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shihori
Niveau
2
Mangaka
Flash

 

 

 

J'ai crée cette dollz pour satisfaire mon besoin d'écriture. A vrai dire, tout cela a commencé quand j'ai recommencé à regarder Bleach. Plusieurs scénarios se sont offert à moi. Etre une capitaine, forte et digne ? Ou une amie de Kurosaki ? Ou bien une antagoniste ? J'ai décidé de garder la première option. Pour moi, le scénario est parfaitement ficelé, il ne me manquait plus q'un endroit où le publier. Pourtant, quand j'y repense, je l'ai imaginer sous la e d'un animé, donc je ne sais pas si les mots correspondront à ce que je veux faire passer. Dans tous les cas, je te remercie d'avoir lu ce petit paragraphe, qui pour moi, tiens de préface à cette fiction.  Et surtout n'oubliez pas, Bankai !

Tout d'abord, il faut savoir que Bleach est un manga écrit par Tite KUBO et qui renouvelle une nouvelle image des shinigamis, les dieux de la mort. Ils sont présentés sous la e de samouraïs et utilisent des zanpakutos, des sabres ayant un esprit et qui appartiennent à leur partenaire. Leur principale tâche est de protéger les humains des attaques des Hollows. Les Hollws sont des âmes perdus, rancunières, colériques.

Je n'ai aucune idée de comment commencer cette histoire. Je ne sais pas si il serait préférable de présenter mon personnage fictif ou de partir directement au début de l'histoire. Je pense que j evais peut être faire un peit prologue pour ceux qui sont arrivés sur cette page grâce au destin ! Donc j'y vais, souhaitez-moi bonne chance ! Enfin, si vous arrivez à comprendre mon raisonnement !

***

La jeune femme traversa le couloir, déterminée. Elle attendit un instant que les deux gardes lui ouvrent les portes en bois massif. Elle les remercia d'un grognement et poursuivit son chemin sans un regard. Elle observait ses pieds et répétait le discours qu'elle offrirait à son oncle. Un homme l'annonça et se retira à l'instant où elle entra dans la pièce. Un homme, la fixait.

-Mon oncle, je...; commença t-elle en s'agenouillant.

-Bonjour Shihori, coupa t-il calmement. Cela décontenança la jeune fille. Elle qui avait préparé pendant tout ce temps ce dialogue et qui avait pris son courage à deux mains pour aller voir cet homme qu'elle craiganit et admirait en même temps, venait d'être ébranler par un simple bonjour !

-Bonjour. 

-Que veux-tu ?

-J'ai appris que l'école de shinigami que vous avez crée recrute. C'était pour savoir si j'avais votre accord et vous demander une faveur.

-Quelle est-elle ?

-J'aimerai que personne ne sache mon lien de famille avec vous. Je ne veux pas avoir un traitement de faveur de la part de mes professeurs. 

- Mmh. Je comprends. Ton père est-il au courant de ton choix ?

-Oui je l'ai in é de mon choix. Il a vivement approuvé mon affectation dans cette école. Il y a vu un moyen "d'éradiquer le reste d'humanité et de féminité qu'il me restait".

-A t-il raison ?

-Non. Un shinigami est un être à part entière. Pas une machine sans sentiment et sans libre-arbitre. Ce que je viens d'énoncer sont des caractéristiques des Hollows.

-C'est d'accord.

Elle releva la tête, stupéfaite de l'accord de son oncle.

-Merci. 

Elle franchit la porte sans même se retourner. Il avait beau être son oncle et être de sa famille, cet homme l'avait toujours impressionner et redouter. Dans le couloir de la première division, Shihori affichait un grand sourire à qui voulait le voir. Elle se sentait heureuse et légère. Elle croisa plusieurs personnes dans les couloirs. Souvent des gens occupés. Ils regardaient tous le parquet ciré ou ils se parlaient à eux-mêmes. Intérieurement, la jeune femme se promit de ne jamais finir comme ces shinigamis qui ne profitaient jamais de la longue vie qu'ils avaient. Sauf deux hommes qui devaient avoir son âge. Ils parlaient fort et riaient fort. Ce n'était pas encore des shinigamis, cela se voyait à leur uni e. Ils étaient grands mais faisaient à peu près la même taille. L'un des deux avait les cheveux totalement blancs. Il était peut être malade. Ou très vieux. Le second portait un large chapeau de paille vissé sur sa tête. Il avait des cheveux châtains mi-long qui lui arrivait au dessus des épaules.

 Shihori frôla le brun qui se retourna, un petit sourire narquois aux lèvres. Il pencha galamment son chapeau en avant et afficha un regard des plus explicites ce qui refroidit la jeune femme. Elle se retourna vivement, cramoisie et serra les poings.

-Kyôraku, on va être en retard si tu continus ! dit l'homme aux cheveux blancs.

-Mmh. 

Ils reprirent leur marche, en continuant leur discussion.

-Ukitake, je crois que je suis amoureux ! souffla t-il.

-Toi ! Ce n'est pas possible ! s'exclaffa le jeune homme, souriant.

-Qui te dit que je ne vais pas changer ?

-Je te parie que si nous sommes capitaines dans un siècle, tu espionneras toujours les filles dans les vestiaires, même si un peu de changement ne te ferait pas de mal !

-Que dit-tu si je t'invitais à prendre le thé ?

-Après avoir vu le maître.

-A ton avis qu'est ce qu'elle faisait ici ?

-Qui ?

-La femme qui vient de passer ?

-Je ne sais pas, peut être qu'elle fait partie de la première division.

-Pas bête !

Les deux jeunes hommes continuèrent leur discussion jusqu'aux portes que venaient tout juste de franchir Shihori. Son parfum était encore présent dans la pièce de Yamamoto.

-Bonjour, maître, commença Ukitake.

-Bonjour.

-Pourquoi tu nous as fait venir ici Yama ?

-J'ai une mission à vous confier.

-Quelle est-elle ?

-Devenir professeur pour une classe dans l'école de shinigamis...

-Quoi ? s'exclama Kyôraku.

-Laisse moi finir !

-Manquer plus que ça, marmonna le jeune homme/

-Un membre de ma famille a décidé d'entrer dans l'école. Sûrement une idée de ses parents. J'ai besoin que deux personnes en qui j'ai confiance le surveille pour moi.

-Pourquoi n'y allez vous pas vous même, maître ? demanda Ukitake.

-Il m'a demandé de ne pas intéragir avec son apprentissage que ce soit avec mon nom ou avec autre chose.

-Mais en quoi cela nous concerne à nous ?

-J'ai besoin que vous le surveilliez pour moi. S'il apprend que je suis là-dedans, nous n'aurons jamais un aussi bon élèment.

-Merci pour nous, bougonna le brun.

-Nous acceptons, déclara le garçon aux cheveux blancs.

-Quoi ! Ukitake ! cria Kyôraku.

-Acceptons, ce sera marrant de revoir l'école et de voir de nouvelles têtes. Avec un peu de chance, la fille sera dans la classe du membre de la famille du maître !

-Oui mais...

-Vous continuerez votre discussion dehors ! cria le capitaine en chef

-Mais..., rétorqua Kyôraku.

-Disparaissait avant que je vous réduise en cendres !

-Oui, maître.

Ukitake prit son ami par l'épaule et le poussa vers la sortie.

 

Deux mois plus tard.

 

-Vous êtes tous réuni ici parce que vous avez été choisi pour faire parti de l'élite des shinigamis. Nous ne tolérerons aucun écart de conduite. Vous devez devenir fort et rapide. L'avenir nous dira dans quelle division vous serez affecté. Toutes les divisions sont au même niveau. Si vous voulez devenir shinigami c'est jusqu'à votre mort. Si vous voulez partir, c'est maintenant ou jamais.

Quelques peureux partirent en courant. Shihori était exaspérée. Cela devait faire au moins une heure qu'elle écoutait le discours de cet instructeur qui devait en savoir moins qu'elle au sujet des shinigamis.

-Exceptionnellement, cette classe acueillera deux nouveaux professeurs qui sont des élèves du seul maître Yamamoto Genryusaï, lui-même !

Elle releva les yeux et les baissa tout de suite après. N'avait-elle pas entendue le nom de son oncle ? Peut être qu'on l'avait repéré ! S'ensuivrait des excuses et sa mise en avant. Elle détestait tout cela.

-Regarde c'est des capitaines ! chuchota son camarade de droite.

Elle releva les yeux une nouvelle et évalua la scène. Ces visage lui disaient quelque chose. Elle les avait déjà vu quelque part. Et ce souvenir lui revient en mémoire. C'était les deux hommes qu'elle avait vu dans le couloir après avoir vu son oncle ! Ils n'avaient pas beaucoup changé. Le brun avait toujours son sourire moqueur et ses yeux avait toujours cette petite touche de malice. On aurait dit qu'il cherchait quelqu'un. Le second était plus en retrait. Il arborait un immense sourire qui éclairait la pièce. Ses cheveux étaient toujours blancs. Un court instant, une quinte de toux le prit et son camarade se retourna vivement, secoué mais totu était déjà fini. Personne n'avait rien vu. Shihori commençait à désespérer.

-Mettez-vous par deux et commencez à vous battre à mains nus, ordonna l'instructeur.

Shihori se mit face à face avec son voisin de droite. Shihori évalua la situation. Il n'avait aucun appui, il n'avait aucune garde. Il serait facile de l'immobiliser et encore plus de le tuer. Mais cette deuxième option n'envahit pas la tête de la jeune femme. 

-Commencez !

L'homme se rua vers elle, le poing devant lui pour frapper. Son buste était en avant. S'il il y aurait eu une bagarre, il aurait sûrement gagner. Mais pas ici. Shihori s'amusa de la situation. Il ne lui manquait plus qu'un baton ou une pierre et qu'il pousse un cri, pour en faire un sauvage ! 

Mais il était déjà sur elle. L'homme lança son poing vers le visage de la jeune femme qui venait de disparaître sous ses yeux. En effet, elle s'était glissée le long de son bras. Elle empoigna le bras délicatement et tira d'un coup sec. Ceci c'était passé en quelques secondes après le coup d'envoi. Quand il eut entendu le craquement, l'homme s'effondra par terre, tenant son bras complètement déboité. Une foule se créa autour du blessé. Shihori profita de cet attroupement pour se fondre dans la foule. Pas question que quelqu'un la reconnaisse ou la compare à son oncle. Même si durant le combat, ses yeux étaient devenus comme ceux de son oncle, froids comme de  la pièrre et avec une flamme dans la pupille. Son attitude avait également changée pendant ces quelques secondes. Elle était devenue calculatrice, évaluant chaque mouvement de son adversaire et répondant presque instantanément. 

Shihori commença à palir. Elle avait très mal calculer son coup. Si seulement il n'avait pas été aussi fragile, il aurait pu s'en sortir avec un hématome. L'instructeur accourut, et amena l'élève à la quatrième division. Shihiro observa les deux capitaines et scruta leur réaction. Ils parlaient à voix basse et jaugeaient les élèves. Un court instant, le regard de la jeune femme croisa celui aux cheveux blancs. Son visage se fendit en un large sourire accompagnant des yeux intecellants. Il allait alerter son camarade, quand l'instructeur revint de l'infirmerie.

-Votre camarade a une épaule déboitée et un léger traumatisme cranien, il sera remis sur pied dans deux jours tout au plus. Qui a fait ça ?

Des chuchotement parcoururent les rangs. Shihori commençait à avoir chaud et elle sentait les battements de son coeur s'accélérer. Elle n'avait aucune envie de dévoiler son identité mais elle serait hanté par ça pendant tout son apprentissage.

-C'est moi !

Ce n'était pas Shihori qui avait dit ça. Un garçon aux cheveux blonds et mi-longs avait dit ça en fixant l'instructeur. Tout le monde chuchotait autour de lui mais ça n'avait pas l'air de le géner. En effet, le jeune homme affichait un regard ennuyé. On aurait dit qu'il avait quitter son corps pour une autre dimension. L'espace d'une seconde, il se retourna vers la jeune fille et lui tira la langue. Un percing circulaire y était accroché. L'instant d'après, il était de retour à sa place. L'instructeur lui dit quelques mots ainsi que les capitaines. Celui aux cheveux blancs jetaient quelques regards en biais en Shihori qui le remarqua tout de suite. Allait-on la laisser tranquille ? 

-Reprenez vos***rcices.

Le blond marcha vers la jeune femme, la tête baissée et se plaça en face d'elle. 

-Combat-moi, ordonna t-il.

-Mmh ?

-Je t'ai vu déboiter l'épaule de ce mec. Combat-moi, maintenant.

-Tu sais, je ne suis pas très forte, ça à dû être un coup de chance à mon avis, répondit-elle maladroitement.

-Comme si c'était vrai.

Il attaqua juste après avoir fini sa phrase. Il était rapide et jeta son poing dans le ventre de Shihori. Elle aurait pu l'éviter, peut être avec des difficultés car sa tech*** n'était pas parfaite, mais elle aurait pu. Au contraire, comme une punition, elle encaissa le coup sans bruit. Elle serra les dents et les poings et essaya de se contrôler. La jeune femme était prête à lui crever les deux yeux si il continuait.

-Eh bien ?

-Je te l'ai dit. Je suis faible.

-Laisse moi rire. 

Il enchaina en relevant sa tête et éclata la machoire de Shihori. Cette fois-ci, elle laissa échapper un grognement, signe de sa douleur. Ses joues la picoataient, elle sentait les petits os se balader dans sa machoire et un goût de sans envahit bientôt sa bouche. Il se remit face à elle.

-Au fait, je m'appelle Hirako Shinji.

Elle s'avança en marchant, et lui asséna une claque qui résonna dans tout le dojo.

-Et moi, Shihori.

 

 

***

La jeune femme releva ses longs cheveux roux et s'assura que les deux barettes étaient toujours accrochées à sa ceinture. Son examen de shinigami venait de s'achever et ses mains tremblaient. Elle pria pour tomber dans la quatrième division. Elle avait essayé de ne laisser paraître aucun excédent de force qu'elle avait essayé de cacher pendant cette année. Shinji l'y avait aider. Dans les premiers temps, il la poussait à la colère pour qu'elle utilise sa vraie force. Il l'insultait, lui faisait des grimaces, la frappait, la défier pratiquement tous les jours. Petit à petit, elle commença à lui expliquer sa situation.

-Alors tu l'as réussi ?

-C'est sur qu'ils vont mettre dans la quatrième division, vu tout ce que j'ai fait pour !

-Et pour ton zanpakuto ?

-Eh ben je leur ai raconté un truc du genre que je ne connaissais toujours pas son nom, enfin, je me suis débrouillé comme un chef !

-Bah, tu sais, ils savent peut être pas qui t'es mais s'ils le découvrent t'es dans la merde si ton oncle l'apprend !

-Tu crois quoi, j'ai déjà pensé à tout, idiot !

-C'est toi la débile, dit-il en lui faisant une de ses grimaces dont il a le secret.

-Enfoiré ! Sinon, coment vas le nouveau shinigami qui est promis à un futur de capitaine ?

-Il va plutôt bien même si il a beaucoup de travail ! se lamenta t-il.

-Oh pauvre de toi ! Pense un peu à tout ceux qui travaillent dur et qui n'arrivent pas au même objectif de toi ? réprimanda Shihori, un grand sourire aux lèvres.

Ils continuaient à marcher vers les couloirs de la cinquième division.

-Tu as avancer avec ton bankai ? demanda le garçon.

-Je suis sur le coup. Je pense que j'y suis presque mais je sens qu'il me manque encore je ne sais quoi. Et toi ?

-Je l'ai eu. Y 'a pas longtemps mais il est encore imcomplet.

-Quoi ! Mais il faut aller fêter ça !

-Espèce d'alcoolique ! Tout ça c'est pour aller boire du saké en douce !

-Pfff, n'importe quoi, c'est toi l'alcoolique !

-Pas autant que Kyôraku !

-Ah me parle pas de lui !

-Quoi qu'est ce qu'il a fait encore ?, demanda Shinji, d'une voix faussement intérressé et en baissant lentement les yeux.

-Il est chiant, il est lourd et il fait tout le temps le truc avec ses yeux, là, répondit Shihori, n'ayant pas tenu compte du sarcasme de son camarade.

-Quel truc ? 

-Eh beh, un peu comme toi, on dirait que vous aller vous endormir à chaque fois qu'on vous parle, ou qu'on vous fait tellement chier que vous vous endormez, sauf que lui, il le fait exprès alors que toi c'est naturel.

-Comment ça c'est naturel chez moi ? s'étonna le blond, soudainement offusqué.

-Toi, tu fais pas exprès, tes oreilles sont naturellement bouchées par la cire parce que tu te laves, en fait t'es qu'un gros porc, gloussa la jolie rousse, amusée par sa blague.

-C'est toi la grosse truie ! s'exclama Shinji, en lui faisant une grimace.

-T'es vraiment pas marrant !

-Ouais, c'est ça mais tu vois moi j'ai du travail, contrairement à toi, calma le garçon, moi j'y vais !

Sur cela, le shinigami effectua un shunpô d'une vitesse inouie. 

Shihori soupira. Shinji la fatiguait de plus en plus. Elle se disait vivement qu'il trouve quelqu'un qui pourrait le supporter plus qu'elle. Depuis le premier cours de l'académie, Shinji et elle se considérait comme des meilleurs amis, presque comme des frères et soeurs. Shihori poussait toujours Shinji vers le haut. Ils s'entraînaient pratiquement tous les soirs pour que Shinji arrie à ses fins. Le jeune homme lui avait confié son rêve : devenir capitaine. Pour ce faire, Shihori avait rassemblé tout ce qu'elle savait sur les capitaines actuels et avait déduit que le capitaine de la cinquième division n'en avait plus pour très longtemps avant de partir à la retraite. 

Shihori parti d'un seul pas et comme son ami fit un shunpô tout aussi rapide. Si au moins un seul shinigami qui la connaissait de nom ou de vu, elle était morte. Elle voulait absolument rentrer dans la quatrième division. Shinji tenait vraiment à savoir pourquoi. En effet, s'il l'avait vu la première en déboitant l'épaule de son adversaire d'un seul coup, il lui aurait donné un an pour finir l'académie des shinigamis. Ca venait de faire cinq ans qu'elle y était et obtenait tout juste son diplôme de shinigami. Son oncle serait sûrement furieux et déçu mais elle avait vraiment trop peur de lui dire ses véritables intentions. 

Pour l'instant, elle arriva en un instant sur le ponton menant aux appartements de la treizième division. Elle se dirgea vers la cahute du capitaine.

-Capitaine ?

-Oh oui, Shihori ! 

Son visage s'éclaira soudainement.

-Juste à temps pour le thé !

-Comme toujours, douterais-tu de moi ?

-Non, je n'ai et je ne douterai jamais de toi ! 

-Et ton invitation à venir prendre le thé était très précise.

-Ah oui, mon invitaiton, dit-il d'un air plus sérieux.

-Pourquoi tu voulais me voir ?

-Je voulais tout d'abord te félicitait pour ton admission. 

-Merci beaucoup. 

-Puisque tu es shinigami, tu ne songes pas à devenir vice-capitaine ?

Shihori étonnée, fit de grands yeux ronds.

-Mais tu sais, je ne suis pas très forte dans le domaine du sablre, du shunpô, du kidô, en gros, dans le métier de shinigami !

-Arrête, Shihori. Je t'ai déjà vu sans ta limite. Tes talents sont exceptionnels ! Je pense que tu ferais une très bonne vice-capitaine, et encore plus une super capitaine ! argumenta Ukitake.

-Non désolé, capitaine. Moi je ne serais jamais capitaine. C'est Shinji le capitaine dans notre duo. 

-Ecoute, tu veux peut être laisser Hirako dans la lumière. Mais toi aussi tu as droit à la lumière. Tu es une excellente shinigami. Et arrête de m'appeller capitaine, nous sommes amis, appelle moi Ukitake !

-Je ne veux pas devenir capitaine, ni devenir une excellente shinigami. Je n'ai rien à protéger. Et puis j'ai un rêve que je ne peux réaliser qu'en ayant une limite.

-Quel est-il ?

Un vent froid passa dans la pièce. On apercevait les flammes du soleil qui s'éteignait à l'horizon. Shihori ne savait que répondre. Elle avait envie de déballer  tout le vérité, être enfin libérée de ce poids. Ukitake avait l'air d'être une personne de confiance et peut être sa seule chance de le dire à quelqu'un mis à part Shinji. Mais elle avait aussi peur de sa réaction. Si le captaine la dénonçait, elle serait morte à coup sûr de la main de son oncle. D'une façon littérale, bien évidemment. La jeune femme prit son courage à deux mains, et dit d'un seul souffle.

-J'ai très envie d'entrer dans la quatrième division.

Le capitaine, surpris, lui fit de grands yeux ronds. Puis son expression se mua en une incompréhension.

-Mais je ne comprends pas. Tu as de très grandes capacités. Tu peux aller dans les forces spéciales, je t'ai déjà vu faire un shunpô très rapide, tu as une bonne maîtrise du kido. Alors pourquoi ?

-Mes connaissances ne sont pas suffisantes. Si je veux devenir une des meilleures shinigamis, j'ai besoin de tout savoir sur le corps humain, savoir ces faiblesses et ses points forts. Après avoir appris tout ça, peut être que j'irais dans la deuxième division. Mais en tout cas, je ne serais jamais capitaine. D'autres sont beaucoup mieux et beaucoup plus qualifiés pour***rcer cela et conduire un groupe à la victoire. Moi je suis individualiste.

-Je comprends. Mais pourquoi n'avoir tout simplement pas demandée à être transférer dans la quatrième division après la classe spéciale ?

-Tu sais qui est mon oncle, hein ?

-Oui c'est le capitaine en chef. Mais où veux-tu en venir ?

 -Si le capitaine en chef apprenait que sa nièce était une surdouée, il aurait fait en sorte qu'elle soit dans la division 0...

-Comment connais-tu son existence ? s'exclama l'homme, surpris.

 -Je connais beaucoup de choses, autant qu'un capitaine. J'ai mes in ateurs. Bref, il l'enverrait certainement dans un truc comme ça. Mais si sa nièce ne voulait pas qu'il choisisse pour elle ? Elle ferait en sorte de lui sortir cette idée de la tête, peut importe les moyens. Tu comprends ?

 -Oui, oui.

Tout d'un coup, Ukitake pâlit. Une quinte de toux le prit par surprise. Le capitaine s'éffondra sur le plancher et se recroquevilla sur lui-même. Une toux encore plus forte le prit et par réflè.xe mit sa main devant sa bouche. Ce qu'il sentit n'était pas de la salive mais du sang. Shihori commença soudainement à pâl.ir même si elle était au courant de la maladie du jeune homme. Une maladie enfantine qui l'avait contraint à toujours se protéger, rester sur ses gardes et avoir une couleur de cheveux peu commune.

-Je t'amène à la quatrième division, dit-elle dans la précipitation.

-Va chercher Kyôraku, bredouilla la malade entre deux quinte de toux.

-Non, d'abord tu vas te faire soigner par le capitaine Unohana.

Elle le souleva comme si de rien n'était, sortit de la petite cabane. Ses pas résonnaient sur le ponton. Arrivée sur la terre, elle donna une petite impulsion qui la propulsa dans les airs. Sa toux s'accentua quand ils furent dans les airs. Le mouvement brusque de Shihori avait encore plus destabilisait la santé du capitaine.

-On y est presque, respire, se rassura Shihori.

Elle avait terriblement peur pour son ami. S'il lui arrivait quelque chose, elle ne pourrait jamais se le pardonner. Personne ne pourrait lui pardonner. En dessous d'elle, elle apercevait les petites lanternes que les shinigamis de gardes trimballaient avec eux.

-Je vais faire un petit shunpô très rapide pour gagner du temps. Prépare-toi, prévient-elle.

En fait, Shihori fit plusieurs shunpô très rapide qui pourraient les lester de quelques centaines de mètres. Mais elle n'avait pas envie d'en faire trop de peur que son ami ne prenne mal. La toux s'était atténuée mais il crachait toujours du sang et Ukitake peinait à rester éveillé. Il fit un petit sugne de tête que la jeune femme prit pour un signe affirmatif. Bientôt elle aperçue le signe distinctif de la quatrième division et les lumières des batiments.

-On est arrivé, Ukitake.

Sans prendre la peine de savoir si quelqu'un les regardait, Shihori fonça comme une flèche vers l'entrée de l'infirmerie. Elle accourut à l'entrée et demanda à voir la capitaine Unohana de toute urgence. Quelques secondes plus tard, la capitaine arriva souriante. Shihori haletait, ses cheveux collait sur son visage. Elle baissa les yeux et vit le corps du jeune capitaine. On apercevait à peine sa poitrine qui se soulevait irrégulièrement. 

-Amenez-le sur un lit je vous prie, ordonna Unohana.

Shihori amana rapidement le capitaine sur le lit et observa les gestes de la capitaine. Elle s'agenouilla près du corps et lui serra la main comme pour vérifier si son ami était toujours en vie. Sa main était toute moite et en fermant les yeux, elle pouvait entendre le très léger pouls.

-Je vous remercie de l'avoir amener ici amis n'avez vous pas quelque chose de prévue ? demanda la capitaine.

-Si,si bredouilla la jeune femme, déboussolée.

Puis tout à coup, la demande d'Ukitake lui revient en mémoire. Elle sortit en courant de la salle, et se dirigea vers la huitième division en courant le plus vite possible. Quelques instants plus tard, elle arrivait devant les appartements du capitaine Kyôraku.

-Mais qui fait tout ce bruit à une heure pareille ! entendit-elle.

Shihori vit une tête familière sortir de la pièce. Une barbe laissaient à désirer, des yeux tombants à leur pointe, une mèche de cheveux dépassant de sa queue et bien sur le chapeau de paille qu'il emmenait partout avec lui, son obi.

-Shihori ? Mais qu'est ce que tu fais...

-Pas le temps de t'expliquer, Ukitake a fait une crise, il est avec le capitaine Unohana, expliqua la jeune femme, haletante et trempe de sueur, non pas qu'elle n'avait aucune endurance, mais le stress qu'elle avait épourvé avait fait ressortir ces troubles. Au fil des mots qui sortaient de la bouche de la shinigami, le sourire disparut de son visage. Il sortit en trombe, marcha vivement vers Shihori et l'espace d'un instant, leva les yeux vers elle.

 -Allons-y.

La jeune femme hocha la tête. Le capitaine la devança et se retrouva à une bonne distance d'elle après quelques minutes. Mais c'était sans compter sur la rapidité de la jeune femme, qui en une pression bien placé sur l'air, l'envoya en hauteur juste au-dessus de Shunsui. Shunsui. Depuis le premier cours de shinigami, il avait essayé de la draguer. C'était un pervers, champion dans toutes les catégories. Elle l'avait retrouvé dans les vestiaires des filles plusieurs fois, ou sinon, il allait baratiner des femmes dans le Rukongai. Puis, au fil des années, il était devenu un ami sur qui on pouvait compter à tout moment. Shunsui était humble, affectueux, parresseux aussi. Il aimait par dessus tout boire du saké, par une après-midi où il faisait chaud et où il pouvait s'allonger à l'ombre. Shihori avait pris l'habitude de le retrouver et donc de sécher l'académie des shinigamis. A la fin de la soirée, ils étaient souvent complètement souls et ils s'endormaient comme ça jusqu'au matin quand Lisa arrivait par derrière et leur criait dessus. Ce n'était pas vraiment agréable comme réveil. 

Enfin,elle aperçut les locaux de la quatrième division. Shunsui leva les yeux vers elle pour confirmer, ce qu'elle fit d'un signe de tête. Ils accoururent là où elle avait laissé leur ami. La capitaine Unohana leur fit un signe de tête. "Elle a eu peur.", pensa Shihori. Cela se voyait à ses mains qui tremblaient imperceptiblement et à sa tempe qui battait à une vitesse folle. Ukitake à dû lui donner du fil à retordre. 

Ce fut Shunsui qui, une fois avoir repris ses esprits, qui parla le premier:

-Alors, comment il va ?

-J'ai stabilisé son était mais il est encore très faible. Il devrait s'en remettre, rassura la femme, constatant que Shunsui avait l'air plus blafard que le malade, vous devriez aller vous remettre de toutes ces émotions.

-Vous avez tout à fait raison, capitaine Unohana, dit Shihori d'une faible voix qui montrait son préoccupement, viens Shuinsui.

Ce dernier suivi du regard la jeune femme qui sortait.

-Vous savez qu'elle veut faire partie de votre division ? dit-il d'une voix grave, soudainement plus tendu.

-Oh oui, j'en ai entendu parler. Ce serait un élément fort intérressent mais je ne pense pas qu'elle ait sa place ici.

-Ne lui dites rien, mais j'envisage de la placer dans la deuxième division.

-La deuxième ? s'étonna la capitaine.

-Je demanderais à son oncle. Il ne refusera peut être pas si c'est vous qui lui demandez.

-Donc vous me demandez une faveur ? 

-Oui c'est cela.

-Je comprends parfaitement. Elle gacherait sa force ici. 

-Merci beaucoup de l'entendre.

 Le capitaine de la huitième division se retira de la pièce. La jeune shinigami l'attendait dehors, accroupie sous le porche, en train d'observer les étoiles. Il salua les deux gardes et s'assit à côté de la jeune femme, son obi fleuri ant une cloche autour de lui.

-Ne sont-elles pas belles ?

-Les étoiles ?

-Oui, tu pensais à quoi ?

-Peut être que c'était moi ! Dit-il en sortant une bouteille de saké de son dos.

-Où-est ce que tu l'as prise ? demanda t-elle, impressionnée.

-Je suis parti la chercher là où Lisa les a cachées et où elle croit que je ne connais pas la cachéte.

-Tu vois, je pensais pas que t'étais si intelligent, po.uffa la jeune femme.

Le capitaine émit un petit rire qui passa inaperçue et s'envola avec la bise de vent qui apparaissait.

-Tu veux aller manger quelque chose ? proposa soudainement Shunsui.

-Oui pourquoi pas, ça va peut être nous calmer de toutes nos émotions !

Le capitaine se leva et tendit sa main vers la jeune femme pour qu'elle se relève.

-Tant de galanteries en un seul homme ? s'étonna Shihori, un sourire au coin des lèvres.

-Allez, viens, et estime-toi heureuse que je t'invite ! releva Shunsui.

Shihori se leva calmement et silencieusement. Le trajet jusqu'au petit restaurant du Rukongai se fit dans le silence. La jeune femme devançait le capitaine qui lui, éait le plus heureux du monde. Il pouvait admirer sans retenue la cascade de boucles rousses qui descendait jusqu'aux reins de la jeune femme. Sa démarche, chaloupée et féminine lui faisait ressembler à un chat qui même s'il n'était pas en danger rester constamment sur ses gardes. Shunsui avait eu pendant des années le temps et la patience d'observer ce dos, cette taille marqué par le morceau de tissu qui retenait son shihakusho nouvellement noir grâce à sa promotion en shinigami. 

-Alors, Shunsui tu viens ? demanda la jeune fille, impatiente.

-Oui, oui j'arrive, répondit-il. Il s'était tellement laissée aller dans ses pensées qu'il s'était arrêté en plein dans la rue. La jeune femme se tenait à plusieurs mètres devant lui.

***

 


-Alors c'et bon ?

-Oui, mais ça méritterait un peu plus de saké avec ce plat ! réfléchit le capitaine.

-Tu es vraiment irrécupérable comme mec !

-Quoi ? dit-il, un immense sourire aux lèvres.

-Tu sais que tu deviens un alcoolique en puissance ?

-Et c'est toi qui dit ça ! Celle qui me force à boire alors que moi, je suis sans défense par rapport à toi, expliqua t-il d'une petite voix.

-Ce n'est pas moi le capitaine ici, rétorqua t-elle quelque peu irritée.

-Je veux bien le croire. 

Le dîner se termina sur un silence qui semblait pesant. Shunsui paya le repas et amena la bouteille d'alcool avec lui. La jeune femme marcahit encore devant lui, ses cheveux retombant en cascade sur son dos. Ils se soulevaient à chaque pas qu'elle faisait et retombaient aussitôt après. Le capitaine se laissa bercer par la cadence des boucles et ne remarqua que l'instant d'après qu'elle s'était arrêtée, la tête tournée vers les bois qui jouxtaient la rue principale.

-T'as entendu ?

-De quoi ?

-Les cris. 

-De quoi tu parles ?

Ses paroles s'envolèrent dans le vent chaud de la soirée. Elle était déjà bien loin et si il se concentrait bien, il apercevait son ombre sur les branches. Nin une ni deux, il s'enfonça à son tour dans le sous-bois. Il suivit peu à peu son reiatsu et la rattrapa aussitôt. C'est vrai que des cris survenaient d'une petite clairière où le capitaine avait fait quelques missions de reconnaisance. Shihori stoppa net sa course à l'entrée de la clairière. 

Un cri déchira le tableau qui semblait idillyque. Un hollow qui devait faire au moins trois mètres de hauteurs se tenait là, criant de toutes ses forces, lançant ses pattes et ses sortes de tentacules tout autour de lui. Deux gamins lui faisaient face, visiblement la tête en sang, et sonnés par le choc dû au hollow. 

-Merde j'ai pas mon zanpakûto, marmonna le capitaine. En effet, envisager un kido ne ferait pas bon ménage avec les enfants à côtés et il n'était pas assez précis dans celui-ci pour pouvoir tenter quoi que ce soit.

Son regard se reporta sur sa partenaire. Elle était en train de sortir son zanpakûto de l'air, comme par magie ! Autour de celui-ci se ait des petites rides circulaires qui ressemblaient à celles que l'on obtenait lorsqu'on jetait un pierre dans l'eau.

-J'y vais.

Elle effectua un shûnpo d'une rapidité fulgurante, monta sur le bras du hollow, trancha le bras sur lequel elle était il n'y a même pas une seconde. En l'espace de dix secondes, le hollow n'était plus là et la jeune femme était en train de rassurer les enfants. 

Jamais le capitaine de la huitième division n'aurait pensé qu'elle était aussi forte. Il avouait bien que dans certains domaines, elle était assez forte. Mais là elle excellait ! Ukitake lui en avait glissé quelques mots une fois ou deux mais Shunsui n'avait pas voulu le croire en vu des résultats qu'elle fournissait lors des examens.

-Qu'est ce qui vous a pris de traîner par ici ? cria tout d'un coup la jeune femme.

Au son de sa voix, Shunsui accourut vers les gamins et Shihori. Elle semblait très remontée contre les trois gamins, qui eux étaient encore sous le choc. L'un deux saignait de la tête. Le plus grand pris la parole:

-On a entendu du bruit et puis on est parti voir ce qui s'est passé, dit-il effrayé.

En effet la shinigami faisait peur à voir. Du sang frais dégoulinait de son sabre et elle avait un méchant rictus qui dé ait sa bouche. On aurait dit qu'elle était prête à lever son zanpakûto sur les enfants. Heureusement, le capitaine de la huitième division accouru vers eux.

-Yo les enfants, vous allez bien ? demanda t-il tout sourire.

-Oui ça va monsieur.

-A votre place, je pense que je partirai, chuchota Kyoraku à l'oreille du plus âgé.

Il hocha la tête, se pencha vers la jeune femme pour la remercier et pris ses deux amis par la main et s'en alla sans un regard vers sa sauveuse.

Pendant quelques minutes, on n'entendait plus que le bruit de la nuit, ses insectes qui chantaient, la bise de vent qui mordait les feuilles et la lumière de la lune éclairant les deux shinigamis. Ils étaient dos l'un à l'autre, lui, buvant de petites gorgées de saké, et elle qui nettoyait soigneusement son zanpakûto.

-Comment tu fais ça ? brisa le jeune homme.

-Comment je fais quoi ?

-Faire des choses aussi impressionnantes.

-Je ne fais rien d'exceptionnel tu sais. Je protège juste les gens. Comme toi. Comme Shinji. Comme mon oncle. Comme tous les shinigamis.

-Ce que tu fais quand tu manies ton sabre est simplement exceptionnel, chuchota t-il. Le vent emporta sa parole dans l'air et elle se fondit en elle.

-Le vent se lève. On rentre ? dit Shihori en se levant. Pourtant le capitaine restait assis, sirotant son saké, comme s'il ne se passait rien autour de lui.

-Profite donc.

La jeune fille souffla. Elle glissa son zanpakûto dans sa ceinture et observa les environs. Rien de très exceptionnel. Elle fit quelques pas autour de lui, s***ant dans des pierres pour lui montrer son impatience. D'un mouvement brusque, elle sentit qu'on lui prenait les poignées. Shunsui était devant elle, les yeux brillants. Elle connaissait ce regard. Ce regard qu'on les garçons lorsqu'ils désirent quelque chose très fort. 

Elle n'avait pas envie de s'échapper. Elle voulait rester là, plonger le regard de Shunsui dans le sien, l'examiner, l'analyser jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien à voir. Il avait un regard tellement intense, profond qu'elle ne lui connaissait pas. Son chapeau vola mais il ne le rattrapa pas.

-Tu sais ce qui se passe ? demanda t-il d'un seuk coup, d'une voix sereine, confiante qu'elle n'avait jamais entendu de sa part.

-Non.

-Et alors ?

-C'est mieux comme ça, non ? chuchota la jeune femme. Lentement, elle entoura ses bras autour de cou du capitaine, et d'un mouvement fluide l'embrassa. Ses lèvres trouvèrent naturellement celles du capitaines. Elles avaient un goût de sel et du saké qu'il avait bu. Son étreinte se resserra encore plus sur sa taille. Elle dégagea une mèche qui tombait sur le visage et passa ses doigs sur la tempe de Shunsui. Même si elle était pratiquement imperceptible, sa tension s'était accentuée. 

Intérieurement, Shihori sourit intérieurement. Comment un homme de son âge, qui est pourtant réputé pour être un grand séducteur et pervers pouvait se comporter comme si c'était son premier bisou (censure oblige) ? On aurait dit un adolescent !

 

***

 

 

La jeune femme relâcha négligeament une mèche de cheveux derrière elle et poursuivit son chemin. Devant elle,les shinigamis chuchotaient. Fière, elle releva la tête et dévisagea les regards qui la poursuivait dans les ruelles. Un peu trop fière peut être. Les quelques secondes qui suivirent l'agacèrent au plus au point. Elle n'était pas comme Rangiku qui pavanait partout où elle allait.  S'il y avait eu un petit trou de souris, elle s'y serait glissée volontiers. Las, elle tourna précipitemment dans une rue adjacente à celle-ci et s'adossa à un mur. Shihori souffla un bon coup. 

-Alors comment vas la seconde divison ? Avec toi avec eux je suis sûr qu'elle doit être au bord du gouffre, entendit-elle d'en haut.

-Pas autant que la cinquième division. Je plains vraiment les shinigamis qui sont sous tes ordres mon vieux, rétorqua t-elle, soudainement plus détendue.

Elle releva la tête après sa boutade. Le corps à l'envers, il affichait un sourire narquois. 

-Descends ici pour que je te fasse ravaler toute cette condescendance qui me pique les yeux, continua t-elle.

-Que de vilains mots dans une si jolie bouche, jeune fille, répliqua le blond tout en effectuant une rotation. Il vient se poster à côté d'elle et poussa un soupir.

-Déjà fatigué ? On a même pas commencer ? s'attrista faussement Shihori.

-Tes avances me vont droit au cœur et je les accepterais sûrement mais malheureusement pour nous deux notre amour est impossible sinon ton mari me tuera forcément ! continua le jeune homme sur le même ton que son amie.

 

-Comment tu peux encore t'imaginer des trucs comme ça ?

-Il faut bien rêver, sinon il ne me resterai plus rien pour vivre !

-Parce que tu crois que je vais te plaindre. 

-Que tu me plaignes aussi je savais que c'était trop beau. Sinon, il paraît qu'il va y avoir un nouveau capitaine.

-Sérieusement, t'es vraiment le plus incapable de tout les capitaines ! Aux dernières nouvelles, tu es un capitaine, donc normalement t'es plus au courant que moi ! Bon d'accord peut être que j'en sais plus que toi mais t'es vraiment nul !

-C'est marrant, on dirait Hiyori sans les baffes et les insultes.

-Tu me désespères, franchement.

-Eh beh tu sais quoi je m'en vais alors !

-Vas-donc !

Sur un air faussement attristé, il repartit à l'aide d'un shunpô extrêmement rapide.

Shihori souffla un bon coup. Cela faisait mainteant une cinquantaines d'années qu'elle était dans la deuxième division. Elle et Shunsui était ensemble, pas encore mariés, mais elle le pressait pour accepter. Pratiquement personne ne savait qu'ils vivaient ensembles, mis à part Shunsui, Yoruichi et Lisa, la vice-capitaine de la huitième division. Par contre, tout le monde savait qu'elle était la nièce de Yamamoto, la faute à Rangiku qui n'avait pas pu tenir sa langue, après trois ou quatre verrre de saké avec un shinigami désireux de découvrir de nouveaux potins.

Le capitaine Unohana s'était montrée claire et stricte en lui interdisant d'accéder à la quatrième division. On l'avait alors affecté à la deuxième division, où elle jouait dans l'ombre. C'était le chef de la deuxième division qui lui assignait personnellement ses missions sur papier, avec un cachet et la signature du capitaine. Personne n'était au courant de ses missions, et elle passait officiellement pour une shinigami de bas niveau figurant dans la deuxième division. Elle n'avait pas beaucoup de considération de la part de ses collègues car elle était devenue très proche de Yoruichi et de Kisuke Urahara même s'ils étaient plus jeunes qu'elle. Au fil des années, elle avait compris que si ses partenaires ne l'écoutaient ce n'était qu'à cause de son rang et de ses connaissances. Ils la craignaient plus qu'ils ne la respectaient. Peu à peu, elle s'y était habituée, et ce n'était pas ça qui allait la déstabiliser. 

 

***

La jeune femme s'adossa au mur de la petite maison. Dedans, la discussion était animée, chacun allant de son argument, proposant tous d'aller enquêter sur ces mystérieuses disparitions de shinigamis. Elle entendit son oncle appeler Shinji, Love, le capitaine de la septième division, Rose, celui de la troisième, la neuvième. Suivi d'une ribambelle de noms de vices-captaines que Shihori ne retenait jamais. Lisa y allait aussi. Elle avait entendu Shunsui lui dire d'y aller. Hachigen partait avec eux. Elle les entendit partir mais ne risqua pas un coup d'oeil au cas où quelqu'un la remarquerait. Discrètement, elle se leva, parcourut quelques mètres en courant, le plus doucement possible. Elle les suivrait, quitte à perdre sa place, n'étant pas habiletée à cette mission. Elle les filerait, comme elle l'avait appris. Rester toujours hors de vue mais que la cible soit toujours en vue. Elle replaça dans ses cheveux les deux petites barettes qui ne la quittait jamais et parti à leur poursuite. Ils arrivèrent dans un clairière, la jeune rousse entendit les sabres qui s'entrechoquaient. Il y avait de la bagarre. Elle décida de rester au loin mais ce qu'elle vit lui glaça le sang. L'équipe envoyée était en train de se battre contre des hollows ayant l'apparence du capitaine Kensei, sa vice captaine, une certaine Mashiro. Ils tombaient tous les uns après les autres. Elle fit un pas pour aller les aider, et sentit la pression spirituelle qui se dégageait du combat. Elle était énorme. Ils immobisilèrent difficilement les hollows. Les shinigamis eurent beaucoup de mal à maintenir le combat. Ils étaient presque dépassés par la puissance de Kensei et de sa vice capitaine. Elle ne pouvait pas se retenir plus longtemps en voyant ses amis en train de perdre. Elle se jetta



 

 

 


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