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pas mal du tout tes histoires (même si...
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Hello'w 

 

Je vous afficherais bien volontiers des images, mais 'faut attendre encore 2 mois. ToT :D C'est bon maint'nant !

 

 News ~ Histoire n°2 terminée ~ News

 

 

 

Comme l'indique mon pseudo, je vais donc écrire une (ou plusieurs) histoire courte. Mais pourquoi ? Tout simplement car j'aime écrire. Ecrire me permet de m'évader, de rêver, de me sentir mieux. Mais aussi faire de petits textes aboutis est plus simple que de commencer pour ne jamais finir un grand roman, j'en sais quelque chose.

 

Je vais donc poster petit à petit, morceau par morceau ma première histoire. Je la modifierai certainement quelques fois.

 

Ce n'est pas une fiction, et j'écris juste comme ça, pour le plaisir de créer des histoires et de les partager avec vous. Du coup, il n'y a pas de système d'abonné.

 

Aussi, n'hésitez à me donner votre avis, qu'il soit positif ou négatif (mais constructif, s'il vous plaît...) sur mes textes. j'accepte aussi les connaissances et les publicités pour des histoires avec plaisir ! 

 

Maintenant, après tout le blabla, place à ce que vous attendiez tous (ou pas) : 

ma première histoire !

 

 

Vous aimez les histoires tragiques avec une nuance de suspense ? -> go histoire n°1

Vous préférez l'ironie, l'humour et le ridicule  ? -> direction histoire n°2

 

 

- Descends tout de suite, et dépêche-toi !

 

Bla bla bla... Qu'est ce qu'elle pouvait être soûlante, ma mère... J'avais le droit de me reposer quand même ! J'avais eu une journée assez dure comme ça... même si c'était la routine. Et c'était seulement dans mon lit, ordi' sur les genoux et musique dans les oreilles, que je me sentai bien. Mon petit moment de bohneur quotidien. Et personne, je dis bien personne n'avait le droit de l'interrompre !

 

-Ouais, ouais, j'arrive... marmonnais-je sans conviction avant de renfoncer mon casque sur mes oreilles.

 

Soudainement, tous mes tourments me quittèrent. Ils s'envolèrent, au loin, emportés par la douce mélodie qui s'insinuait dans mon esprit. Le collège, les moqueries, les coups, la solitude, mon mal-être, ma sal'operie de famille ; ils avaient tous enfin disparus de mes pensées.

Je me demandais parfois comment je faisais pour paraître aussi heureuse et joyeuse aux yeux de tous, malgré tout ce que j'endurais. Pourquoi je n'avais pas déjà quitté cette Terre hostile, comme je l'avais déjà pensé des centaines de fois. Je crois que c'est grâce à cet instant, qui se répète tous les soirs, que j'avais toujours tenu bon. Je profitai donc de ce merveilleux moment de calme, de repos, de bohneur. 

Mais, bien sûr, cela ne pouvait pas durer : il a fallu que ma mère entre en furie dans ma chambre et m'arrache de force mon casque tout en vociférant des insultes.

 

- Je t'avais dit de descendre, tu m'as très bien entendue ! hurla-t-elle, furibonde. Alors éteins-moi cette m'e'rde tout de suite ou ça va chauffer !

 

Je ne bougeai pas d'un pouce, soutenant son regard. Elle me giffla si brusquement que j'en sursautai de surprise.

 

- Ne fais pas l'insolente, et va dehors avec ta petite soeur ! J'avais promis à ma fille de faire du vélo avec elle. J'ai du boulot, je dois rompre ma promesse. Alors je préfère qu'une incapable comme toi aille s'occuper d'elle plutôt que de lui faire de la peine  !

 

Tout ce bazar juste pour deux minutes de vélo... elles étaient sérieuses, là ?! Quelle idée, en plein hiver... Et moi, je n'éprouvais pas de peine, peut-être ? 

A contre-coeur, je rangeai mon matériel : il ne servait à rien de resister plus longtemps. Je trainai des pieds et arrivait finalement devant l'être adoré, chéri, divin : ma belle-soeur.

Elle avait tout pour elle : la beauté, l'intelligence, le charisme, les amis, les parents aimants... Ma mère me faisait souvent remarquer que je ne valais rien, moi, erreur de la nature conçue par mégarde avec son ancien amant, comparé à l'angelot qu'elle avait eu de plein gré avec son nouveau mari.


- Je suis désolée, ma chérie, mais je n'ai pas d'autre solution. Papa est en voyage d'affaire, tu sais bien, et j'ai du travail. Alors fais un effort, après tout, ce n'est pas pour très longtemps. Et ton nouveau vélo le vaut bien, pas vrai ?

- Oui, tu as raison, maman. Je prendrai sur moi, et tu n'auras pas à te plaindre de ma conduite !

- Oh, mon amour !

 

Ma mère plaqua un bai'ser sonore sur la joue de la peste. Ah, bien qu'elle ait de nombreuses qualités, elle avait, malheureusement pour elle, hérité du caractère insupportable de notre mère.

La petite garce restait plantée là, devant moi, visiblement furieuse que ce fusse sa démone de soeur et non sa déesse de mère qui l'accompagnerait durant sa petite sortie. Elle décocha alors un hypocrite et ravageur sourire à sa mère puis me lança un regard haineux avant de sortir de la maison de sa démarche légère et gracieuse, celle qui faisait chavirer tous les garçons et baver de jalousie toutes les filles. Sa plus grande fan poussa un soupir admiratif, ce qui me fit soupirer à mon tour, mais d'exaspération.

Puis j'enfilai ma veste délavée, mes baskets usées, mon bonnet miteux et mes gants troués et partait donc à la recherche de mon vieux vélo déglingué.

 

***

 

Je le retrouvai au fin fond du garage, recouvert de poussière et d'une toile d'araignée. Cela devait faire au moins deux ans que je n'y avais pas touché, et un simple coup d'oeil me fit comprendre qu'il était trop petit. Ma soeur, roulant à pleine vitesse dans la rue (qui n'était pas enneigée du tout d'ailleurs), éclata d'un rire cristallin à cette vue pittoresque et repartit de plus belle. Renfrognée, je me dirigeai sans grand enthousiasme vers elle pour aller la surveiller.

J'avais trouvé une idée de génie pour échapper au supplice qu'était de faire du vélo : je m'étais plantée au milieu de la rue, comme ça je pouvais la surveiller sans me fatiguer. Mais le ciel commençait à se couvrir, et impossible de convaincre cette boule d'énergie ambulante de rentrer.

 

Je m'ennuyai ferme, et regardai autour de moi. Le ciel gris, ma soeur.

Mon vélo.

La petite ruelle qui courait le long de la maison des voisins.

Un sourire se dessina sur mon visage. Il se dissipa immédiatement : je n'aurai jamais l'audace. Oh, et puis m'e'rde, j'en avais tellement envie ! Tant pis s'il pleuvait, grêlait ou neigeait, tant pis si j'avais les genoux dans les dents en pédalant. Cela valait bien le coup, juste pour les faire chi'er et me sentir bien, pour une fois !

Je me relevai fougeusement, le coeur empli d'une énergie nouvelle. J'aggripai mon vélo. Je m'asseyai sur la selle. Moins petit qu'il n' y paraissait, tant mieux. Je posai le pied sur la pédale droite, donnai dessus un coup de talon énergique et roulai à toute allure vers la ruelle. Le coeur battant, j'avançais de plus en plus vite. Je m'enfournai dans la petite rue sombre. Je zigzaguai entre les poubelles.

 

Toujours plus vite.

 

J'arrivai enfin au bout, j'eus une seconde d'hésitation. Que faire ? Je laissai échapper un rire nerveux, niais, mais satisfait. Et je repartis à pleine vitesse, me laissant porter par mon instinct.

 

Toujours plus vite.

 

***

[Tu veux flipper en lisant la suite ? écoute ceci en même temps !

MWAHAHAHAHAHA ! ]

 

[Je te rassure, ce n'est pas obligatoire !]


Je ne sais combien de temps je me suis promenée, comme ça, dans la ville avant que ça n'arrive.

Le vent soufflait dans mes cheveux, envolant mes peines et mes craintes. Je riais aux éclats, mes jambes tournaient machinalement à une cadence folle.

 

Toujours plus vite.

 

Je devais avoir l'air complètement idi'o'te. Imbécile. Une imbécile heureuse. Mais je m'en fichais, tout ce qui comptait, c'était de continuer à avancer.

 

Toujours plus vite.

 

Et puis de ne penser strictement à rien. De profiter de l'instant présent.

Je n'en avais plus pour très longtemps.

Je n'en croyais pas mes yeux, j'avais fugué !

Les doux parfums de la neige commencèrent à chatouiller mes narines. Peu importe, du moment que j'étais bien. Plus rien ne me dérangeait.

 

Toujours plus vite...

 

Un flocon finit sa course sur le bout de mon nez. Je relevai un sourcil. Puis un autre sur mon épaule. Je souris. Deux s'écrasèrent sur mon front. Je ris. Puis une ribambelle d'autres finirent par me tomber dessus.

Rentrer à peu près sèche et me faire horriblement punir ou bien être trempée comme une soupe, sûrement enruhmée mais joyeuse ? Aucun instant d'hésitation, je continuai ma route.

 

Toujours plus vite...

 

Finalement, c'était une idée for'midable de sortir, ce soir ! Le sifflement du vent et le le silence de la neige tombante étaient tellement plus harmonieux que les braillements des chanteurs du moment...

J'éclaboussais les passants, j'étais mouillée de neige fondue jusqu'aux os, mais je n'en avais rien à faire : j'étais tellement bien !

 

Toujours plus vite...

 

La chaussée devenait glissante. Terriblement glissante. Et, pourtant, je ne m'en rendais même pas compte. Peut-être un peu, mais quelle importance ? Mon bohneur devait durer pour toujours.

Ne jamais m'arrêter. Ne jamais rentrer. Qu'il fasse un temps radieux ou de chien. Quelles qu'en soient les conséquences.

 

Toujours plus vite !...

 

Mon adrénaline n'était pas éternelle, et j''avais les jambes en feu... Pourtant, je ne devais pas ralentir. Plutôt mourir !

 

Toujours plus vite !...

 

La nuit commençait à tomber. Je n'y voyais plus très clair, je ne roulais plus très droit. Malgré cela... :

 

Toujours plus vite !...

 

J'allais m'engager dans un croisement de rue, quand je m'aperçus qu'il menait directement à chez moi ! Une terreur infantile s'alluma dans mon esprit, je devais fuir au plus vite ! Je braquai soudainement à ma droite. Une récente plaque de verglas se trouvait là. Qui aurait cru qu'une simple nappe d'eau gelée briserait le bohneur d'une pauvre gamine ?

Je dérapai malencontreusement dedans. M'étalai pitoyablement sur la route, tête la première. Une douleur atroce me pris, une douleur insoutenable. Je hurlai mentalement à mon cerveau que j'avais compris que c'était mal de se fracasser la tête par terre, que je recommencerais plus jamais et que ce n'était pas la peine d'en rajouter... Mais non. Ca ne marchait pas comme ça. Une larme roula malgré moi sur ma joue. J'étais trop épuisée, trop souffrante pour me relever. je me contentai donc se soulever le regard. Une voiture avançait vers moi. Un chauffeur effaré essayait apparemment désespérément de  ralentir, mais, qui, au contraire, semblait aller...

 

Toujours plus vite.

 

Je savais que c'était la fin. J'en voulais à cette plaque d'avoir anéanti mon court instant de joie,  j'en voulais à ma famille de m'avoir toujours détestée. Mais je remerciai tout de même le ciel de m'avoir accordé une fin de vie heureuse. Une vie si courte, si insignifiante... Elle ne méritait pas de continuer.

Sur le coup, la lucidité m'étais revenue. Je savais bien que je n'aurai pû cavaler ainsi éternellement. Soit j'aurai été retrouvée par ma famille et j'aurai passé le reste de mes jours dans des conditions effroyables, soit j'aurais été morte de fatigue et de faim. Alors, au final, j'étais contente de mon sort. Pour une fois.

Je ne me souviens pas de l'impact. Je revois juste cette grosse bagnole rouge. Qui allait...

 

Toujours plus vite.

 

 


 

Voilà, cette première nouvelle est terminée. J'en écrirai peut-être d'autres sur des thèmes différents, mais, en attendant, j'espère qu'elle vous aura plu !

 


 

---> *roulement de tambour* et ma deuxième histoire désormais, en exclu juste pour vous !!

(Elle est plus courte - et beaucoup plus positive !)

 

 

add a caption

 

Angela est une chanceuse.

 

Elle a un nombre incalculable d'amis, une gentille famille (avec plein de sous), un beau visage et un joli corps, de la cervelle, de la réussite à l'école...

 

Un caractère en or : drôle, serviable, tendre, souriante, avenante, gentille, attachante, lumineuse.

 

Parfaite, quoi. Ou presque. Elle a deux défauts : elle est insatiable, et prend (peut-être) (un peu) la grosse tête avec le temps. Mais on ne peut pas lui en vouloir : c'est tout naturel d'un être aussi charmant.

 

Tous l'envient, la respectent, l'aiment.

 

Cependant, il lui manque quelque chose, pour être comblée et heureuse. D'accord, beaucoup se seraient contentés de ce que je viens d'énumérer. Mais rappelez-vous : notre Angela en veut toujours plus.

 

Et son caprice du moment, son rêve le plus cher... est d'avoir un petit ami. Elle l'a compris lorsque durant une récréation, dans la cour, elle bouscula de côté sans le vouloir un garçon et glissa une fraction de seconde la main dans la sienne. Cette sensation de bien-être qui ne la quitta plus durant une heure, elle désire la connaître 24h/24 ! Et quand Angela veut, Angela a.

 

Mais attention, elle ne veut pas n'importe lequel ! Surtout pas un de ces larbins qui lèchent ses Airmax en permanence, toujours à la complimenter, à rire à ses blagues sans les comprendre. Mademoiselle n'est pas le commun des mortels. Et IL ne doit pas l'être non plus. Non, elle veut un garçon avec de la personnalité, au physique irréprochable et soigné, plus grand qu'elle pour qu'elle se sente protégée, qui pourrait discuter durant des heures en enchaînant des phrases intelligentes, un rebelle, un solitaire, un taciturne qu'elle pourrait rendre sociable et dont elle serait fière d'avoir aidé à sortir de sa solitude, fière d'avoir sa reconnaissance à vie pour cela, fière d'exhiber à son bras et d'embrasser devant ses fans durant des heures, fière que tout le monde la jalouse et fière de crier à la Terre entière : ce garçon est le meilleur de tout l'Univers, et c'est LE MIEN !  

 

Elle cherche d'abord parmi les 5èmes du collège, car un an de plus que soi, c'est trop la classe. 2 ans supplémentaires c'est encore mieux, même 3 pourquoi pas ! mais elle n'est pas sotte, son aura attractive n'aura quand même pas atteint les 3èmes et elle risque de se prendre un gros râteau (elle ne préfère même pas y penser). Princesse a le bras long, alors elle observe, espionne, recueuille ragots sur ragots précieusement et elle a beau étendre ses connaissances jusqu'à connaître tous les 5èmes, elle ne trouve toujours rien. Miss Parfaite se console en se disant que son cercle d'admirateurs s'est élargi considérablement. Ah, ça va mieux.

Mais ce vide dans son petit coeur, à la recherche de l'homme idéal, se faisait ressentir et elle fouille désormais les listes de 6ème. Les recherches sont plus faciles, elle est sûre de trouver la perle rare, même s'il a le même âge qu'elle.

 

Malheureusement pour notre angelot, toujours pas la moindre trace du prince charmant.

 

Au bout d'une semaine interminable de recherches, elle craque. Elle sourit à ses amies, dit qu'elle va aux toilettes se remaquiller (une dame noble se justifie toujours comme cela). En arrivant, elle ne peut s'empêcher de jeter un coup d'oeil au miroir. Son fond de teint a bien adhéré a ses trois crèmes de jour, son mascara a bien tenu sa promesse "Sans paquets, pour un regard aux cils XXXXXL sublimé" et l'eye liner for'me bien une ligne ultra épaisse et continue, se terminant par une délicate virgule. Elle ajuste la répartition de son labello à la fraise en pinçant les lèvres ; tout est parfait. Bambimbo s'adressa un clin d'oeil avant d'éclater en sanglots : non, tout n'est pas parfait, il lui manque quelque chose d'essentiel : un chéri ! Elle pleure tant qu'et plus, ses yeux sont de véritables chutes d'eau inépuisables. Elle a peu à peu peur de mourir de déshydratation, à force.... Elle est toute secouée, chouine, gémit et attrape même le hoquet. Elle offre vraiment un spectacle pitoyable.


A l'apothéose de sa crise, soudain, le temps s'arrête : l'air renfrogné pour la personnalité, seul pour la taciturnité, casquette dans les couloirs pour le côté rebelle, des vêtements de marque pour le physique irréprochable, des lunettes très scolaires sur le front pour l'intelligence, redoublant de 17ans et  environ 1m80 pour la protection (ce qui est assez paradoxal en soi, être scolaire et redoublant, mais bon, sous le coup de l'émotion, comment en vouloir à notre Madeleine ?) : ce garçon se traîne juste sous ses yeux. L'homme idéal qu'elle a tant cherché est juste là, à quelques mètres ! Elle en est bouche bée, puis se ressaisit vite. C'est la chance de sa vie, elle ne doit pas la louper. Elle ne prend même pas le temps de s'arranger et rattrape l'apparition divine.

 

" Excuse-moi ? Commence la séductrice en herbe, lui assenant son plus beau sourire.

- Qu'est-ce t'as, gamine ? rétorque l'autre d'un ton bourru.

- Eh bien... Je suppose que tu me reconnais. Tu ne rêves pas, je suis bien Angela, LA star du collège ! (elle lui adresse un clin appuyé tout en éclatant d'un petit rire id'iot.) Comme tu le sais déjà, tous les garçons veulent sortir avec moi mais je les repousse sans exception. Pourquoi, me diras-tu ? Ecoute-moi bien, je vais te faire une confidence... moi, je veux fxrmer un couple durable, sincère, mais surtout qui me permette d'être épanouie autant sur le plan relationnel que physique (je pense à de longues et puissantes embrassades, par e'x'e'mple... des b'a'i'sers à pleine bouche, quoi, avec de la salive qui clourait sur nos joues tellement on se roulerait des pelles longtemps... mmh... j'en frémis d'avance !) Lol ! Bref, tout ça pour te dire que j'ai le plaisir de t'annoncer que tu as triomphé : tu es mon prince charmant, l'élu de mon coeur ! Alors, est-ce que toi aussi tu le veux ?

 

Elle avait toutes ses chances de réussir ; après tout, elle avait préparé son discours il y a déjà quelques jours. La confidence, sa supériorité par rapport aux autres, la chance d'être attiré par elle, la popularité intéressante qu'il pourrait gagner... Elle a même pensé à éveiller le petit côté pervers qui réside en chaque garçon de cet âge, tout en jouant la carte de l'humour.

 

Elle se hisse sur la pointe des pieds, entrouvre les lèvres, tourne la tête sur le côté, ferme les yeux et s'apprête à profiter, quand...

 

 " Non mais t'as craqué ton string, bouffone ? (Notre tombeuse sursaute et équarquille ses petits yeux.) Tu t'crois sur Meetic ? J'suis pas un vendu du système, moi je pécho pas une p'u'te depuis 7 générations, qui se croit canon en plus. Retourne au bois de Boulogne cimer. Et t'as vu ta taille ? Tu fais quoi, genre 2 cm ? Tu t'es trompée d'endroit, retourne en maternelle s'a'l'ope ! Tu trouves que j'ai une tronche à me taper des sorcières comme toi ? 

- Wesh, Paul !"

 

Une fille en survet' flanquée d'une bande de gorilles se ramène vers les deux amoureux.

 

" C'est qui cette meuf ? 

- Elle me kiffe à donf cette bouffoooonne. Et elle est venue me déclarer son feu. MDR !!!! 

- PTDR !!!!!!! Arrête tes c'o'nneries t'es pas sérieux ?

- Si si ! En plus on pige rien de ce qu'elle cause elle parle genre en mode Shakespeare 8eme siècle avant Jésus Christ....

- Nan ???!! Geeeenre ! Ah la bouffonne !!!!! "

 

Ils éclatent d'un rire tonitruant, qui n'en finit pas pour la pauvre petite fille.

 

" Attendez les mecs, j'ai pas fini de la clasher. (il se retourne vers l'être meurtri par l'humiliation.) Où  j'en étais... ah oui ! Suis-moi, petite. (Il avance un peu et s'arrête.) Faut pas avoir le seum, come on, viens. Voilààà. (Ses amis p'o'u'ffent tout en fixant Angela.) Tu peux m'dire merci, gamine.

- .... Pou-pourquoi ? (la fille débraillée reprend sa phrase en se moquant. Hilarité générale.)

- J'ai retrouvé ta baraque.

Grand sourire. Ses hommes de main s'approchent. L'enfant tente de s'enfuir, mais elle est trop interloquée pour comprendre ce qu'il lui arrive ; elle réagit trop tard. Les grands balourds lui agrippent chacun un bras et la trainent devant la poubelle. A la une, à la deux à la trois, Angela se retrouve envoyée la tête la première au milieu des chewing-gums et des papiers de bonbons collants.

- Sale SDF, y'a que les rats et les déchets qui s'inclineraient devant toi !

Les quatre affreux s'éloigent tout en l'acclamant : "bouuu-ffonne, bouuu-ffonne, bouuu-ffonne... !"

 

La pauvre 6ème a beau se débattre comme une folle, elle est trop enfoncée pour pouvoir se dégager toute seule. Le dialogue reste marqué au fer rouge sur son coeur à vif, tout ceci n'est qu'un cauchemar pense-t-elle. Mais non, elle en prend bien conscience quand ses amies, inquiètes de son absence la trouvent et la hissent sans précaution hors de ce lieu nauséabond. Elles hurlent de frayeur en voyant son visage, ses cheveux. Ce qui blesse encore plus, mais agace particulièrement l'ange. Des larmes de frustration la démangent. Une folle envie de frapper ses copines, aussi. 

"Ma pauvre, on a tout vu mais on n'a pas osé intervenir tellement ils étaient chelou les gens à qui tu parlais... On est trop faibles par rapport à eux, lorsque ça a dégénéré on a rien pu faire d'autre que de tout observer avec horreur."

C'en était trop pour Angela. A la une, à la deux, à la trois, elle se lance et devient complètement hystérique.  Les uppercuts et les directs partent dans tous les sens, les coups de pieds et les fauchages s'enchainent, les coups de genoux bien placés défilent. On la retrouve à califourchon sur la dernière fille encore consciente, en train de maintenir par les cheveux (tout en arrachant des pleines poignées) sa tête et avec sa main libre de la cogner au visage de toutes ses forces. Les CPEs et les surveillants costauds se prennent de sacrés marrons mais arrivent quand même à les décrocher. L'heure de la sentence a sonné....

 

17 ans plus tard...

 

Seulement privée de télé pour la soirée ? Et juste pour la  fxrme ? L'adolescente n'en croit pas ses yeux, ni ses oreilles. D'accord, c'était la première fois que cela arrivait, mais quand même ! Quand t'es renvoyé deux semaines pour "faute grave de comportement", c'est quand même bizarre que ta mère te fasse un grand sourire, un câlin et te tire doucement l'oreille en guise de réprimande non ? Bon, elle ne va pas se plaindre. Et puis ça lui fait deux semaines de vacances oklm ! Elle s'empresse de monter dans sa chambre pour tout raconter par Messenger à ses potes.

~

 

Si sa fille avait su... Seule dans le salon, la jeune secrétaire laisse échapper un rire. Sous ses airs de femme modèle, Angela avait en effet était une sacré plaie étant enfant... et voilà que sa fille avec ses bêtises lui rappelait sa jeunesse. Mon dieu, je vieillis ! se dit-elle. 

Elle se resservit un verre de vin, et replongea dans sa lecture.

 

 

Il n'y a pas de mot assez fort pour dire à quel point ma dollz est m'o'che. U.U

Inscrite le 24 mai 2014. 

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