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🎔 Call me Nana 🎔
Tu peux me laisser un p'tit mot d'amour, ou de sarcasme (j'aime bien aussi!)
Pseudo à la con.
Aujourd'hui je suis restée sur le quai.
Le train est passé devant moi, préssé, bruyant, vibrant de possibles.
Il s'est arrêté, m'a ouvert ses portes comme une promesse mais, mes pieds sont restés plantés là, enracinés dans un passé qui ne veut pas mourir.
Je le vois ce train, il pourrait m'emmener ailleurs, loin plus léger peut-être pour que je sois plus heureuse mais, une brume m'enlace, une brume faite de souvenirs entêtants, comme un parfum oublié qui soudain revient et m'enveloppe d'un coup, brutal, doux, cruel.
C'est cette odeur-là, tu sais, celle qui appartient à "avant", celle qui vit encore quelque part dans un coin de mémoire, celle qui fait croire. Je la sens, elle me happe et alors je n'ai plus envie d'avancer, je reste, je m'attarde.
Elle glisse contre ma peau comme une caresse oubliée, s'insinue dans mes narines, chaude, familière presque vivante. C'est un frisson ancien, une chaleur qui remonte lentement le long de mon échine comme des mains qu'on a connues par coeur.
Elle s'enroule autour de moi, cette odeur, comme un amant qu'on n'a jamais vraiment quitté. Elle murmure des choses que je croyais enfouies, des soupirs dans la nuque du temps, des souvenirs qui suintent de mes pores sans prévenir.
Je ferme les yeux et je suis là, à nouveau dans ses bras, dans ses draps, dans ses silences, tout revient : le grain de peau, la voix basse, la lenteur d'un regard, le vertige d'une absence qui colle encore à ma peau.
Et dans cette ivresse douce, je n'ai plus envie de monter dans le train. Non mon choix est fait.
J'attendrai le prochain.
Nana.
Courant marins, dernier amant.
Je nageais loin, perdue dans l’écume,
Entre des bras d’algues, des soupirs qui s’allument.
Les courants m’emportaient sans jamais me garder,
Toujours à dériver, sans jamais accoster.
Les visages passent, les peaux s’effleurent,
Mais dans chaque regard, il manque ton cœur.
Même enlacée, même comblée,
Je reste vide, je reste noyée.
Toi seul faisais taire le chant des tempêtes,
Toi seul connaissais les vagues sous ma comète.
On s’est retrouvés, marées contre marées,
Deux corps aimantés, deux cœurs chavirés.
Tes mains sur ma peau, c’était l’océan,
Un vertige salé, un frisson brûlant.
Je glissais sur toi comme sur les récifs,
Mi-naufrage, mi-délire, moment furtif.
On s’aimait comme on plonge sans penser à la fin,
Comme une perle volée aux fonds marins.
Mais l’air nous manque quand le souffle s’épuise,
Et l’amour, parfois, devient une brise.
J’ai dû partir, quitter ton rivage,
À contre-cœur, à contre-vie, sans courage.
Et me revoilà seule, dans l’eau qui m’étrangle,
Où les vagues m’enlacent mais jamais ne me mangent.
Il ne reste plus rien que la morsure du sel,
Et le vide entre les mondes, doux et cruel.
Je dérive encore dans ce courant sans fin,
Où même les sirènes oublient les matins.
Tu étais l’île, le port, la chaleur,
Mais l’histoire s’achève, et je nage en pleurs.
Sous la surface, mon cœur s’enchaîne,
Et l’amour… s’éteint, comme les lueurs des sirènes.
J’étais noyée dans l’eau salée,
Des corps sans nom, des nuits volées.
Des mains qui glissent, des peaux sans feu,
Mais rien de vrai, rien de précieux.
Puis t’es venu, marée brutale,
Ton souffle chaud, morsure fatale.
Ta bouche sur moi, cri de tempête,
Ton corps ancré, ma chair en fête.
Sirène au cœur, amante folle,
Je t’ai pris comme on vole,
Sans penser, sans frein,
Juste nos peaux, juste nos reins.
Mais l’amour vrai fait trop de bruit,
Et la mer n’aime pas les "pour la vie".
J’ai dû fuir, quitter tes bras,
T’aimer trop fort, c’était trop pour moi.
Depuis je danse dans le courant,
Le sel me griffe, le vide m’attend.
Et même entourée de mille marins,
Je suis seule.
Sans toi.
Dans l’eau.
Sans fin.
Nana.
À toi, mon café…
Dans l’ombre du matin, encore tiède et secret,
La fumée de ma clope danse en bai.ser discret.
Elle joue sur mes lèvres, s’enroule à mes pensées,
Comme ton souffle au creux de moi, encore pressé.
Le café fume encore, noir, profond, sans détour,
Comme tes mains jadis, versant leur velours.
Chaque gorgée me lie à ta peau disparue,
Et mes doigts sur la tasse glissent, un peu perdus.
L’arôme s’attarde, caprice du désir,
Et l’ombre se plisse, prête à me trahir.
Ma cigarette soupire, fine cendre au vent,
Elle tombe, lente, comme ton corps brûlant.
Tout s’efface, sauf toi, entre vapeur et feu,
Ton regard qui s’éteint, mais me hante un peu.
Tu es dans le silence, dans l’éclat d’un matin,
Dans ce café amer qui me tient par la main.
Et si l’amour s’épuise, en volutes légères,
Moi je te bois encore, dans mes brumes amères.
Nana.
Meow j'te mange. ♡
C'était un vendredi 13. Superstition ou curiosité, Jay n'avait pas d'à-prioris sur cette date, ce pourrait être une malédiction autant qu'une agréable surprise, rien ne pouvait le prédire. La réponse ne fût pas longue à se faire attendre, puisqu'il découvrit, de la part d'une totale inconnue, un cadeau lui étant directement adressé. Sans même un mot, une explication, une raison d'être. Ce présent était l'incarnation de son expéditrice: un mystère complet, enveloppé dans un ruban rouge sang, digne d'une blessure fraîche, celle qui ne commence à piquer qu'une fois qu'on l'a remarquée.
De fil en aiguille, Jay fit la connaissance de cette imprévisible jeune femme; Nana. Nana vit avec l'intensité d'une gifle, la tendresse d'un murmure. Elle est la voix qui claque comme l'orage mais caresse comme la brise fraîche du matin. Elle parle avec ses yeux, rit dans ses silences. Ses silences. Ceux qui sont porteurs de sens, ceux qui ne peuvent être expliqués, décryptés, analysés parfaitement. Ils se comprennent, à certains égards, jusqu'à un certain niveau. Seule Nana en décide, à quel point et jusqu'où se laisse-t-elle apprivoiser. Nana est le feu qui réchauffe ou qui brûle, la glace qui apaise ou qui coupe, selon la main qui l'applique. Nana est incontrôlable, elle est arrivée comme une tornade, un ouragan. C'est une tempête dans une tasse de thé, le nuage de lait sucré dans un café corsé.
Nana. Le chiffre sept, celui qui est supposé porter chance; déposé avec grâce un vendredi 13, porte-bonheur.
- Jay ʕ•͡-•ʔฅ
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