En discutant avec mes collègues, je me suis rendu compte d’une terrible réalité : les gamins sont tous pareils, et j’insiste, ils sont tous pareils.

Si un élève souhaite faire rigoler la galerie sans se faire attraper :

-- il va jeter un stylo,

-- il va jeter une boulette de papier,

-- il va jeter une pièce,

-- il va voler le sac de son camarade pour le donner à un autre, plus loin dans la salle.

Si un élève souhaite éviter un cours :

-- il va demander à aller à l’infirmerie,

-- il va demander à aller aux toilettes (en prétextant se sentir mal et non avoir envie d’uriner),

-- il va arriver en retard exprès pour faire apparaître sur Pronote un « retard non accepté » plutôt qu’une « absence injustifiée ».

Finalement, le métier de professeur, c’est partager les mêmes anecdotes avec ses collègues.

Ce qui est, pour les non-professeurs, absurde, fou, incroyable, stupéfiant, bluffant, hallucinant :  est le quotidien des professeurs.

Mais pour le savoir, il faut être professeur (l’Éducation nationale recrute).

Le ciel est gris, 

des soucis sont à gérer, 

à la revoyure.