Mes réponses vont reprendre progressivement. (patientez encore un tout petit peu, désolé)

votre +2 n'est pas une invitation à rôler et/ou inversement. 

Je ne mange personne promis, par contre j'ai la facheuse tentance à disparaitre, mais je reviens toujours. Donc, faut être patient avec moi.

Grace à (ou à cause), de Hostigmachin (hébérgeur d'images), vous avez droit à la nouvelle effigie de Solal (bien plus viril et c'est tant mieux).

Certains d'entre vous trouve que j'écris peu, mais je trouve que deux à trois mp c'est déjà pas mal alors c'est ça ou c'est rien .l.. (ok j'avoue sur hébergeur ça fait radasse mais bon.)

Je les regardais affluer telles des abeilles autour d’un pot de miel. Je suis le miel et je n’aime pas les abeilles. Mes sourires étaient les plus polis qui soient, mes paroles d’une grande sagesse et mes manières comme toujours, impeccables. Il valait mieux, Père et Mère surveillait le moindre de mes faits et gestes parmi cette foule de convives un peu spéciale. Mondaine, plus cette soirée avançait et plus je ne me sentais moins à mon aise.

Les agneaux étaient au centre de la pièce, apeurés, conscient de leur funeste destin. Je ne pouvais m’empêcher de les plaindre. L’un d’eux me regardait avec ces beaux yeux bleus, suppliants et humides et moi je ne pouvais pas l’aider, j’étais comme ses gens qui m’entouraient,  j’avais hâte. Ma soif était grandissante et toutes les coupes de breuvages divers et variés ainsi que les mets les plus raffinés qui m’étaient offerts, ne me tentais pas. Ce que je voulais était là, enchainé et prêt à être servit. Il ne manquait qu’encore un peu de peur pour que la saveur soit parfaite. J’avais honte.

J’ai encore honte. De moi, de ce que je suis, de ce que j’aime.

Aidez-moi..

Ou non, ne m’aidez pas, ce serait prendre un risque inutile.

Quoi, qu’avais-je ouïe dire ?

Je comprenais mieux le but de ma présence à cette soirée que j’avais d’ordinaire le choix de fuir malgré mon statut d’héritier, mais ce soir-là, je n’avais pas eu le droit de me dérober à mes obligations.  Je les voyais, mes parents, pronostiquer mon choix alors que l’on ne m’avait encore rien demandé. J’avais entendu pourtant, l’une de ces abeilles devait devenir ma promise. 

Il était hors de question de céder à une telle demande alors que dans le plus grand secret, je m’étais déjà lié à quelqu’un d’autre. Plus un petit bourdon qu’une abeille pour le coup.

La fuite m’avait semblé être la solution, alors j’ai fui. Et dans celle-ci, j’ai tout perdu, jusqu’à mon petit bourdon. Mais j'y ai gagné une certaine fo'rme de liberté. Solitaire, sous couveture, sanglante, éternelle, morne, et couronnée d'une promesse que jamais je ne vais parvenir à réaliser. 

Mais je suis un prisonnier libre. Etrange, j'en conviens.