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Nostalgie 

02:13 du matin

 

Souvent, j’ai trop de choses à faire pour me perdre dans mes pensées. Quel comble, me direz-vous, pour un gémeaux. Mais n’est-ce pas ce que la vie active nous impose ? Entre penser à mes études, à mon avenir, ou à mes sorties entre amis ou même encore à ce que je vais manger ce soir, mon esprit est, la plupart du temps, occupé. On se lève le matin, et on accompli une multitude de tâches, par automatisme le plus souvent, par habitude. Sans même prendre le temps d’y penser. Parce que ma vie est faite ainsi, j’ai des choses à faire et j’y réfléchirais plus tard. Et après tout ce n’est pas une mauvaise chose, car peut-être que si je pensais à tout, je ne serais plus sûre de rien. Plus certaine du chemin que je veux prendre, d’avec qui je veux le prendre, de quand je veux le prendre. Ne pas prendre le temps de réfléchir à soi et à sa vie est à coup sûr bien plus simple que de se perdre dans ses pensées.


Mais, parfois, je me perds. Dans à peu près tout et n’importe quoi, dans l’avenir certes, mais il arrive quelques fois que je me perde dans ce vaste monde qu’est le passé. Mon passé. Je songe à tout ce que j’ai vécu, avec qui, à ce qui était important pour moi à l’époque. Je pense à ce qui rythmait mes journées, ce qui animait mes pensées, quelles étaient mes préoccupations, mes priorités. La façon dont je voyais la vie, et même la vie en elle-même, c’était différent. J’étais une enfant, superficielle et naïve, pourtant, la vie semblait avoir meilleure saveur à cette époque là. Et elle l’avait surement.


Je rêve parfois de revenir à ce temps où ma seule imagination pouvait constituer un terrain de jeu aussi grand que les océans. Un univers à moi, et à moi seule, où j’étais le personnage principal, actrice de mes propres histoires et qui vivait des tas d’aventures. Je lisais beaucoup, j’adorais ce sentiment de liberté qu’offraient les livres sans images, j’aimais imaginer à quoi ressemblaient les personnages de mes romans, quelles étaient leurs voix et comment ils aimaient s’habiller. Cela peut paraître paradoxal, mais quelques fois ce sentiment de liberté et de toute puissance pouvait aussi me venir grâce à des jeux vidéos.


Je n’ai pas honte de dire que je n’ai pas eu une enfance semblable à celle de nos parents. J’ai vécu ma jeunesse avec les progrès techn.iques que l’on m’a fourni, j’ai vécu avec mon temps, et c’est ce que je continuerai à faire. Quand mes parents faisaient des cabanes dans les arbres, moi j’en construisait sur mon ordinateur. Suis-je plus stupide qu’une autre pour autant ? Je n’en ai pas l’impression. On dramatise trop cette « nouvelle génération » qui passe son temps sur les écrans. Mais en réalité, la technologie nous permet de pousser notre imagination bien plus loin que l’on aurait jamais pu penser le faire. Elle nous permet également de nous socialiser, et ce même bien plus facilement que dans la réalité.


Les amitiés virtuelles sont sûrement plus réelles que celles que l’on lie dans la réalité. Même derrière un petit écran, des inconnus finissaient par devenir de vrais amis, à qui je pouvais tout dire et avec qui je pouvais passer mes meilleurs moments. Ces amitiés n’avaient rien de virtuel, si ce n’est le moyen que l’on utilisait pour commun.iquer. Les sentiments que j’éprouvais à l’égard de mes amis, eux, étaient bien réels. Ces amitiés, elles m’ont marquée à vie. Elles n’avaient rien à envier à celles de la vraie vie, bien au contraire. Elles étaient toutes aussi fortes, et je me dévouais à eux comme à ma propre famille. Je les aimais, de toute mes forces.

 

Le seul problème avec ces amitiés, c’est qu’elles ne pouvaient qu’être éphémères. Et certaines fins m’ont dévastée, réellement. C’est aussi ce qui fait que je ne les oublierai jamais. Après tout,  c’est triste, de se dire que plus jamais on aura aucun contact avec ces gens là, avec qui on s’entendait si bien, avec qui c’était devenu une habitude de discuter. Pourtant, ces fins, c’est bien ce qui fait toute la magie de ma nostalgie. Même si sur le moment, c’était la fin du monde, j’aime me dire que ,certes j’ai été triste, mais la tristesse est à mon gout une émotion majestueuse.  Et quelle plus grande preuve de la sincérité de ces amitiés que de voir leur finalité m’attrister pour de vrai.

 

D’une certaine façon, je crois que j’aime vivre dans le passé, et je me dis que si je devais le revivre ce ne serait sûrement pas si génial. J’aime simplement passer du temps à me souvenir. C’est peut-être ça de grandir, c’est d’accepter que certaines choses appartiennent au passé sans pour autant que ce soit quelque chose de mal, ou de triste. La nostalgie est un sentiment qui me fascine. Elle t’apprend à éprouver du plaisir de quelque chose pourtant définitivement terminé. Mais surtout, elle me permet de me souvenir, et de ne jamais oublier.

 

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