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isabella-of-france
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Une reine est la plus malheureuse des sujettes si son mari ne
l'aime point...

Autrefois, on m’a donné les noms et les titres les plus divers : princesse de France, fille de Philippe le Bel et de Jeanne Ire de Navarre, sœur de princes et de roi, femme d’Édouard II, duchesse d’Aquitaine, reine d’Angleterre, mère de rois et de reines, rivale de Hugh le Despenser, adversaire d’Eleanor le Despenser, maîtresse de Roger Mortimer, louve de France. Fille, sœur, épouse, amante, souveraine, ennemie, traîtresse. On oublie trop souvent qu’avant d’être tout cela, je n’étais qu’Isabelle...

D'amour ne dois plus dire bien
Car je n'en ai ni peu ni rien,
Car plus n'en ai qui me convient...
Il m'a toujours été ainsi.
De ce que j'aime n'ai pas joui,
Ne le ferai ni ne le fis.
Guillaume IX d'Aquitaine

1330. Dans une grande pièce semblable à la voute d'une cathédrale, une femme aux vêtements richement ornée fixait son regard sur la bague d'une autre femme, assise sur un trône.
- Quelle belle bague! s'exclama t-elle finalement, sans même tenter de dissimuler la note moqueuse de sa voix. Comme j'aimerai avoir la même...
Plus loin dans la pièce, un homme, ayant entendu la femme, se retourna vers celui qui ne pouvait être que le roi, lui sourit. Comme si cela constituait un signal entre eux, ce dernier hocha la tête avant de se retourner et de reprendre sa conversation avec l'autre homme.
La femme se mit alors à fixer celle qui portait la couronne, un sourire narquois aux lèvres. La reine retira sa bague de ses mains tremblantes et la donna à Eleanor le Despenser, qui, moqueuse et ravie tout à la fois, la passa tout de suite à un de ses doigt avant d'aller rejoindre son époux, qui riait franchement, et le roi, et de sortit avec eux de la pièce.
Isabelle n'eu aucune réaction à cet affront. Ce n'était, après tout, qu'une journée ordinaire de plus dans sa vie.


Seule fille survivante de Philippe le Bel et de Jeanne 1er de Navarre, puissants souverains de France, la petite Isabelle, princesse ayant hérité de la beauté sculpturale et de la grande intelligence de son père, pouvait s’attendre à une vie bienheureuse.

Mais présumer cela, c’était ne pas tenir en compte la malédiction que le grand Jacques de Molay avait lancé sa famille : depuis la mort sur le bûché du grand maître des templiers, aucun membre de la maison des Capétiens ne pouvaient espérer connaître le bonheur.

Je vois ici mon jugement où mourir me convient librement ; Dieu sait qui a tort, qui a péché. Il va bientôt arriver malheur à ceux qui nous ont condamnés à tort : Dieu vengera notre mort.

Quand, à l’âge de douze, on l’envoya au-delà de la mer épouser un lointain prince anglais, laissant derrière elle sa famille, son pays et son enfance, Isabelle croyait avoir un mariage heureux semblable à celui de ses parents et connaître la même vie que sa mère. Ce qui l’attendait était tout autre.

Dès le jour de son mariage, elle comprit qu’Édouard, séduisant jeune prince héritié de la couronne et nouvel époux d'Isabelle ne l’aimait pas et ne l’aimerait jamais. Confuse, attristée et offensée par l’attention qu’il lui refusait et préférait octroyer à son favori, Pierre de Gaveston, elle se mit rapidement à le mépriser ouvertement et il n’y eu bientôt plus entre eux qu’une haine et un dégoût mutuel et indestructible.

Le couronnement d'Édouard, la mort de Gaveston et la naissance de leur premier enfant, Édouard III, amena un semblant de paix, entre eux. Paix presque immédiatement troublé par l’arrivée à la cour d’Eleanor de Clare et surtout de son mari, Hugh le Despenser. Ce dernier gagna immédiatement les faveurs du mari d’Isabelle, obtenant un pouvoir quasi absolu.

Dès lors, les rapports entre Édouard et Isabelle se détériorèrent constamment, jusqu’à se transf0rmer en une succession d’affrontements et de coups bas, la naissance de trois autres enfants ne suffisant pas à calmer le dégoût qu’ils éprouvaient l'un à l’égard de l’autre.

Ses enfants, qu’elle aimait pourtant, ne purent pas eux non plus combler Isabelle. Ses fils ressemblaient bien trop à leur père, Édouard l’avait forcé à baptiser leur fille aînée Eleanor, du nom de sa plus grande rivale, et contempler ses enfants la forçait à contempler l’échec absolu qu’était sa vie. Seule sa petite Joan et plus tard son fils aîné, si semblable et pourtant si différent de son père, réussirent parfois à amener un sourire à ses lèvres.

Et aujourd’hui, Isabelle continue tout simplement son absurde vie de reine
pauvre et sans pouvoir, d’épouse sans amour, de femme sans joie. Et elle sait qu’elle se doit d’endurer ce destin car elle est, malgré tout, une reine. Et que le seul bonheur que peuvent espérer les souverains sont d’accomplir leur destiné et de veiller au bien-être de leur Royaume.

Nous ne sommes point nés pour nous laisser aller à nos douleurs de personnes. Nous ne vivons point nos propres vies, mais celles de nos royaumes, et c'est par là seulement que nous pouvons trouver notre contentement si nous convenons à notre destinée.
Pour Laryssa03...

Princesse Joan...

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