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creve-en-silence
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Babysitter
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Le travail inhibe ma conscience à la manière d'une substance pharmacologique. Peut-être que je suis toujours constamment droguée, mon corps dans un etat de semi-fonction, où l'âme, l'homéostasie et le bonheur ne sont qu'ancillaire, où l'intellect prône en grand vainqueur sur mes petits plaisirs futiles qui l'abrutissent. Je meurs pour de beau desseins. Je meurs pour de beaux rêves, et rien n'est plus beau que de mourir pour de grands idéaux. L'opium m'endort et la caféine m'excite. Peut-être que le xanax calmera mes douleurs, et qu'à travers divers psychotropes, je pourrais approcher l'ataraxie, une perfection de l'esprit et un equilibre psychique digne d'un post-humain. Mon petit esprit cartésien ne vaut plus grand chose.

 

Plus rien, plus rien, y'a des jours comme ça, des nuits interminables, des néants insondables et des drames muets, qui me coupent comme l'envie de vivre et me décon.nectent de la réalité. Alors on se raccroche, tout fébrile qu'on est, au vide, au grand trou béant sans plafond ni surface qui nous sert de retranchement. Dans ce petit coin secret de notre carcasse, ce monde infâme où plane la terreur et l'incertiture, ou règne cette trouille, cette chienne, qui tord votre âme comme un chiffon qu'on essore...C'te peur irraisonnée qui vous enserre lentement et qui presse votre petit coeur si misérable comme une poupée qu'on embrasse trop fort. C'te peur viscérale, de la vie, de la mort et du grand plongeon. De cette manière, on s'empêche d'exister, on est comme mort-né, dans un corp désuet tout juste bon à jeter.

 

Tellement de choses qu'on oublie, qu'on préfère même pas imaginer, tout ce vide qu'on perd à chaque instant, ces petits bouts de nous qu'on égare comme le petit poucet mais sans jamais retrouver notre chemin. En pleine léthargie, dans ce monde éthéré et infâme, tout se mélange, la souffrance est semblable à elle même, et d'un instant à l'autre on finit par l'incorporer, par l'intégrer comme quelque chose intrinséque à notre personne, à notre humanité, parcequ'être humain est synonyme de souffrance et que vivre se résume en fin de compte à s'exposer aux pire maux qui soient. Mais moi je me souviens, et je n'oublie pas. Je n'ai plus mal comme avant. Le mal est déjà fait, il n'y a plus rien à casser, là où je suis tout n'est que chaos...

 

si je ne réussis pas, si je rate, si la chute est trop grande, misérable petite chose que je suis, je m'abandonnerai à une dérive certaine, j'arrêterai les soins minimaux comme par exemple le fait de m'alimenter (l'homéostasie c'est bon pour les animaux), j'arrêterai de respirer, miraculeusement, et la douleur ne sera plus là, plus rien ne sera là, je ne serais plus là ou plus vraiment là. La nuit sera pour moi ma seule échappatoire, et alors, je n'aurai plus besoin de rien pour m'endormir ou me garder éveillée, et ces questions normatives ne seront que de lointains souvenirs...

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