







HEY PETITS VOTES DE MON AMIE N'AYEZ PAS PEUR C'EST MOI TIGROU CALINOU !!! :-)

et vas illuminer le ciel gris de mes Amies *-* Quelques rayons pour toi *-*

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Merci à toi mariposapink qui en très grande partie y contribue depuis un moment. GROS BISOUS *-*

Hadès
Aujourd’hui, tout le monde est réuni sur l’Olympe pour célébrer l’anniversaire d’Athéna. En tant que prêtresse de la déesse, je dois m’assurer que la fête se passe sans encombre. Les serveurs grouillent en portant les plats, les décoratrices accrochent des banderoles, les amies de la déesse se préparent entre elles, … Tout va pour le mieux. Soudain, déboulent dans un vacarme assourdissant Zeus et Poséidon. Ils hurlent qu’on les a volés et réclament justice. Athéna leur demande calmement de ne pas gâcher sa fête. Le roi des dieux déclare qu’il n’y en aura pas tant que le voleur n’aura pas été identifié et que son Éclair et le Trident de Poséidon n’auront pas été restitués. Aphrodite suggère d’aller interroger Hadès, car un coup pareil lui ressemble beaucoup.
C’est donc à moi que revient cette enquête, car la fête en l’honneur de ma déesse ne peut pas avoir lieu si deux des dieux principaux refusent d’y participer. J’arrive aux Enfers, un lieu effroyable où il fait une chaleur étouffante. Je m’avance vers le Styx où je rencontre Charon, le passeur des Enfers, et lui demande de me conduire jusqu’à Hadès. Il me mène au coeur du royaume des morts. Je découvre le dieu de ce pays, avachi dans un trône gigantesque. Lorsque je lui demande s’il est l’auteur de l’affront qu’ont subi ses deux frères, il rit aux éclats.
« Évidemment, on m’accuse ! J’ai toujours été le bouc-émissaire du Panthéon, et encore plus depuis que j’ai fait de Perséphone la reine des Enfers. Sa mère, Déméter, ne supporte pas d’en être séparée la moitié de l’année.
- Vous n’avez donc rien à voir avec ce vol ?
- Non ! Bien sûr que non ! Qu’est-ce que je gagnerais à me mettre mes frères à dos ? C’est encore Déméter qui veut m’attirer des ennuis. Elle savait que je serais accusé et qu’elle aurait enfin sa revanche. »
Confuse, je promets de me pencher sur cette piste et d’aller interroger Déméter. Avant de partir, Hadès me conseille d’apporter un gigantesque os à Cerbère si je veux qu’il me laisse ressortir.
C’est dans un champs aux abords de l’Olympe que je trouve Déméter. A l’aide d’une faux, elle bat le blé avec élégance et agilité. Le parfum de la paille fraîche m’enivre, la chaleur brûlante de l’été m’enveloppe. L’atmosphère est très agréable, on peut aisément s’aérer l’esprit pour réfléchir.
Je me dirige vers elle en la saluant. La déesse lève la tête vers moi et son visage s’illumine quand elle me reconnaît. Son large sourire laisse apparaître une rangée de dents blanches et des mèches de cheveux mouillées de sueur retombent en boucles devant ses yeux. Elle n’avait pas l’air coupable de quoi que ce soit, mais je lui explique la situation et lui rapporte les accusations d’Hadès. Déméter lève les yeux au ciel avant de répondre :
« Maudit soit-il celui-là ! Les querelles entre mon frère et moi sont connues de tous et ne datent pas d’hier, c’était malin de sa part d’essayer de me faire porter le chapeau… Malheureusement pour lui, reprend-elle, ce n’est pas moi. Le temps est bon, le ciel est bleu, et ma Perséphone est à mes côtés. Je suis de bonne humeur quand elle est là, peut-être en revanche monterais-je un sale coup cet hiver lorsque ce malfrat me la reprendra. »
Je dois admettre que je suis soulagée que Déméter ne soit pas coupable car je me suis toujours bien entendue avec elle. Seulement, je suis revenue au point de départ de mon enquête.
« Cela dit, continue-t-elle en se frottant le menton, j’ai peut-être quelque chose pour toi : Hermès est souvent chargé de transporter des objets précieux. De plus, il voyage beaucoup et il a accès aux lieux les plus importants de l’Olympe. Tu devrais creuser de ce côté. »
Hermès ! Évidemment, comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? En échange de cette information, je lui demande comment je peux lui démontrer ma gratitude. Après une courte réflexion, elle me demande si je peux lui apporter la couronne qu’elle a faite préparer pour sa fille et qu’elle voulait lui offrir à l’occasion de la fête.
Hermès
Une fois la couronne livrée à Déméter, je peux reprendre mon enquête. J'ai un nouveau suspect :
Hermès, dieu des voleurs ! Si quelqu’un a eu l’occasion de dérober les objets, c’est lui. Après une vaine recherche sur le mont Olympe, je le trouve sur un pic rocheux, prêt à partir pour le monde des hommes.
« Hermès !
- Tu viens pour ton enquête ? J’aurais dû me doute qu'avec mon titre tu viendrais me voir. J'ai du travail et rien à te dire. Tu permets ? »
Il semble sur le point de s’envoler, et je ne peux pas m’empêcher de remarquer les ailes de ses sandales qui s’agitent. Puisque je semble fixer ses pieds, il baisse son regard.
« Ce sont mes chaussures qui t’intéressent ? Tu sais quoi, je dois vraiment partir travailler. Alors si tu as des questions à me poser, tu n’as qu’à me suivre. »
Dans ses mains apparaît une paire de sandales identiques aux siennes et il me les tend. Une fois parée, Hermès m’explique leur fonctionnement. Tant bien que mal, je le suis dans les airs.
« Alors ? Maintenant si tu as des questions, je t’écoute. »
Je lui pose donc les questions pour lesquelles je l’ai cherché : que faisait-il quand les objets ont disparu ? Quel intérêt pourrait-on avoir à les voler ? Malheureusement ses réponses ne m’aident pas beaucoup.
« Ce que je faisais ? Mais je n’en sais rien. Je suis messager des dieux je te rappelle, je passe mes journées à aller d’un endroit à un autre, et je ne note pas tous mes déplacements. J’ai même dû passer voir Zeus si tu veux tout savoir, mais je ne lui ai rien volé. En revanche, j’ai pu assister à une dis*** entre lui et Héra… »
À ce moment, un paon passe en volant juste au-dessus de nous et plonge pour s’emparer du caducée du dieu.
« Puisque les Moires t’ont mise là, soupire-t-il, tu ne voudrais pas te rendre utile et récupérer mon caducée ? Si tu me le rapportes, je t’en dirais plus. Mais hors de question que je m’approche de cet oiseau de malheur, surtout qu’il est apparu quand j’ai commencé à parler de sa maîtresse. »
Héra
Après avoir récupéré le caducée d’Hermès, il me conseille de rendre directement visite à la déesse Héra. Me voilà donc dans la cour de sa demeure. La déesse s’occupe de paons, un blanc en particulier, plus petit que les autres. Elle me voit arriver et me fait signe d’approcher. À portée de voix, elle me dit :
« N’effraie pas les animaux, ils sont si doux et beaux. »
Je lui obéis et m’assois à la place qu’elle me montre.
« Tu as retrouvé le Trident de Poséidon et l'Éclair de Zeus ? Je pense que non, ils sont difficiles à trouver, me dit-elle en souriant.
- En effet. Hermès m’a conseillé de venir vous interroger.
- Cela ne m’étonne guère. Je me dis*** plus souvent avec lui qu’avec Zeus, mais je ne sais pas ce qu’il me reproche. De vouloir me venger des écarts de mon mari, peut-être.
- Vous ne les avez donc pas volé ? »
La déesse éclate de rire en me tendant un sac de graines.
« Nourris les animaux avec moi, plutôt que de dire des sottises. Je n’ai pas volé le Trident ou l'Éclair que tu cherches, je ne saurais pas les manier et je suis habituée aux tromperies de Zeus. Si je voulais me venger, je le ferais autrement et il saurait de qui viennent les ennuis.
- Vous n’avez aucune idée de qui pourrait être intéressé par ces objets ?
- Je ne sais pas, je vais y réfléchir… En attendant suis-moi et cueillons quelques lys. »
Héra n’a pas l’air responsable du vol, mais qui pourrait l’être et qui y aurait un intérêt ? À sa demande, je l’aide à cueillir les fleurs de son jardin. Une fois nos bouquets préparés et les vases remplis, je prends poliment congé, même si je n’ai pas trouvé d’autres indices.
« Attends. Vas voir Dionysos. Il est le fils préféré de Zeus et aime beaucoup faire la fête. Peut-être qu’avec la folie qui l’atteint parfois, il utiliserait le trident de Poséidon comme une touillette pour son apéritif et l'Éclair de Zeus pour faire des feux d’artifices, » dit Héra tout en riant.
Après avoir salué la déesse, il est temps pour moi de rendre visite à Dionysos. Dionysos
Je me mets en route vers ce fameux Dionysos, que j’imagine particulier pour être le fils préféré de Zeus. Une fois arrivée dans le monde des Hommes, une musique se fait entendre. Elle est mélodieuse mais… bruyante. En la suivant, je découvre le dieu au centre d’une ronde de femmes et d’hommes qui festoient. Je les salue, mais personne ne m'entends par-dessus le tintamarre des instruments. Je m’avance et hausse le ton.
Je me mets en route vers ce fameux Dionysos, que j’imagine particulier pour être le fils préféré de Zeus. Une fois arrivée dans le monde des Hommes, une musique se fait entendre. Elle est mélodieuse mais… bruyante. En la suivant, je découvre le dieu au centre d’une ronde de femmes et d’hommes qui festoient. Je les salue, mais personne ne m'entends par-dessus le tintamarre des instruments. Je m’avance et hausse le ton.
« Excusez-moi ? Je voudrais m’entretenir avec Dionysos. Eh oh ! »
D'un coup, la musique s’arrête et tout le monde se tourne vers moi.
« Oh désolé, je ne t'avais pas entendue ! Bienvenue ! La fête ne pouvait pas être complète sans toi !
- Comment ça ?
- Héra m’a prévenu de ton arrivée ! Tu viens bien pour faire la fête, non ? »
Je regarde le dieu avec beaucoup d'étonnement. Il est très différent de ce que j’imaginais.
« Non, je ne suis pas là pour ça.
- Pourquoi es-tu venue alors ?
- Je suis à la recherche du Trident d…
- Encore ces histoires… soupire Dionysos. Vas me presser un peu de raisin, que j'encaisse ces dis***s… »
Je cueille quelques grappes dans une vigne et les écrase pour en tirer le jus. Le dieu y goûte et semble prêt à m’écouter.
« On m'a dit que vous auriez pu prendre le trident de Poséidon pour vous amuser.
- Comment ? Je ne pensais pas que les soupçons se poseraient sur moi. Je n'ai que faire de ces histoires… Mon seul but est de faire la fête et de m'amuser ! »
Dionysos a l'air sincère et bien occupé par ses divertissements. Je serais très étonnée qu'il soit coupable.
« Tu as d'autre questions ? Avant que mes invités piaillent parce que la fête a été arrêtée ?
- Oui une dernière question ! Auriez vous une idée de qui aurait pu voler les reliques ?
- J'ai bien une idée oui. Vas voir Artémis et Apollon ! Les connaissant, ils ont pu voler l’Éclair pour lancer des coups de foudre, ou le Trident pour chasser ! »
Après avoir reçu cette aide précieuse, enfin du moins une aide utile, je continue ma route afin de croiser mes prochains interlocuteurs.
Apollon et Artémis
En me voyant arriver, Athéna devine que je viens pour mon enquête et avoue être la coupable. Elle me conduit à l'endroit où étaient cachés les objets et me tend un magnifique coffre où je retrouveenfin le Trident.
Je me rends dans le domaine du dieu des océans pour lui rendre son Trident et lui expliquer pourquoi il avait disparu. Le palais de Poséidon se situe sous les mers donc une charmante créature chargée de m’y conduire m’attend au bord de la plage. Le voyage se fait sans encombre grâce à elle et elle m’accompagne jusqu’à une lourde porte recouverte de nacre. Avant que j’ai le temps d’y toquer, je la vois s’ouvrir et un homme m’accueille. Il me faut quelques instants pour réaliser que c’est en fait Poséidon et m’incliner poliment en lui tendant le Trident que j’apportais.
« Ah, tu l’as retrouvé ! »
Content d’avoir remis la main sur son sceptre, il le brandit devant lui avant d’esquisser quelques coups comme pour s’entraîner. Je fais un pas en arrière par précaution car après l’avoir porté je sais qu’un coup reçu avec ne doit pas être agréable.
« Excuse-moi, j’en oublie la politesse, me dit-il en s’arrêtant. Merci beaucoup pour ton aide. Entre, et dis-moi qui a osé me voler, et pourquoi ? »
Je le suis et découvre que ce que j’avais pris pour un somptueux salon était en fait une chambre, mais tout aussi somptueuse. En admirant le riche décor qui rivalise avec les plus beaux temples que j’ai visités, je cherche une façon de lui répondre sans éveiller son courroux.
« Il s’agissait en fait de votre nièce, Athéna.
- Pourquoi a-t-elle fait cela ? »
En lui expliquant les raisons de la déesse, je vois qu’il fait preuve de compréhension.
« Très bien, répond-il après une courte réflexion. Elle n’a pas tort. Zeus et moi avons tendance à faire les choses comme nous le voulons sans vraiment prendre en compte les avis des autres. Je te remercie encore une fois. Grâce à toi nous avons évité de nombreux problèmes. Mais, je vais abuser de ta gentillesse si tu le permets. Tu as eu l’occasion de discuter avec Athéna… Accepterais-tu de m’aider à organiser une fête qui lui plairait ? »
J’accepte avec plaisir en espérant que cette petite attention aidera à apaiser la lassitude d’Athéna.
En me voyant arriver, Athéna devine que je viens pour mon enquête et avoue être la coupable. Elle me conduit à l'endroit où étaient cachés les objets et me tend un magnifique coffre où je retrouve enfin l’Éclair.
« Vous saviez que vos frères annuleraient votre fête sans leurs reliques. Est-il vrai que ces festivités ne sont pas à votre goût ?
- Personne ne veut plus de mon avis à ce sujet. On ne cherche plus à me faire honneur, alors j’ai décidé de priver tout le monde de la fête. »