L'autre fournée des comptes "garçons" arrivera dans un futur proche. (Level supérieur) 

En attendant, vous pouvez admirer le level 1 dans mes amis 

J’ai envie de parler du métier de professeur — et plus précisément des professeurs pendant les épreuves du baccalauréat. (du second degré par pitié)

Grâce à Blanquer (merci Monsieur), les professeurs ne surveillent plus une semaine entière d’épreuves, mais seulement quatre jours : l’épreuve écrite de français, la philosophie, puis les deux spécialités.
Quel soulagement pour nous : être payés à profiter de week-ends de quatre jours dès le mois de juin !

Et vous pensez au mois de mai ? Celui où les jours fériés sont omniprésents ? Encore des jours “gagnés”.
Mais vous oubliez un détail : en mai, on revient tout juste de deux semaines de vacances — les fameuses vacances de printemps.
Quel soulagement pour nous : être payés, dès avril, à enchaîner congés, jours fériés et cours annulés pour cause de sorties scolaires.

Revenons au mois de juin — les épreuves.

 
Nous devenons surtout des policiers : Téléphone ? Montrez votre poignet. Vos oreilles ? Merci.
Et la triche ? Est-il normal qu’un élève aille cinq fois aux toilettes en quatre heures alors qu’aucune maladie n’est déclarée ?
Malheureusement, nous ne sommes pas habilités à fouiller.

Mais le meilleur reste notre rôle de plante verte : quatre heures, c’est long.
C’est très long quand on a le doigt coincé dans une porte — mais encore plus long dans une salle de classe surchauffée, avec des élèves en sueur sous 33 °C.
Sans oublier la surveillance aux côtés du collègue que tu n’aimes pas, l’obligation de faire semblant de surveiller pour plaire à la direction… ou aux collègues qui se prennent eux-mêmes pour la direction.

Je vous jure j'aime mon travail - comment ne pas l'aimer ?