Hey ! Moi c'est Victoria !

Mon histoire :

Une nouvelle vie. 

Je suis un vampire. Et aujourd'hui pour la première fois je vais vous raconter mon histoire, ma vie. Née d'une famille aisée où je ne manquais de rien, je vivais heureuse avec pour seule passion le rêve d'une vie plus sauvage. Un jour, dans ma ville natale, des meurtres commis soit disant par des loups, eurent lieu. Je me suis alors renseigné sur ces drôles de créatures qui buvaient le sang des humains. Quelques jours avant mes 19ans, l'un d'eux sonna à ma porte. Il travaillait avec mon père dans l'entreprise familiale, c'était le nouveau. Du coup mon père l'avait généreusement invité à venir passer la soirée à la maison. A table, quelques indices me permirent de comprendre qu'il s'agissait bel et bien d'un vampire au sang froid et à l'âme de tueur. L'air de rien je lançais alors ce sujet si tabou dans ma famille :
"Et vous monsieur vous avez entendus parler des meurtres en ville, ça ne vous fait pas froid dans le dos ? avais je dis, d'une voix légèrement iro***.
-Bien sûr, il va de soit qu'on ne peut rester insensible face aux évènements dramatiques qui touchent notre région. Il me regarda d'un air interrogateur, certainement surpris par cette question.
-Certains pensent que se sont des loups comme mon père qui le pense mais moi je trouve que ça ne colle pas. Mon père me regarda avec mépris, comme si j'allais stoper mes interrogations.
-Je serai ravi d'entendre tes hypothèses à ce sujet. Soudain curieux, l'homme me sourit.
-Et bien si toutes les victimes retrouvées n'avaient plus une goutte de sang c'est forcément que la chose qui a fait ça était hématophage, comme les moustiques ! Et à ce que je sache les loups sont carnivores, s'il morde leur proie, après il la dévore. Et puis l'agressivité d'un loup est minime face à celle d'un homme. Je pense donc qu'il s'agit d'une espèce supérieure au loup et à la notre. -tu as des idées de ce que cela pourrait être.
-Bien... je pense à cette légende d'homme buveurs de sang, les vampires. Cela ferait peur à n'importe qui, ne serait ce que le mot "vampire" mais cela ne vous fait ni chaud, ni froid, je me trome ?
-Interessant... L'homme reprit alors sa conversation banale à propos du boulot avec mon père et me lancer parfois quelques regards d'interrogation. Je souriais comme si de rien était, mais tout en lui faisant comprendre que je savais. Après le repas, l'homme discuta au salon familiale avec mon père et ma mère. J'en profitais pour m'éclipser dehors. Il ne tarda pas à me rejoindre prétextant une envie de fumer.
-Je savais que vous me rejoindriez.
-Qu'est ce qui te fais dire que je suis un vampire ?
-Votre façon de regarder les gens tout comme la façon dont vous avez regardé votre assiette à table, le fait que vous soyez apparu en ville le jour où les meurtres ont commencé, vos yeux qui changent légèrement de teintes, ou le fait que vous soyez en tee-shirt alors qu'a l'extérieur il fait moins de 5°C. Bref, je sais pour vous et pas la peine de tenter de me faire peur avec vos crocs, je ne vous dénoncerai pas.
-tu as du cran pour une gamine.
-J'ai pratiquement 19ans. Je ne suis plus une gamine. J'avais tort a propos de vous ?
-Non. Tu avais raison. Je suis bel et bien un buveur de sang.
-Alors écoutez moi bien, j'en ai marre de cette vie planplan où les bonnes manières sont de mises et où chaque jour est fait pour travailler et atteindre de stupides objectifs, tout ça pour gagner du fric. Je ne veux plus avoir ce rythme de routine, voir du monde tous les jours, les gens qui font semblant de s'interresser à toi, les idiots qui croient que je suis une gamine... Je ne veux plus être vu comme la goss de riche qui va réussir ses études malgré le fait qu'elle sorte beaucoup. je refuse que vous me laissiez dans cet engrenage infernal qu'est la vie humaine. Elle est trop courte, et inutile.
-En tout cas tu sais ce que tu ne veux pas. Si je suis sorti tout à l'heure c'était pour te tuer parce que tu en savais trop.
-Vous me tuerez après si ça vous chante mais avant laissez moi finir. Je sais ce que je ne veux plus mais je sais aussi ce dont je rêve. Je souhaite vivre une vie différente, u***, qui m'apportera une victoire que j'aurais choisi et non celle que mes parents m'ont destiné. Je n'aime pas ce genre de destin tout tracé suivant le rang social. Je veux pouvoir m'évader, être libre, écarter de mon chemin ceux qui me poussent à bout. Je veux être une guerrière sauvage, un peu comme un loup. Je veux vivre plusieurs vies, être éternelle. Et ça c'est vous qui pouvez me l'apportez, pas mes parents, pas mes amis.
-tu sais que tu me surprends ? D'habitude, à l'instant où les gens m'enlève mon masque, ils ont des réactions de peur, de dégout, de révolte mais ils me demandent rarement de devenir un des miens. Ils ont le sens de l'humanité aiguisé. J'accepte ta requête, tu as l'étoffe d'un vampire. Il ne te manque plus que l'anatomie qui va avec.
-Quand, où et comment ?
-Demain soir, à 20h00, pas 20h05 ou 10, 20h pile. A l'entrée de la forêt de Broken Way. J'y serai. Mais attention tu n'arrives pas à l'heure, je ne serai plus là.
-A demain monsieur...
-appelles moi Dick. Mon nom est Dick Slown." A cet instant il partit avec une vitesse incroyable. Je rentrais dans la maison en chantant : "Finis la vie de famille, finis les repas cérémoniaux, moi je me tire d'ici !". Je montais dans ma chambre et sortais une valise du haut de l'armoire. J'y mettais une paire de chaussure de randonnée, une couverture en fausse fourrure, quelques bijoux et 2 ou 3 tenues de rechanges ainsi que des bottes à talon. J'étais fin prête à partir de cette maison où tout était quadrillé comme sur du papier à musique. Enfin , j'allais vrivre en suivant mon instinct plutôt que mon destin. Je me doutais que la douleur serait intense et que cet instinct si sauvage m'engagerait dans une voie criminelle, mais j'en rêvais. Le lendemain je partais en avance, prétextant une nuit chez une amie. Arrivée devant cette forêt je ne vis personne. Il était pourtant 20h. J'allumai donc ma lampe torche et je partis à la recherche de Dick. J'avançais dans cette forêt sombre, ne prêtant aucune attention aux chemins prévus à cet effet. Je finissais par crier :
-Dick ! Dick Slown ! Je vous jure qui si vous m'avez posé un lapin vous allez le...
-je vais quoi ?
-le regretter. Vous m'avez demandé d'arriver à l'heure et vous n'êtes là qu'à 20H03 ?
-en fait j'étais là à 20h mais je voulais voir si tu allais osé rentrer dans une forêt ou finir par repartir.
-ce test est mesquin et en plus c'est mal me connaitre. J'ai l'habitude des forêts, dès que je peux j'y viens, de jour comme de nuit. J'aime les bruits des oiseaux nocturnes ou le hurlements de coyotes qui tapissent les montagnes. Parfois je fais même la course entre les arbres, seule avec le vent. Alors le jour où j'aurais peur d'être seule dans...
-C'est bon, j'ai compris ! Ne me fais pas un roman. Tu es prête ?
-prête." Il se jeta sur moi et me mordit au cou. En une fraction de seconde la douleur était passée de 0 à maximale. Je ne pouvais plus respirer, mes veines se noircissaient. J'avais envie d'hurler mais ma volonté de surmonter cette épreuve était trop forte. Au bout de longues minutes inconsciente je me réveillais. Quand j'ouvris les yeux, la nuit n'était plus si noir, la lune brillait d'une couleur plus intense que jamais. Le bruit du vent frolant les feuilles mortes sur le sol et balayant les branches étaient mille fois plus fort. Sa voix aussi.
-Alors ? tu as dis adieu à ta vie humaine ? Dick me regardait en s'essuyant les lèvres encore dégoulinantes de mon sang.
-je crois oui. Je tremblais mais j'étais heureuse. Que se passe t-il maintenant ?
-J'ai 3h. 3h30 grand max pour t'apprendre ce que tu dois savoir. Après chacun sa vie. Tous tes sens sont en éveil. Tu es un nouveau né donc tu es plus forte que moi. Pour l'instant. Ta vue, ton odorat, ton ouïe et ton touché sont exaserbés. Tu dois aussi apprendre à te nourrir. Tu choisis ta cible, tu la mords, tu la vide de son sang, tu t'en débarasses. Si au début c'est un peu difficie pour toi, prends des fugitifs de prison, ou des personnes qui vivent seules. C'est plus... facile.
-c'est tout ce que tu vas m'expliquer là ? encore heureux que je m'étais renseigné...
-Si tu veux je te ferai part d'autres petites choses mais pour le moment je suis piégé par le temps. Il faut que je quitte la ville dans 3h. Alors si tu pouvais cesser de parler et m'écouter attentivement. Ton âge à partir de maintenant ne veut plus rien dire, tu n'as plus 19ans, tu repars à 0. Tu es immortelle. Tes capacités dépassent de loin celles de toute espèce vivante sur cette planète. Tu es plus forte qu'un loup, qu'un puma ou même qu'un orque. Tu es LE prédateur dont tout le monde peut avoir peur. Tu ne ressens que très peu la douleur. Chacune de tes blessures que tu te feras cicatrisera en quelques secondes. Ton corps à présent : il est plus fin, plus harmonieux, même si sur toi il n'y avait pas beaucoup de retouches à faire, ta chevelure ne s'emmèlera plus, elle sera toujours brillante et d'une couleur intense. Ta peau est plus claire et brille au soleil, comme des éclats de diamants. C'est une des choses qui peut te trahir. Les lois aussi sont importantes. Les volturis, dans le village de Voltera en Italie, sont en quelques sorte les fondateurs des lois vampiriques, ils sont là pour les faire respecter. Ne les sous estimes pas, ils ont chacun des pouvoirs spéciaux. Aro, Marcus, Caius, Jane, sont très puissants. Prends toujours note des lois vampiriques. Je t'ai mis dans ta valise la... "bible du bon vampire". Tu y trouveras quelques notes que j'ai prise pour t'aider en plus des lois. tes yeux sont rouges car tu as faim, ou que tu es énervé. Tes yeux peuvent également être jaunes lorsque tu es excitée, ou pressée. les autres couleurs que pourront prendre tes yeux dépendront de ton caractère. Elles varient suivant les vampires. C'est tout ce que je t'apprendrais pour ce soir. N'oublies pas de tester ta vitesse et tes réflex, entraines toi, deviens plus agiles, plus forte, garde la maitrise du combat. Bye."
Il s'en alla, me laissant seule avec moi même. J'usais de ma nouvelle vitesse pour rejoindre ma moto. Arrivée sur la route, quand je fus sur ma moto, je me sentais enfin libre. J'étais libérée de tout cet ennui accumulé pendant des années. Je tracais dans la nuit avec ma moto jusqu'à l'aube. Aux aurores, alors que la rosée formait des perles sur les tiges des herbes, je laissais ma moto sur un parking autour du pathelin de Cliffer. Cette ville abritait toute une population d'ivrognes, de tueurs en série et de gens suicidaires. Je rentrais dans un Super Market désert où seul le vendeur se dressait devant moi, en fumant son canabis. Je le regardais avec attention, scruptant le moindre de ses mouvements. Je bloquais le système d'ouverture de la porte du magasin et sautait par dessus la caisse. Ses yeux, embués par les effets de la fumée nocive qu'il ingérait regardaient dans le vide. Je l'attrapa à la nuque et le mordit au cou. Au contact de sa chair mes crocs sortir instantanément. J'étais transporté par le gout de son sang. Son artère déchirée, son cou ensanglanté, je ne m'arrêtais pas avant de lui enlever sa dernière goutte de sang vitale à sa survie. Il s'effondra par terre dans un bruit sourd. Sa cigarette pris alors feu dans les étalages de bonbons en tout genre. Je sortais du magasin et remontais sur ma moto. De loin, dans le rétroviseur, je pouvais appercevoir le magasin croulant sous les flammes. Pour ma première victime j'avais soigné ma sortie. Je décidais de quitter la ville et d'aller m'exercer en forêt, justement dans la forêt de Broken way ! Arrivée là bas je parcourais la montagne en quelques secondes, sans aucun effort. je me sentais libre, sans pression, sans personne pour me dicter ma conduite. Un bruit m'interpella soudain. Derrière les pins, quelque chose bougeait, mais mon odorat ne détectait aucune odeur particulière. Avec l'énervement de ne pas savoir qui m'observait mes veines devinrent sombres et mes iris se colorèrent en rouge sang. Je ne voulais pas aller voir, j'attendais. Pour moi la patience avait toujours été le maitre mot. Des branches se cassèrent sur le sol, à quelques metres derrière moi. Je me retournais en une fraction de seconde. Dick était  à quelques centimètres de moi. J'eus une peur bleue. 
"Mais vous êtes un gros malade vous !
-Oh, n'exagères rien, tu m'as entendu arrivé.
-Même, j'ai eu peur ! Enfin non, j'ai pas eu peur, j'ai été surprise. Vous n'étiez pas censé avoir quitté la ville ?
-je l'ai quitté, jusqu'à ce matin, où je suis revenu. Alors comment ma jeune apprentie s'en sort ?
-Plutôt bien je dois dire. Ma première victime est partie en fumée dans un Super Market.
-j'en ai entendu parlé en effet. Alors qu'est ce que tu fais aujourd'hui, tu cours un peu ?
-Oui. Mais, je voulais savoir Dick, ça fait combien de temps que vous êtes un vampire ?
-Bien 200ans maintenant. Très sauvage ta tenue dis moi ?
-Oui, c'est mon style. La fausse fourrure est douce et me va bien au teint. Pour ce qui est du haut moulant et du jegging noir c'est mon côté guerrière.
-Ces bijoux viennent d'où ?
-ça c'est des amis à moi qui me les ont créé. Ils sont incroyables ! Ils arrivent à caresser des loups sauvages ! Je m'entends super bien avec eux. Ils vivent juste à l'ouest de la montagne.
-tes amis tu dis ? Si j'étais toi, maintenant je les éviterais.
-certainement pas ! Je traine souvent avec eux. Ils sont d'origine indienne et ils m'apprenne plein de légendes sur les bisons, les loups, les esprits.
-justement, tes amis ne sont pas ceux que tu crois. Si ils viennent à savoir pour toi ils te tueront.
-Comment ça ? Et non c'est impossible, je sors avec l'un d'eux.
-C'est pas vrai ? ça tu aurais dû me le dire avant que je te transforme. Tu dois le quitter.
-Mais tu vas m'expliquer pourquoi non d'un chien ?
-justement ce sont des chiens. Ils se transforment en loups comme ils veulent, en particulier en présence de vampires. Ils les détestent, ils nous détestent. Leur contact avec la nature n'est pas étonnant puisque ce sont en quelques sorte des animaux.
-Quoi ? Non ils ne m'auraient jamais menti à ce sujet ?
-Ton petit ami, il commande les autres non ?
-Oui, il a tendance a vouloir décider pourquoi ?
-c'est le mâle dominant, le mâle alpha. Il dirige la meute. C'est pour ça qu'il ne t'a rien dit, pour la protéger. C'est logique. Ton petit ami, rassures moi quand même, c'est pas Treyl ?
-Si... tu le connais ? Dick eu à ce moment là un grand soupire et se retourna.
-Si tu le revois, il te tuera. Fais moi confiance Victoria, il faut que tu partes, très vite, et ne te retournes jamais, ne lui envoies aucun message lui indiquant ce qu'il t'arrive. Tu dois partir maintenant. Il te retrouvera sinon.
-Je... je ne peux pas l'abandonner. C'est impossible... il ne me fera jamais de mal.
-Ah bon ? Et ça c'est quoi à ton avis ? Dick enleva son tee shirt, il avait une trace de morsure énorme au niveau des côtes.
-Ce n'est pas lui...
-Mais si c'est lui. Avec toute sa meute, il est l'ennemi numéro 1 des vampires, la seule autre créature à pouvoir nous tuer sur cette terre. Ecoutes ! Il stoppa la discussion soudainement. Tu m'as dit qu'ils étaient où tout à l'heure ?
-A quelques kilomètres à l'ouest.
-Ok, cours, suis moi." Dans la pa*** je le suivais sans dire un mot. Il allait très vite et même si j'étais un nouveau né j'avais du mal à le suivre. Il voulait semer quelqu'un mais je ne comprenais pas. Arrivés à la route, il me poussa dans sa voiture et démarra. j'attachais ma ceinture un peu stoique. Il roula sur quelques kilomètres. 
"Désolé d'être un peu brute mais il fallait qu'on parte. Il nous avait repéré. Je ne sais pas si il a entendu la conversation mais si il sait pour toi tu prends des gros risques en restant dans la région. On va partir, assez loin. Je t'emmène.
-Non. Gares toi. Je veux aller lui parler.
-Tu es suicidaire ou quoi ? Je viens de te dire que les loups ne parlent pas aux vampires. Tu veux lui dire quoi ?
-Gares toi maintenant. Il se gara sur le bord de la route.
-Je ne pourrais pas te sauver. Moi je ne reste pas. tu vas devoir te débrouiller seule et excuse moi de t'annoncer que si tu t'en sors vivante c'est un vrai miracle.
-T'en fais pas pour moi. Dick, merci." Dick repartit. A present j'étais bien décidée à affronter Treyl. Je voulais qu'il m'explique ses mensonges pendant plus de 2 ans. Je voulais si j'en avais l'ocasion affronter toute sa famille, ou plutôt devrais je dire sa meute. Je repartais en montagne et me dirigeais vers l'ouest. Des hurlements de loups raisonnèrent et un grognement sourd se faufila dans la haie devant moi. 
"Treyl ! Sors de là ! Maintenant ! On doit avoir une sérieuse explication ! Un loup plus gros que la moyenne sortit de la haie, les babines retroussées et les yeux fixés sur moi. Tu n'es pas sérieux là ? Tu vas vraiment rester en bête féroce pour me parler ? Treyl se retransforma. 
-Alors c'est vrai, t'es une buveuse de sang ?
-je peux te retourner la question. Alos comme ça t'es un loup depuis qu'on se connait ?
-Chacun son mensonge.
-Toi ça fait plusieurs années que tu me mens, moi ça fait 2 jours à peine et je voulais te dire la vérité !
-tu as fuis tout à l'heure.
-Oui, Dick a pensé que tu...
-Slown aurait du mourir la dernière fois, ça aurait évité que tu deviennes cette... chose !
-Alors c'est vrai, c'est toi qui l'a attaqué, tout ça parce qu'il est différent, que c'est un monstre ? Mais attends j'ai un scoop pour toi, t'es un monstre aussi ! Qui plus est, tu es menteur, tu pues le chien et en plus tu es méchant !
-Finis de discuter, t'aurais pas du revenir.
-Attends deux minutes, tu veux me tuer ?
-c'est si évident que ça ?
-Mais qu'est ce que tu fais de ce qu'on a vécu, de notre couple ?
-Notre couple... ah ah ! Bonne question, bah je pense qu'il est partit en fumée à partir du moment où je t'ai vu avec Slown et que j'ai appris que tu étais un vampire. Bon tu as toujours été bavarde, mais là va peut être falloir passer à l'action." Treyl se retransforma en loup et avança vers moi en grognant. Je ne savais pas de quoi il était capable mais le peu que je ressentais ne me disais rien qui vaille la peine de me battre. Je me retournais et courais aussi vite que je puisse. Alors qu'il me poursuivait d'autres membres de la meute se joignèrent à lui. Ils allaient très vites et je pouvais sentir le souffle de leurs truffes me frolait. Je sautais alors dans un arbre et montais à l'abri sur une branche assez haute. Les loups n'avaient pas l'intention d'abandonner ils campèrent devant l'arbre en grognant. Je me sentais assez mal dans cette situation. J'aurais besoin de descendre à un moment ou à un autre et ça me semblait fatal. C'est alors qu'un autre arbre à proximité tomba à quelques centimètres d'eux les faisant reculer. Dick m'appela. 
"Victoria ! Descends vite !
-Dick ?" Je sautais de l'arbre et le rejoignais. Les loups ne tardèrent pas à nous suivre mais Dick eu une idée bizarre que je ne compris pas de suite. Il se dirigea vers l'ouest à leur campement. Arrivé là bas, il prit en***age une femme et son bébé. Il attacha la femme et prit le bébé dans ses bras. Les loups arrivèrent.
"Ce bébé va mourir. Et si je ne suis pas trop bête, seul le mâle alpha peut engendrer une descendence, n'est ce pas Treyl ? Treyl se retransforma. 
-Laches mon fils.
-Ton quoi ? Tu as eu un fils avec une autre femme ? J'étais sous le choc.
-Il fallait que j'assure l'avenir de la meute. Slown, laches le ! Tu ne sais pas ce qu'il t'attend si tu le tues.
-Ce bébé est pour ma part, une issue de secours, je lui en suis très reconnaissant. Alors voilà comment ça va se passer. on part avec le bébé. Vous faites un seul pas vers nous et ce bébé aura la nuque brisé ou sera vidé de son sang. On est d'accord ? Autre chose, une fois que nous serons à la voiture nous déposerons le bébé sur le bord de la route et seulement à ce moment là vous pourrez venir le chercher. Le temps que vous arrivez nous serons partis.
-Si tu lui fais du mal Slown, tu paieras.
-Et bien c'est ce qu'on va voir, après tout, ça dépend de toi." Nous partîmes avec le bébé. Les loups ne bougèrent pas. Arrivés à la voiture nous posions le bébé dans le fossé avant de partir.
"Tu es revenu ?
-Oui, je me sentais mal de t'abandonner comme ça avec ces chiens.
-Merci, tu as risqué ta vie pour moi.
-normal, tu es mon apprentie, et de loin une des meilleures que j'ai eu." 
Je vous passe les années suivantes durant lesquelles j'ai voyagé à travers de nombreuses régions et où j'ai appris à vivre dans le respect des coutumes vampiriques. Nos chemins se sont rarement recroisés avec Dick mais je le garde dans mes souvenirs.  

Une rencontre. 

Un jour, alors que je me baladais dans le nord du Canada dans des petits villages, je fus surprise de croiser la route d'un autre vampire en train de se nourrir à la lisière d'une forêt de pins. Je l'abordais sans hésiter.
"Salut, c'est quoi ton nom ? Il me jeta un rapide regard.
-En quoi ça te concerne ?
-A ce que je vois la gentillesse prime. Moi c'est Victoria.
-Tu as remarqué la couleur de mes yeux, et le sang qui coule le long du cou de cette femme.
-Oui...
-Tu devrais partir.
-Aaaah, c'est pour ça que tu me regardes avec si peu de compréhension ? Si tu veux savoir j'avais senti l'odeur du sang à plus de 3 kilomètres d'ici et c'est ce qui m'a conduit devant toi. Pour ce qui est de tes yeux ils sont rouges comme les miens de temps en temps.
-T'es un vampire ?

-ça se voit si peu que ça ?
-Si, maintenant que tu le dis... il se remit à boire, puis une fois qu'il eu finit il me regarda avec intérêt. Je cherche une coéquipière de chasse ça t'interesse ?
-Hmmmm... Pourquoi pas... C'est quoi le deal exact ?
-On traverse quelques pays, on chasse. Pas de règles.
-ça me va ! C'est quoi ton nom ?
-Laurent." Cet homme noir aux dredlocks et avec les yeux rouges presque en permanence était un atout dans ma vie de voyages et de chasses. 

Quelqu'un en plus...

Un soir alors que Laurent et moi trainions dans un bar, un homme blond apparut et appela Laurent.
"Ho, Laurent ! ça va ?
-Ouais, c'est cool de te revoir, alors dis moi pourquoi tu es ici ?
-Comme ça, je me balade. Alors que je restais en retrait, ne le connaisant pas, il me regarda fixement avec un sourire en coin. Tu t'es trouvée une petite amie Laurent ?
-Non, c'est une fille que j'ai rencontré il y a 6mois. On fait équipe. Victoria, viens ! Je te présente James. James voici Victoria. Elle a du cran...
-Enchantée James...
-De même mademoiselle... Je vous offre un verre ?
-J'ai déjà bu, désolée. Autre chose ? Avec Laurent nous devions nous remettre en route.
-Je vous accompagne sur quelques kilomètres. Laurent, ça te va ?
-Plus on est de fous, plus on rit." Je sortais du bar légèrement énervée par cet homme qui se croyait tout permis et qui me regardait comme si j'étais une proie. Je n'étais pas le genre de fille facile qu'il croyait. Il m'en fallait beaucoup plus. On parcourut une montagne et arrivés au sommet du pic neigeux, on installa nos tentes. James n'en n'ayant pas et celle de laurent étant trop petite je me résignais finalement à l'abriter sous la mienne pour la nuit.
"Alors, tu viens d'où ?
-en quoi ça vous regarde m. James ? Dormez et laissez vos questions de côté.
-Ah ah ! Parce que vous croyez que je vais dormir ?
-Je l'espérais... La moindre des choses est de prévoir une tente quand on voyage.
-Je suis désolé. Je pensais créer une conversation.
-Une conversation ou une conquête en plus ?
-Oh... dis comme ça... En effet vous me plaisez je ne m'en cache pas. Vous êtes belle. Il regarda mon bracelet avec un regard interrogateur. C'est un loup qui a fait ça ?
-Oui... là encore je ne suis pas disposée à répondre à vos questions. excusez moi mais il faut que je me change alors veuillez vous retournez.
-D'accord... Il détourna le regard. Je me changeais sans prêter attention à lui. Moi je viens d'Alaska.  

-C'est un pays magnifique. J'aime beaucoup l'Alaska.
-Vous y avez déjà été ?
-Il y a longtemps, avec mes parents. Je devais avoir 15 ou 16 ans. Je m'allongeais dans mon sac de couchage et regardais le plafond en toile tendue de la tente, pensive.
-Fut un temps où j'aimais écouter les histoires que les femmes me comtaient mais je crains ne plus être aussi patient. Pourquoi êtes vous si têtu ?
-Têtu ? Je suis désolée de vous apprendre que vous vous trompez sur moi. Je suis loin d'être aussi borné que vous. Cependant lorsque quelque chose ou quelqu'un ne me plait pas, ce n'est pas la peine d'insister. Je reste toujours sur mon premier avis. Mais apparement vous êtes de ceux qui n'abandonnent pas facilement.
-Peut être bien mais je vous ferai changer d'avis, Victoria. Je poussais un soupire de mécontentement. Ces belles paroles et son air prétencieux ne faisait que l'éloigner de moi. Il était immature. Oh, voyons, vous n'allez pas dormir maintenant, on parle ?
-Pour qui est ce que vous vous prenez ? Pour mon père ? Je me redressais et le regardais avec mépris. L'envie de vous mettre dehors est déjà forte alors ok vous êtes un ami de Laurent mais vous n'êtes pas le miens et je crois, vu votre comportement enfantin, que vous ne le serez jamais." J'avais été clair. Il se coucha dos à moi et je n'entendis plus le son de sa voix jusqu'au lendemain. A 5h45 du matin cependant il ne pu s'empêcher de me réveiller.
"Victoria... Levez vous...
-Quoi encore... Vous avez compris qu'on levait le camp à 7h et pas en pleine nuit...
-Non, il faut vous levez, écoutez... Des grognements tournaient et raisonnaient autour de notre tente. Je comprenais tout de suite ce qu'il se passait. Les loups nous avaient retrouvé. Ils avaient quitté leur territoire pour me retrouver et me le faire payer.
-C'est à moi qu'ils en veulent. Je sors.
-Mais vous êtes malade ??? Il m'attrapa par le bras et me fit tomber en arrière. Je lui collais une gifle sans réfléchir. 
-Oups... Pardonnez moi mais là c'était trop. Je ne suis pas sous vos ordres si je veux sortir je sors." A ce moment là les loups déchirèrent la tente et rentrèrent en grognant. Ils étaient une dizaine. En un coup de pied je fis valser l'un d'eux à une dizaine de mètre. Un combat commença. Alors que je tentais de me sauver sans me faire mordre, un loup se jeta sur moi et me plaqua au sol. C'est alors que James le tua sous mes yeux avec une force incroyable. Les loups désertèrent notre camp. 
"Ne me dites pas merci surtout. Je vais aller finir la nuit dehors. Je le rejoignais quelques minutes plus tard. 
-Pourquoi faites vous ça ?
-Qu'est ce que je fais ?
-Vous me paraissez insolent, prétencieux et immature mais à présent je sais qu'il ne s'agit là que d'un vulgaire masque sans intérêt. Pourquoi ?
-Pour découvrir qui vous êtes. écoutez moi, j'ai du mal à vous cernez. Je ne sais pas si vous êtes vampires parce que vous aimez cette vie ou parce que vous avez été transformé de force. Je ne sais pas d'où vous venez et je ne connais rien de votre caractère. Je n'arrive pas à percevoir de la gentillesse ou de la méchanceté en vous et c'est presque effrayant.
-Et le seul moyen que vous avez trouvé pour apprendre à me connaitre est de vous conduire comme le pire des idiots.
-Non ça c'est parce que vous me plaisez et que je voulais voir si vous étiez une fille...facile.
-Et quel est votre conclusion ?
-Vous ne l'êtes pas et ça me conforte dans les sentiments que j'ai à votre égard. Mais j'ai compris que même sans ce comportement, vous n'avez pas envie de vous lancez dans une relation.
-Vous n'êtes pas ausssi bête que je le pensais. Je souris à ces propos. Vous méritez finalement que je vous en dise un peu plus sur moi. J'ai voulu devenir un vampire, depuis que je sais qu'ils existent je les envie. J'ai rencontré l'un d'eux qui a exaucé mon voeu. 

-Quel rapport avec les loups ?
-Je sortais avec l'un de cette meute. J'étais très proche des loups. Le jour où il a vu que j'étais un vampire il a voulu me tuer. Voilà tout ce que je vous dirai sur moi. Vous n'avez rien besion de savoir de plus. Le reste vous le découvrirez par vous même.
-Vous êtes encore plus mystérieuse que lorsque je ne connaissais rien de vous.
-Peut être. Il regardait l'horizon et avait l'air énervé. Il semblait encore vexé de ma réaction inappropriéé et brutale que j'avais eu envers lui. Vous êtes toujours comme ça ?
-Comme quoi ?
-Comme ça là, qui me parle mais qui rale, qui fait semblant de ne plus vouloir m'adresser la parole mais qui me pose des milliers de questions, qui me sauve et qui regrette, qui...
-répétez ! Il me fixa soudain avec des yeux presque aussi noirs que la nuit. Si je regrettais de vous avoir sauvé je ne ferai pas cette chose tout aussi stupide que mon comportement de tout à l'heure. Il m'embrassa. J'étais gênée et à la fois heureuse qu'il se comporte enfin comme un homme.
-Je... Vous... Je reviens pour 7h..." Je partais en utilisant toute la vitesse que je pouvais. Je le laissais là... Je ne pouvais pas me permettre de ne plus être libre. J'avais toujours rêvé de voyager et de mener cette vie, avec lui qui sait si ce rêve pourrait continuer ? De plus rien ne me disait que ce n'était pas une simple conquête en plus dans son pannel. Je revenais donc pour 7h. Ils m'attendaient tous les deux dehors. Ils avaient replié les tentes et préparé les sacs. James ne me regarda pas. Je pris mon sac sur le dos et on parti dans le silence le plus complet. Plus tard dans la journée Laurent stopa le trajet.
"Peut on savoir ce qui ne va pas, tous les deux ? James d'habitude tu rigoles ?? Et toi là, où est passé ta joie de vivre ??
-Je n'ai pas très envie de rire. Désolé Laurent. 
-Moi je ne suis pas très bien...
-Vous ne vous parlez pas, qu'est ce qui s'est passé ? Je ne reprendrais pas la route tant que l'un des deux ne m'aura pas répondu. 
-Je me suis pris un vent. Je soupirai, déconcertée. Quoi, ce n'est pas vrai ?
-Non ! Tu as insisté et tu as finis par avoir la seule chose que tu voulais, une conquête !

-T'as rien compris.
-Et bien vas y explique moi !
-Je suis désolé de m'être comporté comme un gamin mais le but n'était pas seulement de te charmer. Je voulais... Oh puis zut, j'en ai rien à faire en fait, t'as raison !
-Je vois... Je pense que dans ses conditions je ne peux plus continuer à voyager en groupe.  Laurent me retenus par l'épaule. 
-Non, toi tu restes. James je suis désolé mais tu t'en vas maintenant.
-Avec plaisir. A plus tard Laurent. Adieu Victoria." Il partit sans se retourner. Quelques heures après le calme était revenu et je me sentais de nouveau bien. Pendant plusieurs mois, moi et Laurent nous traversames de nombreux pays tous aussi beaux les uns que les autres. Nous passames par le groenland avec ses chiens es***aux qui me rappelaient les loups, par le quebec avec leur accent prononcé, au Mexique, ce pays plein de couleurs et bien d'autres encore...

Lui.

2 ans après, j'avais laissé Laurent aux states pour faire un voyage en Alaska. J'aimais beaucoup ce pays froid et fascinant où les paysages de glaces et de forêts avaient une douce odeur de sève qui flottait dans le vent froid. Je marchais en forêt, je fis du chien de traineau pendant plusieurs jours... Un soir, je me couchais sur la pierre glacée d'une falaise et fermais les yeux, prête à m'endormir. Je n'eus pas le temps de réagir que 5 vampires se jetaient déjà sur moi. Je me suis évanouie... Quand je me réveillais j'étais attachée à un arbre et mes affaires n'étaient plus là. Un des hommes vint me parler. 

"Qu'est ce que tu fais en Alaska ?

-ça vous regarde ? 

-Ne joues pas avec mes nerfs. Que fais tu en Alaska ?

-ok... Je lui souris poliment comme si de rien était. Je voyage, je pars à la découverte de nouveaux horizons, appréciant particulièrement les pays du nord je suis restée plus longtemps que prévue.

-Tu le connais lui ? Il me montra une photo d'un homme qui ne m'était pas inconnu. 

-Oui. Si c'est juste pour ça que vous m'avez attaché je vous aurais répondu sans.

-On le cherche. Tu sais où il est ?

-Non. 

-Tu mens !

-Je vous assure que je ne sais pas. La dernière fois il s'est pris un rateau et depuis je n'ai plus de nouvelles. Mais pensez ce que vous voulez, ça m'est égale.

-Ah oui, il a voulu sortir avec toi ?

-ça vous étonne ? Je suis pas assez belle pour lui ?

-Bien au contraire, d'habitude il ne sort pas avec des filles de riches. 

-Je ne suis plus d'une famille aisée.

-Mais tu en as gardé la façon de parler, autaine, sûr d'elle, respectueuse. 

-Peut être... Et alors ?

-Tu as raison ce n'est pas très important. Nous tout ce qu'on veut c'est qu'il se montre. Le meilleur moyen aurait été que tu saches où il est mais grâce à tes informations on a un plan B.

-C'est à dire ? 

-L'appater. 

-Attendez c'est moi qui sert d'appa ? Il ne se déplacera jamais. Vous perdez un temps précieux. 

-Ah bon ? Et bien alors on attend pas et on te tue tout de suite, qu'est ce que tu en dis ?

-Après moi je dis ça mais je ne suis pas dans sa tête on peut toujours attendre..." Ils restèrent ensuite là pendant des heures à attendre que James veuille bien pointer le bout de son nez. Cependant ils n'étaient même pas sûr qu'il soit en Alaska et comment pourrait il savoir qu'ils me retenaient prisonnière ? Je commençais sérieusement à me lasser. Pourtant au bout de 5h d'attente où j'avais compté les secondes un léger bruit de vent les alerta. L'homme qui m'avait si mal parlé s'approcha de moi.
"-Tu vois ! Apparemment il tient plus à toi que toi à lui... C'est parfait pour nous !

-C'est stupide, si ça se trouve ce n'est même pas lui. 

-fais attention tu commences à perdre tes bonnes manières de petite bourgeoise. Je lui crachais dessus sans trop réfléchir. Il s'essuya avec sa manche et me regarda avec des yeux sombres. ça ne va pas arranger ton cas crois moi. Il me plaça un coup de poing dans les côtes. Je les sentis se déplacer jusqu'à mes poumons. Je me retenais de crier de douleur. C'est alors que le vampire se rapprochait. 

-Vous êtes tous des malades.

-En attendant, je viens de remarquer une petite chose pour l'appater plus vite. Quand je te frappe il se rapproche. Il sorti un couteau de poche de sa veste. Je me demande si... 
Un homme apparut dans l'ombre des arbres.

-Je te déconseille de faire ça.

-Ah ! James ! Quel plaisir de te voir ! Tu viens te rendre je suppose...

-Me quoi ? Attends je crois qu'on s'est mal compris... Il s'avança à la lumière. Je suis venu la libérer et vous tuer.

-Nous tuer c'est une chose... La question c'est... Vas tu la libérer vivante, ou morte. Il m'enfonça son couteau dans le thorax avec une violence inouie. Si je n'avais pas été un vampire je serais sûrement morte." A ce moment là James se jeta sur lui. Ils se battèrent comme des chiens... En attendant plus aucun vampire ne s'occupait de moi. Le couteau était retombé au sol juste devant moi mais impossible de l'atteindre. Même mes pieds étaient attachés. Cependant le cordage qui reliait mes mains entre elles semblait plus fragile et plus maléable. Je glissais alors mes mains non sans dfficulté, en dehors de ces cordages. Discrètement, je défesais ceux autour de ma taille et bientôt je pouvais défaire ceux à mes pieds. J'allais m'enfuir et laisser James avec ses problèmes. Mais je n'étais pas du genre à renoncer à une telle bataille. 2 contre 5 ça pouvait être marrant... Enfin... risqué aussi. De plus il m'avait sauvé la vie... deux fois si on comptait aujourd'hui. Je me devais donc de l'aider. Alors que je réfléchissais il en avait déjà tué 3 sur les cinq. Je me jetais sur l'avant dernier et en quelques secondes je lui arrachais ses membres. Le dernier, le plus fort, me regarda :

"-Vous vous êtes libéré vous ? Qu'est ce que vous attendez pour dégagé ? 

-Qu'il vous tue. Je l'aide un peu c'est tout. 

-Ah ah ! Je croyais que vous lui aviez mis un vent ? Je rougissais légèrement.

-Oui ! Mais ce n'est pas une raison, je ne suis pas un monstre. A ce moment là il arriva à tenir James et à le plaquer au sol, le tenant par les cheveux et posant son pied sur sa colonne vertébrale. 

-Alors ? On va jouer au psychologue... Qu'est ce que tu ressens ? James dis nous ce qu'elle ressent toi qui détectent les émotions presqu'aussi bien que les odeurs... Il ferma les yeux, certainement à cause de la douleur et finis par dire...

-De la peur... de la honte... de la colère...et... Il s'arrêta brusquement comme si quelque chose l'avait surpris. 

-De la peur je vois pourquoi, de la honte aussi et de la colère je peux comprendre, mais qu'est ce que tu allais dire d'autre ? Continues ! James soupira et dis :

-du regret et... des sentiments... Là il avait fait un sans faute. Je n'osais rien dire. 

-Oh ! Mademoiselle regrette de t'avoir mis un vent il y a deux ans... C'est mignon ! Il appuya un peu plus sur son dos. Je ne pu m'empêcher de crier :

-Laches le ! Arrêtes ! Je sentis ma voix se casser sous l'effet de la peur... Je t'en prie... 

-Et pourquoi je le lâcherai ?

-Parce que... Si tu ne le fais pas je t'achève. Parce que tout ce qu'il a dit sur moi est vrai. Et... il mérite de vivre. Je me sentais de plus en plus angoissée par la scène qui se déroulait sous mes yeux. Je partais. James soupira.

-Tu vois mon bon vieux James. Finalement elle n'a pas eu le cran de rester... La mort est trop dure à voir en face. Je me placais alors derrière lui par surprise.

-Et la mort par derrière, c'est dure à voir aussi non ? Je lui enfonçais son propre couteau dans le coeur et le faisais tomber en arrière. James se libéra aussitôt et le tua. Je... Merci de m'avoir sauvé.

-Je te dois aussi la vie... Sans toi je n'aurais sûrement pas réussi à le vaincre.

-Comment tu as su ? Que j'étais là...

-Je peux ressentir les émotions des personnes que je connais à quelques centaines de kilomètres. J'ai compris que tu avais un problème et je t'ai cherché.

-Pourquoi ? Là dernière fois on avait été assez clair l'un avec l'autre.

-Tes émotions te trahissent. Mais si tu ne veux pas les écouter, fais ce qui te semble le mieux. Tu es libre alors fais ce que tu veux.

-Je... Je sais. Je sais ce que je ressens pour toi. C'est passionnel, en particulier quand je plonge mon regard dans le tiens. J'aime ton côté froid et viril. Tu me protèges et tu abandonnes même ta dignité pour ça. C'est quelque chose de rare. Pour être sorti avec un loup je sais ce que j'avance. Tu me donnes l'impression d'être un peu plus qu'un vampire. Le fait que tu décriptes mes émotions... ça me touche. Tu veux... faire un bout de chemin avec moi ? Tu me servirais de guide, toi qui vient d'Alaska.

-Je... Pourquoi pas."  On partait alors. Je le suivais de près sans pour autant lever mon regard vers lui. J'étais mal à l'aise. Tout se chambouler en moi. Mon avenir se bouleverserait sûrement si j'acceptais ses avances. Quoi qu'il en soit le voyage fut silencieux pendant quelques semaines. Cependant plus les jours avançaient et plus je le trouvais patient, admiratif, il me regardait toujours alors que moi, cruche que je suis, je regardais les paysages. 

Un petit périple à deux...

"Regardes, là bas ! Des renards polaires... Ils sont magnifiques... Je souriais à la vue de ces animaux sauvages en pleine nature. Lui me regardait, tentait de croiser mon regard...

-Oui... Ils sont très beaux. A ta droite, à environ 300 mètres. Si tu regardes avec attention, tu verras leur portée. Il y a 5 renardeaux.

-Oh oui..  C'est magique ! Ce paysage, ces animaux, ces chemins que tu me fais découvrir... Jamais je n'aurais jamais vu toutes ces choses sans toi. James je... 

-tu ?

-Je suis très silencieuse.. A part pour te parler des paysages et pour te sortir des phrases basiques, j'ai l'impression d'être plus froide qu'autre chose avec toi... Tu peux t'en aller si tu veux ?

-Non... Je reste. Il y a plein de choses que tu n'as pas vu. Tu as besoin d'un guide. Je suis patient.. j'attendrai le temps qu'il faut." Le soir même nous dormions dans une auberge en altitude. Comme à chaque fois, il réservait deux chambres séparées. Mais cette fois... Je n'avais pas envie de dormir seule. Vers 22h, peut être un peu plus, je me levais. Je ressentais le besoin de le voir. Je le rejoignais dans sa chambre en frappant doucement à sa porte avant d'entrer. Il dormait... Comme un enfant. Je souriais voyant qu'il ne se réveillait pas. Je m'allongeais discrètement à côté de lui et m'endormais presqu'aussitôt sans réfléchir. Le lendemain il se réveilla le premier et fut assez surpris. Il me regarda stupéfait :

"-Tu es là depuis longtemps ? Je me réveillais doucement et levais pour la première fois mes yeux vers lui, le regardant dans les yeux.

-Oui. Je suis là depuis hier soir. J'ai frappé mais tu dormais. 

-Pourquoi es tu venue dormir ici ??? James ne comprenait décidément pas.

-Et bien... je me sentais seule et j'avais un peu peur toute seule dans ma chambre. Ta présence me rassure. En plus j'avais peur que tu partes. 

-Ah... Il regardait soudain mes épaules dénudées qui dépassaient des draps. Tu es... Tu ne portes rien ? Il me regarda soudain curieux. 

-Euh... il faisait vachement chaud dans la chambre. Et vu que tu dormais je me suis mise à l'aise... Je me mordais la lèvre, gênée. ça te dérange ? 

-Non... Non au contraire... euh, pas du tout je veux dire. Enfin, tu fais ce que tu veux. A cet instant il se levait. Il était torse nu. Ses muscles saillants et son regard ténébreux me donnaient envie. J'étais dingue de lui. Je ne voulais pas qu'il ressente mes sentiments. Je me forçais donc à détourner le regard, tentant de penser à autre chose. Je vais prendre une douche, dit-il en quittant la chambre, entrant dans la salle de bain. Je soupirais et profitais de son absence pour m'habiller. Je m'asseyais ensuite sur le lit en attendant son retour. Il revint et resta silencieux. 

-Dis moi... si... Si je laissais mes sentiments prendre le dessus et que je tombais amoureuse, tu ressentirais la même chose. 

-Tu... quoi ? Il me regarda, touché par mes mots.

-Réponds à ma question s'il te plait... 

-Je suis déjà amoureux. Et ce depuis quelques temps maintenant. 

-Tu peux. Je veux bien. Je veux bien vivre avec toi... Je souriais, soudain heureuse, comme si je venais d'apprendre la meilleure nouvelle de ma vie. A ces mots, il vint devant moi. je me levais. Il m'embrassa. Un bai.ser d'amour et plein de tendresse. Ce n'était plus le gros dragueur que j'avais connu. Il se présentait comme quelqu'un d'agréable et de loyal.