Pseudo

Mot de passe

Ton pseudo :Ton email :
Ton mot de passe :Ton année de naissance :








Note Doll
Note Loft
A vie
Cette semaine
1
1
0
0
histoires-magiques
Salut! Si vous connaissez des courtes...
16/11/2015 à 17:02:36

Lire tous les com'z

histoires-magiques a 0 points de bonté.

histoires-magiques
Niveau
1
Top modèle
Flash

Salut,moi c'est histoires-magiques! Tu te demandes en quoi va consister mon qui-suis-je? Tout s'implement, se sera pleins de belles histoires,courtes la plupart du temps. Ce sera des vraies histoires,mais des fois, il se peut que j'en écrive. Dans ce cas, je le vous signalerez.

  Le jour où... j'ai réiventé l'école! (Maria Montessori)

Italie,1907. Comme chaque jour depuis janvier, je me rends dans mon école située dans un quartier défavorisé de Rome. J'y teste un enseignement innovant. J'ai une intuition: les enfants peuvent apprendre par eux-mêmes, à leur rythme. Vais-je réussir à le prouver?

J'arrive à San Lorenzo, un des quartiers les plus pauvres de la capitale italienne. Je passe sous le porche d'entrée du numéro 58 de la Via Dei Marsi. Là, au rez-de-chaussée, derrière les pelouses verdoyantes et quelques arbres épars, se trouve l'école maternelle dont je suis la directrice. Comment s'appelle-t-elle? La Casa dei Banbin, la "maison des enfants" en italien. C'est la municipalité de Rome qui m'en a confié la charge. Elle ne se soucie pas trop de la façon dont je mène la classe. Ce qui compte pour les élus, c'est que les écoliers soient occupés. Il faut éviter que ces "petits vandales", comme on dit ici, ne détériorent tout!
Dans la cour, je croise Marco, le père de l'un de mes éleves. Je le salue. Son béret vissé sur la tête, il s'en va chercher du travail. Comme lui, ceux qui vivent ici appartiennent tous aux classes sociales le plus défavorisées. Et la plupart ne savent ni lire, ni écrire.
-Bonjour, Docteru Montessori!, me répond-il.

Eh oui, je travaille dans une école, mais je suis médecin! Depuis une dizaine d'années, je me passionne tout particulièrement pour la pédagogie, c'est-à-dire l'éducation des enfants. Cet intêret date de l'époque où je soignait de jeunes déficients mentaux dans un hôpital. J'avais remarqué que ceux-ci avaient plus besoin de moi Maria l'éducatrice bienveillante, que de moi, le docteur Montessori! L'école, l'éducation, l'épanouissement des filles et des garcçons... ces sujets m'inspirent beaucoup. Mais, en Italie comme un peu partout dans le monde, nous ne sommes pas nombreu à nous y intéresser. L'avis général, c'est que l'école est là pour instruire et que les plus jeunes doivent s'adapter a l'enseignement du maitre. C'est tout! Moi, je veux démontrer scientifiquement que l'enfant, s'il se trouve dans le bon environnement et qu'il est ben accompagné et stimulé, apprendra par lui-même, facilement et à son rythme. Arrivée devant l'entrée de ma classe, je vérifie mon chignon. Voilà, je suis prête! J'entrouvre la lourde porte en bois. Mes cinquante petits élèves et leu institutrice sont déjà là.
Je lance à la cantonade:
-Bonjour à tous!
-Bonjour Maria!, répondent cinquante petites voix claires.

Domenico, un petit de 5ans aux cheveux tout frisés, passe devant moi. Il porte un plateau chargé de cubes. Je l'observe avec curiosité. Lui, naguère si maladroit, traverse la pièce avec aisance. IL range un à un ses cubes dans l'armoire, puis saisit une boite en bois contenant des petites plaques de diffétentes couleurs. Il retourne a son bureau, s'asseoit sur sa petite chaise et commence à classer les morceaux de bois comme s'il dessinait un arc-en-ciel. Cela semble un détail mais, pour la première fois dans une école, le mobilier est adapté aux enfants. C'est moi qui en ai eu l'idée, les élèves ont besoin de meubles à leur taille pour être autonomes.
Je rejoins Lucia, la maîtresse, et lui demande:
-Tout se passe bien?
-Oui, mais...
Elle m'emmène à l'écart et poursuit à vois basse:
-C'est terrible. Ils sont devenus tellement... impliqués! Chaque mot que je prononce est important pour eux. Quelle responsabilité pèse dorénavant sur mes épaules!
Lucia a raison. Quand nous avons rencontré nos élèves la première fois, nous n'arrivions pas à les faire parler! Je me souviens de leurs figures sans expression et de leurs yeux égarés. De peuvres enfants abandonnés en manque de soins et de sollicitations. Je lui réponds:
-C'est vrai, ils ont changés en quelques mois. Ils ont découveert la joie d'apprendre.
Lucia hoche la tête.

A la Casa dei Bambini, mes interventions sont simples. Tellement que mes confrères scientifiques auraient du mal à y voir un intérêt! Je montre aux élèves comment se moucher, leur chuchote des consigens, leur fait examiner des formes géométriques, etc.
J'ai aussi créé tout un matériel scolaire spécifique, en m'inspirant de celui que j'avais conçu pour les enfants handicapés. Je leur explique comment ils peuvent s'en servir pour jouer, lire ou encore compter. Chaque jour, je note scrupuleusement quels objets les élèves choisissent volontiers et l'usage qu'ils en font. La de ion complète de mes observations nécissiterait des cahiers et encore des cahiers!
Un peu plus loin, j'aperçois Teresa, 3ans. Son comportement m'intrigue. Je quitte la maîtresse en m'efforçant de ne pas faire trop de bruit avec mes talons. Les petites mains de Teresa manipulent un cylindre de la taille d'un bouchon d eliège, qu'elle emboite dans un trou pile à sa taille. Elle répète cet exercice avec intérêt manifeste. Je lui donne une caresse sur la joue. Ca ne la déconcentre pas. Je m'accroupis près d'elle et l'appelle:
-Teresa? Teresa, que fais-tu?
Aucune réaction! Je m'adresse à la maîtresse:
-Pouvez-vous faire chanter les autres enfants?

Lucia tape dans ses mains et rassemble sa classe. Teresa ne remarque rien. Même quand les enfants entonnent l'air de Mortadella e Pan Biscotto, une comptine italienne, la petite ne bronche pas. Elle poursuit son occupation: clic, clac, clic, clac, clic, clac! Je commence à compter dans ma tête. Enfin, Teresa s'arrête. Elle a répété son geste quarante-deux fois! Les élèves ont cessé de chanter depuis mongtempset ont tous repris leurs activités. Pour Teresa, l'exercice d'enboitement est terminé. Pourquoi? Je ne sais pas. Mais ce que je remarque, c'est quelle sourit. Ses yeux brillent tandis qu'elle regarde autour d'elle. C'est comme si elle sortait d'un rêve. C'est alors que le déclic se produit dans mon esprit!
Le soir, chez moi, assise à mon bureau, je consigne mes observations de la journée et mes déductions. Le visage radieux de Teresa s'est imprégné dans mon esprit. J'en suis sûre maintenant: pour cette petite fille, reproduire un exercice est important. Cela lui permet d'affiner ses gestes et son cerveau absorbe en même temps un tas d'informations. Et surtout, ce que j'ai remarsué, c'est qu'elle ressent du plaisir!
Il me reste encore du travail à la Casa dei Banbini, mais je sais désormais, grâce à Teresa, Domenico et les autres, que le tout-petits sont capables- et même très demandeurs-de concentration et d'autodiscipline. Tout cela vient d'eux et non pas du professeur! Je trempe ma plume dans l'encier et écris dans mon carnet une phrase qui va devenir très importante pour moi. Elle résume ma pédagogie. Très distinctement, je trace:
"Aide-moi à faire seul!".

Epilogue
A la Casa dei Banbini, Maria approfondit ses recherches sur le développement intellectuel de l'enfant et conçoit la pédagogie Montessori. Ses élèves, au départ peu destinés à la réussite scolaire, attirent l'attention.
Ils acquièrent spontanément la lecture, puis l'écriture. Le nom de Maria Montessori fait le tour du monde! Dans de nombreux pays de nouvelles "maisons des enfants" sont créées. Désormais éducatrice et philosophe, Maria s'engage pour le respect de l'enfant comme personne à part entière. Aujourd'hui en France, il existe plus de cent soixante-dix écoles Montessori.

Age Genre Ville Pays
20 ans Femme
Célébrité préférée Musique préférée Film préféré Plat préféré
Couleur préférée Le job de mes rêves Emission préférée Loisir préféré


© FEERIK GAMES 2015 - Nous contacter - CGU - Charte des forums - Mentions légales - Mon compte - Règles - Comment jouer - 16/06/2024 04:49:17