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je n'ai pas le temps mais je la lirait des que...
21/02/2013 à 15:23:28
yunnae
la suite^^
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sharas40
salut
20/02/2013 à 18:01:15

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jenniejusteunevie a 0 points de bonté.

jenniejusteunevie
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Coucou bienvenue sur ma Dollz  (Ceci est la dollz Officielle), Je présente Jennie Gouldert, personnage fictif, et je vais vous raconter son Histoire ! Vous pourrez la commenter en m'envoyez des messages ! ♥

Mais vous pouvez aussi trouver mon Histoire sur d'autres sites comme  :  

 PS : AJOUTEZ MOI DANS VOS AMIS POUR VOIR LA SUITE TRES VITE ! ♥

 

 

BONNE LECTURE !


  ~INTRODUCTION OU DEBUT DU CHAPITRE 1 ~


 

                                  

 Je m'appelle Jennie, j'ai 14 ans et demi, et je viens d'emménager à Paris car mes parents ont racheté un petit restaurant italien qu'ils veulent remettre au goût du jour. Avant, j'habitais en campagne, ma vie était assez monotone ; toujours la même routine, les mêmes problèmes, la même école, les mêmes visages et je commençais, vraiment à en avoir marre !                                                                                  

De plus, rien de me retenais vraiment dans mon ancienne campagne, je n'avais pas vraiment de très bon amis, certes je les aimais, mais nous n'avions pas les mêmes goûts, ni les mêmes rêves. Alors que ma copine Barbara rêvait d'avoir un atelier de mosaique et une ferme avec pleins d'animaux, moi, discrètement je rêvais de podium, de mode, de chant, de danse ! Ou encore de Journalisme, je voulais être Rédactrice en chef d'un grand magazine féminin, ou Créatrice de Mode, pourquoi pas Femme d'affaire ?  

Elle ne me comprenait pas, ni moi, ni mes désirs, ni moi, ni mes rêves, ni moi et mon extravagance. Elle, elle voulait une vie simple, sans complication une douce vie bien tranquille. Et qui pouvait lui en vouloir pour sa ? Personne, et surement pas moi ! Mais je suis née en ayant cette incroyable sensation d'avoir quelque chose à dire, et je pense que chaque être humain, dans ce bas monde, à déjà, je crois, ressentit ce besoin, de s'affirmer, et, visiblement c'était que qui m'arrivait en ce moment. Je suis donc, bien contente d'être dans cette Ville : La ville lumière, La ville des rêves ou tout est possible, la capitale de la Mode, la capitale de la France, La ville la plus romantique au monde, bref : Paris quoi ! Tout va enfin changer pour moi (enfin je l'espère!).                                     

Pourtant, contrairement à ce qu'on pourrait penser,  je suis loin d'être le genre de fille très belle, super populaire et qui réussit tous ce qu'elle  entreprend. Je ne dirais pas que je suis laide ni détestable mais banale et plutôt invisible. Clairement : Je n'était vraiment pas le genre de fille que j'aurais voulu être et je ne sais pas si je le serais un jour. En ce qui concerne ma réussite personnelle j'avais plusieurs fois échoué lamentablement, je gardais un très mauvais souvenir de mes dernières expériences... Pour couronner le tout, je navais pas très confiance en moi et je supportais mal le regard des autres... Malgré mes rêves, même si je les réalisais, je ne sais pas si je pourrais les assumer, pour une fois dans ma vie, m'assumer comme celle que j'étais et que je voulais être. Mais maintenant que j'étais ici, à Paris, peut-être, que tout changerais, peut-être, en tout cas, c'était visiblement ce que je voulais. Ce déménagement était un nouveau départ pour moi. 


 

 

Nouveau départ, qui allait de moins en moins vite ! Sa ne fesait même pas, quoi ? 2 semaine jours tout au plus que je venais d'arriver dans cette nouvelle ville. Qu'avais-je déjà fait ou visité ? Absolument rien !

Nous avions vendu tous nos ancien meubles, à la voisine et avions quitté notre jolie petite maisonnette, notre belle campagne pour aller habiter dans la grande ville,  dans un joli  petit appartement et bien maintenant, Il fallait payer les pots cassés ! En effet, Je n'avais absolument rien fait car depuis ce samedi ou nous avions emménagé, ma mère et moi ne faisions que courrir dans les magasins de meubles. On hésitait entre un canapé ou deux, On se disputait pour savoir qui aurait le magnifique miroir que nous avions déniché, On courait dans le magasin à la recherche d'une table basse... bref, rien de si excitant....

Pas une fois, depuis que je suis arrivé je ne suis allée dans une boutique, essayer une de ses jolies petites robes parisiennes. Pas une fois, je ne me suis rendu à la Tour Effel pour voir la ville de haut, pas une fois je ne m'étais baladé au bord de la seine en regardant le soleil se coucher... Bref toutes les choses qu'on doit absolument faire qu'on va à Paris, du moins, je pense !

Bon, c’est vrai ! Sa ne faisait que 2 semaines que je venais d’arriver. Et J’aurais surement le temps de faire toutes ses choses un autre jour, puisque c’est décidé, maintenant c’est ici ma vie ! Mais aujourd’hui, néanmoins, j’avais réussi à négocier avec ma mère qui , moyennant une aide supplémentaire après , avait acceptée de me laisser quartier libre pour la journée ! Comme je suis quelqu’un d’assez désorganisé, je ne savais pas par quoi commencer. Mais une chose a influencé mon planning : Je n’avais plus rien à me mettre, et la rentrée approchait à grand pas ! Pour tous vous dire,  la rentrée était dans exactement trois jours à compter d’aujourd’hui. Il y avait urgence !  Après une toilette rapide, j’ai enfilé les premiers  jeans et tee-shirts qui me tombait sous la main et je suis sortit de chez moi, sans même m’être coiffée. On fait difficilement pire : Mon vieux jean effet baggy, un gros pull orange et vert à rayure ainsi que mes grosses baskets de sport… Le top, du top quoi… Mais cela m’importait peu, car justement j’allais m’acheter des vêtements et non vendre les miens ( encore heureux, personne n’en aurait voulu ).

Afin d’avoir le plus de choix possibles, je me suis directement rendue, au lieu de shopping culte : Le centre commerciale ! Il était immense, lumineux et rayonnant. A l’intérieur s’alignait d’incroyables boutiques, plus belles les unes que les autres, aux incroyables vitrines pleines de strass et de paillettes. On voyait bien que la concurrence était rude ; Chaque magasin faisait son maximum pour paraitre le plus beau, le plus éblouissant, et pour qu’on ne voit que lui. Ah, et il faut que je vous parle  des petits cafés et restaurants qui les entouraient pour le plaisir de tous les gourmets ! Après tout, quoi de mieux que de se poser 5 minutes et de prendre un petit smoothie chez starbucks coffee pour se détendre après une après midi entière à courir d’un magasin à l’autre ? Mais revenons à nos moutons. Il fallait que je choisisse dès à présent le magasin par lequel je commencerai ! Et j’hésitais : L’élégant chez H et M, le peps chez jennyfer, le casual chez promod ou encore un peu de couleurs vives chez pimkie ?  J’hésitais, et je dois vous l’avouer tout s’est joué avec une histoire de hasard. Je m’explique. Après avoir éliminé Promod et Pimkie, ( ne me demandez pas la raison, car je n’en ai aucune ),  J’ai sortie mon petit porte feuille léopard bleu, et j’y ai pioché une pièce de 20 centimes. Non, Je crois que c’était plutôt une pièce de 50, oui c’est sa une pièce de 50,  et je me suis mise d’accord : Pile : H et M et Face : Jennyfer. Tout était prêt. IL ne me restait plus qu’a actionner mon idée.  Je lança alors la pièce, qui tournoya quelques secondes dans les airs, et d’un geste vif je la plaqua contre le dos de ma main. Ce simple geste, allait diriger, même quelques instant mon destin.  En soulevant doucement ma main, je vis apparaitre la pièce, et, elle était tournée (Le destin avait fait son choix) de face . Jennyfer se désignait donc pour moi.


Je me rendait donc en ce lieu. A peine entrée, une vendeuse vint me voir et me posa plusieurs questions :

-          Bonjour, je peux pour rendre service ?

-          Heu, je…

-          Recherchez vous un style particulier ?

-          Heu , non je…

-          Quel est votre taille ?

 

Décidément, elle me mettait très mal à l’aise je ne savais pas quoi répondre,  je réussi quand même à prononcer ses mots : Non…Je… vais…me débrouiller !

Elle le pris très mal, si mal, qu’elle s’en alla s’en dire un mot. Non mais franchement, ce n’est pas la peine de se mettre dans des états pareils ! Vraiment désolé de savoir déjà exactement ce que je recherchais ! Désolé de pouvoir me débrouiller seule ! En plus, je ne supporte pas, que quand je soit entrain d’essayer un vêtement, il y ait quelqu’un de l’autre côté de la cabine qui m’attend pour juger mon apparence. C’est pour sa que, généralement, j’évite d’aller faire du shopping avec quelqu’un, même ma mère, même mes meilleures amies, alors ce n’est pas à une parfaite inconnu que je vais faire confiance ! Non mais !

Au fait, quand je dis que je sais exactement ce que je recherche, c’est totalement vrai ! Je vous ai déjà parlé de mon style ? Non ? Eh bien c’est le moment idéal ! Enfait, je change souvent de style, en fonction des saisons, des modes, et de mes envies ! Avant j’étais plutôt dans le classique chic, puis dans le girly mais maintenant j’ai envie de changer, pour quelque chose de différent, quelque chose qui me correspond vraiment : LE STREETWEAR ! Oui, les baskets montantes, les mini short en jean, les slims effet délavé, les débardeur à imprimés etc…

Oui c’est dans ce style que je veux être ! Mais attention ! Je le marierais toujours avec des longs colliers, des sautoirs et des accessoires très  vintage parce que je suis très romantique ! Et oui, j’adore le Vintage ! Et je pense que je vais appeler mon style le STREETAGE ! C’est un mélange de STREETwear et de vinTAGE ! Mais il me faut aussi des ballerines, des collants, des tu***s… enfin toutes ses choses qui ent une garde robe variée !

Je vous épargnerai tous les essayages que j’ai dut faire et le nombre de fois ou je suis revenu dans les rayons pour changer la taille, ou remettre un vêtement ! En parlant de taille, j’ai un peu grossit, je suis passé d’un 34 à un 36, et je pense que c’est bien parce que avant j’étais vraiment trop fine ! Mais il est vrai que depuis quelques mois, j’enchaine sucrerie, sur sucrerie ! Justement en ce moment je suis fan de CupCakes ! Ils sont si beau, si bons que je ne peux pas y résister ! Bon, donc ce que je vous disais c’est que je suis ressortit de chez jennyfer avec les articles suivants :

-          1 longue veste effet jean

-          1 paire de ballerines argentées

-          2 slims effet délavé

-          1 collant transparent à motif noire

-          3 shorts

-          2 débardeurs imprimés Ikat

-          1 t-shirt transparent léopard

-          1 mini robe bustier à fleurs

-          1 robe noire bustier

-          1 body danseuse noir

 

Voila c’est tout pour Jennyfer ! Après j’ai continué dans plusieurs magasins comme H et M, et Bershka en autres ou j’ai pu complêter ma collection avec ses trouvailles ( Je sais que je ne suis pas exactement dans mon style mais je n’ai pas put résister à certains articles ♥ ):

 

-          2 jeans slim bleu et beige

-          1 jean slim à imprimé

-          1 jean slim à imprimé militaire

-          Un  6 T-shirt à imprimés colorés ou noir et blanc

-          Un mini t-shirt drapeau anglais

-          1 paires de bottine

-          1  jacket

-          1 paire de converse

-          Des accessoires

-          Un nouveau sac à main

-          1 jupe en jean

 

ETc… Bon, je vais m’arrêter ici, en clair, je me suis acheté pas mal de choses… Vous vous demandez comment j’ai put payer tout sa ? Eh bien,  ma mère m’a passer sa carte de bleue… Mais c’est parce qu’elle a confiance en moi, même si elle ne devrait pas. Car au bout d’un moment quand je fais du shopping  j’ai beaucoup de mal à m’arrêter ! Je dirai même plus je n’arrive pas à m’arrêter ! Mais cette fois, ce qui m’a fait stopper mes achats est une chose assez bizarre 


 

 

 

 Et oui…  En fait, Je marchais dans les allées du centre commerciale, quand subitement, j’ai aperçu  un Mac’ ( Macdonald ). Je m’y suis arrêter en décidant de remettre mes achats à plus tard pour déguster un McFlurry. Après de longue minutes dans la file d’attente, j’ai donc passé ma commande, ( inutile de préciser qu’il y avait un monde fou ) et  après avoir récupérer ma glace, je me suis installée sur une table en feuilletant un magazine de ELLE que j’avais  dans mon sac. C’est alors, que je vis à la table en face de moi, trois garçons qui me regardaient en parlant et en rigolant. Comme j’étais gênée et frustrée à l’idée qu’on puisse ce moquer de moi, je fis comme si je n’avais rien vu, et j’ai continué à lire tranquillement ma revue.  C’est alors que l’un deux s’approcha de moi, et me demanda si il pouvait s’asseoir en face de moi. J’étais très très gênée mais je parvint à murmurer : Comme tu veux.

IL était de taille normale, avait des cheuveux brun coiffé à la Harry Styles ( Des Ones directions ) et il avait de grands yeux noisettes. En somme... il était plutôt mignon. (J'ai utilisé la photo de Harry Styles pour l'illustrer )

 Mais ses deux amis de l’autre table, je ne puis en dire autant… Ils étaient ridicules, entrain de ***fer de rire en nous regardant. Je crois qu’ Il y en avait un gros aux cheveux courts et un maigrelet insignifiant. Je ne savais plus ou me mettre… Le garçon me fixait des yeux en buvant son coca cola. Moi, je baissais les yeux en direction de mes pieds : Je vis mes grosses baskets de sports et je me suis alors rappelé : J’étais habillé comme un sac : mon vieux jean usé, mon Pull bicolore, mes grosses baskets, et mes cheuveux en bataille ! Je ne vous pas rester là ! Lui, tranquillement il me souriait. Mais je devais partir ! Juste au moment ou il allait me parler, j'ai réussi à articuler ses mots : Heu...Je... dois partir !Je me suite levée d'un geste rapide, j'ai pris mes sacs, mes magazines et ma glace et  j'ai marché en direction de la sortie. ( On fait rarement plus impolie !) Quand à ce garçon, j'ai pu distinguer qu'il restait à la table bouche bée, quand ses copains sont venues le rejoindre.

 

 

 J’étais maintenant sortie du centre commercial, (e n'avais pas désiré rester dans ce centre ou j'aurai pus recroiser ce garçon )  et je me dirigeais paquet à la main ainsi que mon sac et MacFlurry dans l’autre, en direction de L’arrêt de bus le plus proche. J’avoue, que, à plusieurs reprises j’ai eu envie de retourner en arrière, de revenir sur mes pas, et d’aller le voir, lui parler… J’aurais voulu qu’on s’échange nos numéros, comme dans les films. Mais j’avais préféré fuir. Je n’aurais put faire autrement,  je n’étais pas présentable ! Je ne voulais pas lui donner l’image d’une fille sans goûts et qui ne prend pas soin d’elle !  Comme je regrette, comme je regrette de ne pas mettre bien habillé ce matin ! Sa m’apprendra à être tête en l’air comme sa ! Dorénavant sa n’arrivera plus ! Je ne mettrai plus le nez dehors sans être coiffée, habillée et parfumée ( maintenant que je sais qu’on peut faire n’importe qu’elle rencontre ). A présent, je venais d’arriver à l’arrêt de bus, plusieurs personnes l’attendais, c’étaient des grandes personnes ( surement sortant du travail)et avaient tous les yeux rivés sur leur téléphone ou d’autre était justement en conversation télépho***… C’est ce genre de comportement qui me pousse à dire que le monde va mal. Comment ? Comment des gens peuvent-ils passer plus de temps sur leurs écrans qu’en compagnie de vrais personnes?  Ils ne regardaient même pas autour d’eux, ils étaient dans la plus belle ville du monde, et, il ne tournait même pas la tête, ne lui accordaient même pas un regard  ! C’est pour cette raison qu’eux, ne feront jamais de belles rencontres comme je venais d’en faire… même courte, même brève, cette rencontre avait été magique le temps qu’elle a duré… même si je ne reverrai surement jamais ce garçon, je doit avouer que c’était une belle expérience. Dès fois, j’ai l’impression qu’une personne sadique contrôle mon destin, qu’elle s’amuse à me donner des petits moments d’espoirs  pour aboutir toujours aux grosses déceptions, aux larmes… Si cette personne existe, Je la déteste ! Mais, revenons quelques instants dans le monde réel, le bus, après s’être fait prier quelques minutes arrivait. Je courus  pour jeter ma glace  dans une poubelle qui se trouvait non loin de là, car je n’avais plus cœur à la manger ( Inutile de vous préciser pourquoi….). Puis, je suis monté dans le bus et j’ai composté mon ticket nonchalamment. Je me suis installé à la première place qu’i m’est été donnée de voir, elle se trouvait derrière le conducteur près de la fenêtre du bus… J’ai tourné la tête en sa direction ( la fenêtre ) et j’ai regardé le paysage, celui-ci commencer à défiler, lentement : Le bus commençait à démarrer. J’avais hâte de rentrer chez moi pour poser tous mes paquets ! Quand tout à coup, quelqu’un s’assit à  coté de moi. Je le reconnu tout de suite ! C’était… C’était… LUI !

 

 

 


 

 Même bouille, même sourire incliné, même regard ténébreux ! C’était, sans hésiter lui ! Le garçon du Mac’ ! Et il s’était installé à mes côtés, et en plus, il l’avait fait exprès ( car, dans ce bus, ce n’était pas les places qui manquaient) ! J’étais aux anges, au paradis, sur une petit nuage ! En clair : J’étais plus que heureuse ! J’ai jeter un œil sur lui quand nos regards se croisèrent : Il me regarda quelques instants, m’analysa de la tête aux pieds ( je déteste quand on scan mon physique comme sa ! D’ailleurs je ne comprends pas qu’après sa il n’ait pas regretter de s’être assis à côté de moi et ne soit pas retourné d’où il venait. Je ne comprenais vraiment pas ce qu’il me trouvait !)  puis, il fit un léger mouvement des lèvres : il se décidait enfin à me parler ! J’avais hâte d’entendre sa voix ! Il devais surement avoir une voix magnifique, enfin une voix à la hauteur de son physique ! Mais, il est vrai que le plus souvent, la voix reflétait la personnalité. Voici les premiers mots qu’il  me dit : Salut .

Oui, un : salut ! Banal, comme peut lancer n’importe quel ado, j’en ai donc déduis que c’était un garçon simple, comme tout les garçons de son age ( du type : gameboy, filles, enfin un mec quoi !) quand à sa voix elle était banale, sans aucune particularité, mais elle était agréable à l’oreille. Enfin, on était encore loin de la salutation du Parfait prince charmant. Tout avait un manque évident de romantisme ! Mais bon j’étais déjà heureuse qu’il soit là, entrain de me parler, malgré le manque de classe que démontrait mes habits. Après que je lui ai retourné le bonjour, on enchaina une petite conversation, la suivante :

-          Lui : Sa va ?

-          Moi : Oui

-          Lui : tu as quel age ?

-          Lui : 14 ans et toi ?

-          Lui : Ah ben, c’est pareil !

-          Moi : Ah…

-          Lui :Je m’apelle Léo

( dans ma tête à ce moment précis : Wooaw Léo *-* trop beau…)

-          Lui : Et toi ?

-          Moi : Jennie !

-          Lui :Ah, c’est jolie .

-          Moi : Merciii

 

Woaw !  Il s’appelait Léo, c’était juste un prénom super romantique ! En plus, il me trouvait jolie ! J’étais tellement contente ! Tellement surprise ! Bon, d’accord c’était mon prénom qu’il trouvait joli. Mais c’est déjà un bon début, non ? En plus, pour trouver que Jennie c’est joli, il fallait quand même aller chercher loin ! Rien que la prononciation, sa s’entend : sa sonne bancal ! Oui, bancal un peu comme moi ! En fin de compte, mon prénom me représentait bien ! Je ne savais trop quoi faire, ni dire… Extérieurement, j’étais normale, presque sérieuse, mais dans mon cœur, je jubilais de bonheur !

Je tournais la tête à ce moment précis, décidé à me remettre à regarder le paysage, pensant que notre conversation était terminé, lorsque qu’il me demanda :

 

-          Au fait, Pourquoi tu t’es enfuie tout à l’heure ? Je ne vais pas te manger tu sais !

-          Moi : (très génée) Non, enfait je suis déjà en retard chez moi !

-          Lui : Ah d’accord

 

J’étais très gênée et je trouvai maintenant ma réaction bète ! J’avais envie de me faire toute petite et de disparaitre, mais ce n’était pas possible. Je n’avais aucun moyen, cette fois, de me défiler. C’est vrai que, dans les situations difficiles, je préférais fuir, plutôt que d’affronter. Je ne sais pas pourquoi, surement par peur de la tournure que les évènements peuvent prendre, étant donné que j’étais une personne assez stressée et j’imaginais toujours le pire des situations, mais sa donnait un avantage : Au moins, quoi qu’il arrive je ne pouvais pas être surprise.

Maintenant, Je regardais ses grands yeux noisettes, ils étaient magnifique, juste irrésistibles ! Je sentais que j’étais en train de craquer… Je savais que c’était trop tôt mais… Je tombais amoureuse…

Si seulement, à ce moment… J’avais su ce qui m’attendais, j’aurai réagis différemment, et je serais revenu sur terre :

 

 

Sur, terre, ce mot était vaste, mais pour le moment, le bus venait de s’arrêter à mon arrêt. Arrêt qui désignait la fin de ce voyage en bus, la fin de ce moment…

Je me levai, doucement, sans me presser. Je rassemblai mes paquet, lentement, un à, un. Je faisais semblant de chercher quelque chose qui serait tombé sur le sol. Mais je ne trompais personne, le conducteur commença à s’énerver :

-Mademoiselle, si ne vous pressez pas, je serai obligé de de reprendre route ! J’ai des horaires moi !

Je ne dit pas un mot, cette fois je me brusquai  vers la porte du bus, avant de franchir le pas de la porte, je me tournai vers ce garçon, si mystérieux, je crois qu’il voulu me dire un mot, mais a vrai dire, je n’en suis pas vraiment sur, puisqu’il y renonça… Alors, c’était inutile d’espérer, toute cette histoire venait de se terminer, en un seul instant… Je fis un petit saut vers la chaussée. Dès que je fus descendu, le bus ne demanda pas son reste, et ferma vitement ses portes, comme s’il venait d’éjecter un intrus. Intrus… ce mot résonnait dans ma tête… C’est vrai, après tout, je n’étais pas vraiment chez moi… Loin de ma veille campagne, tout étais si différents… Ce monde de la ville, allait vite, très vite, beaucoup trop vite pour moi. Il n’y avait pas de place pour les retardataires. Ce monde n’avait pas de temps pour les rêveurs, les mélancoliques… Il n’avait pas le temps pour les histoires d’amour, comme celle qu’on voit dans les films… Décidément non ! Il n’avait pas le temps, les gens n’avaient pas le temps, la ville, les automobiles, les magasins, les piétons, les écoliers… TOUS n’avaient pas de temps pour moi…

Alors, je rentrais, trottinant les derniers mètres qui me restaient à parcourir avant d’apercevoir l’entrée de mon immeuble… A suivre…

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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