vous intrigue c'est ça ? Vous voulez vraiment savoir comment on devient comme moi, comment on devient une mauvaise personne, sans cœur ? Car t'as beau penser le contraire je te le répète, je ne suis pas quelqu'un de bien. J'ai blessé des gens et j'en blesserais encore. Parce que je suis comme ça, parce que je changerais pas. Alors t'en ai sûr, tu veux vraiment devenir sans cœur ? Tu sais ça détruit. Tu finis par penser ne plus rien avoir, ne plus rien ressentir, car c'est ce que t'es, un cœur vide.

 

Peut être que je ne suis tout simplement pas faite pour aimer, pour m'attacher. Peut être que je n'ai jamais réussi à apprendre, parce que je ne sais rien faire. Je ne suis capable de rien, même pas de ressentir quelque chose.



En fait le plus dur, c'est pas ce que les gens disent. Ce qui est dur, c'est de se rendre compte que ce qu'ils disent est vrai. Que t'as beau faire semblant, tu n'as pas changé. Que cette fille que tu veux ignorer elle te quitte pas. Elle est présente, elle est en toi. Tu pensais qu'elle finirait par s'en aller, qu'elle t'abandonnerais. Mais la vérité c'est que les gens t'abandonnent, mais pas toi-même.



Maman, c'est ça grandir ? Est-ce que souffrir c'est mûrir ? Tu sais, j'ai toujours voulu apprendre, mon seul souhait à été de tomber. Mais je finis par me dire que je rêvais de cela lorsque j'étais déjà à terre. Alors je devrais souhaiter me relever, non ? Maman, j'ai peur, parce que mon rêve c'est en fait de mourir.

 

J'ai mal à la tête. Mais le doliprane n'y fera rien, c'est pas ça tu sais. Je suis pas malade, j'ai pas attrapé froid. J'ai juste toutes ces choses qui résonnent dans ma tête, qui me torturent l'esprit jours et nuits. Ça m'a longtemps été anesthésiant, à présent ça devient simplement insurmontable.

 

Je suis effrayée. Vraiment, j'ai peur. J'ai toujours été la fille n'ayant soi-disant peur de rien. La première à rentrer dans les cimetières, dans les lieux abandonnés, la première à choisir les rues sombres plutôt que celles qui sont rassurantes. J'ai toujours aimé me faire peur, avoir ces frissons sur le bras et ma tête me forçant à avancer contre ma peur. C'est ma manière de me prouver des choses, de me surpasser. De me dire qu'un jour, j'y arriverais, car je n'aurais plus peur de rien. Mais à présent ça a changé, j'ai changé. J'ai cette peur au fond de moi qui me ronge chaque jour, cette peur dont j'essaie de me convaincre que je peux la vaincre. Car ce n'est plus seulement des frissons en traversant les rues obscures, c'est des pas qui s'accélèrent, un cœur qui palpite, des oreilles attentives et des yeux qui divergent. J'ai toujours beau préféré la solitude, l'obscurité, à présent je ne m'y sens plus en sécurité. Mais finalement je préfère ça, car je me sens plus à ma place seule dans ces endroits effrayants qu'entourée dans un lieu rassurant. Certainement parce que seule, je ne peux blesser personne et surtout, je sens enfin ce cœur battre, je ressens ces battements au fond de mon âme me rappelant que je vis. Mais cette peur m'effraie encore plus du fait de me dire que je ne la contrôle plus. Je n'ai plus peur que de moi-même à présent, mais également de mon avenir, d'aujourd'hui, et peut être même mon passé.. Tu vois c'est ça le problème je n'arrive pas à comprendre cette peur car je ne sais même pas contre quoi elle se bat.

 

En vérité j'en sais rien. Je ne sais pas pourquoi je suis ici ni même la raison pour laquelle je reste. Y a plus rien qui me retient, y a plus rien qui m'empêche de partir. Mais je reste là, je bouge pas. Comme si j'attendais quelque chose, que quelque chose me retienne peut être ? Mais quoi ? Mais qui ? Ou alors j'attends peut être d'en terminer ici ? Mais de finir quoi ? S'il te plaît aide moi. J'ai besoin de ces réponses, pour pouvoir enfin m'en aller, m'envoler. J'ai besoin de ce déclic qui me dira « c'est bon, je peux mourir. »

 

J'en ai plus la force putain ! J'arrive plus. J'arrive plus à me lever de bonne humeur, à sourire et dire bonjour. J'arrive plus à rire à chaque blague, à rendre chaque sourire. J'ai l'impression de n'être plus qu'une bouche fermée, qu'un regard évitant les autres. Un regard méfiant, un regard distant. Un regard qui se cache. Pour ne pas qu'on découvre ce qu'il cache, ce qu'il garde au fond de lui. Ce regard il a mal, il est vide, souvent humide. Alors il s'échappe, il se sèche. Un clignement et les paupières l'ont transformé. C'est comme un masque, une façade. Il ne veut pas qu'on sache, qu'on connaisse toute la souffrance qu'il renferme. Enfin peut être qu'il aimerait dans le fond, simplement que quelqu'un le voit. Il rêverait dans le fond de se montrer, de parler à sa manière, mais putain c'est si dur. Alors il reste derrière ces paupières fermés ou ces cheveux blonds. Il aimerait parler, se dévoiler, même si son rêve dans le fond, c'est de s'éteindre.

 

Je m'en veux. De vous laissez croire que je suis quelqu'un de bien. De vous donnez l'impression d'être cette fille super. Parce que c'est pas moi, j'ai des milliers de défauts que vous ne semblez pas voir. Vous m'in***z ces traits que je n'ai pas et c'est comme si vous ne perceviez pas ces côtés horribles, ces côtés sombres. Mais un jour ça va péter, un jour je vais me dévoiler. Ca m'arrive quelques jours, de montrer cette facette de moi, beaucoup moins drôle, beaucoup plus froide, simplement horrible. Mais ces jours-là vous ne comprenez pas, vous vous demandez ce que vous avez fais, ce que j'ai. Mais quand est-ce que vous comprendrez qu'en fait c'est moi, c'est simplement ce vrai moi qui sort pour vous montrer que je ne suis pas cette fille bien que vous pensez.  

 

En fait je suis désolé. Car je ne peux pas te dire toutes ces choses, car je ne ressens pas tous ces sentiments. Je ne ressens rien, et je ne veux pas te faire croire le contraire. Je sais que dans le fond je le fais déjà, je sais que dans le fond tu y crois. Tu crois comme tout le monde que je me cache, que je me protège, derrière cette image de fille froide, inaccessible et surtout sans cœur et ne s'attachant pas. Mais c'est pas une façade, c'est moi. C'est la seule partie que je montre vraiment, mais c'est pourtant la seule dont vous doutez.  

 

La vérité c'est que je me suis toujours délivré par l'écriture. Je crois que c'est la seule chose que j'ai toujours faite. J'ai sorti ces millions de mots de mon cœur, j'ai essayé de cracher ces putain d'horreurs de mon âme. Mais en fait j'y arrive plus. Enfin, j'ai plus le temps. Non, je dis que je n'ai plus le temps. Mais c'est vrai. J'ai plus le temps. Et quand je l'ai, j'en ai plus l'envie. Enfin si peut être. Mais je ne sais plus quoi écrire, parce que je n'y arrive plus. Parce que les mots ne sortent plus aussi naturellement qu'ils le faisaient. Parce que ces horreurs restent au fond de moi et n'arrivent plus à sortir. Alors je me suis mise à pleurer. J'ai laissé ces larmes emporter la souffrance qu'elles renfermaient avec elles. Mais elles l'ont laissée sur ma peau. Elles n'ont fait que sortir ce qui est à l'intérieur. Et ça me fait juste mal. En fait j'ai compris. Avant il n'y avait que mon cœur qui était détruit. Il a été brûlé par ces larmes intérieures remplies de souffrance. Mais maintenant ça sort. J'ai mal. Pas qu'à l'intérieur. Non cette fois la douleur elle devient réelle, elle devient concrète. Les larmes me brûlent, la peine qu'elles renferment me détruit. Et puis ma tête enfouie dans le coussin. Ma bouche ouverte tentant de crier. Un bruit sourd. Putain c'est ça qui fait le plus mal. C'est cette respiration saccadée, c'est cet air que je ne peux respirer. Parce que je cris dans le vide, parce que je souffre dans le vide.

 

Je crois que le pire c'est ces nuits. C'est ces nuits où tu ne dors pas. Où t'en as pas envie. Parce que la seule chose que tu veux c'est souffrir, c'est partir. Au début c'est la musique, puis les paroles, vient les mots, parfois les coupures... et peut être un jour enfin le vent sur mon visage et mes jambes s'éloignant au plus vite de tout ça et puis.. peut être un jour un regard dans le vide, un vrai, étendue sur le bord de mon lit.

 

Tu sais maintenant je peux le dire. Je peux le dire que j'ai pleurer, que j'ai essayé de tout faire sortir. Parce que là j'ai souffert, putain je l'oublierais pas. J'oublierais pas cette nuit noyée de larmes, vide de paroles ne s'échappant pas plus loin que le fond de ma gorge. J'oublierais pas ces tremblements, ces petits cris de souffrance étouffés dans le coussin. J'oublierais pas tout ça. Parce que c'est ce qui a changé beaucoup de choses. C'est ce qui m'a prouvé que je peux pleurer, que je peux moi aussi essayer de faire sortir quelque chose différent que le sang. Et j'ai souffert oui. Mais dans le fond, ai-je plus souffert des larmes que du sang ? Mais dans le fond, que vais-je faire la prochaine fois ?

 

Tu vois c'est ça mon problème. Je suis incapable d'aimer, je suis incapable de te montrer de l'affection. Parce qu'en vérité je sais que j'y arriverais pas. Je sais que je serais incapable de te donner ce dont tu as besoin, de te rendre cet amour que tu me portes. Et je m'en veux, je comprends pas. J'attendais de l'amour, du vrai, enfin c'est ce que je croyais. Parce qu'en fait il est là, sous mes yeux, et je le repousse. Je ne sais pas s'il m'effraie. Mais je sais que je n'en veux pas. Enfin peut être que dans le fond si, parce que ça fait du bien d'être aimé si tu savais. Mais c'est égoïste. Et je suis égoïste, parce que je t'ai laissé m'aimer. Et je m'en veux. Mais merci. De m'avoir donné autant d'importance, de m'avoir prouvé autant de choses. J'en avais peut être besoin, pour me rendre compte une fois de plus que je ne suis pas quelqu'un de bien. Pour me rendre compte une fois de plus que je ne suis pas prête, que je ne le serais jamais. Que j'ai beau me chercher des excuses j'y arriverais pas, je ne sais pas aimer. J'ai beau avoir l'amour sous les yeux je les ferme, il a beau être sur mon chemin je le contourne. Alors je suis désolé. Si je t'ai détourné, si mes paupières se sont clos à ton passage. Je pensais avoir besoin de connaître cette sensation d'être aimé pour peut être un jour apprendre à aimer à mon tour. Mais c'est pas ça. Ça suffit pas. Et ça suffira jamais. 

 

 

Tu vois je regarde cette page blanche, et je pense à toutes les fois où j'ai eu cette putain d'envie de la remplir. Toutes ces fois où tout ce qu'il me fallait c'était un moyen d'écrire. Toutes ces fois où je n'ai pas pu, alors j'ai gardé. J'ai gardé pour plus tard, mais le plus tard n'est jamais venu. Alors ça se termine toujours pareil. Avec des mots en suspens et des pensées qui s'entassent.

 

En fait, j'ai aimé cette sensation. Ma main contre ta joue, ton souffle sur mon bras. J'ai aimé ces milliers de mots sortant de ta bouche, tes bras rassurants pour me réchauffer. Mais putain ce que j'oublierais pas non, ce que j'oublierais pas, c'est ce regard. C'est ces yeux, pas les plus beaux, mais les plus sincères. Tu vois ce regard, je le détourne. Parce qu'il m'effraie, il me hante. Il est rempli d'amour, il est vrai, et il m'est destiné. Et putain ce que ça fait du bien. Ce que ça fait du bien de se sentir aimé, d'être regardé comme s'il n'y avait que moi qui comptais. Mais j'arrive pas. J'arrive pas à te regarder dans les yeux parce que ça me fait peur, ça me fait mal. Tout cet amour, j'en veux pas, enfin si peut être, mais je le mérite pas. Et crois le ou non je ne te mérite pas. Alors je suis désolé. Parce que je te fais du mal, et je ne m'en fais certainement pas assez. Et je veux changer ça. J'aimerais tellement te préserver, te protéger. J'aimerais tellement te crier de te barrer, de m'oublier. Mais je peux pas. Et c'est l'un des choix les plus égoïstes de ma part. Parce que je te laisse m'aimer, sans le faire en retour. Je n'y arriverais pas, et je le sais. Mais au lieu de te crier de t'enfuir je te chuchote de partir, mais pas trop loin. Parce que je veux pas te perdre, je veux pas perdre l'amour que tu me portes. Parce que pour la première fois de ma vie je me laisse être aimé, je me laisse peut être détruire complètement un cœur. Pour la première fois de ma vie je ne cherche pas la facilité. Pour la première fois de ma vie, j'ai envie que tu restes. 

 


Oui, je ne sais pas ce que je veux. Je sais, je suis incompréhensible. Je l'ai compris, je me prends la tête pour rien. Mais putain mais c'est pas si simple ! Enfin si, ça l'est. Mais pas avec moi. Ce que tu comprends pas c'est que tout devient compliqué avec moi, tout fait mal. Alors je suis désolé. Mais la vérité c'est que je ne sais pas quoi faire. En fait, j'ai toujours fais en sorte de protéger les gens de moi, de les éloigner. J'ai toujours fais en sorte que les gens ne s'attachent pas, du moins pas trop. Mais je t'avoue qu'avec toi je n'étais pas préparé, je ne m'y attendais pas. Alors maintenant je ne sais pas quoi faire. Je pourrais te repousser, comme les autres, mais cette fois, ça blesserait. Et c'est maintenant que je me rends compte que c'était simple de repousser à partir du moment où je savais que je faisais moins de mal à cette personne en lui demandant de partir plutôt qu'en l'a laissant m'aimer. Mais là c'est trop tard. Là, je sais que je peux te blesser. Alors je suis perdue. C'est simple, je n'ai rien à perdre pourtant. Mais je peux pas, je n'y arrive pas. Parce que j'ai trop de choses que je ne peux pas partager, trop de choses que je dois garder. Ça n'a aucun rapport avec toi, c'est seulement des choses qui m'éloignent automatiquement des gens. Enfin ce n'est rien. C'est justement ce rien qui fait que je pars, que je vous quitte. C'est ce rien qui fait que je ne veux pas, qui fais que tu ne me comprends pas. Et je ne veux pas que tu me comprennes, maintenant, j'en suis sûr. Parce que je veux garder ma protection, je veux garder ce cœur intacte. Alors n'essaies pas de comprendre, n'essaies pas de le découvrir. Parce que tu risques d'être étonné, d'être effrayé. Alors laisse-moi, putain laisse-moi ! Dans le fond c'est pas ce que je veux, parce que je veux pas te perdre. Parce que je veux pas perdre cet amour que je vois dans tes yeux. Mais tu vois c'est ça, c'est cet égoïsme qui ressort que je ne veux pas que vous voyez. Enfin parfois c'est ce que je veux, parfois je veux que vous découvrez enfin ce putain de monstre que je suis ! Mais je ne peux pas. Alors n'écoute pas cette fille qui te demande de rester, car c'est pas toi qu'elle veut, c'est simplement ton amour. Putain ça me fait certainement autant mal qu'à toi d'entendre, enfin de lire, ce que je dis. Parce que tu le sais pas mais, ça me fait mal, ça me torture l'esprit. Mais c'est pas toi hein, c'est juste que je me rends compte un peu plus chaque jour de qui je suis. Je me rends compte un peu plus chaque jour de ce putain de monstre sans cœur que j'ai en face de moi dans le miroir.  

 

Je le sens ! Putain mon cœur, il est là. Il bat, il ressent des choses. Mais des vrais sensations tu vois, celles qui font mal. Enfin je suppose que c'est celles-ci, parce que je ressens que de la douleur. Mais c'est cette musique pu0aitn ! Arrêtez-là ! Elle me détruit, elle me renferme. Cette musique elle m'isole, parce que j'ai qu'une envie c'est de rester avec elle. J'ai qu'un envie c'est de lui écrire, c'est de m'écrire à moi-même. Mais je peux pas. Je peux pas me dire tout ce dont j'ai besoin d'entendre. Je peux pas m'hurler tout ce dont j'ai besoin de soulager. Et c'est ça qui fait mal. C'est la douleur des mots gardés par manque de la personne à qui ils sont adressés.  

 

En fait je te remercie. Parce que tu m'as apporté bien plus que tu ne le penses. Tu m'as apporté bien plus de sincérité que j'en ai avec moi-même. Tu m'as apporté bien plus d'amour que je n'en ai jamais reçu et bien plus que ce que je ne mérite. Alors oui ça m'a fait mal, oui j'ai regardé par la fenêtre et ai essuyé cette larme au coin de mon œil. Mais putain ce que je te remercie. De m'avoir fais sourire grâce à ces mots, d'avoir fais en sorte qu'à travers tes yeux je réussisse à me sentir belle, à me sentir peut être différente. Je te remercie car aujourd’hui je sais. Je sais que je n'ai pas changé, que je suis au contraire bien pire que je ne le pensais.  

 

Tu vois, avant ça m'arrivais d'y penser. Parfois je me disais que je n'avais qu'une envie c'est de partir, de mourir. Mais ces pensées venaient lorsque j'étais seule, dans le noir, avec ma musique. Mais maintenant c'est permanent, c'est entourée, c'est sans musique. Il me suffit de réfléchir un peu, de regarder dans le vide, par la fenêtre. Les gens ont beau être là je ne les vois pas, je ne les regarde pas. En fait c'est ça ce regard fuyant qui persiste. C'est parce que je ne veux pas que vous compreniez, que je me détruit petit à petit, que je m'effondre. C'est parce que je ne veux pas que vous voyiez, ce vide de souffrance et de douleur. C'est parce que je ne veux pas que vous sentiez, cette envie de mourir qui ne me quitte plus.  

 

On m'a dit que l'amour ça fait mal. Alors je n'aime pas, alors je ne ressens rien. Mais on ne m'avait pas prévenu qu'être vide d'amour, ça détruit. On ne m'avait pas prévenu que se protéger c'est s'anéantir à petit feu. En fait c'est ça que les gens ne comprennent pas. C'est pas que j'ai peur d'aimer, plus maintenant. Je n'ai plus peur d'être détruite par quelqu'un, parce que je me suis rendu compte que je l'avais déjà fais moi-même.  

 

Je ne sais pas ce que j'attends ni ce que je veux. Je ne sais pas si je me comprends ni même si je sais vraiment qui je suis. Voilà pourquoi je ne parle pas, je ne te réponds pas. Je ne sais pas ce que j'ai déjà ni ce dont j'ai besoin. Je ne suis pas sûr d'où je viens et me demande encore où je vais. Voilà pourquoi je ne te regarde pas, je regarde au loin.  

 

Tu sais t'avais raison. Oui ça me fait mal de dire tout ça. Putain ça me déchire le cœur de cracher ces mots ! Mais je me dis que je le fais pour toi, que même si ça te fais souffrir ça t'ouvriras peut être enfin les yeux sur qui je suis vraiment. Et tu vois c'est bien la seule chose que je fais pour toi, la seule chose pour laquelle je ne suis pas égoïste, mais tu ne le comprends pas. Tu comprends pas que ça peut que t'aider, que t'éclairer. Tu comprends pas que même si aujourd'hui ça te fais mal demain ça ira mieux, demain tu seras heureux. Alors arrête putain ! Arrête de toujours me demander ce que je ressens. Arrête de me demander si ça me fait pas mal, si je souffre pas. Parce que je ne te répondrais pas, parce que je ne te l'avouerais pas.  

 

Je comprends plus. J'te jure je passe mes journées à regarder par la fenêtre, à regarder au loin. Les yeux clos ou bien ouverts, ils restent détournés, ils restent cachés. S'ils sont dans ta direction mon regard ne l'ai certainement pas, ou bien une partie est recouverte par mes cheveux. Tu tentes de les enlever, mais je les remets. Alors je baisse la tête, je reste caché. Alors je me tais, je reste protégé.   

 

Parce qu'en fait on est tous au plus bas. On tend la main vers les autres en espérant qu'ils nous relèvent mais la vérité c'est qu'eux aussi sont tombés. Alors je me dis qu'on est peut être fait pour rester à terre. Le plus dur en fait c'est pas de se relever, c'est simplement d'apprendre à vivre au sol, puisque de toute manière y a que ça à faire.

 

Ca me démange plus. J'ai plus ces picotements dans les doigts et ces mots faisant saigner ma poitrine jusqu'à qu'ils sortent. J'ai plus cette envie d'aligner ces phrases pour qu'elles transcrivent ce que je ressens. Peut être que ça m'aidais, parce qu'avant j'allais mieux. Parce qu'avant je n'avais pas constamment ces larmes à ravaler. Parce qu'avant je n'avais pas toutes ces respirations bloquées de souffrance. Avant je souffrais d'une chose invisible dont j'apprenais à connaître. Aujourd'hui elle est comme inexistante, comme si elle était trop profonde pour que je puisse la comprendre. Aujourd'hui je ne sais plus écrire ce qui me blesse, je ne parviens toujours pas à écrire ce que je ressens. Alors je dis ne rien ressentir. Peut être que dans le fond il n'y a pas de mots pour expliquer à quel point cette douleur persiste. C'est comme une tumeur, elle s'aggrandit, elle me tue petit à petit. Mais je n'attends plus qu'une chose, c'est qu'elle en finisse.

 

J'arrive plus à rien. J'arrive plus à faire sortir cette douleur. J'ai même plus envie d'écrire, puis de toute manière je n'y arrive plus. C'est ce vide qui continue de s'aggrandir. Vide d'amours et de sentiments, à présent vide de mots. Mais l'écriture est la seule chose qui m'a toujours permis de me relever. Alors maintenant que plus rien ne sort, comment continuer ?

 

J'ai peur. Je crois que j'ai jamais été effrayée comme cela. Et cette peur ne fait que s'agrandir. Parce que de jour en jour ça s'approche. Des pertes, des obstacles mais surtout des choix. Mais je suis pas prête putain ! Je le serais certainement jamais. Je veux pas partir, je veux pas grandir. Je fais la grande mais je veux pas vieillir. C'est pas la mort qui me fait peur, c'est tout le chemin à parcourir avant qu'elle arrive. C'est tout ce temps à vivre qui m'effraie. Ces choix. Ceux qui déterminerons qui je souhaite être, qui je serais, ou qui je ne pourrais pas être. Parce que j'ai le choix sans l'avoir. On me demande ce que veux sans me l'accorder. Alors j'essaie, j'attends, j'échoue ou je réussi, mais je ne sais toujours pas qui je suis. Vous pensez qu'en une réponse, posée aujourd'hui, je peux déterminer celle dont je rêverais d'être toute ma vie ? Mais j'en sais rien putain ! Je vous réponds par peur de votre déception, par peur du silence. Mais si je me taisais pour une fois, si je faisais pas de choix, j'aurais pas d'avenir ? Si je ne détermine pas aujourd'hui la personne que je souhaite devenir plus tard, je ne deviendrais personne ? Dans ce cas là je ne vous donne pas de réponse. Je veux pas grandir, je veux pas d'avenir.

 

Je me vois changer. Je vois cette fille dans le miroir que je ne reconnais pas. Elle a plus les mêmes passe temps, le même corps, la même lueur dans son regard. Elle a plus le même caractère, le même masque sur son visage. Elle a plus les mêmes exigences avec elle-même, et je crois que c'est ça qui l'a changé. 

 

 

Je crois que je ne trouverais jamais ce dont j'ai vraiment besoin, ce qui me correspond. Par manque de larme j'utilisais les mots. Puis ils sont devenus flous, difficile à trouver, difficile à sortir. Mais il fallait que ça sorte, tandis que les larmes peinaient à sortir. Alors, j'ai regardé autour de moi, et j'ai commencé à prendre les ciseaux. Je ne suis jamais allé au bout, parce que je savais dans le fond que c'était pas moi tout ça, et surtout, je ne voulais pas être comme tous les autres à garder ces marques toute ma vie, ces marques que les gens remarquent, que les gens jugent. Je voulais garder tout ça pour moi, alors je faisais simplement des traces, parfois de légères coupures laissant s'échapper quelques gouttes de sang. Mais j'ai finis par me lasser de tracer des traits sans aucune signification. J'ai finis par me lasser de cette douleur qui ne faisait que s'agrandir lorsque ces ciseaux étaient entre mes mains. Alors les larmes sont enfin arrivées. Je trouvais ça bien au début, ça permet à mon corps de rester intact pas vrai ? Mais avant les mots, les coupures, ce n'était que de temps en temps. Tandis que mes larmes sont constamment au bord de mes yeux, je ne parviens même plus à les retenir. Et je sais que ce n'est pas moi. Je ne suis pas cette fille qui ne sait pas se retenir, cette fille qui craque, et surtout pas pour un rien, pour ces choses qui ne me touchaient même pas avant. Alors qu'est-ce qui a changé ? Et puis, les larmes c'est bien au début. On se sent comme tout le monde, on se sent plus fort de savoir se libérer plus facilement. Mais en fait la douleur elle est toujours là, elle part pas. Je dirais même qu'elle empire à chaque fois. La douleur elle persiste même lorsque je sèche mes larmes, même lorsque je me regarde dans le miroir. J'ai l'impression que je ne pourrais jamais me vider comme je le faisais avec les mots, avec le sang. Il y a toujours quelque chose au fond de moi qui ne sort pas, qui reste enfoui, qui reste caché. Il y a toujours quelque chose en moi qui me fait du mal. Mon démon, mon côté obscur ou j'en sais rien. Mais je sais que j'en suis effrayée. Je sais que ce qui reste au fond c'est moi, du moins une partie de moi. C'est cette partie de moi qui me détruit depuis des années, et qui continue encore aujourd'hui. Je ne sais pas comment la faire sortir, comment la détruire à mon tour. Alors c'est ça mon vrai choix à faire ? Décider entre me perdre moi-même ou bien continuer de me tuer petit à petit ?

 

Je suis qui ? J'ai tellement changé. J'utilise le mot grandir pour caractériser ce que je n'ai jamais été. C'est qu'une excuse. Parce que je ne grandis pas, je persiste à vouloir trouver qui je suis. 

 

Je trouverais ma place un jour. Tu me le promets ? C'est ce qu'on m'a toujours promis. C'est ce que j'ai toujours attendu. Mais dis moi, ça arrivera quand ? J'en peux plus d'attendre. J'en peux plus de faire semblant. Je préfère être seule à présent. Parce que ces nombreux masques que j'ai constamment sur le visage me brûlent. Alors laissez moi seule, que je puisse les retirer.

 

En fait je saurais pas t'expliquer, je saurais pas te montrer. C'est un démon que je combats depuis des années, c'est une solitude qui me poursuit depuis mon passé. Et j'ai beau faire semblant elle part pas. J'ai beau essayé de l'oublier elle se pointe de nouveau. Elle aime bien se montrer, me dire qu'elle ne m'a pas quitté, qu'elle continuera de me hanter. Elle arrive souvent sous un ciel étoilé, et reste jusqu'à que le soleil se pointe. Si elle s'éternise je serais simplement moi-même quelques jours, puis ça passera comme d'habitude. Parce que ce démon ne m'habite pas depuis mon enfance, il fait partie de moi. Mon démon, c'est moi-même.

 

 

Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvé devant cette page vide. Ça faisait longtemps que je n'avais plus entendu cette petite voie au fond de moi. Cette voie qui me parle, encore et encore, me hurle dessus jusqu'à que ma tête explose de tous ces mots. Dans ces moments je n'ai d'autres choix que de prendre mon ordinateur et écrire. Je ne sais jamais de quoi. Ou bien, je le sais trop. J'ai peut être trop de chose à dire que je finis par remplir des pages et des pages sans vraiment finir par me délivrer. Ça a toujours été mon problème d'ailleurs, ne jamais réussir à me délivrer. Pourtant j'en ai essayé des choses, les mots, les larmes, le sang,... mais rien n'y fais. Rien ne comble tout ça. Alors je continue de me persuader du contraire. Comme si convaincre mon corps pouvait apaiser mon esprit. Mais ça ne marche qu'un certain temps. Alors je continue de chercher de nouvelles choses, et les gens ne comprennent pas. Ils se demandent pourquoi j'écris, pourquoi je pleure, pourquoi j'ai pu tenter de me couper. Mais je n'ai pas de réponses. Alors je baratine des excuses, pour ne pas paraître aussi folle que ce dont je me vois. Mais si la réponse à toutes vos questions était « je ne sais pas », qu'est-ce que vous penseriez de moi... ? Que je suis faible ? Folle ? Ou bien les deux ? A vrai dire je ne le sais pas. C'est quoi la folie ? C'est quoi la faiblesse ? Si pleurer c'est être faible alors je suis bien plus que ça, parce que je pleure sans ne savoir toujours la raison. Si se couper c'est être folle alors je le suis tout autant, parce que j'ai cette envie au fond de moi que je n'arrive pas à exécuter. Alors je suis quoi ? Je suis qui ? Le mot faiblesse m'a toujours fais peur, comme si cette étiquette placée sur ma tête me réduisait à quelque chose que je ne méritait pas. J'ai toujours cherché a cacher mes faiblesses, à me protéger, à me montrer forte. Mais qu'est-ce que j'ai gagné au final ? Une solitude de plus en plus pesante.

 

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, je suis incapable de te dire ce que je ressens. Je sais que je me sens mal, et je te dis pas ça pour faire ma victime et me faire plaindre parce que je m'en fou et je ne veux en parler qu'à toi. Mais je sais que je vais pas bien et je sais pas pourquoi. Je me sens faible autant physiquement que mentalement. Plus rien ne me rend vraiment heureuse et je sais que c'est compliqué à comprendre mais j'ai envie de rien faire. J'ai constamment envie de pleurer et ça pour un rien, alors que je n'ai jamais été comme ça. Même quand je suis entourée et que tout va bien y a des moments comme ça où j'ai besoin de ravaler mes larmes parce que ça va pas, et je sais même pas pourquoi. Ce que je sais c'est que j'ai besoin d'affection, plus qu'avant. Je supporte plus être seule, parce que j'ai juste l'impression de me morfondre à penser à tout ce qui me fait peur, à tout ce qui va pas. Et je me sens plus faible que jamais de ne pas réussir à m'occuper, à penser à autre chose. Parce que je suis pas cette fille, je l'ai jamais été. Je me sens incapable de tout, j'ai plus envie de rien. Au début je pensais que ça allait mais en fait j'ai constamment peur. Alors oui je te veux constamment, je te veux pour moi seule. Mais y a des fois où j'ai qu'une envie c'est de te crier de te barrer pour le mal que tu m'as fais. J'arrive pas à discerner ce que je ressens ni ce que je veux. Je sais pas ce que je veux et pourtant au fond j'aimerais que toi, tu arrives à le comprendre. Je ne sais même pas quoi te dire en fait... J'ai plus rien qui me donne envie d'aller me coucher le soir pour vite être au lendemain, plus rien qui me donne envie de me lever le matin. Je sais que je suis dure dans mes mots mais c'est ce que je ressens, j'ai plus envie de rien. Pourtant je te promets j'essaye de me bouger, de faire du sport, de lire, de réviser, d'aider ma mère, de sortir,.. mais rien n'y fait je n'aime rien. A chaque fois je n'ai qu'une envie c'est de revenir dans mon lit. Mais sache que j'essaie d'aller bien, d'oublier. Mais je n'y arrive pas. J'ai peur de beaucoup de choses en ce moment, j’appréhende énormément de choses. Et il faut surtout que j'apprenne à profiter du moment présent, mais en ce moment je n'y arrive plus. Il faut que j'apprenne à re-aimer ces petites choses de la vie qui la rende belle. Parce que c'est ça le problème en ce moment, c'est que je ne la trouve plus belle, peu importe sous quel angle je la regarde.  

 

 

J’ai peur. Ça y est, j’ai eu ce que je voulais, depuis des années je le désire et j’y suis. Alors pourquoi j’ai si peur ? Le plus dur c’était de l’avoir, non ? Et c’est fait, putain je peux le dire j’ai réussi !! Alors pourquoi j’en suis pas satisfaite ? Pourquoi j’ai cette ptn de boule au ventre à chaque fois que je pense aux prochaines années. Je suis sensé être dans l’attente, l’excitation,.. et au lieu de ça je suis pétrifié, je redoute tellement. Est-ce que je veux vraiment faire ça ? Y a plus de retour en arrière maintenant. J’ai tout donné, sacrifié tellement de choses pour ça, que je peux plus y dire non. Et puis, je ferais quoi à la place ? Et puis, les gens diraient quoi ? J’arrive pas à m’en *** de ce que peuvent dire les gens. Et ça pour tout. Ma vie, mon corps, mon couple, mon avenir. Ca compte pour moi et je peux pas me le cacher. Mais la j’arrive plus à choisir. J’ai l’impression de ne plus avoir le contrôle, de suivre et faire ce que l’on veut que je fasse. Je suis plus moi-même. Waw… je le pense depuis tellement de temps mais n’arrive pas à le sortir. Je suis plus moi-même. Tous ce que j’aimaient ? Tout ce que je faisais ? J’ai pas pu changer à ce point. J’ai grandi je sais, mais je me suis surtout oublié avec toutes ces responsabilités. Je crois que j’ai voulu être plus que ce que je ne le suis, j’ai voulu faire plus que ce que je ne le dois, et je veux plus ça. Je veux plus me sentir écraser par mes choix et mes responsabilités. Je veux être moi, je veux peut être parfois regretter des choix, faire des erreurs, mais parce qu’au fond de moi je pensais que c’était la chose à faire et non pas car on m’a dit de le faire. C’est dur hein, de grandir. Je le voulais tellement, j’attendais de partir, pour être moi, me retrouver, et au final je me suis perdue. J’en attendais peut être trop de ce monde nouveau, de ce monde de grand ? Je me suis déçue. En fait c’est ça. Je suis sensé être fière de moi, de ce que j’ai fais, mais j’arrive pas à enlever cette déception. De quoi ? Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais je suis pas satisfaite. C’est ça qui me pèse le plus. Je suis pas fière de moi, de ce que je suis. Alors je continue à faire des choses qui ne me plaisent pas pour essayer d’être plus. Je supporte pas être simplement moi, je veux être plus, je veux que les gens m’admirent. Mais avec le temps, j’ai perdu mon but. Je ne sais plus ce que j’aime faire, ce que je veux être. Je pensais avancer, mais je ne fais que perdre de vue ce pourquoi je m’étais lancé. 

 

J'y arrive pas. Je suis désolé je suis horrible mais j'y arrive. J'arrive pas à ne pas t'en vouloir au fond de moi. En refaisant ta vie j'ai l'impression que tu l'oublies, et on peut pas l'oublier. Je ne l'oublie pas. Il est toujours là. Mais vous ne le savez pas. Vous savez pas la boule au ventre que j'ai lorsque je pense à lui. Vous savez pas le nombre de nuits et de larmes qui lui ont été destinées. Vous ne le saurez jamais. Parce que je mérite pas d'en parler, je mérite pas de me confier à vous, qui l'aimiez tant. Mais parfois vous oubliez que je l'aimais aussi. 

 

Ca me parraissait si loin, ça me parraissait si inateignable, que j'en avais même pas peur. Mais je suis là aujourd'hui. Je ne sais pas comment m'y prendre mais je dois continuer. Mais je suis effrayée. J'avance mais je regarde pas devant, je fixe mes pieds. Quand vais-je finir par trébucher ? Parfois je préferais qu'on me pousse, je me dis que c'est peut être moins douloureux. Mais personne peut m'aider à présent, je dois attendre de tomber toute seule. Il faut seulement que j'ai la force. La force de regarder devant moi, la force d'essayer, de tout donner, de ne pas avoir peur de m'écorcher. Je comprends pas pourquoi j'ai moins peur de tomber que de m'égratiner. Ca me paraît plus simple, ça correspondrait à tout ce dont j'ai toujours voulu dans le fond. Etre au plus bas, comme si j'attendais ça depuis toujours. J'ai beau être réaliste, j'ai toujours cette pensée au fond de moi qui n'attend que que je m'écroule, que je me blesse. Je vous promets j'essaie de me résonner, mais c'est plus fort que moi. Je veux partir.

 

Quand je relis tout ça je me dis que dans le fond rien n'a changé. Je suis toujours cette fille perdue, vide, et sans coeur. J'ai aimé, du moins je crois. Mais ça n'a été qu'éphémère, je pensais que ça me changerais, que ça me forgerait. Je pensais que j'en sortirais blessée, mais comblée. Ca a duré un certains temps, et enfin la moi du passé a refait surface. Elle m'a rappelé que je n'étais pas quelqu'un de bien, que je n'étais pas faite pour m'attacher. Non pas parce que j'en souffre comme la plupart des gens mais parce que je fais souffrir. Elle m'a rappelé ce vide que je ressentais autre fois, cette douleur que j'arrive pas a sortir. Elle m'a rappelé cette haine, qui m'a longtemps hanté face à ce miroir. Elle m'a rappelé ces soirées, où la solitude qui je pensais ne me plaisait plus revient me combler. Mais pas la solitude où tu te retrouves, où tu prends soin de toi. Celle qui t'enferme, qui te retiens. Celle qui fait que tu reprends ton ordi, que tu ré-écoutes ces musiques. Mais s'il te plaît va-t-en. Je commençais à aller mieux. Je ne sais pas qui je devenais mais j'aimais cette façon de vivre. Alors pourquoi tu reviens constamment me rappeler qui je suis vraiment. Je veux jouer un rôle au quotidien s'il le faut, mais je veux plus avoir ce regard perdu. Je veux plus m'évader dans mes pensées. Je veux plus me détruire comme je l'ai fais au par avant.

 

J'ai grandi. Je ne sais pas encore qui je suis. Je ne sais toujours pas ce que je veux devenir. Mais j'ai grandi. Cette fille, je m'en rappelle que vaguement. Je suis désolé t'avais raison la Coralie 16 ans... Enfin, je me rappelle de tes souffrances, je me rappelle de certaines nuits. Je me rappelle que tu trouvais pas ta place. En fait, j'ai pas oublié... Ca revient... Cette haine, oui cette haine tu l'as connaissait bien. Elle te suivait partout, tu ne savais pas contre qui la déverser alors ça finissait toujours sur toi-même. Je te rassure, tu n'as toujours pas trouvé quelqu'un contre qui cracher cette haine. Mais je crois que j'ai grandi. Je dirais pas que ça va mieux. Je dirais pas que tout va bien. Mais je pense que la douleur est pas la même qu'à 14 ans. Je pense pas être plus forte, parce que relire tout ça me rappelle à quel point je gardait déjà beaucoup. T'as jamais trop parlé pas vrai ? Je te rassure, ça ça n'a pas trop changé non plus.. Enfin si tu parles beaucoup, de beaucoup de choses sur ta vie d'ailleurs. Mais ce petit coeur qui bat et que t'as si longtemps négligé, il parle toujours pas beaucoup. Parfois je l'entends crier, se débattre, je crois qu'il veut se dévoiler. Mais je t'avoue que je ne prends plus trop le temps de l'écouter. Je crois que j'ai peur de ce qu'il peut dire, et je suis pas prête à faire face à tout ça. Alors pour le moment je le laisse derrière, je l'empêche de parler. Peut être que je le regretterai, peut être que ça va empirer, peut être que je vais finir par vraiment le blesser.. Mais je veux pas me retrouver face à tous mes démons maintenant. J'en ai encore trop à affronter. Et je crois avoir trouvé une façon de ne plus les voir, du moins de faire semblant de ne pas les voir. Je sais que ce n'est pas une bonne idée, qu'ils ressortirons un jour, certainement plus énervés qu'avant. Je me demande même si je ne suis pas en train d'en créer de nouveaux... Mais j'ai pas la force de les affronter, pas tout de suite. Mais si une chose à changer avec la Coralie de 14 ans, c'est que maintenant je me dis qu'un jour peut être, j'aurais le courage de les affronter. 

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