Voilà que je me retrouve ici à te déclarer publiquement mon amitié et mon affection... Quelle chanceuse tu fais, dis donc. Au milieu de tous les surnoms aléatoires que j'ai pu te donner, notamment diverses espèces de fleurs, tu le sais déjà, mais j'ai décidé de m'arrêter sur Pili. Déjà, parce que, le fait que tu aies toi-même oublié une lettre de ton propre prénom est immensément drôle, mais aussi parce que tu es le parfait mélange d'une fleur délicate et d'un piment dévastateur. Je t'adore, Pili. Même si je déteste écouter des vocaux, ceux où tu énumères les raisons pour lesquelles tu en as marre de quelque chose, ils me font sourire. Je les écoutes même pas en x2, c'est dire à quel point je t'apprécie vraiment. Tu as beaucoup d'atouts dans tes manches, beaucoup de qualités (que je t'ai déjà listées, abuse pas non plus). Ça me rend dingue de savoir que malgré tout ça, tu te retrouves à devoir gérer un chenil. Oui, c'est ma manière douce de dire que les chiens de la casse aiment beaucoup trop graviter autour de toi. Et comment pourraient-ils ne pas le faire? Tu es adorable, tu sais être douce, à l'écoute, et tu es d'une gentillesse qui, malheureusement, a tendance à te déservir. Quel cadeau magnifique pour les personnes qui te côtoient, quel bonheur si les gens décident de faire preuve de réciprocité. Arrête de te laisser vampiriser par ceux qui ne méritent pas une seconde de ton temps, de ton énergie, de ton attachement et de tes émotions. Tu serais tellement plus heureuse en plaçant tout ça dans des humains qui prendront le temps de te le rendre. Et c'est bien tout ce que je souhaite voir chez toi: de la joie, de l'émerveillement, de la confiance en toi, et du bonheur. Du vrai, du pur.
PS: ma lettre à ton employeur pour poser ta démission est en route, t'inquiètes même pas.
- Ton humble serviteur, Jay.
