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#151 25-03-2013 15:48:50

cristale-1983
Dollz de compèt'
Date d'inscription: 2013
Messages: 1224

Re: Les histoires des quêtes.

Merci lady-blue!

C'est la première fois que je vois ce topic et je trouve que c'est une excellente idée! Perso, je ne lis jamais les histoires car je suis trop pressée d'avoir les objets. Et puis, souvent, j'ai un problème d'affichage alors je ne vois même pas tout le texte! Donc, super!

Merci encore! :aomd_bravo:


Le bonheur est un parfum que l'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même...
 

#152 03-04-2013 19:51:08

lucille08
Maîtresse Dollz
Lieu: Pacific Ocean...
Date d'inscription: 2008
Messages: 3917

Re: Les histoires des quêtes.

Coucou les filles ^^

UN LOURD PASSE

Je suis à la tête des lucille08 Entreprises depuis l’âge de 23 ans.
Mes parents sont morts lorsque j’avais huit ans, sous mes yeux. Je n’avais pas d’autre famille. Je possède des milliards que je reverse en grande partie à des organismes de solidarité et des associations humanitaires.Je passe beaucoup de temps dans les soirées mondaines, dans les repas d’affaires et dans mon jet privé.
Je n’ai pas d’amis. Dans le monde des affaires, cela n’existe pas. Et lorsque vous êtes une riche héritière, encore moins.  Je vis seule, dans le grand manoir familial surplombant OhMyDollz City, avec mon majordome, celui qui m’a élevée, ma seule famille, Hector Stanford.
Je garde en moi un terrible secret. Mes parents ne sont pas morts par accident, j’ai vu leur assassin et son visage me hante depuis ce jour funeste.
Au début je n’ai pas compris. Je jouais avec mes poupées, papa et maman riaient à l’avant de la voiture. Et puis un cri strident, le bruit des pneus qui se déchirent sur le bitume et un terrible choc qui me fait tomber entre le siège avant et le siège arrière. Dans le brouillard, je vois le visage d'un homme, mais lui ne me voit pas. Son expression est déformée par la haine et, dans un rire diabolique, son revolver expulse son dard mortel directement dans la tête de mon père puis dans la poitrine de ma mère. Je suis tellement tétanisée qu’aucun son ne sort de ma bouche. Pourtant, intérieurement, je hurle.
Pantelante, j’arrive à ouvrir la portière arrière et à me hisser dehors. Je rampe presque en cherchant désespérément du regard quelqu’un pour m’aider.
Mais il n’y a personne.
Dans un vacarme assourdissant la voiture s’enflamme et explose. Sous mes yeux mes parents partent en fumée, emportant avec eux toutes les preuves de leur assassinat.
Aujourd’hui, je n’ai qu’un seul but : traquer celui qui a fait ça, le retrouver et me venger. Pour remonter jusqu’à lui, je vais devoir me confronter à la vermine, aux pires criminels de la ville...
C’est pourquoi, depuis toute petite, je prends des cours d’arts martiaux et de gymnastique. Adolescente, j’ai suivi des enseignements sur la chimie et la médecine légale. Je suis même devenue experte dans l’art du camouflage et de l’évasion.
Mais tout cela ne suffit pas. Je ne peux pas décider de mener une guerre contre le crime sous ma vraie identité. Ce serait trop dangereux pour mes activités, pour les gens qui y travaillent et pour moi-même.Je dois trouver un symbole pour terroriser les criminels d’OhMyDollz City !
Alors que je regarde une magnifique panthère noire évoluer dans un reportage animalier sur une de mes chaînes, cela me donne une idée...

LA FEMME PANTHERE

Je sais que la colère est mauvaise conseillère. Mais je sais aussi qu’il m’est impossible de vivre en sachant que le meurtrier de mes parents est toujours libre, quelque part, de perpétrer d’autres crimes... Je sais bien aussi que son réseau lui permet de rester à l’abri de la police, comme toutes les pires crapules... Et je me refuse à l’accepter.Une justicière vengeresse est née, en costume de panthère noire, héroïne de l’ombre, déterminée à punir les méchants de ce monde.
Les recherches dans mes laboratoires m’ont permis de fabriquer une combinaison ultra perfectionnée très légère, résistante aux perforations et aux températures extrêmes.Ma souplesse me permet de me mouvoir, telle une créature féline, dans des toutes les situations, même les plus improbables, pour surprendre mes adversaires !
Mon masque me donne une vision diurne imparable et un regard qui ne manque pas d’effrayer les plus téméraires.
Mes premières interventions n'ont pas laissé les malfaiteurs de marbre. Vous auriez dû voir la tête des deux voleurs que j'ai accrochés l'un contre l'autre lorsque le directeur du musée est arrivé avec les policiers.Je l’avoue, je prends vraiment goût à faire justice moi-même. Savoir que les gens sont enfin en sécurité, et les malfaiteurs enfin punis, m’apporte une grande satisfaction personnelle.
Mon identité secrète commence à faire la une des journaux. On m’a déjà donné un surnom : “PantherWoman”, la femme panthère. Les magazines people s'y mettent aussi en parlant de la plus glamour des mystérieuses justicières. La police commence même à compter sur mes interventions pour mener à bien ses enquêtes.
Toutes les questions se rejoignent : qui se cache derrière le masque ? Je compte bien garder le secret ! Le seul qui soit dans la confidence est Hector. J’ai en lui pleine confiance. Je sens qu'il n'approuve pas ma démarche, mais il respecte ma détermination…
Il aspire à ce que je trouve la paix de l’esprit, bien triste que je sois encore seule à mon âge malgré ma beauté et ma richesse. Mais l'amour ne s'achète pas et une belle gueule reste éphémère. Je suis brisée, bien incapable de lier des relations trop proches avec mes semblables. Au fond de moi-même, je reste en proie à mon lourd passé que je garde secret et je me retrouve souvent seule avec mes propres angoisses, que je ne partage avec personne...

SOIREE MONDAINE

Ce soir, je suis invitée à une des nombreuses soirées mondaines d’OhMyDollz City. La cérémonie est organisée dans le casino de la ville. Je porte une longue robe de cocktail féline, un clin d’oeil à mon activité secrète qui ne manque pas de m’amuser.
J’ai préparé un discours bien rôdé que je vais encore magistralement interpréter devant des dizaines de convives fortunés et faussement intéressés.
Pourtant, j’aime ce monde là. C’est celui que je connais depuis toujours. Il est rassurant, parce que ses règles du jeu sont simples et les gens y sont pitoyablement prévisibles.
Prenez par exemple cette jeune femme qui rit toute gorge déployée avec le maire : mariée à 25 ans à ce riche héritier de 68 ans, telle une mante religieuse, elle guette le moment où il s’étouffera avec sa soupe pour empocher ses milliards et partir pour les Caraïbes. Et cette pointure de la haute couture, à ma droite : elle a dû changer de nez au moins dix fois et ne peut même plus esquisser ce qui ressemble à un sourire, tellement ses lèvres sont figées dans le botox.
J’aime être dans la peau de PantherWoman, parce que je vais au delà des règles établies. Je deviens moi-même, sauvage et indomptable. Mais je peux redevenir aussi lucille08, la sage et respectable industrielle philanthropique qui déambule dans les soirées mondaines.
Je suis interrompue dans mes observations cyniques par un bruit de verres brisés. Je me retourne, le vent s’engouffre dans la pièce : la baie vitrée donnant sur la ville éclairée de OhMyDollz City est démolie. Derrière, flottant dans les airs, un étrange personnage, habillé en bouffon, portant un masque au sourire diabolique, ne cesse de rire.
Tout en jonglant avec des bouteilles enflammées, il en jette plusieurs dans la pièce. Il va finir par blesser quelqu’un ! Je dois absolument l’arrêter !
Profitant de la panique générale je m’éclipse rapidement dans les toilettes pour enfiler mon costume.
Je ne dois surtout pas être vue !

LE BOUFFON

Lorsque je retourne dans la pièce l’affreux bouffon a réussi à entrer. Certains convives sont accroupis sous les tables, d’autres se tiennent contre les murs, l’air totalement perdu.
Le bouffon se fige devant moi, me jaugeant de bas en haut.
“La femme panthère ! Rien que pour moi !” dit-il en faisant une révérence théâtrale.
“Pourquoi cet air si sérieux ? N’est-ce pas la fête ici ?” poursuit-il, l’air moqueur.
Mais qui est ce type ?
Sans me démonter, je lui crie : “Arrêtez tout de suite ce cirque, ou je vais m’occuper de vous”.
“Oh... La panthère est sauvage... ça me plaît. Voyons voir si elle sait retomber sur ses pattes !”
Avant même que je comprenne de quoi il retourne, je suis attrapée par un lasso qui me propulse violemment par-delà la fenêtre, dans le vide !
J’ai à peine le temps de déployer mes griffes pour m’accrocher de toutes mes forces à la paroi vitrée du building.
Mince, celui-là est plus coriace que mes petites crapules...
Haletante, je m’efforce de ne pas regarder le vide et de remonter vers le bouffon qui me tourne le dos, certain d’en avoir fini avec moi. Heureusement mes années d’entraînement m’ont permis de garder mon self- control, même dans les situations les plus délicates.
Je l’entends rire à nouveau, un rire qui vous glace le sang, un rire familier...
“Voyez-vous ça, une pointe d’anarchie dans la soupe aristo et c’est le chaos total... On ne peut même plus s’amuser ici... Quelle tristesse !” lance t-il, faussement peiné, à l’assemblée incrédule.
Avec la plus grande discrétion, je m’approche de l’engin volant qu’il a laissé derrière lui. Sur les côtés sont disposés des cocktails Molotov prêts à être jetés.
Pendant qu’il continue son monologue, comme le font tous les méchants pour que le héros ait le temps d’agir, je décroche deux bouteilles, puis j’interpelle le fou furieux : “Dommage pour toi, le bouffon, c’est l’heure du grand final !” Et je lui jette une bouteille dessus !
Il arrive de justesse à l’éviter, ce qui lui arrache un cri de douleur et une belle blessure à la jambe. Sans perdre mon sang-froid je cours vers lui pour en jeter une autre, mais le voilà déjà, en quelques cabrioles, à prendre la fuite sur son engin infernal...

SOIREE AU MUSEE

L’incident avec le bouffon n’a pas laissé les journaux indifférents. Le lendemain la presse affiche en gros titres cet étrange personnage venu défier la femme panthère : “La panthère encore présente pour secourir les habitants d’OhMyDollz City !”, ”Le bouffon défiant la panthère !”. Cette fois, j’ai été prise de court... A ma propre soirée ! Il ne faudrait pas que cela se reproduise trop souvent, quelqu’un pourrait faire le lien...
Heureusement, personne n’a fait allusion à moi. La panique était telle que personne ne s’est soucié de mademoiselle lucille08 disparue pendant plusieurs minutes de la soirée.
Ce bouffon était terrifiant. Son rire me hante, il me met mal à l’aise. Je me sens un peu coupable... J’espère ne pas avoir donné l’idée à des types totalement détraqués de se costumer pour commettre leurs crimes...
Hector m’apporte le thé, je sais qu’il est très inquiet, mais il a toujours cette classe british de la retenue. Il ne me montre pas sa peine et son inquiétude, c’est si rassurant.
“lucille08, votre soirée semble avoir déchaîné les passions. Peut-être devriez-vous vous faire plus discrète la prochaine fois” me dit-il doucement tout en posant le plateau.“Comment va votre main ?” me demande-t-il attentif.
“Je vais bien, Hector, mais il me faut des griffes plus puissantes et plus rapides, je me suis vraiment accrochée de justesse.”
Il n’a pas tort : à trop jouer avec le feu, je risque bien de me brûler...
Cela fait plusieurs semaines que j’arpente les rues de Dollz City pour faire la leçon aux crapules et toujours pas de nouvelles du fou.
Ce soir je suis invitée à une vente aux enchères caritative au musée de la ville. Un lieu particulièrement beau, qui rappelle l’intérieur d’un théâtre ou d’un palais. Je suis parfaitement à l’aise dans mon rôle, comme à mon habitude. Mais je ne peux m’empêcher d’être inquiète. J’ai un mauvais pressentiment... Et si le bouffon décidait de frapper à nouveau et cette fois avec plus de hargne ?
Pourtant les ventes se déroulent sans problèmes, des tableaux et statuettes sont vendus à des prix indécents, les invités semblent détendus.
Je suis perdue dans mes pensées lorsqu'un homme qui dégage un charisme certain m’interpelle :
“Mademoiselle lucille08, je me suis toujours demandé ce que vous deviendriez. Vous êtes une femme absolument délicieuse aujourd’hui.” Tout en parlant il m’emmène un peu à l’écart.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
“Qui êtes-vous ?” lui dis-je, certaine pourtant de l’avoir déjà rencontré.
“Un vieil ami...” me répond-il en me glissant une carte dans la main.
Avant même que je puisse lui répondre, il se faufile entre les convives avec une grâce à la fois élégante et virile.
Dans ma main, je retourne la carte et lis le message : “Il aura fallu 15 ans pour que le fou du roi retrouve sa proie. Si on fêtait ça sur le toit de l’Empire State Dollz ?”Je porte ma main à ma bouche et j’ai soudain du mal à respirer. Je me sens comme la petite fille dans cette voiture, seule et apeurée.

LA CONFRONTATION

J’ai rêvé de ce moment depuis huit ans,chaque nuit, de cet instant où je me vengerais. Où je pourrais enfin savoir pourquoi...
Ce rire, cette voix, je le savais au fond de moi. Ce personnage m’était familier. Pourtant cet homme était si élégant, si charismatique à la soirée. Je me sens tout à coup écoeurée par ma réaction. Comment peut-on avoir des visages si différents ? Comment pourrais-je être sensible au charme de l’assassin de mes parents ? Des sentiments contradictoires m’envahissent...
Mon coeur est lourd. J’ai peur. Peur de ce que je pourrais découvrir. Mon père, cet homme que j’ai toujours placé sur un piédestal. Dans quoi avait-il traîné pour finir de la sorte, pour ternir à jamais la vie de sa fille, la privant de ses précieux moments d'insouciance. Je le sais, il y a quelque chose de pourri là-dessous, quelque chose qui pourrait bien tout changer...
Toutes ces années à chercher, tout ce temps passé à élaborer mes plans… Tout revient puissance dix. Je me sens agressée, écrasée, vulnérable.
La vengeance est une terrible boulet dont je n’ai jamais réussi à me défaire. Aujourd’hui j’en ai l’occasion. Lorsque je rentre au manoir je croise le regard d’Hector. Je sais qu’à cet instant précis, il sait. Il sait que rien ne sera comme avant. Avant de me laisser repartir, il pose prudemment la main sur mon épaule et me dit :
“Soyez prudente lucille08, il n’y a rien de plus précieux que la vie.”
“Il n’y a rien de plus précieux que de vivre sa vie, Hector, et aujourd’hui j’ai la possibilité de pouvoir enfin le faire.”
Le temps est orageux, comme si, lui aussi, avait décidé de contribuer à la lourdeur du moment. Je dois rester concentrée, me souvenir de tout ce que j’ai appris. C’est le moment, ma seule chance.
Je suis sur le toit, je l’attends de pied ferme. La peur a laissé la place à la détermination.
Puis je le vois arriver sur son engin de malheur.
Lorsqu’il descend me rejoindre, je reconnais cette allure, à la fois nonchalante et maîtrisée. Mais quelque chose a changé, la folie habite cet homme.
“Ma belle panthère, vous pourriez ensorceler un pauvre fou. Cela dit, il se trouve que je suis déjà fou... Cela me donne l’avantage, non ?” me lance-t-il en faisant de grands gestes étranges.
Mes yeux le fusillent comme les éclairs déchirent le ciel.
“Pourquoi ?”. C’est la seule chose que j’arrive à dire.
“Pourquoi ? ... Pourquoi... Pourquoi pas !
Disons que ton père était un vilain roi... Allez ! Ne fais pas cette tête. Au fond de toi tu t’en doutais”, me lance-t-il avec mépris.
“Tu as été une vilaine petite fille, je ne t’ai pas vue dans cette voiture... Non ! Il ne l’a pas vue !!” fait-il, comme s'il parlait à quelqu’un d’autre.
Bon dieu, ce type est vraiment dingue !
Sa folie me rassure, cela en fait un adversaire vulnérable...
“Il m’a fait tout perdre … Tais-toi !... Non !
Je lui faisais confiance... Mais il m’a trahi. Oui !” aboie-t-il presque, à travers les coups de tonnerre.
“Trêve de bavardages. A nous deux,la panthère !” crache-t-il, comme s’il allait expulser un venin mortel.
Dès lors qu’il fond sur moi, je prends pleine possession de mes acquis et j’évite ses assauts. Notre combat dure plusieurs minutes. Je suis bien entraînée, je n’ai pas peur. La folie lui fera faire une erreur.
Il a une force redoutable, il m’empoigne par derrière. Son avant-bras autour de ma gorge me coupe presque la respiration. Je sens son souffle chaud derrière mon oreille.
“Il a tout fait pour me ruiner, j’étais son ami, son associé, mais il m’a roulé dessus. L’argent lui avait fait perdre la tête », murmure-t-il.
Sans me démonter, je lui plante mes griffes dans la cuisse et parviens à me défaire de son emprise !
Je lui lance, piquée au vif : “Tu mens ! Mon père était un homme bien !”
“Pauvre, pauvre petite fille... L’as-tu seulement connu ? Il était de ces hommes qui ont tout mais qui cherchent toujours plus... De ces hommes qui ne s’occupent pas de leur famille”, me répond-t-il, amer.
En un instant il est déjà sur moi et me balance dans le vide. Encore une fois je me retiens avec mes griffes. Il pose sa main sur la mienne et, le regard bien dans le mien, me murmure comme une confidence : “Je connais ce regard, c’est celui de ton père, avant que j’en finisse avec lui...”
Dans un dernier élan de colère, je le griffe avec mon autre main et le tire de toute mes forces pour le faire basculer. Il tombe, tête la première dans le vide, son cri se perdant dans la tempête.
Je me hisse de mes dernières forces sur le toit de l’immeuble et reste là, quelques minutes, pantelante.

DOUBLE ETAPE

De retour au manoir je suis épuisée. Physiquement et psychologiquement.
Mon père, cet homme que j’admirais, était donc un de ces types pourvus d’un portefeuille à la place du coeur ? J’ai tant de mal à le croire...
Hector ne me dit rien, mais il m’accompagne doucement jusqu’à ma chambre, où je m’enferme et me roule en boule sur le lit pour pleurer.
Puis je me relève et me déshabille doucement en prenant garde à mes blessures. Cette tenue, c’était ma folie à moi.

RETOUR A LA REALITE

Je me sens mieux maintenant que j’ai assouvi ma vengeance, mais je connais une partie de la vérité. Je compte bien faire des recherches sur les activités de mon père...
Après avoir pris une douche et enfilé un peignoir, je quitte la pièce et retrouve Hector dans le salon. Son visage est marqué, son regard est sombre.
« Vous n’êtes pas comme lui”, me lâche-t-il enfin.
“Hector ?... Vous saviez ?” lui dis-je, hésitante.
“Votre père avait de nombreux ennemis. Vous connaissez le monde des affaires. Il n’y a pas de sentiments !” me répond-il en baissant les yeux vers ses mains jointes.
“Pourquoi m’avoir toujours caché la vérité sur cet homme que j’ai tant admiré ?”
“Et risquer de briser davantage une petite fille alors que son univers est déjà si sombre ?” me répond-il tristement.
Il n’a pas tort, encore une fois... Et je ne peux lui en vouloir... Au moins j’ai une réponse à mon pourquoi : ce n’était pas ma faute.
Je décide ce soir là d’arrêter de vivre au travers de PantherWoman.
Je vais me consacrer essentiellement à ma vie de philanthrope et partir en mission humanitaire dans les pays les plus défavorisés. Ainsi je me sentirai vivre, libérée de mes angoisses. Une nouvelle lucille08 est née.

PLUS PANTHERWOMAN QUE JAMAIS !

Je me sens mieux maintenant que je sais que l’assassin de mon père est définitivement hors-jeu. Je ne crois pas un traître mot de ce que ce bouffon a dit. Mon père était un homme bien, il avait beaucoup d’amis. En quittant ma tenue de panthère il me vient une idée :
je vais pouvoir venger tous ceux qui ont été peinés, blessés ou volés par des méchants ! Et ce, pour le reste de mes jours ! Je vais construire une cache secrète, sous le manoir. Je sais qu’il se trouve au-dessus d’une grotte souterraine, mon père m’en parlait souvent.
Je pourrai ainsi y exposer mes trophées et y élaborer mes plans, en toute discrétion ! De l’extérieur tout le monde pensera que je suis une riche héritière, tout ce qu’il y a de plus respectable et ennuyeux. Mais, de l’intérieur, je serai celle que les crapules redouteront, leur pire cauchemar !
Je compte bien élaborer mes machines et mes véhicules. Une panthermoto et une panthermobile seront parfaites pour me déplacer rapidement en ville !
Les méchants n’ont qu’à bien se tenir, car PantherWoman n’a pas dit son dernier mot !

Voila , bonne Lecture ^^ .

Dernière modification par lucille08 (03-04-2013 20:12:01)


Élue Miss Ohmydollz Le 16/08/2011 ...
Élue Miss Ohmyloft Le 04/07/2016 ...
Le dressing de Lu' ♥
 

#153 04-04-2013 12:33:27

jesssloulou
Dollz Intergalactique
Lieu: Partout
Date d'inscription: 2009
Messages: 13285

Re: Les histoires des quêtes.

Personnellement, je n'ai jamais tout lu lors des quêtes. Déjà, j'économise pour faire une quête entière, sinon, ça ne m'intéresse pas, donc je zappe. Et lorsque j'en fait entièrement, je lis parfois un bout mais pas plus.

 

#154 04-04-2013 15:57:12

alysathena
Super-Dollz
Date d'inscription: 2010
Messages: 2491

Re: Les histoires des quêtes.

Je trouve qu'il y a une nette amélioration des textes des quêtes depuis un moment. Auparavant je les trouvais vraiment peu développés, insipides, avec une doll qui agissait souvent de manière superficielle au point que je ne prenait même plus la peine de les lire en entier. Mais cela fait 4-5 quêtes que je trouve qu'il y a une une réelle amélioration. Les scénarios sont plus développés (notamment pour celle de Panther woman où on a une dimension psychologique plus présente) et plus originaux, les textes plus longs et l'histoire est devenue beaucoup plus plaisante à lire. Donc je voulais dire un grand bravo à celle qui écrit les textes des quêtes, j'espère qu'elle va continuer dans cette vois-là.

Dernière modification par alysathena (04-04-2013 16:13:16)

 

#155 24-04-2013 12:58:09

jadejolie
Dollz galactique
Lieu: ~ Dans la neige ~
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Re: Les histoires des quêtes.

Quelqu'un aurais la nouvelle s'il vous plait ? :)

 

#156 28-04-2013 18:26:10

Ancien joueur
Invité

Re: Les histoires des quêtes.

j'ai terminé la nouvelle mais je ne sais pas si on peut la relire une fois finie sinon je la mettrais bien ici :norm:

 

#157 28-04-2013 22:35:27

sarahdu77176
Dollz Galactique
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Re: Les histoires des quêtes.

La voilà ^^ :

Etape 1 : Nouvelle en ville

Je viens d’arriver à Manhattan. J’ai grandi dans l’Ohio et à la fin de mes études, j’ai décidé de tenter ma chance à New York !
J’ai toujours rêvé de faire carrière en tant que comédienne. Ce n’est pas un caprice de gamine, j’ai travaillé pendant un an comme mannequin dans le but de me payer ce nouveau départ. J’ai mis toutes mes économies dans l’appartement que j’ai loué dans l’Upper East Side, au grand désarroi de mes parents qui ne comprennent pas pourquoi je suis autant attirée par le monde du strass et des paillettes...
Heureusement, je ne suis pas seule. Mon amie Hanna possède un appartement sur Broadway, et elle m’a fait faire un tour de la ville pour me montrer tous les endroits branchés où j’ai intérêt à me montrer si je veux faire parler de moi.
Hanna est une amie d’enfance. Son père est directeur d’une entreprise de pétrole, ce qui fait d’elle une riche héritière. Ce qui, en fait, est le cas de pas mal de jeunes gens à Manhattan... Elle est très belle, je me surprends parfois à en être un peu jalouse. Elle a toujours un look très chic et soigné. Elle connaît beaucoup de monde en ville et elle fréquente toujours les endroits les plus prisés.

Etape 2 : Théâtre à Broadway

En faisant défiler en boucle mes maigres contacts sur mon dollzphone, j'ai réalisé que j’allais devoir rencontrer du monde pour que mes ambitions professionnelles aboutissent.
Comme à son habitude, Hanna ne m’a pas laissé le temps de déprimer et a pris les choses en main ! Elle m'a invitée à une soirée théâtre sur Broadway. C'est l'endroit où tout le gratin de la ville se réunit. Je passe te prendre dans une heure pour une séance relooking ! Tu dois être parfaite pour faire bonne impression !" m'-a-t-elle annoncé au téléphone alors que j'émergeais difficilement de mon sommeil sur mon tout nouveau canapé. Les craquements de mon dos m'ont rappelé qu'il faudrait que je pense à m'acheter
En faisant défiler en boucle mes maigres contacts sur mon dollzphone, j'ai réalisé que j’allais devoir rencontrer du monde pour que mes ambitions professionnelles aboutissent.
Comme à son habitude, Hanna ne m’a pas laissé le temps de déprimer et a pris les choses en main ! Elle m'a invitée à une soirée théâtre sur Broadway.
"C'est l'endroit où tout le gratin de la ville se réunit. Je passe te prendre dans une heure pour une séance relooking ! Tu dois être parfaite pour faire bonne impression !" m'-a-t-elle annoncé au téléphone alors que j'émergeais difficilement de mon sommeil sur mon tout nouveau canapé. Les craquements de mon dos m'ont rappelé qu'il faudrait que je pense à m'acheter un vrai lit…
J'attendais Hanna en bas de l'immeuble quand trois filles au regard dédaigneux se sont postées devant moi. Celle du milieu, une brune sophistiquée, m’a lancé sans ménagement : "Pincez-moi, je rêve ! Ta robe date de l'ère préhistorique, non ?!"
Avant même que je réponde, elles m’ont tourné le dos et sont parties en se tortillant sur leurs stilettos. Quelle bande de pestes ! Ma robe ne date pas de l'ère préhistorique, quand même ! Elle est juste un peu vintage, c’est tout !
Je m’empresse de raconter cette désagréable rencontre à Hanna qui lève les yeux au ciel.
“Ne te prends pas la tête pour ça. Elles pensent être de la haute et se sentent obligées de rabaisser les
autres pour exister, alors qu’elles ne sont que les petits toutous de Queen V” m’a expliqué Hanna avant de m’emmener au centre commercial.
“Queen V”, je me demande qui c’est, celle-là ! Un frisson m'a parcourue à l’idée qu’elle puisse être encore plus désagréable que ces trois mégères... À en juger par son pseudo, elle doit semer la terreur ! Le monde de l’Élite me paraît bien hostile, tout à coup.
Grâce aux conseils avisés de mon amie, j’ai fondu pour une petite robe rouge à pois de chez Fashion Way. Hanna m’a offert une jolie paire de chaussures à talons hauts pour aller avec et j’ai complété la tenue avec une veste assortie.
“Maintenant, il faut absolument changer ta coupe ! Tu as de beaux cheveux mais il faut leur donner de la forme ! On va aller au salon de beauté !”
Hanna est vraiment infatigable. Je ne sais pas d’où elle tire son énergie mais j’aimerais bien en connaître la source pour en profiter moi aussi !
Après un masque du visage et une manucure, le coiffeur m’a fait un brushing avec de jolies anglaises sur les longueurs.

Etape 3 : Amie, ennemie

Je passe une excellente soirée. La pièce est géniale ! A la sortie, je raconte avec enthousiasme toutes mes impressions à Hanna.
Très vite, elle me présente à plusieurs de ses amis, dont un certain Gabriel. Je dois dire que mes joues s'empourprent lorsque ses yeux gris se posent sur moi et qu’il prononce un délicieux “Enchanté sasa77176...”
Et moi donc...
Le lendemain, j’ai l’impression d’être sur un petit nuage et le beau Gabriel n’est pas pour rien dans cette affaire !
Je rejoins Hanna au Broadway Coffee. La table que j’ai réservée pour notre brunch donne sur l’avenue.
Alors que je patiente en attendant mon amie, une jeune femme brune, installée une table plus loin, d’une beauté glaciale, me dévisage. Il me semble bien l’avoir déjà vue quelque part et je me demande ce qu’elle me veut. Visiblement, pas du bien.
Hanna arrive avec quelques minutes de retard mais sa bonne humeur la fait pardonner.
“Dis donc, tu étais resplendissante hier soir ! Même le beau Gabriel n’avait d’yeux que pour toi !” me lance-t-elle.
Je lui raconte qu’effectivement il ne m’a pas laissée indifférente. Je lui demande aussi si elle connaît la jeune fille, derrière elle, qui n’arrête pas de me lancer des regards assassins.
“Elle ?” me dit-elle, en se penchant doucement comme pour me faire une confidence.
“C’est Queen V ou Victoria. C’est le genre de fille qui n’est jamais là par hasard. C’est aussi le genre de fille qui décide de ton sort à Dollz City... Mais elle ne veut du bien à personne, à part à elle-même. C’est une sorte de perverse narcissique qui manipule tout le monde pour arriver à ses fins.
Elle n’a pas dû apprécier que tu fasses les yeux doux à Gabriel...” m'explique Hanna, en baissant les yeux sur son café corsé.
Mince, c’est donc elle... Elle n’a pas l’air commode, cette fille-là ! Et en même temps, je te ferai remarquer que c’est lui qui m’a fait les yeux doux !
Alors que nous discutons de la dernière acquisition d’Hanna, Victoria se fige devant notre table, avec le regard le plus dédaigneux de la terre, et lance à mon amie, sans même me regarder :
“Hanna, très chère, est-ce que ton père est au courant que tu traînes avec... cette petite chose sans intérêt ? Tu devrais surveiller tes fréquentations. A force on pourrait croire que tu viens de Brooklyn”.
Je pourrais sauter à la gorge de cette fille à papa coincée mais je me retiens. Et je dois dire que le silence d’Hanna me fait de la peine. Faut-il être prêt à tout encaisser de la part de cette sorcière pour faire partie de l’Élite ?
L’après-midi, je décide de me promener seule à Central Park pour prendre un peu l’air ! Cette vipère de Victoria a réussi son coup, je me sens toute petite !
Assise sur un banc, je jette quelques miettes aux jolies cygnes qui me semblent soudain bien plus sympathiques que les gens de cette ville.
Une jeune fille s’est arrêtée devant moi.
Ah non, pas encore...
“Excuse-moi, tu vas bien ?” me demande-t-elle doucement.
Revêche, je lui réponds :
“Quoi ? Ma robe date du moyen âge, ou bien c’est ma coupe qui ressemble à celle d’un poulpe échoué ?”
“Hou là ! Toi tu as sans doute fait la connaissance de Victoria et ses copines ! Elles font souvent cet effet-là...
Je m’appelle Sarah. J’ai senti que tu n’avais pas l’air en forme, je peux m’asseoir un peu avec toi ?”
Son regard est doux et bienveillant. Au début, je suis méfiante et puis nous restons un moment à discuter, pendant que son chien va et vient inlassablement pour rapporter le bâton qu’elle lui lance de temps à autre. Cette fille est sympa, je crois que je me suis fait une nouvelle amie !

Etape 4 : Petite vengeance entre amies

Alors que je passe devant le kiosque à journaux, en bas de chez moi, je vois en gros plan Hanna, toute souriante au bras du beau Gabriel, sur la couverture du magazine people de la ville : “Le beau G. tomberait-il sous le charme de H. ?”
La jalousie me gagne peu à peu et je commence à penser qu’Hanna m’en veut d’avoir plu à Gabriel. Elle aurait quand même pu me parler de leur relation !
Cela expliquerait pourquoi elle m’a reproché de lui avoir fait les yeux doux et ne m’a pas défendue face à Victoria...Qu’à cela ne tienne, je décide d’appeler Gabriel pour lui proposer un rendez-vous.
“Salut Gabriel, c’est sasa77176. On s’est vu à la soirée théâtre, l’autre jour...”
“Bien sûr, je me souviens de toi. Il est difficile d’oublier une si adorable créature”, me répond-il.
Et maintenant Hanna, à nous deux...
Avec l'air le plus innocent du monde je lui lance alors :
“Dis-moi, j’avais envie de faire un pause déjeuner dans Central Park ; ça te dirait de m’accompagner ?”
Et il répond par l’affirmative !
Munie de mon petit panier et de ma jolie nappe, je cherche un petit coin sympa dans le parc. Je porte une jolie robe fluide, idéale pour le printemps.
Lorsque Gabriel arrive, mon coeur fait un bond. Il est toujours aussi beau. Son petit polo et son jean délavé mettent en valeur son corps athlétique qui doit faire craquer toutes les filles de la ville.
Il se penche vers moi pour me faire la bise et je crois que je me suis encore empourprée.
Nous parlons un moment ; ce gars est vraiment intéressant. Contrairement aux autres, il reste simple et accessible. J’aime sa façon de voir les choses, il semble déterminé à réussir ce qu’il entreprend. Je me retrouve un peu en lui.
Il connaît Hanna depuis longtemps, leurs parents sont amis depuis des dizaines d’années. C’est bizarre, pourquoi donc ne m’a-t-elle jamais parlé de lui ?...
Je commence à m’en vouloir de séduire l’homme que convoite Hanna... Mais il me plaît. Quel dilemme ! Je devrais peut-être appeler Hanna pour crever l’abcès et lui dire que j’ai été blessée. A force, il ne faudrait pas que je devienne aussi tordue que Queen V.

Etape 5 : China Town

En rentrant chez moi, j’ai reçu un appel d’Hanna qui me proposait d’aller faire un peu de shopping avec son amie Mei. Je me sentais tellement coupable après mon escapade avec Gabriel que je ne pouvais pas lui refuser ça... Et en même temps je n’ai pas réussi à lui parler de ce qui me tracasse au téléphone, et ça va être compliqué avec sa copine au milieu !Mei a la classe ! Elle connaît le quartier de China Town comme sa poche. Elle et Hanna se sont connues dans des soirées de charité.
Toutes les trois nous sommes allées au magasin Ctown, et j’ai craqué pour un ensemble de meubles pour ma chambre ! En même temps, je ne pouvais pas dormir éternellement sur mon canapé...
J’ai parlé de ma rencontre avec Sarah et les filles sont restées bouche bée et m’ont assaillie de questions :
“Quoi ? Sarah ? Tu lui as parlé ? Elle t’a dit quoi ??”
Elles étaient excitées comme des puces. Visiblement Sarah est connue pour être la it-girl de la ville, toujours à la pointe de la mode et de la déco. Mais aussi le genre de fille inaccessible dont tout le monde entend parler mais que personne ne connaît vraiment.
Ben ça alors ! Je me suis fait pote avec la fille la plus connue de la ville ! Et dire que je l’ai envoyée paître au début...
D’ailleurs, j’ai reçu un texto d’elle qui me proposait de passer boire un thé dans sa villa.
J'ai quitté les filles vers 17h et me suis rendue chez ma nouvelle amie.
Sa villa est immense. Effectivement la déco est au top des tendances ! Et puis elle a un dressing... impressionnant !Je me sentais bien avec elle, alors je lui ai un peu parlé de ce qui me chagrine.
“Tu sais, Hanna n’a pas toujours eu une très bonne image, ici. Son père a traîné dans des affaires louches, et quand les médias se sont emparés de ses histoires, ça a été difficile pour elle... Ce monde-là est dur : tu peux passer de la fille que tout le monde adore, à celle que tout le monde déteste, et ça, en quelques minutes. Du coup, maintenant qu’elle est acceptée, je pense qu’elle se laisse faire, de peur de retomber parmi les pestiférés... V. connaît les failles de tout le monde et n’hésite pas à les utiliser pour servir ses intérêts.”
On dirait qu’elle sait tout sur tout le monde, c’est dingue !
“Je pense qu’Hanna a toujours été amoureuse de Gabriel, mais je doute que ce soit réciproque. Il la voit plutôt comme une amie. Dans tous les cas tu devrais lui en parler ! Ne gâche pas votre belle amitié pour une belle gueule. Gabriel est adorable mais il est influençable, et quelque peu coeur d’artichaut...”
Je crois que Sarah a raison. Il faut que je parle de tout ça à Hanna, sans trop la brusquer.

Etape 6 : Explications au SPA

J’ai laissé passer quelques jours puis j’ai appelé Hanna. Je lui ai donné rendez-vous au Dollz Institut. C’est un lieu propice à la détente ; je suis sûre que j’arriverai à lui parler quand nous serons toutes les deux.
Hanna arrive, comme à son habitude, avec quelques minutes de retard mais cette fois la bonne humeur n’est pas de la partie.
Nous nous changeons en silence avant de rejoindre la pièce du SPA, en bas.
C’est une atmosphère feutrée, seules les bougies apportent une douce lumière tamisée et une musique relaxante enveloppe la pièce.
Maladroite, je commence :
“Écoute, Hanna, quelque chose m’a blessée...”
“Et j’aurais préféré que tu m’en parles avant, au lieu de passer par ta nouvelle amie” me coupe-t-elle.
D’accord...
Hanna m’en veut d’avoir tout raconté à Sarah. Elle m’en veut de plaire à Gabriel. Mais en même temps, elle sait bien qu’elle ne lui plaît pas comme elle le souhaite depuis si longtemps, et ça la rend triste et jalouse.
“Je ne t’ai pas parlé de lui parce que je ne voulais pas qu’il soit un motif de dispute entre nous. Mais l’autre jour, au théâtre, je ne pouvais pas l’ignorer, alors je vous ai présentés comme si de rien n’était...” me confie-t-elle .
Je n’y peux rien si je plais à Gabriel... Cette histoire risque de devenir problématique. Je ne vais pas refouler mes sentiments pour faire plaisir à Hanna !
“J’aurais aimé que tu réagisses quand Victoria nous a interpellées, au café. J’ai vraiment eu l’impression d’être une moins que rien, une intruse dans votre monde...” lui dis-je , tout en faisant des clapotis sur l’eau.
J’aime bien faire des clapotis, ça me calme.
Hanna n’a pas su comment me répondre, elle a paru mal à l’aise. Et mon coeur s'est serré.
Peu à peu, l’ambiance s'est détendue, même si nous savions, toutes les deux, que rien n’allait être comme avant entre nous. Dans les contes de fées, il n’y a pas deux princesses pour un seul prince charmant... Ou alors le prince est douteux.
J’espère que nous arriverons quand même à trouver un équilibre.
A la fin de la séance je suis sortie pour rejoindre Mei en ville et savourer un wok dans un petit restaurant du quartier.En attendant le taxi j’ai entendu une voix familière, derrière moi :
“Ce n’est pas parce que tu portes des fringues de luxe que tu sera des nôtres. Le crottin reste le crottin, même si on le couvre de soie...”
V...
“Euh... Victoria, c’est bien ça ? … Moi c’est sasa77176. Alors, retiens bien ce nom, parce qu’il semblerait que tu doives t’y habituer. Toi, tu portes de bien jolies tenues, ça ne t’empêche pas d’être une sorcière.”
Puis, en rassemblant toute la dignité que j'ai pu, je suis rentrée dans mon taxi, la laissant plantée là, du haut de sa méchanceté.
Je hais cette fille !

Etape 7 : Private party

Ce matin, j’ai reçu un carton d’invitation VIP bien spécial !
Sarah m’invite à passer un week end dans sa villa aux Hamptons. Visiblement il y aura beaucoup de beau monde, ça va sûrement m’aider à lier des connaissances !
C’est carrément la classe ! J’adore ce quartier en bord de plage où tout est ultra chic !
Euphorique, j’ai vite appelé Hanna et Mei ! Nous avons toutes les trois conclu qu’il nous fallait tout le nécessaire pour être LES fashionistas du week end !
Je me demande si Gabriel est invité... Je préfère ne pas trop y penser pour le moment et je profite de ma journée shopping avec Hanna !
Nous sommes allées au magasin “Sea, Sun and Style”. Je me suis offert une tunique short super classe, de belles chaussures à rubans avec une petite sacoche pour aller avec !Il me fallait aussi un beau maillot ! J’ai opté pour un format une pièce avec motif marin, ce sera parfait !
Lorsque nous sommes arrivées chez Sarah, du monde était déjà là ! J’étais contente de ne voir ni Victoria ni ses trois petites pestes...
C’était tellement immense et chic qu’on aurait pu se croire dans la soirée privée d’un restaurant sur la plage !
Il y avait une magnifique terrasse toute en bois avec vue sur la plage. On aurait presque cru que la piscine se jetait dans l’océan...
Nous avons eu l’occasion de discuter avec Hanna et elle m’a avoué que sa fixation sur Gabriel lui faisait plus de mal que de bien. Elle s’était rendu à l’évidence, il la voyait comme une amie et ça ne serait jamais autre chose. Elle s’est excusée et nous avons fondu en larmes dans les bras l’une de l’autre. Les réconciliations, c’est toujours le meilleur moment...
Le dernier soir, j’ai quitté un peu l’agitation et je me suis promenée au bord de l’eau, sur la plage. L’air était doux et le bruit des vagues était apaisant... J’ai quitté mes chaussures pour m’apprêter à aller nager sous la lumière de la lune mais j’ai entendu la voix de Gabriel.
“sasa77176 ! Je vois que nous avons eu la même idée !” m'a-t-il lancé, un peu plus loin.
Il portait juste son pantalon en lin blanc qui lui tombait délicieusement sur les hanches.
Nous avons discuté et ri un bon moment. Je me sentais bien avec lui … Je me demande si je ne suis pas en train de tomber amoureuse, encore une fois...

Etape 8 : Le début du succès

Pendant ce weekend, j’ai rencontré des gens formidables. Et je ne parle pas que de Gabriel...
Le lendemain, un réalisateur m’a appelée. Il m’a expliqué que mon histoire lui avait plu, et que j’étais parfaite pour le premier rôle d’une série télévisée, “Secrets Dollz”, prévue pour l’été prochain.
L’histoire se déroule dans le monde d’Élite Dollz et il souhaite que je participe avec lui à la création des épisodes, en partageant mon expérience. Je pense que Queen V va en prendre pour son grade...
En tout cas, c’est génial ! Je viens enfin de décrocher mon premier rôle de comédienne !
J'appelle ma mère pour lui crier dans les oreilles que je suis prise, que c’est merveilleux, et qu’il faut absolument qu’elle vienne avec papa, voir mon installation à Manhattan !
Ce nouveau job m’a permis d’investir dans une belle villa sur la côte new yorkaise. Je fais partie des personnes dont tout le monde parle, j’ai le vent en poupe ! Pourvu que ça dure !Ma villa est toujours à la pointe de la déco et grâce aux conseils de mes amies, je suis devenue une fashionista hors pair !

 

#158 08-05-2013 14:57:58

jadejolie
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Re: Les histoires des quêtes.

Quête du 08/05/2013 :

http://img4.hostingpics.net/pics/337704291.png Il étais une fois :

Depuis toute petite, j’adore lire les histoires imaginaires, plus particulièrement les contes de fées. Je ne sais pas d’où me vient cette passion... Certains y verront un moyen d’évasion, d’autres un refus de grandir qui s’exprime dans l’imaginaire. Parfois, je me surprends à espérer n’avoir jamais grandi pour rester dans l’insouciance. Je me souviens des heures passées à écouter mon père me raconter des histoires pour vaincre l’obscurité et m’aider à m’endormir... Il m’avait offert un recueil personnalisé, avec mes contes préférés.
Ce soir je m’endors, comme souvent, avec mon précieux bouquin posé tout contre moi, la lumière de ma lampe de chevet encore allumée.
Mon sommeil est agité. Toujours cette course effrénée dans laquelle j’ai l’impression de ne pas échapper à mon bourreau, malgré toute l’énergie que je peux y mettre... Et comme à chaque fois, je me réveille en sursaut.
Mon livre est tombé, les draps sont en pagaille. Alors que j’attrape, encore engourdie, mon livre pour le déposer sur ma commode, je suis prise de panique. J’ai beau tourner les pages, elles sont toutes les mêmes : blanches ! Je me frotte les yeux, j’allume la lumière de chevet. C’est impossible ! Mon recueil est vide !
Mon cœur se remplit de colère, je sors de mon lit en trombe et descends jusqu’à ma bibliothèque. Tous mes livres de contes, vides ! Toujours ces mêmes pages blanches angoissantes !
Je commence à lâcher quelques jurons, quand j’entends un petit rire étrange, presque nostalgique.
Un petit être se détache de la pénombre derrière mon fauteuil et de sa petite voix cristalline, me lance :
“Les gens ont cessé de rêver,  [pseudo]. Tes livres sont vides, vides comme le monde qui est le tien. Le piège du temps a fait son œuvre. Plus personne ne lit nos aventures, plus personne n’a le temps.
Tu dois m’aider. M’aider à faire rêver les gens à nouveau...”

http://img4.hostingpics.net/pics/301227122.png Donne moi la main...

J’ai beau me frotter les yeux, me pincer partout, non, je ne rêve pas...
Il ne manquerait plus que le petit personnage devant moi me couvre de poudre de fée ou se mette à chanter, et je pense que je serais bonne pour l’asile...
Je ne comprends rien à cette affaire !
“Qu’as-tu fait à mon livre ? !” lui dis-je, excédée (je suis toujours excédée lorsqu’on touche à mes affaires).
“Mais rien, voyons ! Ce n’est quand même pas ma faute ce qui arrive à ton livre ! Y a rien à écrire ! Rien, rien, rien ! Mais à cause de vous... les humains... mon monde disparaît !“ me lance-t-il avant de croiser ses petits bras dodus.
Ok. Après tout, la nourriture n’est peut-être pas si mauvaise à l’asile. Foutue pour foutue, je me lance :
“En admettant que je ne rêve pas et que je ne sois pas folle, pourquoi une petite créature comme toi viendrait me voir, moi, pour sauver le monde des humains.”
Le petit être penche la tête sur le côté et me répond avec un sourire en coin :
“Tu dis ça parce que tu es énervée. Qui d’autre qu’une personne un peu folle pour m’aider dans ma quête ?”Merci, je me sens rassurée...
Sur un ton de défi je lui lance :
“En admettant que je sois assez folle pour vouloir t’aider, que devrais-je faire ?”
(Cette petite bestiole a un côté hyper énervant).
“Me prendre la main.”
Ben voyons.
“Dis donc, je ne prends pas la main de n’importe qui ! D’une créature verte à grandes oreilles, qui plus est. Et puis... ça me paraît trop simple, ton histoire. Que va-t-il m’arriver si je prends ta main ?”
“Tu verras bien”.
Ok ! C’est pas une petite bestiole qui va me faire peur ! Non mais !
Je lui prends la main et, tout à coup, c’est comme une décharge quand je rouvre les yeux. Je suis dans un grand lit à baldaquin, les mains croisées et la bouche collée à celle d’un super beau gosse aux cheveux laqués.
Alors que je repousse vivement cette sangsue, je sors aussi vite que possible de cette pièce étrange, sous le
regard incrédule de Monsieur-beau-gosse. C'est quand même hyper compliqué de courir avec une robe meringue et des cheveux super longs !
Mince, j'aurais mieux fait de ne pas prendre la main de ce petit monstre !
Encore essoufflée, je tombe nez à nez avec lui !
En me montrant de bas en haut avec des gestes désespérés, je lui demande :
"Que … Qu'est-ce que c'est que… ça ?"
"Je vais te faire revivre nos contes, tes contes préférés, en un peu plus moderne… Ainsi tu pourras raconter ton aventure à tout le monde et nous faire un peu de… euh … comment on dit chez vous déjà ? … de publicité ? Oui, c'est ça." me fait-il, l'air bien satisfait de lui-même.

http://img4.hostingpics.net/pics/207034993.png Tire la chevillette :

Avant que je puisse râler davantage, il m'attrape par le poignet et me tire vers lui. Et paf ! Même décharge. Quand j'ouvre les yeux, je suis assise dans l'herbe, un panier en osier rempli de cookies au bras. Une capuche recouvre mon visage. Je la soulève doucement. Je me trouve dans une jolie forêt. Je discerne une petite maison au loin, par delà les arbres. Je me relève tant bien que mal. Je suis résolue à me diriger vers la maison. Cependant, je suis perturbée par toutes les jolies choses qui me font de l'oeil en chemin. Je me régale avec les petites fraises sauvages et les myrtilles. Je ne sais pas si je rêve mais, en tout cas, c'est bon !
D'un coup, j'entends un "Hey, mad'moiselle !" qui me fait sursauter !
Si on ne peut plus manger des fraises des bois tranquille…
Un type avec une dégaine étrange se tient devant moi. D'où sort-il ?
"Hey, tu vas où comme ça ? Tu vas voir ta vieille ?" me demande-t-il.
Ma vieille ? C'est quoi cette façon de parler ?...
"Je vais à la maison, là-bas. " lui dis-je en lui faisant signe, sans le regarder.
"Ah ouais, d'accord, c'est cool." Puis il part à toutes jambes.
Cette brève rencontre est vraiment bizarre… Mais je continue tranquillement mon chemin, en ramassant quelques fleurs pour en faire un beau bouquet.
Arrivée à la maison, j'appuie sur l'interphone. Une voix un peu enrouée me répond.
Quand je rentre je m'aperçois que la propriétaire a une drôle d'allure. On dirait un peu la version féminine des frères Bogdanoff !
La dame me fait entrer puis verrouille la porte derrière moi. Étrange... Cette forêt avait l'air calme. Cette dame doit être un peu paranoïaque.
Sans me démonter je lui donne mon panier de cookies, comme s'il s'agissait d'une évidence, et lui dis au revoir car je me sens plutôt mal à l'aise.
"Vous resterez bien un peu plus ?" me fait-elle en m'attrapant les épaules. Sa prise était vive et puissante, pas vraiment celle d'une vieille dame. Je reconnais soudain la tête du type rencontré plus tôt.
Ni une ni deux, je serre les poings et je lui demande de m'ouvrir rapidement la porte. Il n'obtempère pas. Alors, je jette mon talon bien pointu à l'endroit où ça fait mal et je me précipite pour ouvrir la porte et sortir !

http://img4.hostingpics.net/pics/441773674.png Parce que tu le vaux bien :

Le petit monstre m’attend derrière un arbre. Je me fige devant lui, les joues rougies par ma course.
“Comment trouves-tu mon grand méchant loup ? Moderne, non ?” me lance-t-il, désinvolte.
Excédée, je lui réponds :
“Cette mascarade a assez duré, ramène-moi chez moi ! Tout de suite !”
« Hé ho, redescends d’un étage. La colère, ça te va mal au teint !” me répond-il, moqueur.
Je prends ma tête dans mes mains et ferme les yeux pour retrouver mon calme, et paf ! Nouvelle décharge !
Quand j’ouvre les yeux, je suis accoudée à une fenêtre et, devant moi, se dresse une belle forêt.
Mais où ai-je encore atterri ?
En voulant me retourner pour découvrir la pièce dans laquelle je me trouve, je me prends les pieds dans quelque chose qui me déstabilise, et me voilà par terre. J’ai mal au crâne, comme si on m’avait tiré les cheveux... Mes pieds sont entortillés dans une sorte de grande chevelure dorée... Ma chevelure...
Génial.
Je me redresse tant bien que mal et je dois faire le tour de la pièce pour étaler mes cheveux derrière moi.
J’ai l’impression d’avoir toujours vécu ici. Sur le mur, il y a des dessins d’enfants, sont-ils de moi ?
Un gros sentiment de solitude et d’ennui me traverse et je me mets soudain à sangloter.
Tout à coup, j’entends une voix par l’ouverture, et je me précipite pour aller voir. Waouh, je réalise d’un coup que je suis dans une tour qui doit faire plusieurs dizaines de mètres de hauteur. De toute évidence, je suis prise au piège ici.
Tout en bas, je discerne un type sur un cheval blanc. Il me lance : “Hey ! Balance-moi tes cheveux, que je monte te rejoindre.”
Je n’ai aucun intérêt à ce qu’il monte. Je veux descendre moi ! Alors, agacée, je lui demande :
“Pourquoi tu veux monter ?”
“Bah...Si je monte, je pourrai t’aider. J’ai une paire de ciseaux”. me crie-t-il en haussant les épaules.
Il n’y a vraiment que dans les contes pour se retrouver dans des situations pareilles... Bouge pas, ma princesse, je vais t’aider, je vais te couper les cheveux ! Youhou !
Je fais des noeuds à distance égale dans mes cheveux, puis les balance à travers l’ouverture pour fournir une sorte de corde au prince.
Quand il s’agrippe pour monter, mes cheveux me tirent, j’ai l’impression qu’on va m’arracher le haut du crâne.
Une fois en haut, le type me regarde un moment.
“Mince, j’ai oublié les ciseaux en bas !” me lance-t-il.
Devant ma mine renfrognée il reprend : “Mais non ! Je plaisante …”
Il a fait l’école du rire celui-là...
Je prends vivement les ciseaux qu’il me tend et coupe rapidement mes cheveux au niveau de la nuque.
Je me sens tellement plus légère !
Je noue le bout de la chevelure à une colonne et je descends doucement de la tour.
“Bon, eh bien, maintenant, il ne reste plus qu’à nous marier et avoir beaucoup d’enfants” me lance le type.
Euh... Je le regarde d’un air dubitatif.
“Je ne crois pas, non !” Et je saute sur le cheval. Je m'enfuis à toute allure, mes courts cheveux dans le vent. Un sentiment merveilleux de liberté me submerge ! Je souris comme une idiote quand je me prends une branche dans la tête qui me fait perdre le contrôle et tomber dans la boue.
Lorsque je relève les yeux, la petite bestiole est là.
“Dis donc, tu n’es pas très gentille avec nos princes !” me dit-elle.
Je lui donne machinalement la main pour m’aider à me relever et nouvelle décharge...

http://img4.hostingpics.net/pics/536453735.png Bibidi Bobidi Bou :

Je suis dans une grande demeure, une serpillière à la main. Je n'ai pas le temps de me demander où je suis qu'une vieille dame désagréable me crie dessus : "Quand tu auras terminé, n'oublie pas de porter le thé à tes soeurs puis de repasser leur linge !"
Quelle mégère celle-là !
Pourtant je me sens obligée de faire ce qu'elle me demande. Je ne pense pas que ce soit ma mère, je n’ai aucune affection pour elle.
Mes soeurs ne sont guère plus sympathiques et n’ont pas l’air de me témoigner plus d’affection.
Le soir venu, après toutes mes corvées, j'en profite pour me promener en toute discrétion dans la maison. On dirait que je suis dans un grand manoir. Le sol est en marbre, la décoration est un poil trop chargée à mon goût. Dehors, depuis le jardin, on aperçoit le château. Il me fait rêver. J’ai comme l’impression qu’un jour j’y serai...
Le lendemain je me réveille avec le chant des oiseaux qui se sont posés sur mon lit. Ma chambre est toute petite, elle est dans les combles. Comment est-ce qu’on peut traiter les gens de cette façon ?
En descendant nourrir les poules, j’entends la vilaine vieille d’hier parler à ses filles :
“ Un bal ! Le prince organise un bal pour trouver sa prétendante ! Vous devez être parfaites !”
Un bal ! Comme j’aimerais y participer !
Je décide de confectionner une robe sur mon peu de temps libre pour aller au bal. Je trouve de beaux modèles sur internet !
Le jour J, je descends vers mes soeurs au moment où elles s'apprêtent à partir pour leur demander de les accompagner. Je porte ma robe dont je suis très fière. Malheureusement, ma belle-mère ne l'entend pas de cette oreille et refuse que je vienne. Elle dit que ma robe n’est pas du tout adéquate pour l’événement et que ma présence risque de ridiculiser la famille. Je me sens désespérée et je cours dans le jardin du château pour pleurer... Une fée apparaît alors et, en prononçant une formule magique, transforme ma petite robe en superbe robe de princesse moderne !
Je m’empresse alors de rejoindre le château. La salle de bal est superbe ! Nous dansons avec le prince pendant de longues minutes. Je décide d’aller me rafraîchir et je croise le petit monstre.
“Alors, on s’amuse bien ? Ce conte plaît toujours aux femmes... Il faut croire que la belle-mère acariâtre leur rappelle des choses ! Ou alors c’est le beau prince qui les fait rêver... Bref ! Assez passé de temps ici !”
Ben non, alors ! Il était charmant ce prince-là !
Pas le temps de dire “ouf !” qu’une nouvelle décharge me traverse.

http://img4.hostingpics.net/pics/819354516.png On rentre du boulot :

Cette promenade à travers les contes est à la fois épuisante et excitante. Avec toutes ces décharges, je vais finir par être une vraie pile sur pattes !
Encore une fois je me réveille dans une forêt... Elle n'a pas l'air très accueillante; elle est même inquiétante. Ma robe est déchirée et ma coiffure défaite. On dirait que je me suis enfuie de quelque part. Je n’ai rien avec moi ; je dois être perdue. Tout à coup, j’entends un bruit, un homme assez grand me fait face, il tient un couteau à la main.
“J’ai pour ordre de ramener ton cœur à la reine” me lance-t-il. Mais il est fou, celui-là !
Je l’implore de me laisser la vie sauve ; je lui promets de partir loin de la reine : elle ne me reverra jamais.
Mon charme a dû opérer, l’homme est reparti. Il m’a prévenue que la forêt ne me réservait pas un meilleur sort que celui pour lequel il était venu.
Je marche alors pendant plusieurs heures et j'arrive enfin à une petite maison. Je tape à la porte, il n’y a personne. Je suis exténuée et la nuit tombe. Je décide d’entrer sans y être invitée pour me mettre à l’abri. Me voici dans une jolie petite salle à manger avec sept petites chaises et sept couverts. C’est amusant, on se croirait dans la maison de Bilbo le hobbit !
A l’étage, il y a sept petits lits et sept petites lampes de chevet. Comme c’est mignon !
Je m’allonge alors et m’endors rapidement. Au réveil, je vois sept petites personnes me fixer. Je leur explique alors que je me suis perdue et que la vilaine reine veut mon coeur. Me prenant en pitié, ils m’offrent le souper et le coucher pour la nuit.
Le lendemain, lorsqu’ils partent travailler, je range toute la maison, c’est bien le moins que je puisse faire pour les remercier de leur accueil !
Lorsqu’ils reviennent, j’entends “Hé ho ! Hé ho ! On rentre du boulot !”.
L’un d’eux me dit alors : “C’est bien de t’occuper de la maison, mais tu nous seras bien plus utile à la mine ! Tiens, confectionne-toi une tenue avec tout ça !” et il me lance tissu et cuir.
Cette fois j’aime bien ma tenue ! Enfin, je ne suis pas dans une robe meringue avec des cheveux qui me tombent aux chevilles. Un corset entoure ma taille, un chemisier ample et un pantalon me permettent d’être libre de tout mouvement !
Je pars fièrement travailler avec mes sept amis.
Le lendemain, j’ai des courbatures partout. C’est que je ne suis pas habituée à miner, moi ! A part dans les jeux vidéos...Gentils, ils me proposent de rester me reposer à la maison ce matin.
Alors que la maison est calme, j’entends taper à la porte. La voix d’une vieille dame m’interpelle : “Bonjour, bonjour ! Mes pommes sont délicieuses ! 10 $$$ le kilo !”
Des pommes ! Miam ! Je descends vite à la porte et ouvre à la dame.

Les 2 choix :

http://img4.hostingpics.net/pics/2770797171.png 1ere fin : La gourmandise est un vilain défaut :

Je décide de goûter la pomme que me tend la vieille dame. Aussitôt, je suis prise de violents spasmes au ventre et puis c’est le vide.
Lorsque je me réveille je suis dans une forêt. Une forêt surprenante ! Ici les bonbons et les gâteaux ont remplacé les sapins et les fleurs. Je ne sais pas ce que la vieille dame avait mis dans sa pomme mais celui qui commercialiserait un truc pareil aujourd’hui ferait un carton...
Je me relève avec peine, j’ai encore bien mal au ventre. Du coup, toutes ces sucreries ne me tentent pas.
Il y a une petite chaumière plus loin. Je décide de m’en approcher.
Que de tentations sur le chemin, des sucres d’orge, des nounours en chocolat, des barbes à papa ; ça sent le piège à plein nez !
Lorsque j’arrive devant la maison, j’entends des cris à l’intérieur : “Au secours ! A l’aide !”
Voilà ! J’en étais sûre !
Ni une ni deux, je romps le cadenas en réglisse de la porte et me glisse à l’intérieur. Une cheminée est allumée, les voix viennent du sous-sol.
Je descends prudemment l’escalier en pain d’épice et je découvre deux petits enfants enfermés dans une cage.
“Aide-nous ! La vilaine sorcière va revenir !” me disent-ils en coeur.
Je leur ouvre rapidement la porte et les aide à remonter. En arrivant en haut, la sorcière nous fait face.
“ Hin Hin Hin !”
Oui, c’est ce que disent toutes les sorcières, non ?
“Écoutez, chère madame, nous ne faisons que passer. C’est bien sympa toutes ces sucreries mais un peu écœurant à la longue. Mais merci pour l’accueil...” lui dis-je.
Bizarrement elle n’a pas l’air de vouloir coopérer. Elle me donne un coup de balai dans le genou et attrape l’un des enfants pour le jeter dans la cheminée.
Je me relève et je la pousse, elle, dans la cheminée, tout en retenant l’enfant pas la main.
Alors que je lui demande si tout va bien, j’ai soudain un flash. Lorsque je me réveille, je suis dans mon lit, mon livre de contes ouvert à la page “Hansel et Gretel”...

http://img4.hostingpics.net/pics/7494049672.png 2ième fin : Ce rêve bleu :

Non, mais franchement, croquer dans une pomme hyper appétissante tendue par une vieille femme qui ressemble à une sorcière ? Je ne suis quand même pas aussi naïve ! Je referme la porte au nez de la sorcière en lui disant que je ne suis pas intéressée ! Il n’y a rien de plus pénible que les vendeurs au porte à porte ! Quand je me retourne, je suis nez à nez avec le petit monstre.
Ah non ! Pas encore lui !
“Alors toi ! Tu commences vraiment à m’agacer ! Je veux rentrer chez moi !”
“T’inquiète pas... Tu vas bientôt rentrer chez toi ! Juste un dernier conte. Je suis sûr que voler en tapis volant ça te branche !”
Hein ?
Lorsque j’ouvre les yeux, je me trouve tout en haut d’un trésor, une lampe de génie à la main. Le sol tremble comme si j’étais en plein cœur d’un séisme. Je me mets à courir pour éviter des roches qui me tombent dessus ! Je cours aussi vite que possible pour rejoindre la sortie. Je suis en plein désert et en pleine nuit !
J’ai toujours rêvé de frotter la lampe d'un génie mais je dois dire que je manque me décrocher la mâchoire lorsqu’un génie en sort vraiment.
“Bon, qu’est-ce que tu veux ? Je t’explique le topo : t’as droit à trois rêves, pas de retour en arrière possible. Laisse-moi deviner : tu veux être riche ?” me lance-t-il tout de go.
Il est un peu blasé ce génie... c’est bien ma veine.
« J’aimerais habiter dans un magnifique palais et que mon petit copain ne soit rien d’autre que le prince de Perse. »
“Pff, trop prévisible” me dit-il en pointant nonchalamment son index sur moi.
Un nuage magique m’enveloppe et, pouf, me voilà habillée en princesse de contes des Mille et Une Nuits, accompagnée d’un prince absolument craquant !
Je coulais des jours heureux quand je revois le petit monstre.
“Tu as terminé ton voyage !” Et je reçois encore cette décharge, pour la dernière fois car, lorsque je me réveille, je suis dans mon lit, mon livre de contes ouvert à la page « Aladin ».

 

#159 09-05-2013 13:31:42

lady-blue
Dollz de compèt'
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Re: Les histoires des quêtes.

j'adore cette histoire :D


La boite magique de Lady Blue
Lire les épinglés ne tue pas, cela rallonge votre durée de vie sur le forum.
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux." Jules Renard
 

#160 07-06-2013 20:12:11

jadejolie
Dollz galactique
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Re: Les histoires des quêtes.

Quête du 07/06/2013 :

http://img11.hostingpics.net/pics/347061image1.pngAu commencement :

Je viens tout juste de terminer mes études de vétérinaire. Ces quelques années ont été les plus difficiles de mon existence mais, depuis toute petite, je rêve de faire ce travail. Alors, au prix de nombreux sacrifices et d’heures passées à réviser inlassablement mes polycopiés, me voici aujourd’hui capable d’ouvrir mon propre cabinet !
Cependant, je nourris un autre rêve depuis bien longtemps. J’ai toujours eu envie de découvrir le monde, de rencontrer d’autres cultures, d’observer les animaux sauvages, de me perdre dans les paysages les plus grandioses... Je me sens investie pour sauvegarder ce qu’il nous reste de notre belle planète.
Je pense que nous devrions tous nous sentir concernés.
L’impact de notre quotidien n’a pas d’effets uniquement sur le climat mais aussi sur les plantes et les animaux... 25% des mammifères et un oiseau sur huit sont menacés d’extinction !Des espèces ont déjà disparu, d’autres ne survivent que dans des réserves ou des zoos construits par les mêmes hommes qui détruisent ailleurs...
J’ai déposé ma candidature pour faire partie des militants de l’association qui lutte pour protéger les animaux en danger dans le monde entier. Je sais que c’est un combat qui doit être mené et cela donne un sens à ma vie et à ce pour quoi je suis ici.
Ma mère voit ça d’un mauvais œil. Elle pensait que sa fille aurait une vie bien rangée, après des études bien sages. Au lieu de cela voici que sa progéniture parle de changer le monde et de vivre des aventures !
Avec mes compétences, l’association a accepté que je parte aux quatre coins du monde pour soigner les animaux protégés.
Ma première intervention se déroulera dans un groupe de soigneurs d’un parc animalier, dans l’Arctique. Pas facile comme première destination ! J’ai intérêt à prévoir de quoi me tenir chaud ! -50°C ça pique !
Mais je suis prête à relever le défi ! À cette température, la moindre erreur peut être fatale... Savez-vous qu’il faut multiplier les couches de vêtements amples, et que c’est l’air qui circule entre les couches qui réchauffe votre corps ? Donc bonjour l’effet bibendum, et au revoir l’effet fashionista ! J’ai aussi acheté une chapka, pour protéger ma tête. Quatre vingts pour cent de la chaleur se perd par la tête, alors hop hop, un bon bonnet bien chaud !
Billet en poche, je pars à l’aéroport !

http://img11.hostingpics.net/pics/762890image2.pngL'ours polaire :

Moi qui ai toujours préféré les pays chauds, me voici servie en dépaysement...
Arrivée au Spitzberg, le froid est saisissant ! Dans l’aéroport je me dépêche de me changer pour affronter l’extérieur ! Longyearbyen est la seule ville de la région ; deux mille cinq cents habitants seulement ! Pas le meilleur lieu pour les soirées branchées ; ça tombe bien, je ne suis pas venue pour ça !
Le parc animalier se trouve dans la toundra. Les glaciers y sont énormes. La faune est particulièrement dense, mais je vais travailler surtout sur l’espèce emblématique du Spitzberg, l’ours polaire ! Ma rencontre avec ce seigneur du grand nord m’angoisse et m’excite à la fois !
Il en existe trois mille individus dans la région. Franck m’attend à la sortie. Pendant le trajet jusqu’au parc, ce passionné me donne déjà des infos sur ce grand carnivore.
L’ours polaire est un solitaire. Il peut peser jusqu’à 500 kg. Contrairement à l’ours brun, il a une très bonne vue et peut vous charger, même s'il est à plusieurs centaines de mètres. Sa blancheur lui sert de camouflage. Je suis prévenue, une confrontation directe avec l'ours blanc ne pardonne pas.
L’épaisse couche de graisse qui se trouve sous sa peau lui permet de résister à des températures extrêmement basses et de passer de longues périodes sans se nourrir.
Pourtant la population des ours polaires diminue dangereusement dans l’Arctique... La banquise fond à une vitesse alarmante, privant l’ours de son milieu naturel. Il doit ainsi jeûner plus longtemps, sa santé se détériore et il a moins de petits.
Au centre, chaque année, pendant plusieurs semaines, nous devons répertorier les ours encore présents en traversant l’Arctique pour leur placer des colliers traceurs. On peut ensuite les suivre par satellite et, ainsi, évaluer l’impact des hommes sur cette espèce grâce à une équipe de scientifiques.
En plus du réchauffement climatique, l’ours est menacé par les polluants pétroliers déversés dans les océans... La fourrure de l’ours est un bon isolant, mais le contact avec le pétrole réduit cette capacité et met donc l’animal en danger. 
Depuis plusieurs semaines, nous répertorions avec Franck les ours de la région. La rencontre est, à chaque fois, un moment privilégié où le temps semble s’arrêter. Nous avons toujours les mêmes gestes, toujours le même professionnalisme. Endormir la mère à l’aide d’une sonde, sortir les petits, les compter, mettre les colliers et reposer les petits avec leur mère. Une seule erreur de timing et c’est le drame.
Aujourd’hui nous revenons sans prononcer un seul mot, les yeux remplis de larmes. Dans mes bras, un petit bébé ours abandonné. Sa maman a été tuée par des chasseurs. La chasse est pourtant réglementée, mais il existe encore des braconniers, ou des conflits entre hommes et animaux, que l’association essaye d’enrayer.
Il ne pèse pas plus de 4 kg. Nous devrons le chouchouter pour qu’il atteigne un poids normal !
Je suis triste car je sais que ce petit ours sera le seul à payer le prix de notre cruauté, en passant le reste de sa vie dans un de nos zoos, par notre faute.
J’aimerais que cela n’arrive plus.

http://img11.hostingpics.net/pics/776894image3.pngLes carpates :

L’association a décidé de m’envoyer dans les Carpates pour poursuivre mes missions. J’ai quitté mes amis du centre de Spitzberg à contre-coeur. Mais savoir que je les reverrai l’année prochaine me console.
Cette fois, le climat est plus classique. Les Carpates, je pense tout de suite à Vladimir Tepes, l’empereur qui a inspiré le personnage de Dracula... Cela ne me met pas vraiment en bonne condition pour découvrir ce pays, mais cela attise ma curiosité !
Pour le coup, je suis assez surprise par les paysages qui s’offrent à moi. Loin de l’image lugubre que je m’en faisais, je vois des forêts luxuriantes et des villages tout mignons. Tant pis, mes gousses d’ail et mon crucifix resteront dans ma valise !
Je rejoins un parc animalier dans lequel une équipe de scientifiques répertorie les animaux de la région. Le plus souvent nous partons avec des trappeurs et nous dormons à la belle étoile.
Les montagnes abritent de nombreuses espèces de carnivores. Entre la déforestation et le braconnage, ces espèces ont bien du mal à survivre. Leur nombre se réduit dangereusement, les poussant à se battre pour se partager le peu d’environnement qu’il leur reste. Ours, loups et lynx sont en danger !
L’association lutte pour préserver des zones protégées dans cette région car, avec l'essor du tourisme, les conséquences sont désastreuses.
Encore une fois l’humain prend ce qui ne lui appartient pas et impose son mode de vie, quitte à tout détruire.
Nous observons les animaux sauvages et nous les suivons pour comprendre leur mode de vie et les changements qu’ils opèrent pour s’adapter aux menaces qui pèsent sur eux.
Je me sens moins en danger ici qu’avec l’ours polaire. Ce sont des carnivores mais ils sont moins impressionnants. Se retrouver nez à nez avec un ours brun peut, dans la majorité des cas, bien se passer si l’on connaît les bons gestes. Il a une mauvaise vue et il est peureux.
Il est fort improbable de “tomber” sur un groupe de loups. Ils sont très craintifs et évitent de croiser l’homme.
L’autre jour nous avons pu observer un groupe de loups, dans notre cache. J’ai vu un louveteau s’essayer au hurlement. C’était émouvant et amusant à la fois ! C’est pour ces moments précieux que je ne regrette pas mon choix !

http://img11.hostingpics.net/pics/868846image4.pngGorilles dans la brume :

Quand l’association m’a missionnée pour que je parte au Rwanda apporter des soins aux grands gorilles des montagnes, j’étais folle de joie !
Cela fait des années que je veux aller à la rencontre de ces grands mammifères, et voilà l’occasion rêvée.
Je vais devoir être prudente, le Rwanda est une région instable. Il me faudra gérer ma mère avec subtilité...
Je me souviens du livre de Dian Fossey (une de mes lectures de chevet). J’ai beaucoup d’admiration pour cette femme forte qui s’est battue pour ses convictions et ses gorilles, au prix de sa vie.
Je prends avec moi tout le nécessaire, et surtout une trousse à pharmacie bien remplie. Je trouve un logement dans un lodge du parc national des forêts, au flanc des volcans de Virunga. On comptait seulement quatre cent quatre vingts individus en 2012, dans la région. Le gorille des montagne est en danger critique d’extinction.
Le braconnage illégal, les maladies transmises par l’homme, la déforestation, ou encore les projets d’exploration pétrolière, rendent sa survie incertaine.
Son crâne et ses mains se vendent à prix d’or. Il est parfois massacré uniquement pour ça...
Heureusement, Dian Fossey a mis en place un grand réseau de protection. Des hommes peuvent venir voir les gorilles, ce qui permet de les protéger puisque cela contribue à créer des emplois pour accueillir et guider les touristes. L’association de Dian Fossey permet de parrainer un gorille et de financer sa protection.
Je me suis liée d’amitié avec un petit bébé gorille. Recueilli par les soigneurs du parc après que sa famille ait été massacrée, nous lui apportons tout l’amour et le soin que nous pouvons. J’espère que nous arriverons à l’intégrer dans un groupe de gorilles sauvages. En attendant, il me donne beaucoup d’amour et il reste souvent niché contre moi pour me faire de gros câlins.
Kibenbé, une petite fille qui nous aide aux tâches courantes au camp, adore m’accompagner quand je m’occupe des jeunes gorilles.
J’aime discuter avec elle. Malgré son jeune âge, elle est bien plus mâture que beaucoup de jeunes adolescents de chez nous ! Et puis elle aime apprendre . Elle prend tout ce qu’on lui donne comme une bénédiction ; ça fait plaisir et ça remet les pieds sur terre !
Lorsque je quitte le camp, je lui promets de ne pas l’oublier et de lui envoyer souvent de mes nouvelles.

http://img11.hostingpics.net/pics/316044image5.pngBrazil !

Cette fois, je fais la tournée des pays chauds ! Mon premier amour ! L’association m’a demandé de rejoindre un autre membre, Rafael, dans la région des forêts, sur la côte atlantique.
Je suis logée dans un superbe lodge suspendu dans la forêt brésilienne. Je vous l’accorde, il ne faut pas avoir le vertige, mais la chaleur est moins étouffante là-haut ! La nuit, la jungle fait un joyeux vacarme. Je me suis rapidement procuré des boules quies pour arriver à dormir !
Le centre vétérinaire est tout prêt ; je m’y rends le plus souvent à pied.
En plus d’être intéressant et investi, Rafael a le charme brésilien : grand, brun, la peau hâlée, et un sourire chaleureux et super sexy. J’ai bien du mal à me concentrer lorsqu’il est avec moi et je perds parfois mes comptes quand nous recensons les différentes espèces. Il rit souvent pour se moquer de moi et de mes maladresses, ce qui a le don de me rendre encore plus maladroite...
La jungle est très belle et, grâce aux explications de Rafael, je prends de plus en plus le temps de l’observer et de l’aimer. Je peux rester des heures à observer les petits oiseaux colorés et surtout les tamarins lions.
Ces derniers sont encore une fois une espèce menacée et font partie des animaux les plus rares au monde !
Ce petit singe a un pelage qui ressemble à une sorte de crinière, allant du doré au rouge doré. Magnifique !
Il ne reste que mille six cents tamarins lions dorés à l’état sauvage... La déforestation, l’agriculture et le développement urbain détruisent peu à peu son habitat. Heureusement plusieurs réserves existent pour les protéger.
Nous nous entendons vraiment bien avec Rafael et notre travail est très efficace ! Tellement que l’association nous demande de partir tous les deux au Cambodge, pendant trois mois.

http://img11.hostingpics.net/pics/799330image6.pngCambodge :

Le Mékong est un grand fleuve qui traverse six pays sur quatre mille huit cent kilomètres. Impressionnant !
Nous rejoignons un camp de soigneurs dans une région tropicale du Cambodge.
La végétation et la biodiversité y sont abondantes ! La nuit, les bruits de la jungle sont assourdissants et nos lits côtoient de grands geckos ! Une nuit lorsque, en me réveillant, je me suis retrouvée nez à nez avec l’un d’eux, j’ai couru comme une folle jusqu’à la chambre de Rafael pour me jeter dans ses bras, en poussant des cris désespérés.
Merci de ne pas vous moquer.
En plus, je n’avais pas réalisé que j’étais en petite culotte petit bateau à pois roses... Très sexy.
Rafael ne m’en a pas voulu. Il a ri, puis s’est rendormi en me tenant dans ses bras. Je me suis mise à rêver que nous étions ensemble... Peut être faudra-t-il que je me décide à lui avouer mes sentiments. Et puis, qu’il soit si patient avec une furie qui débarque dans sa chambre à 3h du mat’ pour se jeter sur lui, en lui écrasant la cuisse au passage, avec le regard d’un gecko terrorisé, doit bien signifier que je lui plais un petit peu...
Demain nous devons aller au marché de Kampot pour amener de quoi déjeuner sur la plage. Je pense que je lui parlerai à ce moment-là.
Tout le long du marché j’ai le ventre noué. Rafael met ça sur le compte de ma peur de la nuit dernière, ce qui m’arrange. Même si une vétérinaire sans frontière qui a peur des geckos, c’est un peu ridicule.
En même temps, je me vois mal lui dire : “Non, en fait j’ai mal au ventre parce que j’ai rêvé de toi toute la nuit, que ce n’est pas la première fois et que je n’ai pas le courage de te le dire... Sinon, on prend un peu de poivre ?”
Pour aller à notre plage, nous empruntons une barque. Rafael est plus beau que jamais, torse nu dans un pantalon fluide de lin blanc. Son mouvement de pagaie fait ressortir ses muscles saillants. Je n’y tiens plus. Je lui lâche tout, d’un trait. Son silence m’angoisse. Il ne dit rien, il se contente de sourire.
Génial … Tu sens le râteau arriver [pseudo] ?
Une fois arrivés sur l’île il accroche la barque. Pendant ce temps je marche doucement sur le sable, sans trop savoir où je vais, ni ce que je compte faire ici, maintenant que je suis plus ridicule que jamais. Puis je sens mes pieds décoller du sol et me voici dans les bras de Rafael, ma bouche contre la sienne.
Finalement, il faut croire que je lui plais bien !
C’est génial de partager sa passion avec l’homme qu’on aime.
Avec Rafael, nous avons des tas d’idées à soumettre à l’association. Nous passons beaucoup de temps avec les institutions sur place pour sensibiliser les habitants aux animaux en danger. La forêt est plutôt en bonne santé, elle sert de refuge aux éléphants, aux léopards et aux tigres. Il faut absolument préserver ça et c’est un combat de tous les instants. À deux, nous nous sentons plus forts !

Quelques mois plus tard, nous recevons un appel de l’association qui nous propose de partir soit en Amazonie, soit en Chine. Le choix est cornélien ! Entre l’aventure totale et les pandas, mon coeur balance...

http://img11.hostingpics.net/pics/474089choix1.pngChoix 1 : L'Amazonie
Nous en avons longuement parlé avec Rafael et nous avons décidé de faire nos bagages pour l’Amazonie. Autant dire que j’ai dû tenir le combiné téléphonique très loin de mon oreille quand j’ai annoncé ça à ma mère ! Elle a tout de suite imaginé les pires scénarios possibles : sa fille dévorée par un anaconda géant mangeur d’hommes ; enlevée par une bande de sauvages pour être cuite au feu de bois et saupoudrée d’épices ou kidnappée par un groupuscule de rebelles armés,... Enfin bref, ma mère quoi ! Je crois que de me savoir avec Rafael l’a quand même rassurée un peu.
L’Amazonie, c’est pour moi le pays de l’aventure par excellence. Remonter le fleuve en barque, braver la jungle, rencontrer les peuples préservés de notre société absurde... Un pays extraordinaire, le vivier d’une biodiversité exceptionnelle.
Mais, quand on regarde les chiffres, il y a de quoi se sentir mal à l'aise : depuis quinze ans, l’équivalent de la surface d’un terrain de football disparaît toutes les sept secondes. Sur cette base, on prévoit la disparition totale de l’Amazonie vers les années 2150. Mais il ne faudra pas attendre cette terrible échéance pour que de nombreuses espèces disparaissent...
Savez-vous qu’un dixième des espèces connues sur Terre vivent en Amazonie. De quoi avoir le tournis, pas vrai ?
Nous détruisons d'autres vies mais nous nous détruisons aussi nous-mêmes car, en détruisant la forêt, nous nous privons de tonnes de carbone. Dites bonjour au réchauffement climatique !
Nous sommes missionnés pour travailler sur le jaguar.
Evidemment son habitat est fortement dégradé. Les propriétaires de ranches n’hésitent pas à le tuer pour protéger leur bétail. Bétail qu’il vient chasser parce que nous avons appauvri les proies sur son territoire... Sa population ne cesse de baisser, faisant de lui une espèce quasi menacée.
Avec Rafael, nous nous sommes pris de passion pour un bébé jaguar . Nous le suivons toutes les semaines pour étudier son comportement et son adaptation à l’environnement. C’est super de le voir grandir et devenir plus aguerri de jour en jour.Nous rencontrons des peuples d’Indiens qui crient à l’aide, mais que personne n’entend. Qui va se manifester pour les aider ? Qui va défiler dans les rues pour sauvegarder ce qui fait de notre planète un lieu préservé et accueillant ? C’est à nous tous de nous mobiliser.

http://img11.hostingpics.net/pics/454245choix2.pngChoix 2 : La Chine

Nous en avons longuement parlé avec Rafael et nous avons décidé de faire nos bagages pour la Chine. Le panda est le symbole de notre association et j’ai toujours rêvé d’être au contact de l’un d’eux.
Tout le monde connaît le pacifique panda, ce symbole de paix, mais, pourtant, malgré cela, cet animal est rare et menacé.Grâce à l’association qui les protège, leur nombre a augmenté.
Le panda ne se nourrit que de bambous. En détruisant les bambouseraies, on prive le panda de son habitat naturel. Depuis les dix dernières années la moitié des forêts de bambous ont été détruites, et il faut vingt ans pour que de nouveaux bambous puissent subvenir aux besoin des pandas. !... Cela permet de réaliser facilement l’ampleur du désastre.
Pourtant les forêts continuent d’être abattues pour des terres agricoles, des mines, des routes... Mais, en plus de la déforestation, les pandas sont victimes des braconniers car leur fourrure se vend au prix fort sur le marché asiatique.
Nous sommes logés dans un centre de soins, dans une des cinquante réserves naturelles de Chine. Nous y suivons un panda depuis sa naissance. Nous le voyons grandir chaque jour et évoluer en toute tranquillité dans sa réserve. C’est une grande joie de le sentir protégé et libre.
Les autorités chinoises font des efforts pour nous aider dans notre lutte, mais il faut rester vigilants et ne rien lâcher ; le panda est toujours sur la liste rouge des espèces menacées...

 

#161 08-06-2013 11:38:12

lilyjane8
Dollz Galactique
Date d'inscription: 2009
Messages: 9163

Re: Les histoires des quêtes.

Merci beaucoup Jade ! (;

 

#162 21-06-2013 18:33:09

yelena--777
Dollz très bavarde
Date d'inscription: 2011
Messages: 863

Re: Les histoires des quêtes.

Hey ! Voici le texte de la quête Fête de la musique 2013, OMD a un fabuleux talent !

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Depuis que j’ai fait l’école des fans, je me suis découverte une passion ! J’ai quelque chose dans la voix qui touche, qui enivre. Lorsque je chante, les gens écoutent avec attention et je sens qu’il y a une connexion. Je me souviens des yeux de mémé qui finissaient toujours embués lorsque je lui chantais mes chansons d’amour préférées quand elle avait le cafard de papi, parti trop tôt.
J’aime chanter, j’aime faire passer mes émotions et tout ce que j’ai à dire au monde par mes chansons.
Depuis mes dix ans, je suis des cours de chant avec une professeur un peu vieille fille et exigeante, mais qui m’a permis d’acquérir une bonne technique.
Aujourd’hui, je termine bientôt mes années de lycée, j’aimerai me consacrer uniquement à ma musique mais mes petites interventions dans des chorales locales ne suffisent pas à ce que je puisse en vivre...
Je suis assez perdue quant à mes choix professionnels pour l’avenir. Je ne me sens pas bonne à autre chose qu’à chanter, je n’ai pas envie d’une vie bien rangée... Je veux vivre des émotions vives, que ma vie soit celle d’une artiste.
Mes parents m’ont toujours encouragée dans mes rêves et ma passion mais ils disent que je dois faire des études pour gagner ma vie. “Penser à un vrai travail” comme ils disent.
Je crois qu’ils ne me prennent pas vraiment au sérieux quand je leur dis que je veux faire de ma voix mon instrument de travail... Ou alors ils veulent me protéger d’un milieu qui n’a pas forcément la réputation d’être facile et stable.
J’ai monté un groupe avec des amis musiciens. On répète deux soirs par semaine chez Steeve. Ses parents possèdent une grande propriété dans la campagne. Ils sont souvent en déplacement, ce qui nous permet de répéter dans le garage sans gêner personne ! De temps à autre, on fait des mini-concerts chez des potes pour animer des soirées. Pour l’instant, à part profiter des boissons et du barbecue à volonté, on ne se fait pas rémunérer pour nos prestations ! Je suppose que n’importe quel artiste est passé par là !
Je crois que le plus difficile c’est de voir les gens ne pas vous prêter la plus petite attention, préférant s’empriffrer de crackers alors que vous avez passé des mois à mettre en place quelques morceaux bien choisis !

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J’ai réussi à convaincre l’école de laisser notre groupe assurer le show pour la soirée du bal de promo !
Je suis contente, c’est un grand privilège que le proviseur nous offre et c’est l’occasion de montrer notre travail à tout le lycée !
On a répété pendant des semaines pour que le concert se déroule parfaitement bien ! Les garçons ont la pression, parfois leurs conversations deviennent incompréhensibles... Moi aussi, je commence à fissurer ! Rien, jamais rien, ne se déroule comme prévu, on le sait bien. Il faut juste arriver à gérer l’imprévu ! On a travaillé quelque chose qui donne envie aux gens de danser et de lâcher toute la pression accumulée pour le bac ! Évidemment, j’ai aussi prévu deux slows, il faut bien ça pour créer un peu de proximité et d’émotion. Les bals de promo représentent le moment le plus romantique de l'année pour la plupart des jeunes filles. Et puis, c’est le moment où l’on dit souvent au revoir à ses amis car chacun part faire sa route de son côté...
J’ai moi-même le coeur un peu lourd, car je quitte beaucoup de mes amis pour partir faire mes études à la fac d’OhMyDollz City. En plus, je ne sais toujours pas ce que je veux faire... J’ai l’impression de vivre ça comme un passage obligé.
Ce changement m’inquiète, j’espère qu’avec les amis  du groupe on arrivera encore à se voir pour répéter. On en a fait la promesse.
Pour sublimer notre show, j’ai convaincu les gars de porter des costumes hyper classes. Vous auriez dû voir leurs têtes... Je crois qu’ils auraient moins tiré la tronche si je les avais obligés à se déguiser en lapin rose. Pourtant, ils étaient parfaits ! Ils m’ont fait rougir quand, le soir de la représentation, ils se sont battus pour m’accompagner sur scène. De vrais gamins ! Je portais une très belle robe de bal. Je me sentais comme une princesse. Extérieurement je devais donner l’impression de gérer comme une
bête mais intérieurement... J’avais une trouille pas possible !!Pourtant, j’espère avoir le trac avant de monter sur scène toute ma vie, c’est un sentiment à la fois terrifiant et excitant... Dès que je chante les premières notes, j’ai l’impression d’être légère et d’être enfin dans mon élément !


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Aujourd’hui, rien ne va plus. Je suis là, en pyjama bleu à pois (mon préféré), sur mon canapé-lit, à regarder une émission de télé-réalité complètement naze tout en me gavant de crème glacée.
Pas de commentaires, merci. Que celle qui n’a jamais fait ça me jette la première pierre.
Ce genre d’émission a le don de me rassurer un peu en me disant qu’il y a bien pire que moi et que la misère humaine peut atteindre des sommets. Bref je n’ai pas encore complètement touché le fond... Et c’est ce que doivent se dire tous les gens qui regardent ce genre de chose !
Je sais, c’est mal. Se moquer sournoisement de la médiocrité qu’on nous sert tous les jours sur les chaînes TV. Mais des fois, quand vous avez le moral dans les chaussettes, il n’y a rien d’autre à faire !
Je m’ennuie dans mes études, mon dernier petit copain s’est barré avec mon ex meilleure amie parce que "tu comprends, je suis trop nul, tu me mérites pas...”. Traduction : “Je t’aime bien mais c’est tout. Et ta copine est sacrément canon.”
Le groupe n’a pas tenu sa promesse, je ne les vois plus et pour couronner le tout, je me sens grosse et moche. Classique quoi.
Mais je pense que le pire, ce sont tous les refus que je me prends de partout pour percer dans le métier. Je crois que j’ai parcouru toutes les maisons de disque de la région. J’ai toujours affaire aux mêmes types blasés qui vous crachent leur fumée dégueulasse de cigare à la figure : “Non mais c’est pas mal c’que tu fais, mais tu vois, on cherche quelqu’un qu’a déjà de l’expérience... T’es un peu trop jeune tu vois, faut qu’tu mûrisses, petite...”
"Petite".
Mouais... Peut être que si j’avais le déhanché de Shakira et le reste, tu ne m'appellerais pas “petite”.
C’est triste, aujourd’hui je me demande ce qu’on demande à un artiste. Il faudrait dire aux jeunes qu’on ne dit pas : “Je veux être une star”. Mais “Je veux faire de la musique”.
Mais bon, après tout, peut-être que mes parents avaient raison... Tout ça, ce ne sont que des bêtises, il faut trouver un vrai travail yelena--777 ! Tu t’étais imaginée quoi ? Que ta vie allait être palpitante. Youhou, réveille toi ! Bienvenue dans le vrai monde !!
Je plonge nerveusement ma cuillère dans le pot pour prendre la dernière bouchée en jetant un regard noir à la bimbo made in silicone qui rit comme une cruche sur mon écran.

http://img15.hostingpics.net/pics/115802niveau1127.png



Il se trouve que mon voisin est pianiste. Pas n’importe quel pianiste. Le genre autodidacte qui a un talent fou !
Il m’a écouté chanter plusieurs fois et il adore ma voix. Il dit qu’on pourrait faire un truc ensemble.
Joe est super sympa, il a ce rire franc et rauque des jazzmen qui vous met tout de suite du baume au coeur. Quand il joue du piano, on dirait que ses mains sont spécialement pensées pour s’accorder aux touches de l’instrument. Il a une dextérité et une rapidité impressionnante ! Mais surtout, j’adore son style.
Il arrive à vous rendre jazz n’importe quelle musique, c’est dingue ! On voit qu’il est passionné par ce qu’il fait. Je me dis que ce n’est pas juste qu’il galère autant, pendant qu’on nous sert vraiment de la musique commerciale à longueur de temps avec des artistes à peine sortis du berceau...
Le jazz ce n’est pas tout à fait le répertoire que j’ai l’habitude de chanter mais il dit que j’ai un grain de voix qui s’y prête.
Il m’a présenté à son boss, celui qui tient le Brown sur la 11ème rue à OhMyDollz City. Il est d’accord pour qu’on se produise tous les deux pour divertir ses clients. L’ambiance du bar respire les années folles et le style est jazzy.
On s’attendrait facilement à voir arriver d’élégants criminels en costume, parier leur liasse de billets au poker.
Ce n’est pas vraiment ce que j’imaginais pour ma carrière dans la chanson mais je me fais un peu d’argent et ça me sort de ma déprime !
Je commence à me faire un petit nom, des habitués viennent spécialement les soirs où je chante. Je collectionne les bouquets de fleurs et les propositions de rendez-vous galants...
L’autre jour une jeune femme qui aime beaucoup ma voix m’a demandé si je pouvais chanter pour son mariage. Elle m’a dit qu’il y aurait beaucoup de monde et parmi eux, certains de l’industrie musicale.
J’ai été très touchée et j’ai accepté sans réfléchir. C’est peut-être l’occasion pour moi de réussir à percer !!


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J’ai une sacré pression, je me tiens debout, les mains croisées contre mon ventre, mon coeur prêt à exploser dans ma poitrine.
Chanter, a cappella, dans une église immense et magnifique, avec un auditoire de deux cent personnes, juste après l’intro jouée par un orgue... Je n’ai juste pas le droit à la moindre fausse note, au moindre tremblement, à la moindre hésitation. En d’autres termes, c’est soit je chante à la perfection, soit je gâche le mariage.
Je sais, j’ai toujours eu une grande capacité à m’auto-stresser, un don familial.
L’orgue commence à jouer lorsque les mariés s’avancent. Mon dieu, j’ai les larmes aux yeux, tellement ils sont beaux tous les deux, tellement l’instant est chargé d’émotion.
L’orgue joue la dernière note. Je suis seule, terriblement vulnérable devant tous ces yeux qui me fixent en silence.
Je chante alors la première note, j’ai décidé d’interpréter Kissing you de Des’ree. Le moment est presque surréaliste. Je ne pense plus, je suis portée par ma propre voix, les silences entre les notes sont intenses. Je commence à voir des yeux humides, des respirations qui s’accélèrent. Cela m’enivre et me porte davantage.
À la fin de mon interprétation, un moment de silence. Puis les gens se lèvent tous et m’applaudissent avec sincérité.
Je me sens toute faible, j’ai tout donné. On m’aide à descendre de l’autel pour que le mariage se poursuive.À la fin de la cérémonie, je suis invitée au vin d’honneur. Je reçois des remerciements des mariés mais aussi de plusieurs convives.
L’un d’entre eux, un vieux monsieur bedonnant me dit de le rappeler, il a peut-être des choses qui pourraient m’intéresser. D’après ses termes : “Une voix comme la votre ne peut pas rester inconnue du grand public !” Je reprends confiance en moi ! Enfin un peu de reconnaissance !
J’attend quelques jours avant de rappeler le vieux bonhomme. Quelque part, j’ai peur. Peur d’être encore déçue, de me voir proposer une petite interprétation pour meubler un évènement.
J’ai envie de plus ! Je voudrais transmettre mes émotions, mes textes, je voudrais tout donner à un public qui me suivrait pour ce que je suis, ce que je renvoie...

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Le vieux monsieur, Georges, n’est autre que l’organisateur d’un festival de musique très connu dans la région. Des concerts se déroulent en plein air pendant tout un long week-end !
Il me propose de faire partie de la scène “jeunes talents” de son festival. Il connait un groupe de musicien rock métal qui cherche une chanteuse. Ma voix pourrait tout à fait correspondre à ce qu’ils cherchent.
Je suis un peu frileuse, j’ai un souvenir un peu amère de mon groupe mais Georges me rassure, du haut de ses 50 ans, en me rappelant que ça fait partie de la vie et qu’il ne faut jamais regarder en arrière.
J’ai une vraie soif de reconnaissance ! Je dois me remotiver, arrêter de me lamenter ! On ne devient pas une star internationale en un jour !
Le groupe de musicos est plutôt cool. Malgré leurs airs de mauvais garçons, ils sont tous adorables et ils apprécient beaucoup notre collaboration. On enchaîne les répétitions avant le festival. Je dois jongler avec mon petit boulot et mes études. Je pense qu’à un certain moment je vais devoir choisir dans quoi je me lance. À force de vouloir tout faire, je risque de mal faire et de m’épuiser...
Forcément vu le thème, j’ai décidé de me looker à fond rock métaleuse. C’est amusant, j’aime varier les plaisirs et découvrir de nouvelles choses. Les gens ont souvent un regard négatif sur ce style-là sans connaître vraiment le milieu.
Pendant le festival, le terrain alloué pour pour les concerts est tellement immense que plusieurs groupes peuvent se produire en même temps. On aura sûrement du public, vu le monde qui circule. Il faut juste être très bon pour attirer et garder l’attention !
Le concert se passe super bien ! La foule qui bouge en rythme, qui chante avec nous, c’est galvanisant !
Avec le groupe, on se produit un peu partout, on fait de petites scènes mais c’est toujours un pas de plus vers la reconnaissance !

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Poussée par les gars du groupe et par les fans, je décide de m’inscrire au casting d’un télé-crochet musical qui a pour vocation de trouver la nouvelle voix de l’année.Ce n’est pas très stressant pour moi, j’ai déjà l’expérience de la scène et du public. Le plus difficile c’est d’être jugée sur quelques minutes à peine par un jury de quatre personnes du showbiz.
Je réussis à passer les sélections, le jury est touché.

Il aime mon timbre de voix. Mais j’ai aimé ce que m’a dit Steven Tyler sur mon identité vocale et ma maturité malgré mon jeune âge. Je décide de poursuivre l’aventure sous son coaching.
Les sélections continuent. Je n’aime pas ce système de compétition, de repêchage,… Parfois les choix du jury me laissent dubitative. Je me lie rapidement avec d’autres candidats, beaucoup moins avec d’autres qui parlent de star system avant de parler musique...
Je continue à être choisie par mon coach. Il me donne de précieux conseils et je prends de plus en plus confiance en moi. Il me fait prendre des risques et j’arrive à me dépasser.D’anciens amis m’appellent. C’est étrange cette considération soudaine. Je garde quand même les pieds sur terre et je donne régulièrement des nouvelles à mes parents. Ils sont inquiets, ce monde est obscur pour eux. J’essaye de les rassurer. Ils savent que j’ai la tête sur les épaules et que je sais où je veux aller.
Le soir de la finale est arrivé. Partout sur internet je suis suivie par des milliers de fans, on m’annonce déjà comme la favorite. J’ai du mal à y croire. Et je monte sur scène comme si c’était la dernière fois. Je vais profiter de ce moment.
J’ai décidé d’interprêter “What about us ?” de Michael Jackson. La production a mis le paquet sur les effets spéciaux et je suis accompagnée d’un groupe de choristes. C’est la grande classe et surtout l’occasion de faire passer beaucoup d’émotions avec toutes ces voix réunies sur scène !
Le jury est conquis et cette fois, le public est souverain. Les résultats tombent, je suis la grande gagnante de l’émission, je suis la nouvelle voix d’OhMyDollz !

EDIT ; j'ai oublié une étape, la dernière, la voici ^^°

C’est assez surréaliste ce qui m’arrive. Les producteurs qui jadis me traitaient de gamine inexpérimentée se bousculent à la porte de mon agent pour m’obtenir. On a un peu l’impression d’être un objet à vendre au plus offrant.
Je ne me laisse pas faire et je reste fixe sur mes objectifs. Je ne m’associerai pas à une maison de disque, même avec des millions sur la table, si je pense qu’elle n’est pas en accord avec ma vision des choses.
Je ne veux pas balancer des albums à la chaîne pour vendre, je veux travailler mes créations, collaborer avec des gens intéressants et qui sont sensibles à mon travail.
Mes parents sont fiers de moi, ils parlent de leur fille à tout le monde. Ils avaient peur pour moi même si ils sentaient que je m’épanouissais dans ma musique. Aujourd’hui, je peux leur parler de mes doutes et de mes joies sans peine.
Demain, je pars en tournée mondiale. J’ai des centaines de milliers de fans à travers le monde. Je peux enfin vivre de ma passion !


Bonne lecture !

:doll_oeil:

Dernière modification par yelena--777 (21-06-2013 18:39:04)

 

#163 10-07-2013 13:06:06

jadejolie
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Re: Les histoires des quêtes.

Quête du 10/07/2013 :

http://img4.hostingpics.net/pics/797555Etape1.png Le départ :

Avec les copines, nous avons décidé de partir deux semaines en croisière pour faire le tour des Antilles ! Pas de mecs, pas de dossiers, pas de factures, pas de plannings, pas de soucis, seulement les rigolades entre filles, le farniente, le soleil et les cocktails !
Après l'année que nous avons toutes passée, nous méritions bien de nous faire une virée entre filles pour recharger les batteries !
J'ai déjà pas mal voyagé à travers le monde, alors je sais très bien quoi prendre ou non dans la valise. C'est un avantage certain quand je vois les copines préparer leurs affaires... J'ai l'impression qu'elles emportent toute leur vie avec elles !
Sophie, c'est un peu l'angoissée de service. En plus, elle a souvent le mal des transports. Alors, entre l'avion et le bateau, j'ai du passer des heures au téléphone pour la convaincre de venir avec nous !
Je pense qu'elle a un vanity entièrement rempli de toutes sortes de médicaments. Il peut y avoir une guerre mondiale, on est en sécurité avec Sophie.
Et puis, c'est la première fois qu'elle part sans son copain. J'ai l'impression que c'est toute une expédition !
Alexandra, par contre, est comme un poisson dans l'eau. C'est un peu le genre de filles qui captent tous les regards, surtout masculins, à la manière d’un aimant, ... 90, 60, 90, beauté latine. Avant Alex, je me rassurais en pensant que ce genre de spécimen n'existait que dans les magazines, mais maintenant que j'ai la preuve devant les yeux, je ne peux que m'apitoyer sur mon triste sort.
Quant à moi, je suis tout ce qu'il y a de plus banal. « Mes amours, mes amis, mes emmerdes », comme dirait l'autre. Je suis journaliste pour un célèbre magazine de mode, j'ai une histoire amoureuse un peu compliquée et je suis officiellement au bord de la crise de nerfs.
Du coup, cette croisière se pose là comme une bénédiction que je ne pouvais pas laisser passer.
A l'aéroport je passe un dernier coup de fil à Steeve et la conversation tourne rapidement au vinaigre, un peu comme d'habitude... Exaspérée de me voir batailler, Alex m'arrache le téléphone des mains et transmet un message tout à fait singulier à Steeve :
« Steeve, écouta mé, [pseudo], elle est en vacances avequé nous maintenon. Alors tou profité bien dé l'appart et dé tes coupains et tou nous fiche la paix Addio, baby boy !». Et elle raccroche, l’air satisfait.
Avec les filles nous nous regardons cinq secondes et nous crions toutes en choeur : « Let’s go, girls !! C'est parti !! »

http://img4.hostingpics.net/pics/279275Etape2.png Capitaine ! Oh mon capitaine ! :

Dans l'avion, Alex et moi avons donné nos mignonnettes de rhum, offertes par la compagnie, à notre amie Sophie. L'avantage, c'est qu'au lieu de nous énumérer tous les potentiels scénarios catastrophes du voyage et simuler une pseudo crise de panique, elle a dormi comme un bébé dès le premier film.
Alex a passé en revue tous les types de l'avion. Nous avons gloussé en imaginant à chaque fois la vie et les goûts de chacun, rien qu'en les observant. Huit heures avec Alex, ça passe vite et on a souvent très mal au ventre d'avoir trop ri.
À l'arrivée, nous devons presque mettre des petites claques à Sophie pour la réveiller. Elle est convaincue que « si, je vous jure, on a carrément fait un bond dans le temps ! Quand tu y réfléchis... le décalage horaire c'est un peu ça... ». Il faut croire que l'effet du rhum ne s’est pas tout à fait évaporé.
Nous prenons un bus qui nous emmène au bateau.
Les croisières me donnent toujours le désagréable sentiment d'appartenir à un troupeau de moutons. Mais l'avantage c'est qu'on ne se soucie de rien ! C'est sûr, ça me change de mon treck en Amazonie avec Steeve, mais ça a du bon.
La cabine est sympa, nous avons chacune notre lit, et nous sommes à l'étage, ce qui nous offre une jolie vue sur l'océan depuis la grande vitre au fond de la pièce.
Nous avons passé l'après-midi à papoter sur les transats du pont. Alex a déjà jeté son dévolu sur le commandant. Une sorte de mélange entre Mr “What Else” et Kevin Costner... Elle a toujours eu un faible pour les clichés.
Sophie, quant à elle, a passé deux heures à faire des allées et retours aux toilettes à cause de son mal de mer... Puis, finalement, elle a trouvé des bracelets contre le mal de mer, fonctionnant par acupuncture.
Ce soir, une fête créole est organisée par le personnel du bateau ! L'occasion de sympathiser avec d'autres vacanciers et de s'amuser !

http://img4.hostingpics.net/pics/779733Etape3.png La Dominique :

La soirée a été très sympa. Alex a terminé en dansant sur un tonneau ; Sophie a passé la soirée à discuter avec une dame de son mal de mer et de sa phobie des mouettes et, moi, j’ai passé mon temps à danser avec des types très charmants, mais du troisième âge.
Aujourd’hui, nous faisons escale pour plusieurs jours dans la baie de l’île de la Dominique.
Avec les filles nous avons décidé de faire une randonnée dans le Parc national des Trois Pitons. On y trouve un lac bouillant logé dans un cratère et de très belles cascades.
Les locaux sont très accueillants, on a l’impression de faire partie du paysage. Nous visitons aussi le fort Shirley à pied puis nous faisons un petit tour en mini-bus pour découvrir l’intérieur de l’île.
Evidemment, en faisant de la plongée pour espérer voir des tortues, il n’y en a qu’une qui devait se faire piquer par une méduse : Sophie. Nous avons dû la convaincre qu’elle n’allait pas mourir dans d’atroces souffrances et que nous n’aurions pas besoin d’aller jusqu’à l’amputation, même si sa jambe avait doublé de volume. Juste une réaction allergique.
Et puis, nous avons toutes été prises de fou rire quand Alex a trouvé le moyen de draguer le médecin qui a reçu Sophie en urgence. Il faut dire qu’il était vraiment craquant et que nous avions toutes soudainement envie d’être prises de malaise pour capter son attention...
La méduse fera partie des nouvelles phobie de Sophie !
Le lendemain, nous sommes allées voir les Indiens Caraïbes. Dans leur village j’ai acheté un joli panier.
Bien que l’île soit petite, les routes sont catastrophiques ! ça monte, ça descend, ça tourne ! Dans notre petite voiture, louée pour l’occasion, nous avons eu bien du mal à retourner au bateau dans les temps !

http://img4.hostingpics.net/pics/285672Etape4.png La Martinique :

Nous poursuivons notre croisière vers la Martinique. Le trajet est court. L’île semble déjà moins sauvage. Les tortues doivent zigzaguer entre les ancres des nombreux bateaux.
Nous avons une vue magnifique sur le rocher du diamant. C’est une petite île inhabitée. On l'appelle ainsi car sa forme et les reflets de ses parois à certains moments évoquent une pierre précieuse. J’ai vite fait de m’imaginer le repère de pirates sanguinaires qui cacheraient un fabuleux trésor...
Cependant la remarque d’Alex me laisse dubitative et me ramène subitement à la réalité : “Ouais, oun gros caillou, quoi”.
Nous passons quelques jours sur l’île. Nous partons pour la journée, à bord d'un grand catamaran, afin de découvrir toutes les petites îles autour. Nous nous arrêtons pour voir la mangrove, l’île aux iguanes,... Nous plongeons sur la barrière de corail avec palmes, masques et tuba pour observer les coraux et les petits poissons.
Ensuite, Alex préfère que nous passions de longues heures de farniente et de bronzage sur la plage plutôt que de monter le mont Pelée. Sophie n’est pas contre, ses ampoules lui font mal. Et franchement je ne suis pas contre non plus, cinq heures de randonnée, ça use !
J’arrive quand même à les convaincre d’aller visiter l’habitation Clément. On y cultive encore la canne à sucre et on y fabrique du rhum. La propriété est magnifique, elle s’étend sur 160 hectares dominés par une vieille maison créole.
Nous décidons de louer une petite voiture pour accéder aux jardins de Balata. C’est très beau ! Un soin particulier est donné à la mise en scène.
Nous y restons un moment, puis nous rentrons au bateau pour poursuivre la croisière !

http://img4.hostingpics.net/pics/711698Etape5.png La Guadeloupe :

Nous poursuivons la croisière vers la Guadeloupe. Alex me raconte avec avidité sa dernière soirée passée en compagnie du capitaine. C’est bien, ça nous occupe pendant trois longues heures.
Je suis impatiente de découvrir cette île, on m’en a dit beaucoup de bien. Alors, la plupart du temps, je me contente de hocher sagement la tête et de prononcer des sortes de “mmh mmh” approbateurs à Alex qui poursuit son récit. Bon dieu, qu’elle parle ! Un jour je lui expliquerai qu’on peut passer un très bon moment dans le silence...
Sophie, quant à elle, se repose en cabine. Son dernier coup de soleil la fait souffrir. Elle applique toutes les dix minutes de la biafine et reste étalée, telle une étoile de mer, sur la banquette.
Nous voilà arrivées sur l’île papillon ! Nous décidons de partir déjeuner dans une petite paillote pittoresque. De petits colibris viennent aspirer le sucre que les habitants leur suspendent. En dessert, nous partageons une grosse corbeille de fruits exotiques, un délice !
Nous profitons, l’après-midi, d’une pause farniente sur une plage paradisiaque. Pendant qu’Alex fait le lézard et que Sophie reste sagement à l’ombre d’un cocotier, je suis prise alors d’un doute affreux. Et si une noix de coco se décrochait ? Sans alerter Sophie, je lui conseille gentiment de se mettre à l’abri d’un beau flamboyant...
Je me prépare pour aller nager un peu et observer les fonds marins. Les couleurs sont fabuleuses et je croise plein de petits poissons de toutes les couleurs !
Nous allons visiter un petit parc animalier. Nous y voyons des racoons, c’est super mignon et sacrément gourmand !
Nous partons le lendemain pour passer la journée sur l’île des saintes ! Que c’est joli ! On n’y circule qu’à pied ou en scooter. Quel fou rire quand nous sommes remontées sur cet engin !
Au démarrage j’ai bien cru que je laissais Alex sur le carreau ! Nous avons craint de ne pas arriver entières avec ces routes sinueuses ; il fallait avoir le cœur bien accroché sur ces montagnes russes ! Mais les automatismes des mes années d’ado sont vite revenus !
Nous avons enchaîné les plages paradisiaques et les plongées. Avant de partir, nous avons profité d’une bonne glace en bord de mer.

http://img4.hostingpics.net/pics/669760Etape6.png Guadeloupe by night :

Avant de repartir de la Guadeloupe, une super soirée sur la plage est organisée ! Je me suis décidée pour une tenue au top de la fête et de la mode ! Nous avons passé une longue partie de l’après-midi avec les filles à faire du shopping ! Je m’étais pourtant promis de rester raisonnable... Mais ce soir, j’ai envie de m’amuser !
Alex a tenu absolument à me maquiller pour “soublimer” mon regard, comme elle dit. Je ne sortirais pas tous les jours avec un tel maquillage mais, pour l’occasion, c’était très bien, et j’étais, une fois n’est pas coutume, plutôt satisfaite de mon reflet dans le miroir !
Les organisateurs ont fait un grand feu sur la plage. C’est beau et ça met tout de suite une ambiance chaleureuse !
Plusieurs musiciens sont déjà en place. Je suis sûre que nous allons avoir droit à du zouk ! Je ne sais pas comment ça se danse et ça m’est bien égal. La musique commence à m’emporter et je me mets à danser comme bon me semble pendant de longues minutes...
J'oublie tout. Là où c’est moins drôle c’est que Steeve a lui aussi déserté mes pensées. Je n’ai pas eu de nouvelles de lui depuis des jours et... il ne me manque pas ! Je me sens même mieux, loin de lui.
Tout en sirotant un cocktail, je me dis que je vais devoir prendre mon courage à deux mains au retour et lui dire que notre relation ne me convient plus. En même temps, à qui pourrait-elle convenir ? Quand nous ne nous voyons pas, je vais bien et, quand nous sommes ensemble, nous passons notre temps à nous disputer... Notre passion commune pour l’aventure n’est pas suffisante, nous sommes bien trop différents au quotidien.
Pendant que je danse, un jeune Antillais m’aborde. Une once de culpabilité traverse furtivement mon esprit mais son grand sourire et ses bras musclés m’invitent à céder. Je décide de danser avec lui ! Et puis mince, j’ai bien le droit, ça n’engage à rien !
Ce soir je ne ressens aucune culpabilité, je me sens juste bien, je rigole, je m’amuse, et ça ne m’était pas arrivé depuis des mois !

http://img4.hostingpics.net/pics/199972Etape7.png La croisière s'amuse :

J’ai l’impression de vivre sur le Pacific Princess : entre mes problèmes de cœur, qui me reviennent en pleine tête, et l’histoire d’Alex avec le commandant, on pourrait faire une série.
Je suis là, sur ma couchette, les jambes croisées, en train d’épuiser tous les mouchoirs de la boîte, les yeux globuleux, le nez rouge et les lèvres gonflées. Entre Alex, qui me dit que j’ai raison, et Sophie, qui paraît plus prudente, je ne sais plus où j’en suis.
“Mais il té manque ou pas, lé Steeve ?” me demande Alex une énième fois.
Non, il ne me manque pas, et tu peux me le demander encore dix fois , il ne me manquera pas plus.
“Tu sais, trois ans de vie commune ça commence à faire, les choses sont plus pareilles après...” me dit Sophie, l’air songeur.
A l’écouter, je devrais vivre un amour tiède, un truc ***, sans saveur, et collectionner les disputes ? Non merci, Steeve n’est pas le bon et puis c’est tout. Et c’est facile de dire ça quand, comme Sophie, on a trouvé une perle rare...
“Tou é belle ma chérie, tou a du talent, qu’est ce qué tou té pose des questions ! Tou n’a qu’à té baisser pour ramasser ! Les hommes tou sais... c’est commé... c’est commé... lé pop corne ! On a dou mal à résister mais on est vite écoeuré !”. me dit Alex.
Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire ! Elle réussit toujours à me redonner le sourire, même quand elle ne le fait pas exprès.
“Régarde, moi, avec lé commandanté. Il est bien gentil celoui-là, mais ça y est ! J’en ai fait lé tour ! C’est pas l’hommé dé ma vie hein !” continue-t-elle.
Nous passons le reste de la journée à jacasser au bord de la piscine. Prenez trois filles un peu aigries, mettez-les au bord d’une piscine et comptez les morts.
C’est moche mais ça fait du bien de dire du mal de temps en temps pour avoir l’impression qu’il y a plus triste que nous... C’est bientôt la fin de la croisière alors on se console comme on peut !

http://img4.hostingpics.net/pics/314635Etape8.png Pirates !

Pour le dernier jour, pendant le temps de la traversée qui nous ramène à l’aéroport, l’équipage a décidé d’organiser un jeu de rôle grandeur nature sur le thème de la piraterie !
Alex n’a pas l’air emballée. Porter des costumes n’a jamais été son fort et les jeux de rôle sont assez loin de ses activités favorites. Sophie s’inquiète du déroulement du jeu : “Vous croyez pas que c’est un truc de dingues un peu quand même ?” mais moi je suis hyper enthousiaste ! J’adore les histoires de pirates et nous sommes dans le lieu idéal ! La mer des Caraïbes !
Le bateau est décoré pour l’occasion, ça rend super bien ! On s’y croirait !
J’ai reçu ma fiche de personnage, je joue la sanguinaire capitaine Carolina La Rouge ! Je dois voler la carte au trésor d’un autre pirate sans qu’il s’en aperçoive ! Tous les joueurs ont une fiche personnage avec un objectif précis, je vais devoir me méfier...
On m’a confié un joli perroquet pour m’accompagner ! La classe, il parle !
La soirée se passe bien. Au final personne n'atteint réellement son objectif mais nous avons tous bien rigolé. Je commence à avoir le coeur serré de rentrer, surtout que je sais ce qui m’attend... Mais le propre des vacances c’est qu’elles ont un début et une fin !
En tout cas avec Sophie et Alex, nous nous sommes juré de repartir toutes les trois en vacances entre filles !

 

#164 25-07-2013 08:58:52

petitetoile23
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Re: Les histoires des quêtes.

Quelqu'un a la nouvelle quête ?


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#165 25-07-2013 11:05:48

lali-loupete
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Re: Les histoires des quêtes.

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Enfin ! Je viens enfin d’avoir mon bac !
J’étais plutôt confiante. Je n’ai jamais eu de vraies difficultés à l’école mais je n’ai jamais été non plus dans les meilleurs élèves. J’ai toujours fait ma petite route, voilà tout.
Mes parents sont contents, surtout ma mère qui n’arrête pas de me répéter qu’elle est fière de moi. Aujourd’hui, toute la famille s’est réunie pour fêter ça ! Mes cousins aussi font partie de la nouvelle fournée des jeunes bacheliers de 2013.
Alors qu’ils parlent tous de leur avenir pendant le repas, comme s’ils avaient déjà un chemin tout tracé à suivre, je me sens un peu mal à l’aise... Personnellement, je ne sais pas que faire de ma vie, et je n’ai aucune idée précise du métier que je veux exercer plus tard !
J’aime le contact avec les autres, organiser des choses et j’ai aussi un bon feeling avec les enfants. Mais j’aime aussi tant d’autres choses ! Mamie me dit toujours que je n’aurai jamais assez de toute une vie pour réaliser toutes mes passions !
“Et toi pseudo, as-tu décidé quelles études tu allais poursuivre ?” m’a lancé ma tante.
Génial... Il ne manquait plus que tout le monde mette son grain de sel, se sentant investi de m’aider à trouver ma voie...
“Je ne sais pas vraiment encore... Ce qui est certain, c’est que je vais chercher un vrai job d’été pour avoir un premier contact avec la réalité du monde du travail.”
Une façon de montrer la fille bosseuse et d’évincer mon problème d’orientation.
Les gens ont ri de mon caractère en disant que je tenais bien ça de mon père, comme d’habitude.
Les jours suivants, j’ai cherché un job d’animatrice dans un camp de vacances. Sur internet on trouve pas mal d’agences qui proposent des postes dans l’animation. Mes amies ont du mal à comprendre pourquoi je ne prends pas quelques semaines de vacances.Je sais que ça ne va pas être de tout repos mais j’ai besoin de voir ce dont je suis capable.


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Après un entretien, on me confie le poste ! Je suis vraiment contente, j’ai passé la première étape haut la main !
Pendant que je fais mes valises, maman est un peu nerveuse.Elle n’arrête pas de répéter que je dois faire attention et que, si j’ai le moindre souci, je l’appelle. Papa se contente de me tapoter virilement l’épaule en me disant que je vais assurer, comme toujours.
Mon premier camp est sur le thème du sport ; j’y reste quinze jours. Je suis avec de jeunes adolescents, majoritairement masculins, et les journées sont très très rythmées. Le soir je suis vannée, pourtant il faut les occuper un peu, avant le coucher.
Entre la moto, l’hydrospeed, le quad et l’escalade, je réalise que mon corps comporte de nombreux muscles dont je n’avais pas connaissance jusqu’ici !
Les jeunes sont sympas ! Ils ne sont pas tendres ; j’ai eu du mal à m’imposer au début.Mais, après que j’ai battu les deux cadors à la course, le respect s’est établi et les choses se sont super bien passées. L’avantage avec les garçons c’est qu’ils ne tournent pas autour du pot. Quand il y a quelque chose à dire, c’est dit et on peut passer à autre chose !
Avec les autres moniteurs je suis plutôt bichonnée. Seule animatrice dans ce groupe chargé en testostérone, j’ai toujours l’attention des uns et des autres.
Je ne connais pas encore grand chose aux hommes, mais si j’ai bien compris quelque chose, c’est qu’ils détestent perdre !La semaine prochaine j’enchaîne dans un camp aventure. Au moins, je serai entraînée ! Je suis assez triste de quitter mon petit groupe de sportifs. Ils étaient drôles et nous avions tissé des liens amicaux.
J’espère que le prochain groupe sera tout aussi sympathique !
En tout cas, l’aventure en forêt c’est un challenge pour moi ! J’ai vraiment une aversion pour les insectes !

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Arrivée au camp, l’ambiance n’est pas la même. Les adolescents sont un peu plus âgés et mixtes. Je sens qu’il y a déjà différents groupes, quelques fortes personnalités et quelques commères.
Je ne me démonte pas pour autant. J’ai tout préparé pour organiser la construction d’une cabane géante dans la forêt ! Je suis assez fière de mon plan, je sens qu’on va bien s’amuser !
Certains manquent pourtant de motivation et traînent la patte. Je suis surprise de constater que les adolescents passent plus de temps à tweeter ou à facebooker qu'à discuter avec leurs camarades ou à aider à déplacer les éléments de la cabane. Et le plus pénible, je crois que c’est leur tendance à se plaindre en permanence : “Il fait trop chaud”, “J’ai mal aux pieds”, “On peut pas se reposer un peu ?”, “Pourquoi on fait tout ça ?!”, “Je vais rentrer chez moi, c’est naze ici...” A croire qu’ils ont été élevés dans du coton ! Que d’énergie gâchée !
Bon dieu ! Ils sont venus dans un camp aventure, pas au club med !
Je décide de ne pas leur laisser le temps de se plaindre ! Nous partons en pleine forêt et il faut que chacun soit vigilant, assure son rôle et apporte sa pierre à l’édifice pour que tout le groupe soit protégé et préservé. Je n’hésite pas à en secouer certains en les mettant devant leurs négligences et les conséquences qu'elles peuvent avoir sur le groupe. Pendant que quelques-uns montent la cabane, plusieurs partent ramasser du bois, d'autres vont chercher de l’eau. Certains s’occupent du repas du soir et font l’inventaire de la nourriture.
Je les fais revenir à l’essentiel, à l’élémentaire. La nature est dangereuse, c’est elle qui mène la danse ; à nous de ne pas faire de faux pas. Terminés les petits tracas quotidiens, les petites histoires mesquines, on est en mode survie !
Quand nous avons fini la journée, nous mangeons autour d’un feu de camp et nous nous racontons des anecdotes, parfois drôles, parfois effrayantes. Après ça tout le monde dort profondément.
À la fin du séjour, certains adolescents sont venus me remercier pour ce “retour à la nature”. Je suis contente de les avoir poussés à se dépasser et aussi de ce que nous avons accompli ensemble !

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Pour le prochain camp je vais devoir faire marcher mon imagination ! Je dois organiser sur une semaine un jeu de rôle grandeur nature !
On m’a donné l’intrigue générale et les fiches personnages. À moi d'accorder le personnage avec le caractère de chacun.
Nous sommes plongés dans un univers médiéval fantastique ! Elfes, gnomes, nains et dragons, voilà qui fait rêver plus d’un enfant... et même d’un « grand » enfant !
Mon groupe fait partie du clan des elfes. Je décide alors de les entraîner au tir à l’arc. Pas si facile, le maniement de l’engin !
On rigole vraiment beaucoup, l’ambiance est très bonne. C’est sûr, les elfes vont avoir besoin d’entraînement, s'ils ne veulent pas être la risée de toute la Terre du Milieu...
Un autre groupe joue de gros guerriers bien rustres. Alors ils s’amusent à manier l’épée en poussant des cris rauques. D’autres s'entraînent à l’escrime médiévale. C’est élégant et presque chorégraphique.
Le groupe d’animateurs est super. Ludo, un de mes collègues, ne me laisse pas indifférente. Il est gentil et il me fait beaucoup rire. Et puis son imagination est fascinante. Nous passons beaucoup de temps ensemble à organiser le scénario de la journée. Je sens bien que les autres jasent un peu lorsque nous nous éclipsons pour préparer secrètement l’histoire dans la tente, mais ça nous fait rire tous les deux, et nous en jouons.
Lorsque, hier, nous avons feint une bataille et qu’il m’a immobilisée au sol de ses bras puissants, je dois dire que j’aurais bien aimé qu’il profite de la situation... Il s’est juste contenté de me fixer et de me dire, tout en dégageant délicatement une mèche de cheveux de mon front :“Perdu, jolie elfe. Maintenant tu es ma prisonnière !”
Après une journée passée à être à ses côtés, parfois dans ses bras pour me déplacer (oui, une elfe ne se laisse pas faire), le soir venu je n’en pouvais plus et je lui ai volé un baiser. Il m’a souri et m’a avoué qu’il attendait que je fasse le premier pas.
Au moment de partir au prochain camp, j’avais le coeur brisé, mais j’avais gardé son numéro et l’envie de le revoir.

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Je poursuis dans un camp équitation. Depuis que j’ai 8 ans, je fais du cheval en centre équestre, alors je ne suis pas dépaysée.
Il y a beaucoup de jeunes filles. L’ambiance est bonne mais plus sensible. Les plus jeunes me prennent pour modèle et me suivent partout. Les plus âgées me voient plus comme une rivale qu’il faut évincer en douce. Alors il faut faire preuve de psychologie et de patience. Elles n’ont pas de quoi être jalouses, les moniteurs ne m’intéressent absolument pas, et ils n’arrivent pas à la cheville de Ludo qui ne quitte plus mes pensées...
J’explique à mon groupe comment prendre soin de son cheval, comment se placer et se comporter, comment monter et anticiper les chutes. Certaines ont peur de ces grandes bêtes, alors je les fais commencer avec les poneys les plus dociles pour les mettre en confiance.
Lili passe beaucoup de temps à me parler et à m’aider. Ses parents l’ont envoyée ici car ils ont de gros soucis familiaux et ils veulent lui épargner les scènes. Elle n’est pas dupe car c’est une jeune fille intelligente et sensible. Elle aime la présence des chevaux. Elle dit que ça la calme et qu’elle se sent bien avec eux. Elle passe beaucoup de temps à les brosser, à leur parler doucement.
Il y a quelque chose de magique ; les adolescents sont très différents dès que je leur confie le soin d’un animal. Patients, doux et attentionnés, on en redécouvre certains.
Il y a eu un bel événement cette nuit : Jolie Fleur a mis au monde un petit poulain. Nous sommes allés voir Henri, lui donner le biberon. Je réalise toujours à quel point la nature peut être dure : sitôt né, sitôt le petit doit se tenir sur ses pattes et suivre sa mère. Pourtant on le sent si fragile et si vulnérable...
Hier le cheval de Lili s’est emballé. Elle a failli tomber et elle a eu très peur. Elle a passé de longues minutes à pleurer dans mes bras. Je crois qu’elle était déçue et elle se sentait trahie par l’animal en qui elle avait confiance.
Je l’ai rassurée et je lui ai expliqué pourquoi l’animal s’était emballé. Il avait eu peur d’un engin qui a démarré tout près. Alors je l’ai poussée à remonter tout de suite en selle pour qu’elle chasse sa peur.
Je me suis beaucoup plu dans ce camp malgré l'absence de Ludo.

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Mon dernier camp ! J’ai vraiment envie de me lâcher sur celui-ci, et le thème s’y prête ! Art et Spectacle !
J’ai décidé de monter un spectacle de cirque avec les adolescents.
J’utilise les spécialités de chacun pour monter ma troupe ! Thomas est le joyeux luron de service, alors il me semblait évident de lui faire jouer le clown ! Léa monte à cheval et a déjà fait de la voltige ; je lui ai donc confié d’être acrobate sur cheval. Quant à Fred, il nous fait toujours des tours de cartes le soir pour animer la galerie. Voilà notre magicien.
De mon côté j’ai décidé d’animer un numéro avec les chiens du camp : Elvis, Bambou et Indwé aux ballons ; ça promet d’être drôle !
Les autres groupes ont aussi préparé leur spectacle et la représentation est pour très bientôt.
La dernière soirée, nous présentons notre spectacle. Le public adore ! Évidemment il y a quelques couacs, mais l'ensemble est très amusant !
Demain mon job d’été s’achève... Je vais rentrer chez moi et je vais devoir décider de mon orientation professionnelle. Je n’ai pas eu de nouvelles de Ludo depuis un moment. J’ai bien peur qu’il ne s’agisse que d’un amour d’été fugace.


PUERICULTRICE
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J’ai vraiment aimé le contact avec des jeunes. Mais à cet âge il faut faire preuve de beaucoup de psychologie et de patience... Les adolescents sont difficiles bien qu’attachants. J’ai peur de faire des bêtises, de dire les mauvais mots. Je ne suis pas certaine d’en être capable au quotidien.
Et puis j’aime beaucoup veiller sur les autres et prendre soin d’eux.
J’ai envie de me lancer dans des études pour être puéricultrice. J’aime les tout petits, les bébés. Et j’aime protéger et éduquer.
Le diplôme s’obtient au bout de quatre années d’études.J’aimerais pouvoir ouvrir mon propre centre d’accueil. J’ai beaucoup d’idées mais pour ça je vais devoir être patiente !

EDUCATRICE DE JEUNES ENFANTS
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Je me suis vraiment éclatée pendant mon job d’été à organiser des animations et à imaginer des jeux. Mais les adolescents sont à un âge difficile où il faut être prudente et user de beaucoup de psychologie.
Je pense me tourner vers des études pour être éducatrice de jeunes enfants. Le diplôme s’obtient au bout de deux années d’études. Ni trop petits pour être capables de jouer à des activités ludiques, et pas trop grands pour être facilement réceptifs, ces enfants sont à l’âge idéal. Je pense que cela me correspond bien. J’aime organiser des choses, faire découvrir, éveiller les sens et l’esprit.
Je pense que ce métier est fait pour moi !

Dernière modification par lali-loupete (25-07-2013 11:22:20)

 

#166 30-07-2013 11:39:09

juju-moi53
Dollz de compèt'
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Messages: 1473
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Re: Les histoires des quêtes.

Je voudrais remercier toutes les joueuses qui aident à faire vivre ce topic.
Au passage, j'aime beaucoup la dernière quête :3

:bisous:


Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde, est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Grey’s Anatomy.
Relisez les quêtes !
 

#167 07-08-2013 11:54:33

laurie7943
Dollz bavarde
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Re: Les histoires des quêtes.

Quelqu'un pourrait mettre celle de la nouvelle quête je l'ai fait et j'ai oublier même de la lire.:honte:

 

#168 13-08-2013 19:51:24

heartclover
Dollz à temps plein
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Messages: 216

Re: Les histoires des quêtes.

Coucou personne ne peut mettre les histoires des étapes de la dernière lettre ? :/ svp...


"Iris, dont les ailes de safran étincellent de rosée et qui traîne par le ciel mille reflets divers sous les rayons adverses du soleil, descend et s’arrête au dessus de la mourante. [...] De sa main droite elle coupe le cheveu. Aussitôt toute la chaleur de Didon se dissipe et sa vie s'exhale dans l'air." Virgile, Enéides, Livre IV
 

#169 15-08-2013 21:50:44

astralla
Dollz très bavarde
Date d'inscription: 2010
Messages: 700

Re: Les histoires des quêtes.

Oui, je l'attends aussi avec plaisir et impatience ^^
Même si je ne l'ai volontairement pas faite, j'aimerais vraiment la lire :aomd_bravo:

 

#170 15-08-2013 21:57:05

lola141498
Super-Dollz
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Messages: 2792

Re: Les histoires des quêtes.

voilaaa!

http://ekladata.com/S0YNs00-ttWZleQaJxzSa_UFt7o.png Etape n°1 : Première fois

Je cherchais un job pour arrondir mes fins de mois et payer une partie de mes études. Je suis une formation en stylisme et l’école privée revient très cher... Papa et Maman m’aident à la hauteur de leurs moyens, j’ai de la chance ! Mais ce n’est pas suffisant pour couvrir tous les frais. Entre le prix de l’école, du matériel et de la location du petit studio que j’occupe en plein centre d’OhMyDollz City, je me retrouve vite dans le rouge !
La mère d’Isa, ma meilleure amie, connaît bien une dame qui organise des castings pour choisir les figurants sur les tournages de films ou de séries. C’est très ponctuel, j’en ai à peine pour quelques heures et le revenu est très intéressant. J’ai donc appelé cette dame en lui laissant toutes mes informations et une photo.
Hier matin, elle m’a appelée pour figurer dans une scène de la série Stins. C’est super classe ! Je suis enthousiasmée, mais j’ai un peu le trac. C’est ma première fois en tant qu’actrice. Même si c’est pour de la figuration, tout le monde va voir ma tête à l’écran !
Sur place, tout se passe très vite ; on ne voit même pas les personnages centraux de la série et on tourne à peine quelques secondes dans la cour du lycée.
Deux personnages sont censés se battre et on doit faire un mouvement de foule vers eux, et crier.

http://ekladata.com/Z2hZNkH5p0-kjG6Lyr4UTUFkl-s.png Etape n°2 : La dollz désespérée

Le tournage s’est bien passé, j’ai rencontré plein de jeunes de mon âge. C’est drôle, nous sommes censés être des lycéens...
Alors que je récupère ma rémunération, la dame du casting m’interpèle pour me proposer un autre tournage.
“On a besoin d’une jeune fille exactement comme toi pour un épisode de la nouvelle saison de Desperate Dollz. Tu sera bien payé, le tournage est sur la journée. Qu’en dis-tu ?”
Waw ! J’adore cette série ! Je la suis depuis sa sortie et je connais tous les personnages par coeur !
Mes copines m’ont souvent dit que je ressemblais à Susan, d’abord par rapport à mon métier d’illustratrice et ensuite, par rapport à mon don pour me retrouver dans des situations dramatiques. Les copines sont toujours très charitables...
Quoiqu’il en soit, je suis carrément motivée pour participer !
Sur le tournage, nous devons tourner une scène dans le jardin d’une villa de Wisteria Lane. On y fait un barbecue et je suis censé gronder mon frère qui ne sait pas manger sa saucisse correctement.
A la fin du tournage, j’ai pris une photo avec Bree et Gabrielle, j’étais trop contente !

http://ekladata.com/GNo5uaz0qvFORkn6KqXjoAYxx2Q.png Etape n°3 : Je vais vivre pour toujours

J’ai toujours rêvé de pousser la chansonnette. Petite je transformais ma brosse à cheveux en micro fictif et mes poupées devenaient le public en délire. Je sautais comme une folle sur les rythmes endiablées, je faisais des vocalises absolument géniales, j’étais LA star... de ma chambre. Et je ne vous parle même pas des chorégraphies ! Je faisais déjà le moonwalk que Michael Jackson était encore dans ses couches !
Alors lorsque j’ai vu que je pouvais participer à un tournage pour la série Blee, je n’ai pas hésiter une seconde ! En plus, Brody sera présent, vous savez, le super beau gosse.
Sur le tournage on doit danser dans une salle de danse. C’est classe, on se croirait dans Fame !
En tout cas, ça passe vraiment trop vite, je commençais à peine à m’échauffer que c’était déjà fini...
Brody est encore plus beau en vrai que sur l’écran. Je me suis vu rougir plus d’un fois lorsque nos regards se sont croisés. Cela dit, je préfère ne pas trop rêver, je ne risque pas de concurrencer la belle Rachelle...
Pour soigner mon coeur blessé, nous sommes allés danser en discothèque avec tout le groupe des figurants !

http://ekladata.com/iJ1kJbFpFsgs_IEZdS6TAz0kzXE.png Etape n°4 : Besoin d'oxygène

Changement de décors, j’ai décroché un contrat pour jouer une patiente hospitalisée dans le service du cynique Docteur Mouse ! L’avantage c’est que le rôle n’est pas épuisant, je n’ai pas grand chose à faire, juste à fermer les yeux et ne pas bouger d’un millimètre.
Comme beaucoup de monde, je connais la série. C’est intéressant de voir qu’on finit tous par s’attacher à ce personnage cynique et cassant. Dans la vraie vie, je pense que je lui enverrai sa canne à la figure, mais Mouse est un homme charismatique écorché par la vie et un brillant diagnosticien, ce qui force le respect.
Pendant le tournage, bercée au son régulier des monitorings fictifs, j’entends Mouse entrer dans mon box, j’ai entendu sa canne frapper le sol.
La jolie numéro 13 est tout près de moi. Elle m’a même touché le poignet pour prendre mon pouls. Évidemment je n’ai pas pu lui parler ni la regarder, je suis censée être dans la coma... Je me vois mal lui demander un autographe dans ces conditions, quel dommage !
Tout se passe très vite, à peine quelques minutes. Pourtant, des maquilleuses ont passé des heures à me faire un maquillage digne du plus terrible film d’horreur. Je n’aurais pas su que c’était moi, je me serai presque fait sursauter !
C’est ça les tournages, beaucoup de préparatifs, pour quelques minutes de plaisir !

http://ekladata.com/plQhcMhiAv8VeVMm0cUqrpHJa4A.png Etape n°5 : Cotons tige et compagnie

Cette fois, pas de coma, me voilà directement passée de l’autre côté, à jouer une victime pour la série des Experts à OhMyDollz City !
Encore une fois, mon rôle se résume à rester inerte dans une position couchée peu confortable.
Cette fois, petite nuance, je dois garder les yeux grands ouverts et fixes. Lorsque la caméra passe sur moi, je dois retenir ma respiration. Oui, un cadavre qui respire, ça manque de crédibilité ! Cela dit, ça fait rire comme ça, mais à faire, c’est une autre histoire !
Je suis retrouvée la gorge tranchée, au bord de “ma” magnifique piscine qui donne sur l’océan.
Je dois rester ainsi pendant que les experts s’agitent autour de moi, me chatouillent les narines avec leurs petits cotons tiges et me mitraillent de flashs. Allez rester stoique vous !
J’ai éternué plusieurs fois lorsque je ne clignais pas des yeux et on a du refaire la prise plusieurs fois à cause moi. L’équipe a été sympa et patiente, j’avais un peu honte de mon manque de professionnalisme...

http://ekladata.com/1z_HbU65LOI7hNCertPq_NUj-W8.png Etape n°6 : Petits mensonges entre amies

La dame du casting m’a rappeté après deux mois de silence radio. Je commençais à m’inquiéter et à croire que mon manque d’assurance sur le tournage dernier n’avait pas joué en ma faveur et que je n’allais plus jamais avoir de propositions !
Encore une fois, je m’étais fait des films trop vite, il y avait simplement une baisse d’activité dans le secteur, la plupart des intervenants étant en vacances !
Cette fois, je dois jouer une lycéenne, plus chic que la première fois, dans la série Petits mensonges entre amies. On a de belles tenues, très fashion. J’ai un brushing impeccable, un jolie sac à main et un iphone girly dernier cri. Je dois simplement me poster devant un casier et consulter mon téléphone pendant que les héroïnes passent dans le couloir.
Elles sont toutes les quatres vraiment très grandes et belles. De plus, leurs cheveux retombent parfaitement bien sur leurs épaules et elles marchent tout à fait naturellement perchées sur leurs talons 15 cm.
Je ne souviens pas que j’allais en cours comme dans un défilé de mode, c’était plutôt jean - tee-shirt - baskets et gros sac à dos. Je comprend maintenant pourquoi je n’ai jamais été la reine du lycée...

http://ekladata.com/y086IkGkQlvybnfzXRRmOTyJMRo.png Etape n°7 : Montre-moi tes canines

Entretien avec un vampire, Twilight... J’ai toujours aimé les histoires de vampire romantique.
Loin de la créature monstrueuse et assoiffée de sang, le vampire moderne est proche des humains, séduisant et sensible. À la fois dangereux et accessible, il est charismatique.
Et il faut bien avouer que les vampires de la série dans laquelle je figure sont très sexy ! Ils ne me font pas peur, loin de là !
Nous tournons dans un café. Je suis une des clientes, je dois discuter avec un autre figurant pendant que les acteurs principaux jouent leur scène. La caméra balaye la pièce de temps à autre. Difficile de rester concentrer quand Ian Somerhalder est à quelques petits mètres de vous. Je passerai volontier du côté sombre avec lui si il me le demandait !
Je rentre du tournage un peu fatiguée car les prises ont été longues. L’actrice principale avait du mal avec une réplique et ils ont dû jouer la scène 68 fois pour que ce soit bien calé... Du coup, après 20 prises, j’ai arrêté de boire des petites gorgées de café, je commençais à trembler !
Je n’ai pas eu l’occasion de demander des autographes, les acteurs ont rapidement quitté le plateau de tournage, je crois qu’ils en avaient autant marre que nous !

http://ekladata.com/slpk8wMoJJFnhs91pABccNGdSEI.png Etape n°8 : Guerre épique

J’ai mis assez d’argent de côté pour plusieurs mois ! Je vais pouvoir souffler un peu et me concentrer davantage sur mes études !
Cependant je n’ai pas pu refuser la proposition de figuration que l’on m’a offerte hier pour la série Game of Dollz.
L’univers me plait et m’a toujours plu. Les histoires de chevalier, de dragons et autres choses d’un autre temps ! Je dois jouer une servante et apporter de l’eau pour le bain de la reine. Il fait très chaud sur le tournage, je suis en nage ! On doit refaire des prises car plusieurs personnes se sentent mal. Le décor est très beau, on se trouve dans un chateau. Mes amies avec qui je partage ma passion pour le médiéval fanstatique seraient folles de jalousie si elles me voyaient en ce moment !
Évidemment je n’ai pas vu de dragons, effets spéciaux obligent ! C’est quand même amusant de voir comment ils montent tout ça.
Ces quelques expériences dans la figuration m’ont beaucoup plu ! Cela me donne envie de continuer. D’autant plus que j’ai lié un petit réseau.
Qui sait ? Je pourrai sans doute lier les deux passions, styliste pour les séries télévisées, voilà qui serait un bel avenir professionnel !

 

#171 16-08-2013 14:48:52

Ancien joueur concours-laurie7943
Invité

Re: Les histoires des quêtes.

Merci elle est géniale!!:applau:

 

#172 18-08-2013 05:36:19

grignotine
Dollz à temps plein
Date d'inscription: 2009
Messages: 124

Re: Les histoires des quêtes.

jesssloulou a écrit:

Personnellement, je n'ai jamais tout lu lors des quêtes. Déjà, j'économise pour faire une quête entière, sinon, ça ne m'intéresse pas, donc je zappe. Et lorsque j'en fait entièrement, je lis parfois un bout mais pas plus.

Exactement la même chose que toi. Jamais je ne lis toute la quête. Je ne vois pas l'utilité, j'ai plutôt hâte d'avoir les objets et de pouvoir les placer dans mon loft. :mang:

 

#173 20-08-2013 03:13:46

kimmitown
Dollz Newbie
Date d'inscription: 2013
Messages: 31

Re: Les histoires des quêtes.

Je lis pas les histoires de quete aussi. C'est grave long, ennuyeux et on perd notre temps.
Je prefere acheter ce qu'il faut pour les cadeaux.

Par contre le probleme c'est que une quete coute cher.
300$$ une quete!!!!!!!!


Si tu abandonnes, tu ne réussiras jamais.
Mais si tu continues, tu apprendras.
 

#174 20-08-2013 17:10:48

astralla
Dollz très bavarde
Date d'inscription: 2010
Messages: 700

Re: Les histoires des quêtes.

Merci pour le copier-coller :)

Non, moi je lis les quêtes quand je les fais. Je ne trouve pas ça ennuyeux. Au contraire.
Je trouve ça intéressant et excitant même, de voir ce qu'on nous demande d'acheter et de faire le lien avec l'étape. Et puis je me mets dans la peau de ma doll (bah quoi ? ^^") alors forcément, j'ai besoin de savoir où je vais ^^

Pas de regret d'être passée à côté de cette quête. Je ne suis pas fan de la fin de l'écriture de l'étape 7 (le fait que "les acteurs soient partis vite fait car ils en avaient marre". Je trouve que ça fait pas crédible vis à vis des figurants présents sur la scène)

 

#175 21-08-2013 12:32:24

mollllll
Dollz très bavarde
Lieu: In the chocolate factory
Date d'inscription: 2011
Messages: 704

Re: Les histoires des quêtes.

Quelqu'un a le texte de la nouvelle quête :quoi:


If you don't want to see the girl I want to be
Then why should I listen
 
 

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