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nadeshikio a 13 points de bonté.

nadeshikio
Niveau
31
Infirmière
Flash

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<< Je suis le fantasme d'un idéal humain dont tous vous avez tous nourrit la chimère. Je suis la perfection dans l'apparence et l'esprit. Je suis l'innocence d'un enfant et la sagesse d'un ainé. Je suis la fraicheur agréable de la nuit à peine tombée et la douce chaleur du milieu de journée. Je suis le sourire de la personne que vous chérissez et la mélancolie de toutes vos années passées.

Je suis l'étoile dont on ne vous a jamais cessé de relater l'histoire. Je suis celle que vous attendiez les yeux brillants d'espoir.

Et pourtant, malgré la perfection absolue dans laquelle je suis née, sachez que je ne peux rien pour vous. >>

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- Gold.
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F.I.R.S.T. .I.M.P.A.C.T
..212.. -
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-.JIN & SORA.-
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Le vent balayait la chevelure aveline de Sora. Elle penait à faire avancer son vélo sur la pente abrupte qui menait aux ruines. La bise, soufflant à contre sens, semblait vouloir la forcer à abandonner. Mais elle ne renoncerait pas : aujourd'hui, elle se renderait au sommet de la colline, là où l'on pouvait observer le village tout entier et où s'étendait à perte de vue les vestiges de ce qui ressemblait à un chemin de fer. Elle décida de descendre de son vélo et de le trainer sur son flanc. Ses baskets et les roues de son engin laissaient des traces dans le boue fraiche : les averses ayant frappé les précédents jours avaient intensément humidifié la météo. La sueur collait quelques mèches de ses cheveux sur son front, toute fois, au prix de ces quelques minutes d'effort, elle apperçut sa destination se profiler devant ses yeux clairs. Elle entreprit de s'asseoir sur l'herbe humide, puis se maudit lorsqu'elle sentit l'eau imbiber son pantalon. Malgré cela, elle resta dans cette position, en tailleur face au soleil et aux rails. Lorsqu'elle était plus petite, elle et son ami Ren venaient régulièrement jouer à cet endroit. Ils s'étaient même mis au défis que, pendant les vacances d'été, ils suivraient l'ancien chemin de fer jusqu'au bout, curieux de voir où il pouvait bien mener. Sora se rappella dans un sourire qu'ils étaient certains que ce serait l'aventure de leur vie, et qu'ils allaient trouver quelque chose d'extraordinaire à l'extremité des rails. Ils n'avaient bien sûr jamais accomplit cette fantasque mission, car le chemin semblait s'étirer jusqu'au bout du monde. Sora s'était toujours sentie profondément attachée à ce lieu, étant l'un des rares vestiges de "l'ancienne civilisation" que l'on a découvert lorsque les scientifiques se sont mis dans l'idée de faire fondre toute la neige qui autrefois ensevelissait le pays. Ces rails constituaient un des seuls témoignages qui prouvaient que le monde avait une histoire à déceler. << Tout est mort pendant l'ère de glaciation. >> pensa Sora en soupirant, << Personne ne nous dira jamais rien de ce qu'il y a bien pu se passer avant ou pendant cette période. Tout est mort. >> Les personnes de la même génération que Sora ne connaîteront jamais rien de cette phase de l'histoire, tout comme leurs parents. Leurs grand-pères et grand-mères eux même n'étaient que de petits enfants lorsque les scientifiques de la Capitale sont arrivés avec leurs grandes machines, dans le but de faire fondre la glace; Tout le savoir et toute la culture du monde ont disparus pendant l'ère de glaciation. Personne ne sait ce qu'il s'y est passé avant ou pendant, mais en faisant fondre toute la neige, on a retrouvé des ruines laissant penser que bien avant le déluge de glace, il y avait de la vie. Sora posa ses yeux sur son petit village de banlieue avoisinant la Capitale, ils vivaient tous dans l'ignorance, elle y comprit. Elle donna un coup d'oeuil rapide à sa montre : le temps était déjà écoulé, la nuit tombe vite à cette époque de l'année, il fallait qu'elle rentre. Elle soupira longuement en pensant à demain. Elle avait rendez-vous avez Jin Yiran, un insupportable garçon de la A2 avec qui le sort l'avait alliée en tant que binôme pour l'Examen Commun. Jin ne supportant pas l'idée que Sora soit en D3, son comportement était des plus déplorables. Malgré cela, elle se leva et grimpa sur son vélo, son esprit se trouvait à présent autre part, à la recherche des mystères du monde.
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Jin n'en revenait pas : comment avait-on osé lui faire une chose pareille ?! L'ordinateur qui s'occupait de faire des paires aléatoires pour l'Examen Commun l'avait mis avec Sora Yim, une fille perdue de D3. La D3, c'est la dernière classification de niveau de scolarité : le première étant la A1. Le garçon à la chevelure foncée posa son crâne contre la fenêtre de sa chambre. Il contempla un instant l'activité du riche quartier dans lequel se trouvait son appartement. Son père faisait partie de la police politique, et gagnait beaucoup d'argent, ce qui expliquait pourquoi il vivait dans un endroit aussi luxueux, de plus au centre de la Capitale : Caelum. Jin s'appliquait à toujours faire honneur à sa famille : avec l'Examen Commun, qui comptait pour moitier dans sa moyenne annuelle, il aurait encore pu grimper d'un grade et arriver jusqu'en A1 ! Mais avec une telle binôme, cela lui paraissait à présent impossible. L'Ecole Obligatoire de Service à l'Etat n'enseigne que deux filières : une pour le combat, et une pour la technologie. Ces deux disciplines, habituellement séparées, sont réunies une seule fois autour de l'Examen Commun. Les élèves de filière technologique ont deux semaines pour préparer un mini avion et seront évalué sur leur capacité à créer et innover dans la puissance de ce dernier. Quant aux élèves de filière de combat, on les jugera lors d'une course aérienne durant laquelle ils utiliseront la création de leur binôme. Un bonus est résérvé pour les élèves arrivant dans les cinq premières places. Jin soupira : l'echec n'était pas une possibilité envisageable. Il contempla son reflet dans le carreau de la fenêtre : il avait dix-sept ans, dans un an, il en aura dix-huit et il s'en ira pour le front. Cette idée lui procura une montée d'adrénaline tout en lui glaçant le sang. Autour de la guerre qui englobe le monde plane un énorme mystère : personne ne sait où se trouve le front, personne ne sait contre qui le pays est en conflit. Seuls ceux ayant déjà foulé le champs de bataille connaissent la vérité, mais ils n'en parlent jamais. Ainsi, des régiments de nouveaux soldats fraichement diplomés partent tous les ans. La guerre, il n'y a que ça qui fait fonctionner la société. L'école y est vouée : on entraine des nouveaux combattants et l'on cherche de nouveaux savants pour créer des armes plus destructrices les unes que les autres. Seuls ceux arrivant à la fin de leur cursus dans un niveau inférieur à C3 feront autre chose de leur vie, la "sale besogne" : ils seront marchants, ouvriers... Jin pensa à sa binôme Sora, et se demanda ce qu'elle fera de sa vie plus tard. Au final, cela lui importait peu. Il deviendrait encore plus fort, et après avoir passé un certain temps sur le front, il integrerait la police politique, comme son père. Sa famille sera fière de lui, il fera un bon mariage et brillera en société. Il se rejoua le film de son futur une énième fois, puis tout à coup, le visage candide de sa petite soeur frappa son esprit. Alors, il comprit. Le jeune homme se laissa glisser le long du mur et posa sa tête entre ses genoux. D'une voix à peine audible, il murmura : <<  Ema, ça fait trop longtemps qu'on ne s'est pas vus...>> Voilà vraiment qu'il voulait, au  delàs des récompenses, des soirées mondaines et des regards envieux. Depuis le jour où Ils étaient venus la lui prendre, il n'avait eu qu'un seul réel désir : c'était sauver Ema.
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<< - Diiiiites ! Diiiites ! Vous avez une idée de qui peut bien être Gold ?
- J'en sais trop rien... C'est un déesse il me semble, non...? >>
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.BEFORE IMPACT
.B.E.F.O.R.E. .I.M.P.A.C.T
- 3205 -
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 & LYA -.
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Il paraît qu'avant que l'histoire de ce monde ci ne commence, il y en avait un autre. Cet "autre monde" agonisait autant que celui présent, seulement, il y avait tout de même une différence entre les deux. L'apocalypse avait fini par emporté l'ancien, et il ne restait que quelques souvenirs éparpillés de la civlisation l'ayant connu.

 Ce monde était entouré d'un grand dôme transparent que les gens qui y habitaient nommaient "Soul Sphere". Cette "Soul Sphere" avait été construite pour protéger les habitants des étranges créatures métaliques aux airs menacants qu'on avait pu voir apparaître tout autour de la planète ces dernières années. Cette Soul Sphere était l'espoir de tous les humains, ainsi qu'un petit bijoux de science à par entière. Malgré cela, un jour, sa force commença à décliner et son état devint bientôt critique. Ce fût le premier pas vers la destruction, ce que tous les Hommes redoutaient tant : L'Apocalypse.

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Ce monde, on l'appellait la Terre.

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<< Je me souviendrai toujours de ce jour. Les médias s'affolaient, les gens aussi. La Soul Sphere était en prise à d'énormes dégats. Nous ne nous en doutions pas encore, mais c'était le début de ce qu'ils appellaient "l'Apocalypse" : la terreur, la hantise de tout homme et de toute femme, le début de la déstruction complète de l'entièreté de ce que nous étions et avions construit. Les Grands du monde nous avaient promis d'employer des moyens conséquents pour sauver notre civilisation, mais savaient-ils eux-même réellement comment faire ? J'en doute encore. Ce jour, peu après avoir entendu les inf.ormations, nous avions rendez-vous, toi et moi, sur le toit de mon immeuble. Nous étions assis l'un à côté de l'autre, et j'étais  nerveuse. Je me demandais ce que nous allions tous devenir. Alors, je t'ai interrogé sur le sujet, avec une voix remplie de peur. Nos yeux se sont croisés, et tu m'as souri. Puis tu as regardé vers l'horizon en placant ta main afin de protéger tes yeux des rayons du soleil éblouissant, et tu m'as répondu honnêtement que toi non plus, tu ne savais pas ce qui allait se passer. Tu as continué en me disant que toi aussi, tu avais peur. Au moment où tu as pronomcé ces mots, je me suis sentie rassurée. Rassurée de savoir que toi également, Jû, tu avais peur et tu n'allais pas me prendre pour une froussarde>> -  Lya.

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Il était onze heure du matin, le quatrozième jour du mois d'avril. Le temps était clair, le printemps était à son apogée. Toute fois, une âme sombre avait envahie le monde depuis que les sinistres nouvelles avaient été annoncées. Partout dans les journaux, à la télé ou à la radio, on pouvait être infor.mé de l'état de la Soul Sphere qui empirait de plus en plus, et des mille et une tentatives du gouvernement pour arranger les choses.

<< Profitons du temps qu'il nous reste ! >>, c'est ce qu'avait dit Jû à l'intention de Lya, cette dérnière tombant dans une dépression malsaine dû à sa peur incontrôlable de la mort. Lya était une jeune fille joviale qui aimait la vie, populaire auprès de tous les élèves de son école. On la décrivait comme parfaite, ou presque. Toute fois, la perfection n'est pas une chose naturelle, et si Lya arrivait à s'en rapprocher, c'est parce qu'elle le voulait : elle ne vivait heureuse que lorsqu'elle se sentait dépourvue de tous défauts, comme iréelle et intouchable.

Personne ne savait qui était rééllement le dénommé Jû. En effet, il séchait régulièrement les cours et était d'une nature peu bavarde. Il était très difficile de nouer un lien quel qu'il soit avec lui. Cependant, ce dont tout le monde se doutait, c'est qu'il y avait bel et bien quelque chose entre lui et la si merveilleuse Lya. De nombreuses rumeurs se répandaient à leurs sujets, et on ne voyait pas d'un bon oeuil qu'une jeune fille comme Lya puisse fréquenter un marginal comme Jû.

Ce jour funeste du quatorze avril, le cours se déroulait lentement devant les yeux des élèves lassés, quand tout à coup, la nuit tomba brusquement. C'était une nuit sans lune ni étoiles, un paysage cauchemardesque qui s'offrait aux humains du monde entier. On sonna l'alarme et les élèves évacuèrent immédiatement le lycée. L'anarchie avait pris le dessus. Jû et Lya courraient au milieu des cris et des personnes affolées. << C'est l'apocalypse dont ils parlaient, nous allons tous mourir ! >> hûrlaient-ils. Ils virent des fissures gigantesques se former dans le ciel : la Soul Sphere tombait en lambeaux. Rapidemment, les larmes montèrent aux yeux de Lya.  << C'est la fin >>, murmura t-elle en regardant le sol. Jû, affolé, lui prit la main et tenta de fuir hors de la cour du lycée. Malheureusement pour lui, des soldats armés jusqu'aux dents gardaient les portes sous surveillance, répétant que l'état avait la situation en main, et qu'ils n'étaient pas autorisés à sortir du lycée. Alors, Lya tourna la tête vers Jû, son visage était noyé par les larmes, maisétrangement, elle souriait. Les sirènes des camions de pompier, des voitures de police, ainsi les cris éffarés et stridents retentissaient  dans l'infini. L'Apocalypse avait bel et bien commencé  à consummer le monde. Les lèvres de Lya semblaient vouloir parler mais restait muettes. Elle semblait figée. Au beau milieu de la nuit cauchemardesque qui s'étendait tout autour d'eux, une lumière agrentée aveuglante grandissait de plus en plus au dessus de leur tête. La Soul Sphere n'existait plus. A ce moment là, les regards de tout les habitants de ce pauvre petit monde posaient leurs regards plein d'espoir  sur la lumière argentée. Tous croyaient à une force bienfaitrice. La lumière commença à engloutir la Terre. Dans quelques secondes, elle allait embaumer le lycée. Tous étaient éblouis, et, au moment où il allaient à leur tour se faire engloutir, Lya comprit une chose. Tout en fixant la lumière, elle dit à Jû, les larmes coulant de plus belle sur ses joues :

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 << Ce n'est pas une renaissance, c'est une malédiction ! >>

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Il n'eut le temps de répondre, et tous se firent avaler par ce qu'ils avaient cru être une défense venue des dieux face à l'Apocalypse.

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..(correction + syntaxe + images + mise en page en cours just wait)

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<< Jû ! Réveille-toi ! Jû ! >>

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Le garçon ouvrit doucement les yeux. Face à lui, Lya se tenait à genoux, le regard s'illuminant lorsqu'elle vit que son ami montrait des signes de vie. Il se leva, et elle prit ex.emple sur lui en faisant de même. Un froid mordant avait envahit l'air. Le ciel était noir, mais la lune et les étoiles y avaient reprit leur place. Lya sourit châleureusement à Jû, elle lui expliqua qu'elle s'était réveillée quelques heures plus tôt , et qu'elle avait été autant surprise que lui lorsqu'elle avait vu où ils avaient attéris. " Je ne sais pas où nous sommes, mais, du moment qu'on est ensemble, ça me va." lui avait-elle dit en lui prenant la main. Ils firent quelques pas, et ne croisèrent aucunes traces de vie, si ce n'est quelques rares animaux qui s'échappaient vivement en les voyant. Ils étaient apparemment, les seuls être humains qui peuplaient cet endroit. Le froid engourdissait leurs jambes, et pourtant, ils survivaient comme ils pouvaient, se nourrissant de ce qu'ils avaient la chance de trouver. Malgrès la faim, la soif et l'air glacial, ils coulaient des jours heureux, ils étaient ensemble, à présent. Et il n'y aurait plus personne pour les déranger, plus personne pour esseyer de les séparer. Cela faisait maintenant trois semaines qu'ils vivaient ainsi, et ils s'endormaient l'un dans les bras de l'autre, une nouvelle fois. Quatre heures plus tard, Jû se réveilla en sursaut, ne sentant plus la châleure de Lya contre lui. Lorsqu'il ouvrit les yeux, elle avait disparue. Il se leva brusquement, et commença une course éfrénnée, le vent lui fouettant le visage. Il suivait les légères traces de pas que les pieds de Lya avaient laissées, et qui commençaient déja à disparaitre sous la neige. Il fixait le sol, hatelant, c'était toujours le même blanc immaculé qui se présentait à lui, mais, quelque dizaines de minutes après qu'il ait commencé sa course, la clareté de la neige fût teintée de légère traces rouges. Lya était quelques centimètres plus loin, étalée sur le sol, du sang coulant coulant de son corps, et souillant la neige aussi froide que la jeune fille l'était à présent. La vue de Jû se troubla, tremblant, il leva son regard, debout devant lui, se tenait une jeune fille aux cheuveux d'un blond doré qui reluisaient presque dans le noir. Ses yeux étaient bleux-gris, et avaient presque des reflets argentés. Ses mains étaient, elles, couvertes de sang, sans l'ombre d'un doute, c'était bien elle qui avait ôté la vie à Lya, gisant à ses pieds. Jû regarda cette étrange demoiselle avec folie, elle venait de tuer la personne qui comptait le plus pour lui, celle qu'il aurait voulu protéger toute sa vie. Il se mit alors à hurler, ce fût un cri strident qui résonna partout dans le monde glacé. Il tomba au sol, et il prit ce qu'il restait de Lya dans ses bras, les larmes coulant sur ses joues comme jamais. La mystérieuse fille le regardait sans broncher. Puis, Jû, leva la tête vers elle. Lya toujours dans ses bras, il vocifera à la blonde qu'elle mériterait de mourir à son tour, il la maudit, lui demanda pourquoi elle avait commit un acte aussi horrible, il lui dit qu'il souhaiterait la voir pendue. Plus Jû lui débitait des horreurs, plus dans les yeux de monstre de la jeune fille, on pouvait appercevoir des larmes qui commençaient à perller. Lui ne s'en rendait pas compte, jusqu'au moment où elle fondi en larmes à son tour. Jû se coupa immédiatemment, il contempla la meurtrière pendant un court moment, elle, éttouffant presque tant ses pleurs étaient importants, articulait des excuses à peine audibles. << Désolée, mais on m'avait dit de tuer tout étranger se présentant à moi, désolée ! >>pleurait-elle. Etrangement, le garçon brun prit pitié d'elle, et pendant l'espace d'un instant, il se senti coupable, alors il tendit une main à la jeune fille, attendant que cette dérnière ne la saisisse. Voyant son geste, les pleurs de la blonde se stopèrent immédiatemment. Avec un air surprit, elle regarda en alternance la main du garçon et lui-même, ne sachant que faire. Puis, elle comprit qu'il fallait qu'elle la prenne, et c'est ainsi que délicatement, presque tremblante, la main sanglante de l'étrange fille et celle glacée de Jû s'unirent.

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<< - C'était ton "amie" ? >> bafouilla t-elle, en ayant un mal inexplicable à prononcer le dernier mot de sa question.

La gorge de Jû se serra, il rougit légèrement en lui répondant.

<< - On peut dire ça comme ça. >>

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Alors, la jeune fille se remit à pleurer de plus belle, s'écroulant au sol et couvrant ses yeux de ses mains. Jû ouvrit grand les yeux tellement il était surpri, c'était un comportement bien inhabituel pour quelqun qui venait de comêttre un crime. Il lâcha alors Lya, et tapota l'épaule de la fille avec un léger sourire gêné. Elle retira ses mains de son visage, et regarda le brun avec ses yeux argentés. Lui ne savait que dire, il était entrain de réconforter une meurtrière, mais surtout, il était entrain de réconforter l'assasine de Lya. Cependant, malgrès son homicide, elle semblait autant fragile que douce. Le regard de Jû s'atendrit, il passa une main dans sa chevelure blonde , presque dorée. Il lui semblait que le soleil s'y trouvait, tellement ses cheveux résplendissaient dans la pénombre. Il sortit un mouchoir de sa poche puis il lui tendit. Elle l'attrapa vivement, et pendant qu'elle se mouchait, il lui demanda :

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- Comment se fait-il que tu sois arrivée ici ? Nous n'avions vu aucune trace de vie humaine jusqu'à présent !

- Humaine ?! répondit la fille en s'ésclaffant.

Face à la moquerie de la blonde, Jû se mit à rougir comme une pivoine, il avait donc dit quelque chose de si ridicule que ça ? Elle s'arrêta soudainement de rire, et lui lanca un regard noir.

<- Ne me compare plus jamais avec ces sous-êtres que vous êtes !

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Le garçon frémit, puis, passant une main dérièrre sa nuque, il pronomca des excuses avec une léger air embarrassé. Il tenta de changer de sujet.

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<< - Et... Ton nom ?

- 'A pas, lui répondit-elle séchement.>>

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Il lui proposa alors de se rendre à la petite caverne où il avait passé ses nuits avec Lya. Ils avaient eut beaucoup de chance de trouver un endroit pouvant leur sérvire d'abris dans un tel monde. La demoiselle accepta, et ils quittèrent les lieux, laissant dérièrre eux la carcasse de Lya.

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STELLA

ARGENTUM

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rou..

Arrivés dans la "grotte", ils s'assirent l'un à côté de l'autre, Jû repensait à l'apcalypse. Il était à présent le seul être humain de ce monde. L'étrange jeune fille, à la vue de l'air tourmenté du garçon s'enquit un peu. Elle le connaissait seulement depuis quelques heures, mais en son fort intérieur, elle l'amait déja plutôt bien.

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- Si tu es constipé, tu peux aller dehors, hein, soupira t-elle en croisant les bras.

- Mais ! Pas du tout ! s'afolla Jû avec un air confu.

- Qu'est-ce que t'as, alors ?

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Le garçon mit sa tête entre ses genoux, ne sachant vraiment si il était une bonne chose de lui parler du monde "d'avant". Malgrès cela, c'est ce qu'il fit.

- Je repense à l'endroit où je vivais avant.

- La fille brune que j'ai tuée y vivait aussi ? lui demanda-t-elle en levant un sourcil.

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Ces mots frappèrent Jû en plein coeur, il avait presque oublié Lya. Il se senti alors sale et dégouté. Au bort des larmes, il ne sû répondre autre chose qu'un faible "O-oui" à peine pronomcé. A côté de lui, la blonde ne se rendait absolument pas compte de son déséspoir.

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- Attends ! Quand tu parles de " l'endroit où tu vivais", tu veux parler du monde de ploucs recouvert par un bol ?!

- De ploucs...? Tu veux sûrement parler de la Soul Sphere.

- Ouais... 'fin du truc qui servait à rien et qui s'est cassé en mille morceaux, quoi.

- Elle servait pas à rien ! Elle nous protégeait !

- De quoi ?

- Des étranges animaux qui vivaient un peu partout dans l'espace... D'après les scientifiques.

- Attend... Tu ne veux quand même parler des Nookies ? lui demanda t-elle, un sourire narquois aux lèvres.

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Le garçon rougit, sentant qu'elle allait une fois de plus se moquer de lui. Ne sachant plus où se mêttre, il eu du mal à articuler sa réponse.

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- J-... J'en sais rien, moi ! On les appelait les "animaux étranges", donc...

- A quoi ressemblaient t-ils ? le coupa t-elle.

- On aurait dit des.... trucs. Jaunes, de ce que j'ai vu aux in ations.

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Elle éclata de rire. Jû s'était apparemment ridiculisé une nouvelle fois devant elle. Il détourna le regard, tentant d'échapper aux moqueries qui profusaient de la bouche de la jeune fille.

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- Enfin ! Les Nookies sont innofensifs ! dit-elle en se calmant. Puis, elle continua, un sourire châleureux sur le visage. Vous êtes vraiment des créatures bizzaroïdes, vous, les humains ! Mais... Vous avez le mérite de me faire rire, avec vos débilités !

- Si... Si tu le dis, lui répondit Jû en passant une main dérrière sa nuque.

- Dis moi, comment tu t'appelles ?

- Jû.

- Plutôt court, comme nom ! . Enfin, c'est pas grave.... Il est pas long, mais t'en a un, toi, au moin, dit-elle en croisant les bras avec un air boudeur.

- Stella, lui répondit Jû en passant une main dans les cheuveux doré de la fille.

- Quoi, Stella ? bougonna t-elle.

- Ca vient du latin, ça veut dire "étoile". Tes cheveux sont dorés, et tes yeux argentés, donc tu t'appelleras Argentum Stella, qui signifie "étoile argentée'. Seulement, Argentum, pour une fille, c'est pas très joli, donc.. Ton prénom sera Stella, et considère Argentum comme ton nom de famille ! Si tu veux, hein.

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Le visage de la jeune fille s'éclaircit soudainement. Et c'est avec un sourire radieux qu'elle accepta avec joie sa nouvelle appellation. Elle se leva alors, et tournoya sur elle-même avec légérté.

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- D'accort ! Alors maintenant je suis Stella, la réincarnation des dieux Silver et Gold !

Le fin de la phrase qu'elle avait pronomcé intrgua fortement Jû. Il s'apprêtait de lui demander pourquoi elle avait dit ça, lorsqu'il se rendit compte qu'elle se dirigeait hors de la grotte, et qu'elle en était déja presque sortie.

- Hé ! Attend ! s'exclama t-il en se relevant en quatrième vitesse pour aller la rejoindre.

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Cela faisait une vingtaine de minutes qu'ils marchaient tout les deux, leurs pas faisant craquer le sol enneigé. Jû restait toujours un peu ébahit devant un tel spectacle, l'endroit où il habitait était l'un des plus chauds de son monde, et il n'avait jusqu'alors vu de paysage semblables, seulement dans des carte de voeux. Trouvant l'ambiance tendue, il tenta de briser le silence.

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- Sinon... Comment t'es-tu retrouvée ici, toi ? Lya et moi n'avions vu aucune trace de vie jusqu'à maintenant ! Si on oublie les animaux...

- Je me suis enfuie.

Jû la regardait avec des yeux ronds, se doutant qu'il se posait des questions, elle décida de lui donner des expliquations.

- Bien des kilomètres plus loin, il y a une colonie, la colonie de ma planète. Labàs, il n'y a que des soldats, armés jusqu'aux dents et près à tirer sur nimporte quel être vivant. se présentant à eux.

- Des soldats ?

- Oui, nôtre planète est actuellement en guerre. Une guerre civile qui oppose l'émishpère sud et l'émisphère nord. Elle est plutôt récente, car due à la peignerie de nourriture et d'eau. Nous voulons tous les résérves des autres, alors nous n'avons trouvé aucun autre moyen que de nous faire la guerre.

- Et toi, tu es... une guerrière, donc ?

- Encore une fois, tu te trompes, lui répondit Stella avec un léger sourire moqueur. Moi je suis ce qu'ils veulent tous, je suis ce qui pourrait anéhantir tout un monde, tout un univers, même !

- Tu ne serais pas un peu vantarde non plus ? la taquina Jû.

- Je ne suis pas vantarde, je suis réaliste ! lui répondit la blonde avec un air véxé. Je suis une déesse ! Ou dumoins, la réincarnation des Dieux qui ont créé nôtre planète ! Ils me veulent tous de leur côté ! Mais je ne leur cèderais pas ! C'est la première fois que l'un des deux camps a réussi à m'attrapper. J'ai rencontré leur chef, il m'a demandé de faire passer par moi-même un message à la presse. Il m'a dit de dire que j'étais du côté de l'émisphère sud, et que, je détruirais la nation du nord un jour où l'autre. Mais je ne l'ai pas fais, je me suis enfuie ! Mais bon, pour l'instant, ils tiennent l'émisphère nord sous préssion en leur disant qu'ils m'ont capturée.

- C'est une histoire bien compliquée, en conclut Jû avec un petit sourir gêné sur le visage.

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Un silence se fût, ils marchaient encore. Quand Stella décida de le briser à son tour.

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- Tu sais, la guerre de nôtre planète est responsable de la destruction de ton monde.

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Jû ne sû que dire, choqué par la révélation que Stella venait de lui faire. Son monde, tout ce qui constituait la vie qu'il aimait avait été détruit à cause d'une guerre stupide. A partir de ce moment, une haine sans pareille contre les habitants de cette autre planète commença à le ronger de l'intérieur. Pourtant, il fit semblant de sourir à Stella. Elle qui pourtant, était de ce qu'elle racontait, l'être la plus importante, la pièce la plus crutial auprès de ceux qui avaient organisé la fin de son monde.

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- Ah... Et, comment on t-ils fait ?

- Et bien, l'émisphère nord savait que l'émisphère sud avait pour intention d'envahir la Terre. Cependant, ils voulaient tout les deux le térritoire qu'elle représentait, ils voulaient voler l'eau et la nourriture qui s'y trouvait. La nation du sud, ayant toujours été plus riche que celle du nord était bien mieux partie ! Alors, peu avant l'invasion de la Terre, les soldats nordistes ont installé un sorte de bombe, mais, une bombe spécifique à nôtre planète ! Lorsqu'elle se déclanche, elle entrainde une immense glaciation, au lieu d'une explosion. Après, il y a plusieur sortes de ce genre de bombes, il y a en a qui déclanche le feu, d'autre la foudre...

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Jû ne l'écoutait plus. D'après ce que lui avait dit Stella, les ruines de son monde et les cadavres des siens seraient alors sous ses pieds ? Il se focalisait sur cette idée, ne pouvant pas supporter une minute de plus, le fait de souiller un sol, qui était en réalité le cimtière tout ceux qu'il avait aimé, et de l'endroit où il avait vu le jour pour la première fois.

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- 0001 -

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- Cours, Stella !

Un an s'était écoulé depuis que Jû et Lya s'étaient réveillés pour la première fois au milieu de ce monde recouvert de neige. Entre temps, beaucoup de choses s'étaient passées. Lya avait fini par rendre l'âme, tuée par une étrange fille aux cheuveux dorés dont Jû avait pris le soin de nommer "Stella", inspiré par la couleur de sa cheuveulure. Seulement, cette Stella était en réalité la réincarnation de Dieux d'une autre planète. Cette dernière étant en guerre civile, les deux partis la pourchaissaient sans cesse, la voulant de leur côté pour faire pression sur leur énnemis, et les détruire complétement par la fin. << Elle ne semble pourtant pas avoir de pouvoirs si extraordinaires >> , c'était ce que Jû pensait. En effet, elle parraissait tout aussi normale que lui l'était. Par ailleurs, il avait eu du mal à la croire au début, tellement elle lui semblait banale. Mais il avait vite compris qu'elle n'inventait pas lorsque les troupes de la nations du sud, résidant temporairement dans le monde glacé, s'étaient mises à les pourchasser pour ratrapper la jeune fille. Jû et Stella n'avaient que de rares moments de répis. Toute fois, jamais l'armée n'avait réussi à capturer Stella une nouvelle fois que celle où elle avait réussi à s'échapper, avant qu'elle ne rencontre Jû. Une nouvelle fois, ils étaient tout les deux attelants, courrant aussi vite qu'ils le pouvaient pour échapper aux coups de fusils. Jû, comme toujours, protegeait Stella comme il le pouvait, après tout, c'était elle qu'ils voulaient. De nombreuses fois, les balles l'avait pércuté, heureusement, il avait toujours réussi à éviter les coups mortels, et s'en sortait plutôt bien malgrès ses blessures. Stella l'avait supplié de ne plus la couvrir ainsi, mais il ne voulait pas. Alors il continuait de fuir à ses côtés. Elle lui répétait sans cesse qu'il était stupide, qu'elle le détèstait et qu'elle se débrouillerait très bien sans son aide, mais il savait qu'elle mentait. Stella était plutôt du genre à dire le contraire de ce qu'elle pensait, il ne comprenait pas bien pourquoi, mais il savait que, sortit de sa bouche un << Je te détèste. >> pouvait avoir un tout autre sens que celui que l'on pouvait comprendre au premier abord. Stella était devant lui, ils entendaient tout les deux les bruits des fusils de ceux qui les pourchaissaient. Au bout d'un vingtaine de minutes, le bruit s'estompa. Stella se coupa net dans sa course, tel que Jû n'eu pas le temps de s'arrêter avant de s'en rendre compte et la dépassa d'un mètre environ. Il se retourna, éssouflé.

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- Dépêche toi ! C'est pas parce qu'on les entend plus qu'ils ne vont pas nous rattraper !

Il n'eu pas de réponse. Il s'avanca alors vers Stella et la pris par le bras, tentant de l'entrainer avec lui, mais elle le repoussa violemment. Elle fixait le sol, Jû, lui, n'arrivait pas à la comprendre.

- Tu veux vraiment qu'ils te chopent ?!

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Une nouvelle fois, elle ne lui répondit pas. S'énérvant légérement, Jû soupira en se prenant la tête entre les mains. Il fit les cent pas pendant que le silence s'installait. L'ambiance devenait de plus en plus tendue, mais Stella ne bronchait pas, toujours focalisée sur ce qu'il y avait à ses pieds. Soudain, elle releva la tête, elle semblait troublée. Et c'est en tremblant presque qu'elle fini par rompre ce silence pesant.

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- Dis, Jû... Est-ce que tu m'aimes ?

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Ces mots se brisèrent en mille et un éclats aussi coupants que des rasoirs dans l'ésprit de Jû. Dans les eflets qu'ils produisaient, il voyait ses souvenirs. Mais surtout, il voyait Lya. Il souffrait de se rappeller tout les moments qu'il avait passé avec elle, et ce fût comme si on le tuait, lorsqu'il la revue morte, son sang rougissant la neige. En temps normal, il aurait tout fait pour ôter la vie à son tour, à celui ou celle qui aurait osé toucher à Lya, pourtant, il ne l'avait pas fait. Il aurait dû détèster Stella jusqu'au plus profond de ses entrailles. Il aurait dû la haïr, lorsqu'elle lui avait appris que c'était à cause des gens de sa planète, que tout ce qu'il connaissait avait disparu. Mais cela s'était passé tout autrement. Il avai par la proteger ! Il lui sourit alors, et lui tendi la main. En un hochement de tête à peine pronomcé, il lui répondit de la manière la plus assurée qui soit.

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- Oui, je t'aime, Stella.

Le visage de cette dérnière s'illumina, alors, elle pris la main de Jû. Ils entendirent alors le danger revenir, et se remirent à fuir.

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