Pseudo à la con. 

Je suis saoulée.

  Et plus que tout, je suis saoulée des gens qui jouent sur plusieurs tableaux, qui jonglent avec les vérités comme si j’étais aveugle, comme si je ne voyais rien, comme si j’étais trop naïve pour comprendre les silences entre leurs mots, trop co.nne pour capter les doubles jeux. Mais je vois. Je dis rien, mais je vois tout. Et c’est ça qui me saoule le plus : me rendre compte qu’on me prend pour un pion alors que je vois l’échiquier entier. En fait, ouais… je suis saoulée du monde entier. Et peut-être un peu de moi aussi.